Thanksgiving ► Cabots + accompagnants

Assit à côté d'Aaliyah, Nick venait de poser une question à Evydence, selon des rumeurs qu'il avait entendu ou bien simplement parce qu'elle était Anglaise qui sait? En tout cas, tandis que la blonde lui répondait, il remarquait l'arrivée de la V.P. Cabot, qui n'était pas seule elle non plus et le jeune homme observa avec une attention certaine la scène et prit une shot de son verre de vodka après.

-Tant mieux. C'est ce qu'on attend d'eux je crois, être moins "royal".

Après quoi, il reprit une gorgée de son petit verre de vodka. Il lançait ensuite, avec un petit sourire, sans que ce soit vraiment à l'adresse de quelqu'un en particulier:

-Je parie qu'on va manger de la dinde.

Et Nick serait déçu que ce ne soit pas le cas!

Thanksgiving. Je n'avais plus pris l'habitude de le fêter depuis que j'étais parti de chez moi pour Harvard. Car Thanksgiving était surtout pour moi synonyme de fête familiale et que sans ma famille, elle n'avait aucun sens. Si bien qu'en rêgle générale, je travaillais cette soirée-là. Pourtant Perrie avait réussi à me faire changer de plan, comme ça, juste pour son beau sourire. Il fallait dire que Perrie, c'était plus que mon ex, c'était aussi maintenant une amie. Une amie un peu spéciale au vu de notre ambiguïté mais une amie quand même. La question de lui offrir des fleurs s'était donc très vite posée. Pouvais-je me permettre d'en offrir en toute amitié? Situation assez délicate, je n'avais aucune idée de la manière dont Perrie le prendrait. Surtout que pour l'instant, je lui parlais beaucoup de ma petite protégée. Perrie pourrait donc croire que je jouais sur deux tableaux et ce n'était franchement pas mon intention première. Il était vrai que je m'accrochais un peu plus chaque jour à Ivy-Lynn mais cela ne voulait pas dire que je voulais aller plus loin avec elle si? J'étais un peu perdu face à cette situation, et je passais donc sans m'arrêter devant le fleuriste. De toute façon, à voir la file d'attente qu'il avait, il n'avait pas besoin de moi pour remplir sa caisse ce soir. J'étais donc arrivé un peu avant Perrie chez les Cabots et je l'avais attendu avec une certaine impatience que j'avais camouflée en observant les autres étudiants. N'étant pas de nature à aller vers les autres quand je ne les connaissais pas, je restais donc seul dans mon coin. Ma cavalière finit par me rejoindre alors que je ne l'avais pas remarquée. C'est une main dans la mienne, un souffle chaud dans ma nuque et une petite parole qui m'alla droit au coeur, qui m'indiquèrent que Perrie venait d'arriver. Elle se déplaça légèrement afin de se retrouver face à moi et j'eu l'occasion de l'observer. Mes yeux se mirent à pétiller, ébloui par la splendeur de ma cavalière. A nous voir comme ça, on aurait facilement pu nous prendre pour un jeune couple. Cette idée ne me déplu pas, loin de là. J'adressais un superbe sourire à la demoiselle, en réponse au sien. 'Je ne peux que te retourner le compliment, cette petite robe te va à ravir. D'ailleurs, elle me rappelle vaguement quelque chose' Je lui lançais un clin d'oeil malicieux. J'avais fait mine de rien mais je me souvenais parfaitement de cette première soirée, de cette robe à paillette qui m'était parfaitement son corps en valeur. La demoiselle me remercia alors d'avoir accepté son invitation, me précisant qu'elle n'aurait voulu passer la soirée avec personne d'autre que moi. Et étrangement cela me faisait plaisir, vraiment. 'Ha bon? Je suis pourtant certain que ce n'est pas les cavaliers qui manquaient' Je serrais un peu plus fort sa main dans la mienne, inconsciemment. Comme si cette idée qu'un autre homme s'approche d'elle ne me plaisait pas du tout. Oui, j'étais jaloux. Un peu possessif aussi. Je n'aurais peut-être pas dû. Je me penchais alors vers elle et lui posais un baiser sur la joue. 'J'avais envisagé une soirée au boulot mais je dois dire que je ne regrette pas d'être ici, à tes côtés.' Je n'avais pas cette habitude de me livrer ainsi. Mais tout ce que je disais était pourtant pensé. Une personne nous signala qu'on allait bientôt passer à table. A coup sûr ce serait une dinde, tradition oblige. Je lançais un sourire à Perrie.  'Tu crois que tu as le temps de me faire faire le tour du propriétaire avant de passer à table?' Je n'avais jamais vraiment pris le temps de connaître l'endroit où habitait Perrie. Souvent, quand on était ensemble, on se cachait, pour ne pas exposer notre relation aux journalistes. Alors, je l'emmenais chez moi. Et je me rendais compte aujourd'hui que je ne connaissais pas tout de la vie de celle que je me plaisais à dire que c'était mon amie.      

"Nous aussi on a un peu de retard, désolé...", je souris et hochais la tête, glissant ma main sur la cuisse de Jude, main qui se veut rassurante plus qu'autre chose. Comme pour lui dire qu'en cas de problème, je suis là. Je vis Elia se lever, et murmurait à l'oreille de Jude, « bouge pas, j'reviens.. », je me levais, et allait donc aider Elia et les filles à amener les entrées, les posant ensuite sur la table. Je revins m'asseoir auprès de Jude, ouais, je suis vraiment reconnaissante de l'avoir avec moi. Ma main repassais sur sa cuisse, et je souriais un peu, « ça va.. ? » question que je lui posais beaucoup trop en ce moment. J'essayais de ne pas trop reparler de tout ça, je savais qu'il voulait juste passer outre, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être constamment inquiète.