TG#1 ★ Arrivée et installation du camping

Un geste de sa bizut, Alexys, qui pointait du doigt un autre mather, le fit sourire. Effectivement, il semblait avoir plus de mal que lui avec ce qui concernait le camping. Enfin en tout cas les tentes. D'ailleurs ce dernier ne tarda pas à se retourner vers lui, posant la question à triple sens par excellence. Le mather eut un sourire en coin en s'approchant de lui ( Eugène ), attrapant ce dont il avait besoin pour l'aider à mettre en forme son habitat précaire.
Si tu savais..
Voila, il s'était senti obligé de jouer sur le sens de la phrase, comme toujours. Enfin, il parlait des tantes, peut être des tentes, mais pas des tantouzes, attention. on ne touche pas à son cul. Alors qu'il aidait au mieux le mather, ce fut la voix de Nich qui le fit se retourner ; lui aussi n'avait pas eut de problèmes avec sa tente. Et il proposait une place à l'intérieur, d'ailleurs.
Eh ba, tu perds pas de temps Bro' !

Cela faisait à peine 10 minutes que je venais d'arriver sur le campement. A partir de ce moment on pouvait distinguer plusieurs sortes de personnes. Dans un premier temps, il y avait les personnes motivées qui semblaient s'être mise au boulot en montant les tentes et en allant chercher du bois. Dans un second temps nous avions les personnes déboussolées qui semblaient ne pas savoir que faire et qui demandait à qui voulait bien l'entendre. Et pour finir on avait des personnes qui venaient à peine de déposer leur sac sur le sol, fatiguées elles préféraient prendre une pause, qui se prolongerait certainement le temps que le campement soit monté. Pour ma part, je me classerai dans les personnes perdues. Je n'avais jamais fait ça auparavant, je n'avais même pas de tente avec moi. Nicholas, mon bizuteur (?) proposa à qui le voulait une place dans sa tente. C'était une occasion rêvée. « Si tu ne ronfle pas et ne prend pas toute la place je suis preneuse. » dis-je en me levant d'un bond.

Bon bah, j’étais clairement en train de galérer avec la tente de Grace mais, en voyant Eugène essayait de monter la sienne, je fus très rassurée. Finalement, j’étais une pro ! Grand sourire aux lèvres, j’attrapais des morceaux, essayais de  les emboîter les uns dans les autres, c’était comme des légos après tout ! « Alors les filles, vous attendiez votre héros pour qu'il monte la tente ? » Ouh cette voix, je la connaissais par cœur ! Je tournais la tête vers Jeno, lui lançais un regard noir avant de l’attaquer avec un morceau du squelette que j’étais en train d’assembler. « T’es sérieux là ? T’étais où ? Je monte ta tente au lieu de faire la mienne… Si je l’ai prise ! » J’hésitais un instant or, vu la taille de mon sac, si je ne l’avais pas se serait vraiment… Etonnant. Non non, elle était sûrement au fond or, je devais terminer celle-ci avant de faire la mienne. Chantage du jour bonjour ! Au pire dormir à la belle étoile a toujours été une expérience que je rêvais de réaliser. « Bon que Grace n'y arrive pas, D'ACCORD. Mais toi ! T'es une Carpenter, comment ça se fait que t'en chies !? » J’en chie moi ? Ça se voit tant que ça ? Mais non ! J’avais mis les piquets oh, c’est déjà pas mal. Et puis, j’avais jamais de camping de ma vie. Je lui accordais une grimace en guise de réponse avant de me défendre du mieux que je le pouvais. « Je m’en sors très bien ! Regarde, j’ai mis des piquets et puis, j’essaye de passer ce truc dans le trou enfin… Tiens, t’es surement plus doué que moi pour ce genre de choses ! » Je fis un clin d’œil à mon frère avant de lui tendre le tout.  

Alléluia !! Alex avait retrouvé le plan du barnum au fin fond de son sac. Ils allaient pouvoir dresser ce bordel correctement et si tout se passait bien solidement … Sam jeta un coup d’œil au papier, s’il le lisait correctement ils étaient bien partis et au bout de quelques minutes tous les pieds étaient assemblés. Il restait le plus dur, mettre tous les pieds debout, les relier entre eux et foutre les toiles … autant dire qu’à deux ça allait être folklo !!

Sam voyait tous les mathers s’affairer à droite à gauche, certains montaient des tentes, d’autres allaient chercher du bois et encore d’autres vagabondaient ici et là mais malheureusement aucun n’avait l’air chaud pour venir filer un coup de main à Alex et Sam « bon mec on fait quoi now ? On tente le coup tous les deux ou on demande un peu d’aide à quelqu’un ? ». Sam aurait bien tenté le coup juste tous les deux, question de fierté, mais c’était Alex le président alors il lui laissa le choix et la décision finale.

Nick venait de proposer une place dans sa tente et son bon ami Travis ne ratait pas cette occasion pour passer une remarque. D'ailleurs, certains trouveront peut-être que la remarque de Nicholas est un tantinet exagéré:

-Hey, ma tente est plus belle que la tienne, alors fuck you Bro'!

C'était un gag bien sûr, il n'envoyait pas vraiment chier son ami han! Celle qui répond à l'offre, premier arrivé, premier servi, c'est Mia, sa bizut! Elle venait vers lui avec son sac, l'air un peu perdu. Le jeune homme eut un sourire amusé.

-Je ne ronfle pas, mais pour ce qui est de ne pas prendre toute la place, je ne peux rien te garantir.

Il lui fait signe d'approcher.

-Ramasses ton sac, je te suggère de le mettre à l'abri dans la tente, comme ça, si y pleut, tu vas pas te retrouver avec tout tes trucs mouillés. Et si j'étais toi, je sortirais tout de suite mon sleeping bag et mon tapis de sol, parce que tantôt, dans le noir, tu vas pas triper...

Et bim ! Eugène dans la terre, tes fesses venaient encore de faire des ravages mais dans un autre sens désormais. Enfin bref, te baissant pour attraper un morceau du squelette et un autre morceau du squelette pour les assembler, tu avais l'air d'une fille stupide qui galérer. Il était vrai que tu galérais. Mais bon, tu étais une St-James et les St-James ne se laissait pas abattre mais qu'est ce que tu aimerais que ton frère soit encore parmi vous pour aujourd'hui t'apprendre à monter une tente tel un vrai homme mais au lieu de cela c'était Jeno qui arrivait tout fier. Pas que ton Jeno n'était pas un homme mais étant très énerver sur lui pour le coup, tu préférais dire que non. Le beau brun arrivait donc en se qualifiant de héros. «  Héros ? Pff.. le mec il vient après la guerre, moi je t'appelle même pas en cas de danger parce que je meurs avant.  » Tu levais les yeux au ciel, avant de lui lancer un regard noir lorsqu'il disait que si toi tu n'y arrivais pas c'était presque normal. «  Oh oh on va se calmer Carpenter ! Il y a des choses que je fais avec mes mains, tu ne te plains pas hein.  » Un petit sourire en coin, tu venais lui déposer un baiser sur la joue étant incapable de résister à son visage, à ses joues, à ses lèvres, à tout quoi. «  Et puis, si tu n'es pas content, je te fous les piquer dans les bras et part me fumer un joint avec ta sœur mon chéri!  » Et bim ! Fait attention à ce que tu fais Carpenter, faut pas chercher St-James. Te remettant à travailler, tu lâchais prise assez rapidement en soupirant. «  J'en ai marre !  » Tu t'asseyais par terre croisant les bras sur ta poitrine en boudant.

Avec Jude et Austin, on ne s'était pas encore trop trop éloignés du camp des mathers et j'pouvais entendre encore un peu l'ambiance qu'il y a avait sur place. Ca m'faisait plaisir de voir les verts aussi unis et aussi heureux d'être là. Tandis que moi j'causais à une araignée. Azy, j'ai rien consommé, chuis dans mon état narmol présentement héhé. « T'es pas une fille cn'est pas normal ! » J'me mis à rigoler, me relevant alors en regardant Austin. Tu veux vérifier ptete ? lui lançais-je sur un ton de défin qui s'voulait surtout rhéthorique, en espérant qu'il me mettrait pas au défi de le lui prouver.. ark, avec mon cousin à côté, ça serait weird. Alors que j'regardais avec toujours autant de passion l'araignée.. j'me rendis compte qu'elle n'était peut-être pas arrivée d'un coup par hasard, surtout qu'on regardait mes réactions avec attention.. n'est-ce paaaas Austin ? Atta.. t'as voulu m'tester.. ? Et que j'cries ? lui demandais-je.. en mode (->). Monsieur cherche à faire peur aux belles demoiselles ? « Jcrois qu'elle n'aime pas ta tête, tu lui fais peur » J'fis une petite grimace, tristoune presque. Tu m'dis ça avec une telle finesse, mon égo est touché. Ou pas. J'ai pas d'égo et j'pu de fierté à force de mes conneries. Tu le laisses dire ça Jude ? Tu m'protèges même pas ? Quoique.. tu vas sûrement m'enfoncer, en fait. C'beau l'amour familial.