Nan mais sérieusement. Je sais que certains Mather laissent à désirer, mais pas tous et alors j'acceptais pas vraiment ce genre de remarque. Arrête dis pas ça Nathan ! Puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire que je couche avec un Mather ou pas ? On n'était pas ensemble à ce que je sache. Puis même, j'acceptais pas ce genre de réflexion. Certains chez les Mather sont bien. Je n'irai bien sûr pas au-dessus du mot bien hein. J'imagine déjà comment tout ça va finir ! Mal. J'entendais déjà les cris et pourquoi pas les insultes, puis les larmes mais ça c'était moi, je me voyais déjà pleurer après lui avoir parlé de ça. Depuis quelques semaines et c'est pas normal que je ressente toutes ces nausées et ces douleurs aussi prématurément ! Il n'y a que toi et une amie à moi qui êtes au courant. On a essayé avec deux tests et les deux étaient positifs. J'ai une prise de sang à faire dans une semaine ! Je sentais déjà cette semaine passer lentement, juste pour me narguer et me faire bien poiroter. Je trouvais ça trop loin comme date mais plus tôt, c'était impossible. J'en parlerai au père quand j'aurai les résultats de la prise de sang ! Même si je doute que les deux tests fait avec Jasmine avaient mal fonctionné et avaient affiché un résultat totalement erroné, je me devais d'avoir une preuve concrète de cette grossesse, comme les résultats d'une prise de sang.
Je ne comprenais pas les réactions des gens de fuir, surtout lorsque tu fais une boulette. Il faut assumer toute chose dans la vie, même si e n'est pas chose facile. Tu osais défendre les Mather et ça avait l'art de me mettre hors de moi, mais je restais calme pour toi, pour ton bien après tout. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, hésite pas... je suis présent pour toi » Au fond, je n'allais pas t'abandonner et te laisser avec ton avenir toute seule. Tu semblais un peu perdue et je me devais d'être rassurant et présent, car c'était pas un moment pour te laisser seule. « Tu vas bien faire d'attendre, je suis là présent, quoi que tu prenne comme décision, pour t'épauler » Je me sentais pas vraiment à fonder une famille ou m'occuper d'un petit si le besoin était là, mais après tout, c'est pas quelques choses qui s'apprend. Soit on l'est ou soit on ne l'est pas, mais je ne détestais pas les enfants, sauf que là c'était l'enfant d'un autre, peut-être quelques choses de plus dur à accepter.
Il répétait sans cesse qu'il était présent pour moi. Ça me faisait du bien de l'entendre mais ça ne m'empêchait pas de penser que le père de mon enfant ne serait pas aussi compréhensif que lui. Je t... Je te remercie ! Je me penchais en avant pour aller joindre mes lèvres aux siennes. J'espérai qu'il était passé au-dessus du léger beug que je venais d'avoir en le remerciant. Enfin, en le remerciant à ma façon bien sûr. Ma décision est à peu près prise et définitive ! Je suis pas pour l'avortement et je ne me vois pas le faire donc... Donc il avait très bien compris où je voulais en venir. J'allai être la je maman numéro je ne sais combien du campus. J'espérai quand même pouvoir finir mes études et devenir le chirurgien que je voulais devenir car j'étais là depuis 4 ans pour ça quand même. Je vins m'allonger à côté de Nathan, posant ma tête sur son torse. J'avais envie de pleurer tant j'étais perdue mais je me retenais. Je ne voulais pas pleurer, pas maintenant et surtout pas devant lui. C'est pas que je trouve ça honteux mais j'en avais pas envie. Je n'aimais pas faire ça en présence de quelqu'un.
Je te faisais savoir que j'étais là, que j'étais à ton écoute. Je gardais même cette proximité avec toi pour que tu sente ma présence, pas que moral, mais aussi physique également. J'arrêtais tout de même de te le rappeler sans arrêt de cette façon, je pense que maintenant tu es au courant de ma présence présente et future. « Il n'y a pas de quoi, c'est normal d'être présent pour les personnes que l'on aime » Tu m'embrassais et je ne pouvais qu'apprécier et profiter de ce moment avec toi. Tu avais donc pris ta décision et tu le garderais quoi qu'il arrive, je respectais totalement ton choix. Tu assumais et c'était rare de nos jours. Tu venais ensuite te laisser glisser pour te mettre couché à mes côtés, tu déposais ta tête sur mon torse et je ne pouvais qu'apprécier que tu sois là aujourd'hui, ce soir. « J'aime quand tu es là.. auprès de moi » Je me mis à sourire bêtement en regardant le plafond, déposant ma tête contre la sienne, je fermais les yeux pour profiter de cet instant.
J'allai un peu mieux. Ma voix s'était adoucit et je respirai avec beaucoup plus de facilité. Donc tu m'aimes bien ? Je souriais tout en m'allongeant à ses côtés, puis en posant ma tête sur son torse. Puis en entendant les mots qu'il venait de prononcer, je relevais la tête en sa direction. Il regardait le plafond, puis ses yeux se fermèrent. J'avais une toute petite phrase, de deux mots sur le bout de la langue, qui voulait sortir mais non, rien ne sortait. C'est comme si ma bouche voulait parler et que ma tête faisait barrage devant elle pour qu'elle la boucle. Je reposais ma tête sur son torse, préférant profiter de l'instant. Cet instant bien plus calme que je ne l'étais il y a quelques minutes de ça. Dire qu'au départ, je voulais que notre relation ne se passe que dans un lit. Maintenant, ma vision était tout autre et j'imaginais plein de choses. Sa tête contre la mienne, cette proximité entre nous. C'était différent de ce qu'on avait l'habitude de faire, d'être tout les deux et c'était pas plus mal finalement.
Tout c'était calmé entre nous, nous parlions beaucoup plus calmement qu'il y a quelques instants. Il valait mieux détendre l'atmosphère que d'envenimer tout ça un peu plus. C'était déjà assez dur à vivre pour toi et apprendre une nouvelle de ce style était aussi difficile à digérer pour moi. « Bien sûr, sinon tu serais pas là.. dans ma chambre en ma compagnie et on aurait pas parler de tout ça je pense » Il fallait l'avouer et se rendre à l'évidence, ce n'était plus un simple plan cul ni quoi que ce soit entre nous, on se parlait plus l'un de l'autre. On passais du temps sans directement penser à vouloir faire l'amour. J'avais fermer les yeux pour profiter de cette proximité avec toi et j'espérais que tu n'allais pas fuir que nous sommes si proche pour une fois, sans pour autant avoir une relation sexuelle. « Si tu veux.. tu peux dormir ici ce soir. Après de telles nouvelles, ça te fera peut-être un peu de bien de passer la nuit avec quelqu'un. En plus y a assez de place, j'ai un petit canapé et je te laisse mon lit » En effet, je lui avais proposer de rester pour passer la nuit en ma compagnie. Elle était pas de bonne humeur et être en compagnie de quelqu'un lui ferait du bien, au cas où elle devrait parler de ça et pour ne pas qu'elle y pense non plus sans arrêt.
C'est vrai qu'il m'aurait déjà envoyé voir ailleurs s'il ne m'aimait pas ou ne m'appréciait pas un tant soit peu après lui avoir parlé de ça. C'était pas rien, du moins pour moi, c'était un événement majeur de ma vie, ça allait la changer, totalement. Je ne savais pas encore si j'étais prête à passer par de tels changements mais bon, j'avais 9 mois pour tenter de m'y faire. T'as pas tord ! Il me proposait ensuite de passer la nuit dans sa chambre. Il me prêtait son lit pour que je ne dorme pas seule chez les Cabot. Mais je n'avais pas vraiment envie de le laisser dormir sur le canapé, c'était pas très confortable puis, il était chez lui alors pourquoi est-ce que c'est moi qui devait avoir le lit ? C'est d'accord, mais t'es pas obligé de dormir sur le canapé, et je ne suis pas obligée dormir seule dans ce grand lit ! Je lui proposais bel et bien indiscrètement de dormir à mes côtés cette nuit, dans son lit. Disons que quitte à ne pas être seule, autant ne pas l'être jusqu'au bout. Mais je trouvais sa proposition vraiment adorable. A la base, nous n'avions qu'une relation dite "sexuelle" et pourtant, il se montrait très câlin, très protecteur et présent. Ça me touchait profondément.
Tu avouais que j'avais raison en quelques sortes, puisque tu disais que je n'avais pas tord à ce que je venais de t'expliquer. Il fallait dire que ta présence en moins dans ma vie, cela se ferait fortement ressentir. C'est comme si il manquerait un morceau de moi, et c'était dur à imaginer d'ailleurs. « J'ai souvent raison » Je lui tirais la langue tout en la poussant légèrement un peu plus loin de moi, j'aimais la narguer un peu et c'était une sorte de petits jeux entre nous. Non, nous n'étions pas que des sexes friends et une petite relation avait vu le jour entre nous deux autre que purement sexuelle. « Le confort est plus pour toi. Mais bon, si tu insiste » Je me relevais de mon lit et venait déboutonner le bouton de mon jeans puis de le laisser glisser de mes jambes avant de prendre la peine de le pendre à la poignée de la garde robe. Je retirais mes chaussettes ainsi que mon tee shirt et venait me glisser sous les couettes tout en laissant une place libre sur ce lit, je déposais même un de mes coussins à cette place pour toi.
Je riais à sa réponse. Eh bien, quelle modestie. Il me tirait la langue et je faisais mine d'être offusquée. Puis il m'expliqua que s'il me proposait son lit, c'était plus pour mon confort qu'autre chose. Un lit deux places, c'était bien trop grand pour moi. Peut-être que mon confort devient plus important à tes côtés ! Je n'arrivais pas encore à croire que je venais de lui dire ça mais je ne dis plus rien ensuite. Je le regardais se dévêtir. Nan mais sérieusement, il était tellement bien bâtit, j'avais des étoiles dans les yeux et je riais intérieurement de la réaction que j'avais face à lui. Je retirais rapidement les vêtements que j'avais sur moi pour me retrouver en sous-vêtements. Je vins m'allonger à ses côtés, profitant de ce moment d'intimité que je n'avais pas eu avec lui et ce depuis pas mal de temps. C'est dingue comme j'oublie toutes mes angoisses à tes côtés ! J'approchai mon visage du sien, venant déposant un long baiser. Ce mec est si calme, si protecteur que j'arrivais à oublier absolument tout dans ses bras. J'oubliais actuellement la raison qui m'avait fait venir ici. Puis je savais à présent que grâce je n'étais plus seule et c'était rassurant, apaisant.
Je ne m'étais pas fait prier pour venir m'installer sous mes couettes, après tout c'était mon lit et je faisais comme chez moi, enfin c'était chez moi. Je m'étais déshabillé devant toi, mais bon, tu avais déjà vu bien plus que ça après tout, puisque nous avions partager d'autres moments bien plus intime. Tu faisais de même et te retrouvait en sous vêtement puis te faufiler sous mes couettes. Je ne relevais aucune de tes paroles, je n'avais pas envie de réfléchir et de poser des questions comme j'en avais l'habitude de le faire. Tu m'avouais que quand tu étais avec moi, tu oubliais tout, ça me fit chaud au coeur. « Tu sais.. je voulais retourner en Angleterre et reprendre mon service militaire. Mais tu es une des raisons qui me font rester à Harvard » Je fermais les yeux, la tête posé sur l'oreiller sans bouger, les bras le long de mon corps, je restais immobile. Tu avais accepté de rester ici cette nuit, sans même te poser de question, au fond, tu voulais peut-être rester pour avoir un de ses nouveaux moments coquins dont tu étais venu réclamer à ton arrivée tout à l'heure.
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Nan mais sérieusement. Je sais que certains Mather laissent à désirer, mais pas tous et alors j'acceptais pas vraiment ce genre de remarque. Arrête dis pas ça Nathan ! Puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire que je couche avec un Mather ou pas ? On n'était pas ensemble à ce que je sache. Puis même, j'acceptais pas ce genre de réflexion. Certains chez les Mather sont bien. Je n'irai bien sûr pas au-dessus du mot bien hein. J'imagine déjà comment tout ça va finir ! Mal. J'entendais déjà les cris et pourquoi pas les insultes, puis les larmes mais ça c'était moi, je me voyais déjà pleurer après lui avoir parlé de ça. Depuis quelques semaines et c'est pas normal que je ressente toutes ces nausées et ces douleurs aussi prématurément ! Il n'y a que toi et une amie à moi qui êtes au courant. On a essayé avec deux tests et les deux étaient positifs. J'ai une prise de sang à faire dans une semaine ! Je sentais déjà cette semaine passer lentement, juste pour me narguer et me faire bien poiroter. Je trouvais ça trop loin comme date mais plus tôt, c'était impossible. J'en parlerai au père quand j'aurai les résultats de la prise de sang ! Même si je doute que les deux tests fait avec Jasmine avaient mal fonctionné et avaient affiché un résultat totalement erroné, je me devais d'avoir une preuve concrète de cette grossesse, comme les résultats d'une prise de sang.
