Il voulait reprendre son service militaire en Angleterre ? C'était tout ce que j'avais retenu. Certes, il disait qu'il était encore là car j'étais l'une des raisons qui lui avaient fait changer d'avis, mais quand même. Comment ça ? Je pensais qu'on avait une relation purement physique toi et moi ! Il venait de me dire que quelques soit mes choix, il serait là pour moi. Je prenais ses mots comme ceux dit par un ami. Mais après l'avoir entendu me dire que j'étais l'une des raisons qui l'avait poussé à rester à Harvard, je ne compris pas trop. J'étais qui pour lui finalement ? Parce que si je n'étais qu'une simple fille, qu'une histoire de jambe en l'air, il serait déjà repartie depuis longtemps. C'était ce que je comprenais en tout cas. Et dire que j'avais arrêté de penser pendant quelques minutes, il a fallut qu'il me dise ça pour que mon cerveau se remette en marche et se mette à me poser tout un tas de questions dont je n'avais pas la réponse. J'avais envie de lui dire de la fermer, mais je passerai pour une véritable dingue si je faisais ça. J'attendais sa réponse. Soit après ça, j'allai arrêter de me poser pleins de questions, soit j'allai en avoir d'avantages en tête.
Je lui avais avouer que c'était une des raisons de mon non départ pour l'Angleterre. Oui, même si il n'y avait pas beaucoup de chose pour que je reparte, il y en avait tout de même. Tu osais me dire que tu pensais que l'on avait une relation que purement physique entre nous, je fronçais un peu les sourcils. « Si ce ne serait que physique, je ne serais pas là pour toi, tu m'aurais pas dis tout ce que tu m'as dis et tu resterais pas la nuit à mes côtés.... Je ne te considère pas comme une simple meuf avec qui prendre du plaisir, tu compte beaucoup plus que ça pour moi » Que tu le prenne bien ou mal, je m'en fichais un peu. Tu te contredisais en disant que tu pensais que tout ça n'était qu'histoire de contact physique. Sinon, tu ne te serais pas ouvert sur toi, sur ton histoire vis à vis de moi. Puis, il y a longtemps ce soir que tu aurais fuis en n'obtenait pas cette partie d'amusement que tu étais venus chercher au départ.
J'avais dit quelque chose de mal apparemment. Oups ! Ça n'avait pas l'air de lui plaire. J'aurai sans doute due garder tout ça pour moi. Me concernant, c'est le cas mais je savais pas que ça l'était pour toi aussi en fait ! Bien sûr qu'il était important pour moi et qu'il représentait bien plus qu'une simple partie de jambes en l'air, sinon je ne lui aurai jamais parlé de ma récente grossesse, mais je ne savais pas que je comptais pour lui. Quoique, j'aurai due m'en douter en l'entendant me dire qu'il serait présent moi quoiqu'il arrive. J'en ressentais limite des frissons. Désolée, j'aurai pas due dire ça ! Oui je préférai m'excuse, peut-être qu'ainsi, son regard allait s'adoucir parce que j'aimais pas du tout. Mais bon, si je m'étais tus, il ne m'aurait pas regardé comme ça aussi. Bon bah finalement, je ne me posais plus de questions, il m'en avait dit assez pour que j'ai absolument toutes les réponses à mes multitudes de demandes.
J'avais soulevé un sourcil en t'écoutant me répondre, tu venais me dire que te concernant, c'était également le cas, mais que t'ignorais que ce l'était pour moi. Enfin, tu n'avais pas dis ce que tu as dis plus tôt pour rien. Il y avait une raison à ça. On ne dis pas des choses que l'on ne pense pas, surtout à ce sujet. « Pourquoi m'avoir dis que ce n'était que purement physique entre nous ? Pourquoi as-tu dis ça avant tout ? » J'attendais vite une réponse à ce sujet, car tu ne m'avais pas éclairé vis à vis de ça. Je ne savais pas du tout que tu me prenais simplement pour une relation physique, je m'attendais à une certaine amitié et complicité. Mais non, la seule chose que tu es parvenue à me dire est que nous entretenons une relation purement physique.
Il n'avait pas l'air de vouloir oublier ce que je lui avais dit. En effet, j'aurai mieux fait de me taire mais maintenant que le mal était dit, je devais me justifier car il avait apparemment compris quelques chose de travers. Parce que c'est ce que je préfère me dire pour ne pas souffrir plutôt qu'avouer que j'ai des sentiments pour toi ! Je tournais la tête vers le côté opposé de la sienne. Je n'avais plus très envie de le regarder après lui avoir dit ça. Mais bon, j'avais parlé, c'était trop tard. Je soupirai, passant ma main dans mes cheveux. Je me disais dans le fond que je n'aurai pas due lui dire ça. J'appréhendais sa réaction, les moindres de ses mots. C'était stressant. Tu sais tout ! Espérant qu'il ne me poserait pas d'autre question, je fermais les yeux. De cette façon, qu'il me fasse tourner la tête, qu'il se mette devant moi ou quoique se soit de ce genre, je ne le verrai pas. C'était un comportement enfantin mais dans ce genre de situation, il m'arrive d'en redevenir une. C'est mon côté timide qui fait ça.
Je me devais de te poser des questions, j'en faisais même certainement trop à vouloir tout savoir de cette façon, mais tu te contredisais ou c'est moi qui devenait fou à ne plus rien comprendre. J'attend impatiemment que tu prenne la parole pour enfin m'expliquer le fin fond de cette histoire. Chacun des mots que tu prononçais résonnait dans mes oreilles, tu avais donc dis ça pour ne pas avouer que tu avais des sentiments vis à vis de moi, je restais calme, un peu bouche-bée d'apprendre cela, surtout de cette façon. « Je vois... » Je n'avais rien à ajouter, je n'osais plus bouger et ne savait plus quoi dire face à la situation. Tu ajoutais à présent que je savais tout. Mais, je ne répondais pas à ça, je restais calme, du moins, c'est ce que je tentais fortement. Je te regardais, tu avais les yeux fermées, tu devais en avoir marre de répondre à toutes mes questions depuis ton arrivée. Je me soulevais légèrement pour venir déposer un court baiser sur tes lèvres et de me remettre coucher, te tournant le dos tout en fermant les yeux, je n'en revenais toujours pas de ce que tu venais de me dire.
Quoi ? Un "Je vois" et un baiser ? J'avais envie de me mettre au-dessus de lui et de l'étrangler. Il m'avait posé tout un tas de questions, me forçant limite à y répondre et maintenant que je lui avais donné toutes les réponses qu'il attendait, je devais me contenter d'un simple "Je vois". Non, désolée mais non. Je vois ? Je n'avais pas envie de faire une scène mais j'avais pris sur moi, malgré mon angoisse de parler de mes sentiments et je devais à présent me contenter d'un je vois. C'était énervant. Je m'allongeais complètement sur le lit, lui tournant le dos. Je n'avais plus du tout envie de parler. Aucun mot ne sortait de ma bouche et je pense qu'aucun allait en sortir jusqu'à demain. Et me voilà à repenser à ma grossesse en plus de mes sentiments. En effet, la colère me faisait repenser à absolument tout. J'avais envie de boire, de fumer mais je ne pouvais car j'avais tout laissé dans ma chambre, chose que je n'aurai certainement pas due faire en y repensant. Pour me détendre, je me contentais de fermer les yeux et de souffler un bon. J'espérai que ça passerait plus facilement ainsi.
Tu venais m'avouer que tu avais des sentiments, tu les avaient bien caché puisque je n'avais strictement rien senti. Je venais de répondre par un simple "Je vois" et tu semblais vraiment mal le prendre, puisque tu répétais ce que je venais de dire, tu semblais pas apprécier du tout ce que je venais de faire, je t'entendais bouger dans le lit et te mettre également dos à moi. « Oui » Te dis-je tout simplement. Mais, ce n'était pas moi d'être ainsi, d'envoyer tout chier comme ça. J'étais pas comme ça, je devais me rattraper un peu en quelques sortes. Tu étais venue pour t'amuser au départ, puis tu m'avais partagé tes mauvaises nouvelles en quelques sortes. A présent, la soirée virait à l'ennui total et je pense que tu n'avais qu'une envie... fuir ma chambre. C'est pourquoi, je me retournais tout en m'approchant de toi, je collais mon corps contre le tien, passant un bras autour de toi, te déposant un petit baiser dans le cou. Puis, je re-déposais ma tête contre l'oreille tout en restant contre toi, j'aimais t’enlacer de cette façon.
Donc en effet "je vois" était la seule réponse qu'il avait à me donner. J'étais tellement déçue. Puis il s'approcha de moi et m'enlaça. J'étais vexée et déçue alors ses soi-disant petites attentions, j'en voulais pas. Je retirais son bras, qu'il ne me touche plus pour le moment. Arrête Nathan ! Je m'avançais un peu plus vers le bord, lui tournant toujours le dos. Je n'avais plus envie de lui parler. Nan en fait, je n'avais plus envie de parler du tout. Disons que je m'attendais à une réponse négative, mais pas à ce qu'il ne réponde pas du tout. J'étais partagée entre mon envie de rhabiller et de quitter de sa chambre et celle de rester et de prendre sur moi. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Alors je me contentais de rester là, allongée, immobile et énervée. J'étais venue pour tout oublier et voilà que je lui avais tout dit concernant ma grossesse, mes sentiments et j'en passe. En effet, sa réaction était décevante et j'avais raison de réagir ainsi. Les mecs ne réfléchissent décidément pas avant d'agir, avant d'ouvrir la bouche. Je me dis que cette expression qui dit de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche, aussi débile soit-elle était vraie pour certaines personnes, dont Nathan.
C'était tout de même honteux de ma part d'avoir répondu simplement par ses deux petits mots. J'essayais de me faire pardonner en venant t'enlacer, mais tu retirais mon bras d'autour de toi et me dire d'arrêter. Je me reculais donc un peu, je ne voulais pas que tu chute à côté du lit. Mais si c'était pour être distant à ce point, je n'avais pas de raison de rester en ta compagnie. « Je vais te laisser seule.. puisque tu semble ne pas avoir besoin de ma compagnie » Je soulevais la couette pour me glisser hors du lit, je te regardais une dernière fois avant de remettre la couette en place. J'allais me coucher dans mon petit canapé qui était un peu petit, mais pour une nuit je m'y ferais. Je fermais les yeux quelques instants, un peu frustré de cette réaction alors que je voulais me rattraper. Au bout de quelques secondes seulement, je finis par trouver le sommeil.
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Il voulait reprendre son service militaire en Angleterre ? C'était tout ce que j'avais retenu. Certes, il disait qu'il était encore là car j'étais l'une des raisons qui lui avaient fait changer d'avis, mais quand même. Comment ça ? Je pensais qu'on avait une relation purement physique toi et moi ! Il venait de me dire que quelques soit mes choix, il serait là pour moi. Je prenais ses mots comme ceux dit par un ami. Mais après l'avoir entendu me dire que j'étais l'une des raisons qui l'avait poussé à rester à Harvard, je ne compris pas trop. J'étais qui pour lui finalement ? Parce que si je n'étais qu'une simple fille, qu'une histoire de jambe en l'air, il serait déjà repartie depuis longtemps. C'était ce que je comprenais en tout cas.
