A sa question je hochais la tête avant de tirer la langue à mon tour. Nous étions deux gros gamins en réalité et c'est tant mieux. Et là les caresses commencèrent et mon bien-être également. Je fermais les yeux afin de mieux profiter de chaque sensation que me procuraient ses mains, ses lèvres et sa présence. Mais je pense que la sensation fut trop forte car des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je les séchais discrètement pour qu'il ne voit absolument rien. Je ne voulais pas revivre la même scène qu'il y a peu. M'ouvrir comme ça c'était beaucoup trop douloureux et j'en avais pas envie. Disons qu'à cet instant je voulais simplement profiter de sa présence physique et non pas du reste mais j'y arrivais pas. J'avais la tête pleine de pensées toute aussi bizarres les unes que les autres et je n'arrivais pas à me concentrer sur l'instant présent. J'ouvrais les yeux. Désolée Nathan j'y arrive pas ! Bon je ne sais pas pourquoi je m'excusais par contre vu que c'était moi qui avait cette envie et c'était surtout moi qui était venue pour assouvir cette envie. Malheureusement pour moi, cette mission fut un véritable échec. J'étais vraiment au bout de ma vie là, c'était le cas de le dire. Quoique je dise, quoique je fasse, j'y pensais.
J'avais aussi cette envie de ton corps, cela se voyait même si j'en étais un peu retissant. Je voulais te faire plaisir après tout, car au fond, tu ne semblais pas vraiment heureuse. Mais chaque fois que tu es en ma compagnie, je voulais voir un sourire sur tes lèvres, et non pas te voir avec une petite moue triste. Je commençais à te faire des caresses tout au long de ton corps, au fond, c'est ce que tu voulais, puisque tu étais venu pour cette envie que tu avais. Tu fermais les yeux et semblait profiter de cet instant. Mais tu ouvrais les lèvres pour me dire que tu n'y arrivais pas, je te regardais droit dans les yeux que tu venais d'ouvrir à nouveau. Je me laissais basculer pour terminer le dos contre mon lit. Je t’entraînais dans mon mouvement, pour que tu te retrouve sur moi. « Alors, dis moi ce qu'il se passe... qu'est ce que tu as dans la tête Aaliyah... tu sais que je suis présent pour toi, ne garde pas ça pour toi » J'essayais de te dissuader de me dire ce que tu as en tête, je suis présent pour toi, toujours à ton écoute si tu en as le besoin. Je te regardais dans les yeux, tu étais à califourchon sur moi et mes yeux qui croisèrent les tiens me rassurait, tu n'avais pas encore fuis la chambre malgré ton soucis.
Aussi compliquée que je l'étais, je venais de tout arrêter et il n'avait pas mal réagit. J'étais contente qu'il soit aussi compréhensif. Il s'allongea sur le dos, me ramenant sur lui. Je me mis à califourchon, soutenant son regard. Il voulait que je parle sincèrement, mais je ne savais pas par où commencer. Je sais pas. Mon problème pour certains aurait l'air de quelques chose de banal mais pas pour moi. Je... J'avalais très difficilement ma salive et pour ce qui est de lui parler de mon problème, c'était encore plus difficile. Je suis enceinte Nathan ! J'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. La seule personne au courant jusqu'ici, c'était Jasmine et ce n'avait pas été aussi compliqué de lui dire à elle vu que c'était elle qui m'avait forcé à faire le test. Je n'y aurai jamais pensé si elle n'avait pas été là car pour moi ses nausées et cette douleur au ventre était due à une quelconque maladie que l'on attrape en hiver. J'étais naïve franchement. Je baissais la tête. Je ne savais plus quoi dire, quoi faire, je ne savais plus où poser mon regard. J'étais perdue entre la peur et la honte. Je soufflais un bon coup.
Tu n'allais pas bien, tu n'étais pas comme à ton habitude, même si tu venais me voir pour assouvir cette envie que tu avais. C'est ce qu'on avait le don de faire, se voir et passer un bon moment tous les deux, je ne regrettais rien de tout cela, même si au fond, une espérance d'autres choses était présente. Je t'avais emmener dans mon mouvement et tu étais à califourchon sur moi. Tu avais du mal à parler, à t'ouvrir. Mais, ce que tu me disais, me laissait un peu sans voix, je ne savais plus quoi dire, cela devait être tout récent, rien ne se voyait et tu ne m'en avais jamais parler. Même si ce n'est pas chose simple à partager, ça me faisait néanmoins plaisir que tu ai confiance à me dire ça. « Mais..... comment as-tu fait ? » C'était difficile à dire quelques choses, je n'avais jamais eu le cas d'une fille venant me dire qu'elle était enceinte. Je ne savais pas quoi dire pour te rassurer, pour te montrer que j'étais présent, mon regard était vide. Je vais prendre ta main dans la mien en entrelaçant mes doigts au tien. « Quoi qu'il arrive, même avec ce qu'il s'est passé.. et que je me doute que ce n'est pas moi. Je serais toujours présent pour toi ma belle » C'est vrai que je t'appréciais vraiment et te savoir enceinte, d'un autre gars par la même occasion, ne m'enchantait guère, mais j'étais là pour toi tout de même, je n'allais pas te lâcher comme ça, pour ça.
Comment j'avais fait ? Il voulait vraiment que je lui fasse l'histoire de l'abeille qui culbute la fleur ? Je haussais les épaules tout en levant les yeux au ciel.Bah j'ai couché avec un mec ! C'était l'angoisse qui parlait et non pas moi actuellement. Mon coeur battait à toute vitesse. Il vint prendre ma main, entrelaçant ses doigts aux miens. Ce qu'il me disait me rassurait un peu. Pour commencer, il ne me jugeait pas et c'était très important à mes yeux. Merci ! Je sais vraiment pas ce que je vais faire... Je ne suis pas vraiment pour l'avortement. Non en fait, je suis totalement contre. On en avait souvent parlé en cours et je trouvais ça tellement sordide, je sais pas mais c'était pas vraiment mon truc. Le seul hic là-dedans, c'est que je suis encore étudiante et en médecine qui plus est. C'est pas quelque chose de facile et je n'en suis qu'au début. Et puis non, j'avais pas creusé assez loin en fait. Le pire dans tout ça, c'était de le dire au père. Comment j'allai faire ? Je ne me demandais pas comment il allait le prendre car ça je le savais déjà mais comment j'allai m'y prendre pour le lui dire ? Où et surtout quand ? Et merde !
Je te demandais comment tu avais fait pour tomber enceinte et ta réponse ne se fit pas attendre, tu semblais tout de même angoissé. Tu me disais avoir coucher avec un mec, merci mais je n'étais pas bête à ce point, je savais bien que c'était le cas et ça ne me faisait pas vraiment plaisir. « Ça, je m'en doute... je suis pas con à ce point » J'avais dis ça tout en gardant un petit sourire aux lèvres, ce n'était pas le moment de s'engueuler et de se chercher des misères. On devait parler de ça et je devais être présent à tes côtés, dans ce moment assez difficile. « Fait ce qu'il te semble le mieux... vois avec le mec en question surtout... même si je doute que vous allez vous mettre ensemble par rapport à ça » C'était tout de même difficile de s'exprimer et de te rassurer, je t'en voulais un peu d'avoir été couché comme ça avec un autre. Oui, j'étais jaloux sur le coup, mais je ne pouvais pas faire ma crise, pas maintenant.
Face à sa réponse, je souris. Bon c'est vrai que sous l'angoisse et la colère, ma réponse pouvait être prise comme une sorte d'insulte et c'était un peu le cas mais ça j'étais pas obligée de lui dire. Puis il vint me parler du père. Oui il était clair que je nc comptais pas me mettre avec lui. Disons que je n'avais pas aimé sa façon de me jeter après avoir tiré son coup donc non il est clair qu'on ne se mettra jamais ensemble, quoiqu'il arrive et je savais qu'il le pensait aussi, aussi loin soit-il à cet instant. Non on ne va pas se mettre ensemble pour un enfant ! Le truc c'est que j'appréhende tellement sa réaction ! Il est clair que c'était ça la chose la plus inquiétante là-dedans. Les mecs réagissent si excessivement face à de telles nouvelles, comme si le ciel leur tombait sur la tête et que pour nous, tout était facile. Bizarrement, je trouvais la réaction de Nathan noble. Il était calme et me rassurait au lieu d'hurler et de dire des choses qui pourraient le faire passer pour une véritable connard. Merci d'être là ! Je le remerciai à ma façon de ne pas faire un scandal. Je ne voulais pas que toute sa résidence soit au courant de notre conversation donc il fallait parler doucement et calmement. Puis s'il s'emportait la conversation allait couper court donc valait mieux parler calmement oui.
C'était assez délicat comme situation, surtout si l'autre personne n'était pas au courant. Je pense que c'est le cas de ton histoire, espérons que tu te souvienne de qui est le fameux père, du moins, que tu sais qui c'est. Mais tu me rassurais en me disant que tu appréhendais sa réaction, bon c'est vrai que tu avais couché avec un gars. Mais je ne savais pas le pourquoi de cette histoire que tu as eu avec celui-ci, mais tu ajoutais que tu ne te mettrais pas avec pour un enfant. « C'est pas une situation simple, ni pour toi.. ni pour lui quand il l'apprendra.. la jeunesse... » Tu avais peur de la réaction qu'il allait avoir quand tu lui annoncera cette nouvelle. Mais, je ne pouvais pas te lâcher et te laisser seule dans une telle situation, tu semblais vraiment perdue. « Si tu veux.. je peux venir avec toi pour que tu lui annonce.. si tu as si peur de lui et sa réaction. Je pense que tu dois lui annoncer de toi même et pas qu'il l'apprenne de quelqu'un » Sa réaction future était tout de même compréhensible, il était certainement jeune et assumer une telle chose n'était pas simple, surtout si on est pas prêt à ça et qu'on s'amuse à coucher avec des filles sans assumer les conséquences. Tu me remerciais d'être présent pour toi et je te fis un clin d'oeil, je restais proche de toi, te sentir près de moi, un certain contact avec toi que tu sois sur moi, cela me rassurait.
Un mather qui accepte la paternité, y'en a très peu ! Je disais qu'il y en avait peu mais j'en connaissais pas moi. Peut-être qu'il y en avait un finalement. Je parlais bien évidemment des hommes et pas des femmes. Je me penchais pour l'embrasser en entendant sa réflexion. Il n'avait pas tord. C'était mieux qu'il l'entende de ma bouche que de l'une des Cabot avec qui il traînait, j'irai même jusqu'à dire, l'une de celles avec qui il couchait. C'est gentil mais je pense que c'est mieux si je lui parle de ça seul à seul. Mais t'as pas tord, faut que je lui dise avant qu'il l'entende de la bouche d'un autre ! Je soupirai mais j'eus un peu de mal à le faire. J'étais tellement stressée. Mais ça m'avait fait du bien d'en parler à quelqu'un d'aussi proche que Nathan. Je pense que j'aurai bien plus mal que ça s'il avait mal prit la nouvelle mais une chance pour moi ça ce ne fut pas le cas. Nathan était très important pour moi et son avis aussi même si ça, j'avais du mal l'avouer. Disons que je m'étais trop souvent ouverte aux gens et qu'au final, j'en avais souffert alors je préférai ne plus le faire. Personne ne risquait de souffrir comme ça.
Tu venais me dire que des Mathers, y en avait très peu qui acceptait d'être père. Il faut l'avouer que les Mathers pour la plupart, tirait simplement leur coup et préférait abandonner les filles. Tous n'était pas comme ça.. mais la plupart l'était. Personnellement, je n'en connais aucun qui est normal dans le lot. « En plus un Mather...pff des déchets ces gens.. comment tu as pu ? » C'est vrai que je détestais pas mal les Mathers et je le montrais encore une fois de plus. Tu me dégouttais un peu sur le coup, comment peut-on avoir un ressenti envers un Mather. Mais je me taisais envers toi, peur de te blesser et de m'énerver contre ces fichus personnes. « Oui, c'est mieux par toi que par une autre, je te l'assure. Tu vas bien faire t'inquiète pas... » Je te prenais dans mes bras, histoire de te rassurer un peu de ce que tu venais de m'avouer, se confier comme ça à quelqu'un n'était pas chose facile. Je comprenais pas pourquoi tu me l'avais dis d'ailleurs, une chose comme cela ne se balançait pas à tous coin de rue. C'est que tu devais me faire confiance et pas qu'un peu. « Et tu y es depuis combien de temps environ.. ? Et pour l'instant qui est au courant ? » Les filles d'Harvard, pour la plupart aimait tout de même s'amuser avec les garçons. Mais il y en avait un bon paquet qui ne demandait qu'à être heureuses, sauf qu'elles sont en manque de confiance en elles suite au histoire qu'elle ont eu avec des mauvais garçons, tel que ceux de la Mather. Je ne comprend pas comment peut-on profiter de la présence d'une fille et de la lâcher comme ça du jour au lendemain après une soirée passer avec elle.
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A sa question je hochais la tête avant de tirer la langue à mon tour. Nous étions deux gros gamins en réalité et c'est tant mieux. Et là les caresses commencèrent et mon bien-être également. Je fermais les yeux afin de mieux profiter de chaque sensation que me procuraient ses mains, ses lèvres et sa présence. Mais je pense que la sensation fut trop forte car des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je les séchais discrètement pour qu'il ne voit absolument rien. Je ne voulais pas revivre la même scène qu'il y a peu. M'ouvrir comme ça c'était beaucoup trop douloureux et j'en avais pas envie. Disons qu'à cet instant je voulais simplement profiter de sa présence physique et non pas du reste mais j'y arrivais pas. J'avais la tête pleine de pensées toute aussi bizarres les unes que les autres et je n'arrivais pas à me concentrer sur l'instant présent. J'ouvrais les yeux. Désolée Nathan j'y arrive pas ! Bon je ne sais pas pourquoi je m'excusais par contre vu que c'était moi qui avait cette envie et c'était surtout moi qui était venue pour assouvir cette envie. Malheureusement pour moi, cette mission fut un véritable échec. J'étais vraiment au bout de ma vie là, c'était le cas de le dire. Quoique je dise, quoique je fasse, j'y pensais.
