ZEP&JHU - « L'alcool et l'indignité tuent sûrement. »

« L'alcool et l'indignité tuent sûrement. »

Tu les regarde un léger sourire au bout des lèvres, tu sens ses doigts qui se défont de ta main et qui viennent se poser sur ta joue. Son visage s'approche du tien, ton sourire est toujours présent, t'arrive pas à le décrocher, puis ses lèvres se pose sur les tiennes, tu passe ta main dans son cou et prolonge le baiser quelques instants. Une fois le baiser terminé, Zep reprends ta main, tu le regarde et tu te dis que tu à de la chance en fait, que c'est peut-être lui qui vient pour t'apprendre à aimer, tu te rappelles quand tu te plaignais de n'avoir que des plans culs à ta meilleure pote puis qu'elle te disais qu'un jour toi aussi tu rencontrerais celui que tu pourrais aimer et qu'il t'aimerais. Mais voilà du coup tu flippes, te disant que tu risque de tout gâcher avec une connerie de merde, comme bien souvent d'ailleurs. Tu serres sa main dans la tienne, « Je t’aime », et voilà ma cocotte, il l'a dit, ton sourire s’éteint, tes angoisses remontent en flèche, tu sais maintenant que Zep est trop parfait pour toi, que tu le mérites pas, qu'il va arriver un moment où tu vas lui faire du mal, tu sais pas quoi dire, tu ne réponds pas, tu restes là comme une conne. « Zep … » pourquoi il a dit ça ? Ah ben ouais tu te demandes bien, peut-être parce qu'il avait envie de le dire, peut-être parce qu'il le pense réellement, tu vois c'est pas si compliqué Jhules, suffit juste d'ouvrir la bouche et de lui dire ce que tu as envie sauf que voilà t'y arrives pas. T'as les lèvres a demi-ouverte, t'as envie de lui dire que toi aussi, mais t'y arrives pas, t'as tellement honte, tu sens les larmes te monter dans les yeux, tu te tourne face au mur « Je suis désolée … excuse moi »

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Je le savais, je le savais. Je n’aurais pas du lui dire. C’est beaucoup trop tôt. T’es con Zep’, vraiment. T’as le don de tout ruiner. Tout se passait bien, fallait que tu dises ces paroles qui font fuir les gens quand c’est dit trop tôt. Juste à voir son visage, j’ai su. J’ai fait l’idiot. Je baisse les yeux alors qu’elle prononce mon nom. J’étais certain qu’elle allait se lever, partir, retourner chez les Cabots et que toute chance de relation, qu’elle soit amoureuse ou amicale allait être ruinée. J’ai senti sa main se détacher de la mienne. Je n’ai même pas osé la regardé, parce que voilà. J’avais peur que tout ce que je pensais se révèke vrai. J’avais la certitude qu’elle était partie en silence. Quelques minutes passèrent et le silence dans la chambre se fit de plus en plus lourd. J’avais l’impression qu’il pesait sur moi. J’ai finalement relevé les yeux lorsque je l’ai entendu s’excuser. Je voulais constater l’ampleur des dégâts. Elle était de dos, mais elle était toujours là. C’était, en quelque sorte, une bonne nouvelle. Je crois être resté immobile pendant cinq bonnes minutes, me demandant ce que je devais faire. J’avais peu d’options. La laisser seule et me tourner face au mur moi aussi ou m’expliquer. Ou alors, juste la prendre dans mes bras. J’optai pour cette dernière option. J’ai bougé de telle sorte que mon corps et le sien soient plus proches.

ZEPPELIN ─

Et là, j’ai vraiment figé. Pourtant, je n’avais qu’une envie, la prendre dans mes bras et faire comme si je n’avais rien dit. C’était pourtant impossible, je le savais. J’ai repris ma position initiale, c’est à dire un peu plus loin d’elle et je me suis assis. J’ai pris ma tête entre mes mains, me demandant comment j’avais pu faire pour être si imbécile. Je passai mes mains dans mes cheveux avant de jeter un coup d’œil à Jhules.

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« L'alcool et l'indignité tuent sûrement. »

Le silence est pesant et voilà t'aurais pas dû faire ça, t'as tellement pas l'habitude qu'on te dises se genre de chose, c'est peut être même la première fois qu'on te le dis. Avant quand tu sentais qu'un truc comme ça allait arriver tu t'enfuyais mais là t'as rien vu venir, puis t'as même pas envie de t'enfuir, t'as envie d'essayer, mais c'est bien beau d'essayer mais tu veux pas qu'il morfle parce qu'au final t'en es pas capable ! Tu sens que son corps se rapproche du tien, tu entends ces quelques paroles « C’est moi qui est désolé. Je savais, je n’aurais pas du le dire. C'est trop tôt, j'ai juste été con. » Tu le sens qui s'éloigne et tu t'en veux terriblement, d'avoir encore une fois de plus tout gâcher. Mais putain quand est-ce que tu comprendra qu'il y a des fois où faut arrêter de tout contrôler ?! Tu te tournes doucement vers lui et tu le vois assis, le visage entre ses mains, d'un coup d'un seul tu t'agenouilles sur le lit face à lui, tu lui relèves la tête avec ta main puis tu décide de t'expliquer avant qu'il ne se croit vraiment responsable « Zep.. t'es pas juste con, au contraire, t'es le seul mec qui m'a pas emmené dans ta chambre juste pour m'avoir dans ton lit, t'es le seul mec qui m'a dit « Je t'aime » de cette façon avec si peu d'artifice que ça sonne tellement vrai pour la première fois dans mon oreille, j'ai enfin l'impression d'être quelqu'un et pas seulement un bout de viande, alors tu peux dire ce que tu veux, faire ce que tu veux, mais je t'en supplie ne dit pas que t'es con ... » tu t'arrêtes un instant avant de reprendre « Si je ne t'ai pas dit que c'était le cas pour moi aussi c'est parce que j'ai peur qu'un jour je te fasse du mal, je sais pas pourquoi, je sais pas comment mais j'ai tellement peur... pourtant j'en ai envie tu sais... j'en ai vraiment envie ... »

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J’étais en train de me dire que j’avais fait une belle connerie quand je sentis qu’elle bougeait. Ça y est, le moment que je redoutais arrivait. Elle partait. Non, pas vraiment. C’était plutôt le contraire. Elle était la, à genous sur le lit, en face de moi. J’ai senti sa main sous mon menton et j’ai senti qu’il y avait de l’espoir. Tout n’était pas perdu, je l’espérais. Je l’ai écouté m’expliquer sa réaction. Je n’ai pas bougé, je me suis contenté de la regarder et j’ai concentré toute mon attention sur elle. Elle s’est arrêtée un instant, tout comme mon cœur. J’avais peur de la suite, je ne sais pas pourquoi. Pourtant, plus elle parlait, plus j’avais espoir, plus je voulais la croire. Elle s’est finalement arrêté de parlé, bien qu’elle aurait pu continuer encore et encore, je n’en avais jamais marre d’entendre sa voix. Je suis resté silencieux pendant un instant, comme s’il fallait que mon cerveau prenne le temps d’assimiler ce qu’il venait d’entendre. Une fois que tout fut analysé, j’ai cligné des yeux comme pour me faire réaliser que ce n’était pas un rêve et j’ai sourit. C’était probablement encore un de ces sourires niais, mais je m’en foutais. Elle ne m’en voulait pas. Le poids qui pesait sur moi sembla tout à coup s’envoler.

ZEPPELIN ─

Je lui souris toujours, j’aurais tant aimé que cette nuit ne s’arrête jamais. Je pris ensuite ses mains.

ZEPPELIN ─

C’était kitch, digne des plus grand romans à l’eau de rose de cete planète, mais c’était le fond de ma pensée. Je désirais être avec elle plus que tout. Je ferais face aux conséquences, s’il y en avait, en temps et lieu. Pour l’instant, je n’avais qu’une envie, m’allongé de nouveau et la regarder s’endormir. Le reste n’était pas important.

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T'as fini de parler, tu n'attends qu'une chose qu'il mette un terme à ce silence qui te bouffe de l'intérieur. Puis ça y est le silence se rompt et il se met à parler, « Les autres mecs ils sont tous idiots de t’avoir traidé comme ils l’ont fait, parce que tu mérites d’être traitée comme une personne et pas comme un bout de viande. Tu vaux tellement plus que ça. Ils auraient tous du te traiter comme une reine. » toi tu le regarde, tu te pince les lèvres parce que si tu te retiens pas tu lui saute au cou mais t'attends qu'il est fini, tu veux tellement pas casser cet instant. Tu te sens tellement revivre lorsqu'il te parle il arriverait même à te convaincre que tout ce qu'il te dit est vrai. Il s'arrête de parler un instant, tu crois que c'est fini tu baisse la tête en souriant parce que faut pas croire mais t'es un peu fragile et ce genre de choses, ça fait quand même son effet sur ton petit cœur pas si insensible que ça, tu vois ses mains qui prennent les tiennent, tu les serres entre tes doigts fins. Puis tu l'entends qu'il reprends « On m’a toujours qu’il n’y avait pas d’amour sans souffrance. Tu sais, je m’en fiche si un jour tu me fais du mal, parce que je t’en ferai peut-être aussi un jour. Et puis, les moments passés avec toi valent tellement plus », tu relève les yeux vers lui, ça te fais tout bizarre d'entendre ça t'es tellement pas habituée que t'en reste muette de peur de dire une énorme connerie. Mais le corps a ses raisons que la raison ignore comme l'on entend dire bien souvent alors voilà tu te relèves, tu dégage tes mains des siennes et tu le serre contre toi « Merci zep … ça me fait tellement du bien d'entendre, ça ... » Puis tu t'allonges l’entraînant avec toi, vous êtes désormais l'un en face de l'autre tu colle ton front au sien, tu passes ta main dans son cou puis tu baisses les yeux un instant puis tu les relèves vers lui, un grand sourire aux lèvres « Je te promets qu'un jour j'arriverais à te le dire moi aussi »

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Après ma petite déclaration, ses mains délaissèrent les miennes afin qu’elle me serre dans ses bras. J’entourai, moi aussi, son corps des miens et je plongeai mon regard dans le sien, encore une fois.

JHULES ─

Je ne savais pas trop quoi lui répondre, je me contentai ide sourire en restant silencieux. Je la regardais tandis que mon cœur loupait un battement sur deux. Quelle effet elle me faisait. Puis, elle se rapproche de moi et « m’oblige » à m’allonger. Mes bras qui étaient retombés le long de mon corps se soulevèrent de nouveau et j’allai poser mes mains sur son dos tandis que je sentis la sienne se poser sur mon cou. Mes yeux s’accrochèrent aux siens tandis qu’elle me promit qu’un jour, elle arriverait à me dire qu’elle m’aimait elle aussi. Je resserrai mon étreinte, collant nos deux corps un peu plus, avant d’aller poser mes lèvres sur les siennes pour un baiser un peu plus passionné que les autres, cette fois-ci. Mes mains parcouraient son dos, le caressant du bout des doigts. Je ne sais pas si c’est la proximité de nos deux corps ou cette promesse qu’elle venait de me dire, à moins que ce ne soit simplement cette soirée, mais Au bout de quelques secondes, j’éloignai mes lèvres des siennes, mais mes mains ne s’arrêtèrent pas pour aurant. Spontanément, je pris la parole.

ZEPPELIN ─

J’accompagnai ma questioin et son explication d’un petit sourire.

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Il te serre plus fort contre lui tu sens son souffle contre toi et pose ses lèvres sur les tiennes, tu prolonges le baiser le serrant toujours plus contre toi, ses mains caressent ton dos. Tu te sens tellement mieux depuis que tu lui a tout dis, t'as l'impression qu'un poids énorme s'est levé. Tu le regarde en souriant, il éloigne sa tête de la mienne pendant qu'il me caresse toujours le corps « Tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui est capable d’arrêter le temps? Parce que j’ai pas envie que le temps passe, ni de m’endormir et je n’ai surtout pas envie que le soleil se lève demain et que tu doives partir. » Je le regarde en souriant « Non, ça aurait été trop beau.. » je loge ma tête contre lui, je l'embrasse dans le cou « J'ai pas envie non plus que le temps passe... mais demain on se verra quand même...? » Après tout même si nous ne faisions pas parti de la même maison nous vivions tout de même à côté l'un de l'autre.

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Jhules me dit qu’elle ne connaissait personne qui aie inventé une machine qui peut arrêter le temps. Je fis une moue qui se voulait triste, bien qu’au fond, je connaissais la réponse avant même d’avoir poser la question. Elle avait bien raison, ça aurait été trop beau. Puis elle posa sa tête sur mon épaule et je fermai les yeux en sentant ses lèvres contre mon cou. Quelle merveilleuse sentation ce geste me procurait. Elle déclara ensuite qu’elle n’avait pas envie, elle non plus, que le temps passe et me demanda si on se verrait tout de même demain. L’une de mes mains quitta son dos pour aller jouer dans ses cheveux tandis que je lui répondis.

ZEPPELIN ─

J’avais répondu avec un peu trop d’enthousiasme et je le réalisai. Je redis ma réponse, plus calmement cette fois.

ZEPPELIN ─

Ma main caressait toujours ses cheveux tandis que mon corps et ma tête se lançaient une guerre. Lequel allait être le plus fort. Mon corps faiblissait, mes yeux se fermaient, mais ma tête elle savait que ce genre de moment était précieux et faisait en sorte que mes yeux s’ouvraient de nouveau quelques secondes après que mes paupières se soient fermées. Ma tête criait « reste réveillé, du moins, jusqu’à ce qu’elle s’endorme » mais mes yeux disaient « ferme nous, t’as besoin de sommeil ». Quel combat. Pourtant, je réussis à rester éveillé.

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Il passe sa main dans tes cheveux en répondant plein d'enthousiasme « Oui !!!! » ça te fais mourir de rire, tu le trouves tellement mignon, vous avez l'air de deux grands enfants, toi et ta nouvelle timidité, lui et son enthousiasme. T'es plus du tout la même quand t'es avec lui et au final c'est pas plus mal, t'as l'impression de te redécouvrir, tu aimes être comme ça, t'es sans aucun doute beaucoup plus heureuse de cette façon. Tu relèves la tête et le regarde tu remarque qu'il lutte avec ses yeux pour ne pas s'endormir. « Zep … tu veux dormir ? Lutte pas endors toi si tu n'en peux plus » tu dépose un léger baiser sur sa joue. En fait t'es un peu fatiguée toi aussi, mais ça va, tu peux encore rester éveiller, tu passes ta main dans ses cheveux « Puis … tu dois être encore plus beau quand tu dors... » tu baisses les yeux en souriant, tu poses une nouvelle fois ta tête dans son cou, t'es juste trop bien contre lui, en fait t'as l'impression qu'il te protèges de tout. Au final t'as beau faire la fille qui descend tout le monde et qui à peur de rien, t'as tout de même besoin de te sentir protégée, sentir quelqu'un sur qui tu peux compter et maintenant tu le sais cette personne c'est Zeppelin et personne d'autre.

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Je luttais réellement pour rester éveillé et Jhules le remarqua. Elle me dit, évidemment, de m’endormir si je n’étais plus capable de garder les yeux ouverts. Pourtant, je voulais la voir s’endormir, veiller sur elle. Je m’étais juré, à moi-même, que je la surveillerais. Après tout, c’était elle qui avait passé un sale quart d’heure et pas moi. C’était elle qui avait été malade et pas moi. Pourtant, c’était moi qui n’en pouvais plus. Avec toute la fierté que je possédais, je lui répondit

ZEPPELIN ─

Quand ses lèvres sont venues se poser sur ma joue, j’ai à nouveau fermé les yeux, mais je n’avais plus la force de les ouvrir. J’ai senti sa main glisser dans mes cheveux et déjà mon corps se dirigeait lentement, mais surement vers une genre de paralysie générale que l’on appelle sommeil. J’entendis son petit commentaire et ne pus retenir un léger rire.

ZEPPELIN ─

J’entendais déjà la voix de Sam dans ma tête. Non, mais merde. Regarde ce que tu tediens, mec! Ton truc c’est pire que les films d’amour que ma mère regarde. Ça me lève le cœur. Il est ou le Zep’ que j’connais? Celui qui boit et qui embrasse une fille juste parce qu’il en a envie? Qui ne veut pas s’engager dans une longue relation? Et bah, il est probablement toujours là, quelque part au fin fond de ma petite personne. Seulement, avec Jhules, j’ai envie de juste être moi. Pas celui que je suis quand je sors, celui qui veut paraître cool parce qu’il a en quelque sorte peur de se faire rejeter. On dirait que ce soir, tout était plus facile, plus simple que jamais. Je n’avais pas besoin de faire semblant et c’était l’un des trucs les plus géniaux de la relation que j’entretenais avec Jhules.

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