Il se faisait passer pour la "victime" là où je rêve ? C'était moi qui lui avais avoué mes sentiments et c'était moi qui venais également de me prendre un vent alors je ne comprenais pas pourquoi c'est lui qui réagissais aussi mal. Il se leva du lit pour aller s'allonger sur son canapé tout en me parlant. Je ne lui répondais pas. Je me leva alors, voyant qu'il était vraiment sérieux. Je m'approchais de lui et je fus choquée en voyant qu'il dormait. Nathan t'es sérieux là ? Je disais ça assez fort pour qu'il puisse m'entendre. J'allai sans doute mettre mes envies à exécution et l'étrangler finalement. Si je m'attendais à ça. Nan mais quel salaud n'empêche.
Tu me parlais, oui cette voix qui n'envisageait rien de bon, tu venais quasiment de me crier dessus et je sortais de mon sommeil. Tu me demandais même si j'étais sérieux, certainement pour ce que je venais de faire. Je me mettais assis sur le canapé, te regardant droit dans les yeux, tout en croisant les bras. « Je suis venu te prendre dans mes bras pour me faire pardonner. Je ne savais simplement pas quoi répondre à ce que tu m'as dis et j'en suis encore étonné. Mais tu ne voulais pas de moi, de ce contact, je vois pas pourquoi je devais rester auprès de toi » Je me levais du canapé pour me retrouver face à face de toi, te regardant droit dans les yeux. Je ne savais pas quoi faire de plus, j'avais une simple envie de venir te coller à moi et t'embrasser passionnément. Mais je restais calme, je te tendis ensuite une main, tu avais à présent le choix. « On retourne dans le lit... ensemble ? » Je lui fis un mince sourire, tout en attendant le choix qu'elle allait prendre, espérant au fond ne pas me prendre un vent. Au bout de quelques instants, je ne voyais aucune réaction et je me retournais pour prendre la direction de mon lit, un peu déçue que tu n'ais pas directement pris ma main pour me suivre. J'ignorais ce que tu étais entrain de faire, je ne te voyais plus, je marchais d'un pas lent, espérant un petit truc de ta part.
Ma voix avait suffit à le réveiller apparemment. Il se leva et commença à s'expliquer. Mouais, c'était encore de ma faute en gros. Parce que ma réaction était justifiée vu que tu m'as en quelques sorte rejetée ! Il me tendait la main pour que je vienne avec lui dans son lit. Je la regardais mais je ne la saisis pas. J'hésitais en fait et voyant que je ne bougeais pas, il commença à avancer jusqu'au lit. Je m'approcha, attrapant sa main pour qu'il m'attende. Désolée mais ta réaction m'avait un peu énervée ! Voilà, je m'étais excusée de ma réaction, on pouvait passer à autre chose à présent. Arrivés devant le lit, je m'allongeais dedans, je reprenais ma place initiale sauf que cette fois-ci, je me mis face à Nathan et non pas dos à lui. C'était bien mieux pour parler.
Tu venais me dire que c'était normal que tu avais agis ainsi, surtout parce qu'en quelques sortes je venais de te rejeter, mais ce n'était pas ça du tout. Du moins, je ne l'avais pas fait pour que ça paraisse de cette manière. Je t'invitais néanmoins à retourner ensemble sur mon lit tout en te tendant une de mes mains. Sauf que tu ne suivais pas, je m'étais donc retourner et je partais pour aller me faufiler seul sous mes couettes. Cependant, j'eus la surprise que tu me rattrape et vienne m'attraper la main au passage. Tu t'excusais en me faisant savoir que ma réaction t'avait énerver, ça je l'avais bien remarquer pour le coup. Ce qui me faisais cependant plaisir, c'est que tu sois revenu vers moi. « Je m'excuse d'avoir eu cette réaction et d'avoir fuis comme ça » Nous reprenons ensuite place sur le lit une fois arrivé à son hauteur. Tu t'installais où tu étais mise juste avant de le quitter, sauf que tu me regardais, tu étais tourner vers moi à présent. Je me remettais également en position et pris l'une de tes mains que je déposais sur le lit, mettant la mienne par dessus tout en entrelaçant mes doigts au tien. Je te fixais droit dans les yeux et je ne pu m'empêcher de sourire tout bêtement. J'étais bien avec toi, ta présence me procurait une joie intérieur que tu ne pouvais voir. « Tu es une personne magique et tu prend une grande place dans mon coeur » Je rougissais suite à cette petite annonce, j'avais resserrer un peu mes doigts et je pense que tu as du le sentir. Le contact de nos mains me donnait quelques frissons, mais cette sensation était si plaisante. « Voilà.. maintenant tu sais aussi » En effet, c'est une petite phrase que tu m'avais dis tout à l'heure, sur le fait que tu m'ais dis quelques choses et que je le savais, c'était de même pour toi à présent, tu savais la chose qui était plus ou moins réciproque de ton annonce précédente. Je positionnais mon autre main derrière ta tête tout en l'attirant vers la mienne et de venir déposer mes lèvres contre les tiennes pour poursuivre dans un baiser intense, qui j'espérais ne se terminerait jamais, même si toute bonne chose à une fin malheureusement.
Il s'excusait d'avoir fuis et il avait raison de le faire. Il m'avait quand même demandé de répondre à toutes ses questions pour me répondre en deux mots seulement. Le plus blessant dans tout ça, c'était le sens de ces deux mots qui ne voulaient rien dire et ne m'indiquaient rien ce qu'il pensait réellement des aveux que je venais de lui faire. Disons qu'à présent, s'il me demandait de parler à nouveau de parler de mes sentiments, il pourrait aller se brosser. J'accepte tes excuse alors ! Je le faisais à contrecœur certes, mais je les acceptais quand même. C'est bon, je lui avais fait assez la gueule comme ça, je n'allai plus continuer sur cette voie. Nous étions revenu dans son lit, chacun avait repris sa place initiale. Il prit ma main dans la sienne, entremêlant ses doigts aux miennes. J'écoutais ce qu'il me disait. Il avait décidé de s'ouvrir lui aussi. C'était pas une déclaration d'amour certes et de toute façon, je ne m'attendais pas à ça, mais ça me plaisait d'entendre ces mots sortir de sa bouche. Je vois ! Je n'ai rien de magique, je dirai même que je suis lourde, capricieuse très agaçante quand je me m'y mets. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'avais utilisé les mêmes mots que lui pour lui répondre. Je ne savais pas si ça allait avoir autant d'impact que ça en avait eu sur moi mais ça me faisait plaisir de lui avoir dit ça. Puis se fut à son tour d'utiliser la phrase que je lui avais dit après lui avoir parlé de mes "sentiments" envers lui. Je souriais. C'était comme s'il me provoquait, mais je ne dis rien. Il passa sa main derrière ma tête, me faisant venir vers lui puis il m'embrassa. Je prolongeais son baiser plus intensément, ne voulant pas qu'il s'arrête. C'était bien n'empêche de ne pas parler, de ne pas se prendre la tête et de simplement s'embrasser.
Tu étais finalement venu me prendre la main et on avait pris la direction du lit ensemble. On avait repris nos places initiales dans le lit et je t'avouais également quelques choses. Tu me répondais même par un simple "je vois" comme je t'avais répondu auparavant. Décidément, tu venais de te venger et ça me fit sourire au fond. Il n'y avait rien de très méchant dans cette provocation et l'ambiance restait tout de même bon enfant. « Ah bon... tu vois quoi ? » Je lui tirais la langue, histoire de la narguer encore un peu plus. Puis nous sommes partis dans un long baiser, j'y mettais plein de passion et je ne voulais pas que celui-ci s'arrête, les yeux fermés je profitais de chaque seconde. Avant de finalement réouvrir les yeux lentement tout en m'écartant d'elle, la laissant reprendre une certaine distance. « C'était.... magique » Je trouvais ce moment intense en émotion tout de même, un baiser comme celui là, je n'en ai pas eu beaucoup dans ma vie, pour une fois que nous étions proche tous les deux sans pour autant se monter l'un sur l'autre et déraper comme nous avions l'habitude auparavant.
Il avait très bien compris que je ne voyais en réalité et que je disais pour me venger de la réponse qu'il m'avait donné il y a peu. A ce moment là, j'eus cette incroyable envie de l'étrangler, mais j'avais pris sur moi, j'étais passé au-dessus de ça, j'étais passé au-dessus de ma fierté et je m'étais excusée, malgré moi. Bah oui malgré moi parce que c'était lui le fautif dans l'histoire et pas moi. C'est quand même bizarre de s'excuser pour une chose que l'on a pas fait. Ta bêtise ! Je lui tirai également la langue, plutôt fière de ma réponse d'enfant. Puis, on commençait à échanger un long baiser. Bien que ce n'était pas la première fois que ça nous arrivait, celui-là était différent. Disons qu'habituellement, il y a avait du sexe après nos baisers et pas là, puis je me concentrais uniquement sur ça et pas sur son corps donc c'était bel et bien différent et pas déplaisant du tout. Il vint rompre le baiser, disant que c'était magique. Oui je sais, j'ai cet effet là sur les gens. Oui je sais, c'est normal ! Je riais légèrement. Modestie bonjour ! Mais bien évidemment, je disais ça pour plaisanter. Maintenant que l'atmosphère était calme et détendue, j'en profiter pour plaisanter et ne plus me prendre au sérieux. C'est bien mieux quand on ne se prends pas au sérieux, on ne souffre pas comme ça.
L'atmosphère était beaucoup plus calme, c'était détendue et il n'y avait rien de plus plaisant. Tu venais me dire que tu voyais ma bêtise, non mais tu n'avais aucune gène. Je te fis un petit sourire et ne relevais pas ce que tu venais de dire. Je te fis un léger clin d'oeil avant de plonger dans un long baiser, mais je mis un terme à celui-ci que j'avais apprécier. Tu venais me dire que tu savais que celui-ci était magique et que c'était tout à fait normal. Tu avais pas les chevilles gonflés par hasard ?! « Pourquoi est-ce normal ? Les gens te disent souvent ça ? » C'était en quelques sortes une question piège, mais je pense que tu n'allais pas le prendre ainsi et y répondre sincèrement. Pourquoi cette question ? Pour savoir justement si tu es proche de beaucoup de gens et si justement tu échange des baisers avec ceux-ci. Un peu de jalousie ne fait pas de mal à force.
Nathan avait décidé de jouer dans la provocation aujourd'hui. C'était obligé. Dès que je disais quelques choses, il l'interprétait négativement. J'aurai sans doute due le tuer dans son sommeil qui sait ? Nan, parce que c'est moi tout simplement ! Oui je lui fis un clin d'oeil. Je n'étais pas aussi bête que j'en avais l'air pour dire que oui, j'embrassais pas mal d'homme sur le campus et qu'ils disaient tous que mes baisers étaient magiques. Nan d'ailleurs, c'était bien le seul qui m'avait dit ça donc voilà. Puis je ne suis pas du genre à parler de mes histoires passées avec un mec, c'est comme gênant, puis même sans ça, avec Nathan, je n'avais ce lien qui fait que je pouvais lui parler ouvertement de ce genre de chose. Je vins l'embrasser de nouveau. Il fallait qu'il arrête avec ses questions, c'était plus possible. A croire que je ne pouvais rien dire car il s'amusait à relever chacun de mes mots et à les déformer et les interpréter à sa façon.
Je ne sais pas ce que j'avais, si j'avais vraiment confiance vis à vis de toi. Car tu as quand même été couché avec un autre garçon, alors que tu couche également avec moi la plupart du temps. Je ne sais pas comment tu es également dans ta tête, est-ce que tu t'amuse à faire ça avec tous le monde ? Je n'en ai strictement aucune idée. « Tu es spéciale, c'est ça ? Chaque homme que tu embrasse te dis que tu fais ça bien ? » Tu allais vouloir me tuer je crois, mes questions étaient entrain de t'ennuyer, mais je me posais tellement de question à ton sujet. Je ne savais pas comment tu étais autrement qu'avec moi, ce que tu faisais, sauf ce que je viens d'apprendre aujourd'hui.
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Il se faisait passer pour la "victime" là où je rêve ? C'était moi qui lui avais avoué mes sentiments et c'était moi qui venais également de me prendre un vent alors je ne comprenais pas pourquoi c'est lui qui réagissais aussi mal. Il se leva du lit pour aller s'allonger sur son canapé tout en me parlant. Je ne lui répondais pas. Je me leva alors, voyant qu'il était vraiment sérieux. Je m'approchais de lui et je fus choquée en voyant qu'il dormait. Nathan t'es sérieux là ? Je disais ça assez fort pour qu'il puisse m'entendre. J'allai sans doute mettre mes envies à exécution et l'étrangler finalement. Si je m'attendais à ça. Nan mais quel salaud n'empêche.
