Thélia ✘ Trip to Italy

 Pour mon plus grand bonheur, elle ne répondit pas dans la voiture et je sus combien cela devait lui coûter de prendre sur soi et de ne pas me répondre le contraire. Un sourire flotta sur mes lèvres, même si je ne pus me retenir de me demander comment aurait fini la conversation si jamais elle avait osé protester. Puis nous étions arrivés dans le centre ville et je l'avais entraîné dans une boutique. La plantant dans son élément avec la recommandation de choisir tout ce qu'elle voulait et de ne surtout pas hésiter à me montrer, j'étais parti plus loin, m’asseoir dans un fauteuil avec mon téléphone, me levant de temps en temps lorsque la conversation téléphonique que j'étais en train d'avoir était assez animé. Puis je m'étais rassis toujours en écoutant ce que me disait un de mes nombreux interlocuteurs, lorsqu'elle était arrivée. « Alors ? » Je coupais cours brutalement à la conversation et relevais lentement la tête dans sa direction, posant d'abord mon regard sur ses chevilles le remontant tranquillement jusqu'à son sublime visage. Si j'eus la sensation d'avoir pris plus de vingt ans en pleine tronche avec tous ses coups de fil, j'eus l'impression de redevenir un simple homme totalement soumis aux charmes de sa copine. Ma bouche s'était ouvert d'elle-même tellement j'étais ébahit par ce que je voyais. Je secouais la tête alors qu'elle faisait un tour sur elle-même. « Non, c'est mort ! Tu es beaucoup trop sexy, on va venir te faire la cour pour te draguer et là tu décideras de vraiment me quitter parce que tu auras trouvé beaucoup mieux que moi. » Je me levais avec un sourire et venais encercler sa taille avec mes bras, joignant mes mains derrière son dos. « Tu es terriblement....enfin, je ne trouve pas d'adjectif assez fort pour te décrire. Mais tiens regarde l'effet que tu me fais. » Attrapant au final une de ses mains, je la plaçais sur mon cœur pour qu'elle constate à quel point il battait vite. C'était Théo junior qui avait du mal à rester concentré avec cette sirène face à lui. « Si c'est celle-ci qui te plaît. Prends-là et les accessoires que tu voudras avec. » Je déposais un long baiser sur ses lèvres. « Il est dix-sept heures passés. Nous allons rentrer, j'ai besoin de régler un certain nombre de choses avant d'aller là où je veux t'emmener.  Dans tous les cas, tu doit être prête à dix-neuf heures tapante. » Je lui fis un sourire avant de la lâcher et d'aller voir une femme brune à la caisse. Elle me jeta un regard admiratif avant de jeter un regard méchant à Elia lorsque je lui signalais ce qu'elle portait. Je songeais qu'elle devait être extrêmement jalouse de sa beauté, qui ne le serait pas ? J'étais chanceux.

 Alors que j'étais en pleine conversation téléphonique, Elia s'était rapprochée vêtue d'une tenue qui lui allait amplement à merveille. J'étais resté ébahie face à elle, lui montrant à quel point mon cœur battait la chamade. Puis je lui avais expliqué que nous allions rentrer car j'avais quelque chose à régler avant la soirée que j'avais prévu pour elle, pour nous et qu'elle devait à tout prix être prête pour dix-neuf heures tapantes. Puis je m'étais dirigé vers une caissière vêtue d'un tailleur très stricte et lui avais montrer la robe d'un mouvement de tête. Puis elle me demanda mon nom et je lui citais ensuite une série de chiffre, correspondant à un compte. Une fois qu'elle se fut changée, ma superbe petite-amie réapparut à mes côtés « C'est bon ? » J'hochais la tête, avec affirmation alors que nous sortions de la boutique, non sans avoir préalablement dit au revoir. Puis alors que nous marchions dans la rue, elle me stoppa, tenant sa robe dans une main, glissant la seconde derrière mon dos, me forçant un tant soit peu à me baisser, elle m'embrassa comme si je venais de lui annoncer la meilleure nouvelle de tous les temps. Elle me laissa le souffle court, alors que j'y avais répondu comme-ci ma vie en dépendant. « Merci. » Oh ce qu'elle pouvait être craquante. Tout le temps, n'importe quand, à n'importe quelle seconde de n'importe quelle minute. Mon cœur rata donc un battement et je fis ce que je savais faire de mieux, je me cachais derrière de l'humour. « Faut pas faire ça...Il ne faut pas faire ça à moins que tu n'ai envie de te retrouver plaqué contre le mur là. » Je lui fis un grand sourire, reprenant mon sérieux alors qu'elle me prenait la main. « Mais, je t'en prie. » Lui avoir offert cette robe, n'était rien pour moi. Au contraire, j'étais plutôt fier de lui offrir ce premier cadeau en tant que couple officiel que nous formions. J'avais même été très heureux qu'elle me la laisse lui offrir sans rien protester en retour. Puis nous retournâmes à la voiture et arrivions plus vite à la maison qu'il n'avait fallu pour arriver à la boutique. Une fois à l'intérieur du salon, je retirais ma veste, me passant une main sur le visage. J'avais envie de dormir, après ma cuite d'hier soir, la nuit courte et les sept heures d'avion, j'étais naze. Et j'avais pas encore fini. Je me  demandais comment Elia faisait pour rester si belle alors qu'elle devait probablement être à son tour fatigué. « Bien, fais-ce que tu veux, comme je te l'ai dit fait comme chez toi. Je te retrouve donc à dix-neuf heures. » J'avais dans l'idée qu'elle aille prendre un bain et qu'elle se prépare tranquillement. Puis je vins la serrer dans mes bras et m'apprêtait à l'embrasser lorsque mon téléphone sonna. Je me reculai ensuite, le sortant de ma poche avec un sourire d'excuse. « Si tu veux bien m'excuser... Si ? » Puis je partis en direction du bureau sans me retourner, déjà à fond dans la conversation.

 Un coup de téléphone d'un des nombreux avocats de mon grand-père venait de me déranger alors que je m'apprêtait à embrasser ma petite-amie. Je m'excusais tout en décrochant me sentant même coupable de la laisser là seule. Elle était venue exprès pour être avec moi et je ne pouvais pas quand profiter de sa présence. Je refoulais cette pensée alors que je me dirigeais vers le bureau et refermais la porte derrière moi. La conversation me prenait la tête et je ne pouvais songer qu'à une seule chose, au faite que ma petite-amie se trouvait dans la pièce d'à côté, en Italie avec moi. Soupirant, je contournais mon bureau, me plaçant de l'autre côté, une épaule collée contre la baie-vitrée, j'observais le jardin et la piscine qui me donnait terriblement envie. Et si j'allais chercher Elia pour... ? Non, je devais d'abord terminer ça. Une bonne demi-heure devait bien être passée lorsque des bruits retentirent contre la porte d'entrée. Je me doutais bien que cela ne pouvait être qu'Elia et je me demandais instinctivement si il lui arrivait quelque chose ou si au contraire elle avait besoin de quelque chose. Elle n'attendit pas la réponse et se faufila à travers l’embrasure de la porte, alors que je me tournais avec une expression intriguée. Puis je fis un mouvement de recul, constatant qu'elle ne portait qu'un peignoir, peignoir qu'elle ouvrit me dévoilant son corps seulement recouvert par les fins sous-vêtements. Elle voulait ma mort ou quoi ? J'avais ouvert la bouche formant un O parfait. Elle était décidément pleine de surprises. Je pouvais entendre à l'autre bout du fil mon interlocuteur crier « Alloooo » mais n'y prêtait pas attention. Je lui dis donc non sans quitter la jeune femme des yeux, que je le rappellerais plus tard, avant de jeter le téléphone sur le bureau. Je devais sûrement avoir de la bave qui coulait au coin de la bouche. Je contournais donc très lentement le bureau la dévorant littéralement du regard. Gosh, si j'étais cannibale et elle comestible...Elle aurait pas fait long feu avec moi (a) Puis je m'arrêtait à quelques centimètres d'elle, sans pour autant la toucher. « Je vois que mes indications ne sont pas tombées dans l'oreille d'une sourde... » J'avais un grand sourire puisque je lui avais dit de ne pas hésiter à me déranger pour quoique ce soit, et quoi de mieux que...ça. Je vins glisser une main le long de sa hanche, l'attirant vers moi. « Et quelle est l'occasion ? Le Père Noël est en avance ou c'est mon anniversaire ? » Je fis courir mes doigts le long de sa hanche puis sur son ventre, jouant avec l'élastique de sous-vêtement inférieur. Puis je fis glisser son espèce de peignoir sur ses épaules au sol, qui descendit comme une caresse me mettant carrément l'eau à la bouche. Puis je l'attrapais par la taille et les jambes et la portait dans mes bras avec un rire presque sadique. Je n'allais en faire qu'une bouchée. Je l’entraînais donc dehors alors que la soleil était encore présent et qu'il faisait toujours bon. La déposant sous la douche extérieur de la piscine, j'enclenchais l'eau qui tomba sur nous comme une cascade, et avec le soleil qui avait tapé, nous avions la chance qu'elle soit chaude. Mon sweat-shirt se trempa immédiatement alors que je plongeais littéralement sur ses lèvres que j'avais envie de dévorer depuis le début.

 Ok, là, maintenant, tout de suite, j'étais chaud comme la braise. Qui ne rêverait pas d'avoir une petite-amie qui se ramène presque en tenue d’Ève, alors que son copain est en train d'essayer de bosser ? Je ne connais probablement personne. Et moi je pouvais dire que j'avais carrément de la chance. Une petite-amie telle qu'elle s'était pas donné à tout le monde. Nous étions alors sous la douche que j'avais enclenché, me trempant carrément, j'avais avidement pris possession de ses lèvres en un baiser passionné. Elle m'attira un peu plus contre elle, me faisant sourire tout contre ses lèvres, je trouvais ce moment tout particulièrement érotique, il n'y avait rien à redire là-dessus. Elle vint alors passer ses mains en-dessous de mon tee-shirt, m'arrachant plusieurs frissons, elle allait carrément me tuer, oui. Puis elle me le retira et je pus sentir complètement l'eau couler sur mon corps. Elle vint déposer des baisers dans mon cou pendant que mes mains se baladaient littéralement sur tout son corps. Elle me parsema de baisers, me donnant complètement l'envie d’accélérer les choses. Ciel, elle me rendait totalement fou. Sentir son corps collé contre le mien, mouillé qui plus est, ça me faisait carrément un effet de dingue. Nous étions complètement trempé ce qui n'était absolument pas pour me déplaire. Mes bras autour de sa taille, je la collait contre moi, lui laissant aucune échappatoire. Je déposais mes lèvres sur l'une de ses épaules, les faisant descendre progressivement le long de son bras puis remontant à la même allure alors que j'étais complètement avide de son contact et de sa peau. Puis je pris son visage en coupe entre mes mains et l'embrassais à pleine bouche, entremêlant nos langue. Puis quand je fus sur que l'eau avait réellement bien rendu nos corps adaptés à la température qu'il régnait dans le coin. Je la portais une nouvelle fois dans mes bras et nous jetais tous les deux dans la piscine en un grand SPLASH. Malheureusement, je dus la lâcher dans la chute mais je revins rapidement à la surface en secouant la tête en mode l'Oréal avant de la chercher du regard. Il ne me fallut pas très longtemps pour la retrouver et je me mis à nager très rapidement vers elle, la tirant contre moi dans cette eau qui était normale. Je me remis à l'embrasser tout en riant car j'étais persuadé que cette chute ne lui avait pas plus. Je voulais avant tout la taquiner. Si bien qu'une main tentatrice vint se glisser derrière son dos, lui dégrafant son soutien-gorge. Je me sentais néanmoins couler vers le fond à cause de mon pantalon qui avait carrément prit l'eau et faisait presque office de bouée. Mais je m'en occupait pas plus que ça et vint lui faire descendre ses bretelles sur ses épaules toujours en l'embrassant.

Si un peu plus tôt dans la journée, elle m'avait dit qu'elle ne voulait pas se baigner suite à la froideur de l'eau de la piscine, avec ce que nous étions en train de faire, j'étais persuadé qu'elle avait du changer d'avis. Dans tous les cas, elle n'avait pas trop eu le choix, puisque je nous avais jetés tous les deux dans l'eau après avoir pris une douche. Après être remonté à la surface, je l'avais cherché du regard et m'étais rapproché d'elle pour l'embrasser d'un baiser bien mouillée et tout en réalisant cet acte, une main s'était glissée dans son dos afin de lui dégrafer son soutien-gorge et de faire glisser les bretelles sur ses épaules. Néanmoins, elle ne me laissa pas lui retirer puisqu'elle s'accrocha à moi, bloquant sa poitrine contre mon torse m'arrachant un grand sourire. Je comprenais qu'elle voulait amplement se venger. Puis elle vint réussir à déboutonner mon jean avec ses mains pour qu'il puisse glisser au fond de l'eau. Finalement, elle vint se positionner derrière moi, m'arrachant un soupire de frustration, alors qu'elle enroulait ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de mes épaules, bras qu'elle fis glisser sensuellement vers le bas de mon torse tout en venant m'embrasser dans le cou, elle me rendait complètement fou, puisque je n'avais la possibilité que de caresser ses jambes et bras. J'avais envie de la faire basculer en arrière afin de la prendre entièrement dans mes bras, mais je ne voulais être si bourrin. Puis je me raidissais instantanément lorsque je sentais ses mains traverser l'élastique de mon boxer. Néanmoins, pour mon plus grand bonheur elle revint devant moi, mais elle passa ses jambes autour de ma taille et j'en profitais pour l'enserrer dans l'étau de mes bras. Puis je vins l'embrasser sur tout son visage, son cou, alors que je l'empêchais totalement de fuir. Puis une idée complètement bête me vint à l'esprit, je me mis subitement à nager, faisant des tours sur mon même en riant presque, comme on soulève une enfant dans les airs. Je ne sais pas réellement ce que je cherchais mais comme l'eau commençait à devenir un peu froide et le soleil finissait de disparaître, je revins vers le début de la piscine et m’asseyais sur les marches, la jeune femme toujours collée dans la même position, je m'étais remis à l'embrasser comme pas possible, puis je coupais court au baiser, me passant la langue sur les lèvres. « Je ne veux pas briser l'ambiance ni quoique ce soit, mais tu te souviens, dix-neuf heures ? » Et après un rapide coup d’œil à ma montre, c'est à peine s'il restait 35 min pour qu'elle se prépare et je ne savais pas combien de temps elle mettait. Oh je savais qu'elle allait m'en vouloir tout comme Théo Junior.