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AUSTIN ∞ l'amener chez soi sans penser aux conséquences ... mauvaise idée !

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Is it too fast ?
you think ? (a).

 


Alors là, je ne reconnaissais plus Madisson. C'était définitif, l'alcool l'avait totalement changé et si nous n'avions pas bu j'aurais supposer qu'elle était possédée par mon esprit ou un délire de ce genre. Il n'y avait aucun doute, je ne reconnaissais plus mon amie, mais je n'avais pas que ça à faire de la raisonner et surtout, je n'en avais pas envie. Sa main sur mon sexe, je n'avais en aucun cas envie de la repousser et la laissais faire sans rien dire me contentant seulement de pousser quelques gémissements de plaisirs. « Hum...ptite coquine... » J'esquivais toujours le même sourire vicieux, attrapant son mentant entre mes doigts. Je capturais ses lèvres avant d'approcher les miennes de son coup et venir mordiller sa peau. Au final entre les bleus et les diverses égratignures, elle n'était plus à une trace de plus même si elle me giflera sûrement pour le beau suçon que je venais de lui laisser. Je marquais juste un petit souvenir de cette nuit. « Tu dois beaucoup aimer ça alors... » Il faut dire que je ne pensais pas que mon sexe pouvait devenir plus dur là. Je continuais à me perdre dans son coup et à me perdre tout court. Je n'avais plus la notion du temps, des lieux et ne savais plus vraiment ce que je foutais à présent. J'écoutais juste ma tête qui me disait de me laisser plus qu'aller. Comme à chaque soirée quoi.
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Encore des gémissements. Ma fierté se gonflait et mon plaisir se décuplaient en l’entendant toujours aussi bruyant. Je m’appliquais au mieux à le faire réagir, le sentant tellement dur que j’avais l’impression qu’il pouvait jouir dans ma main. Mais je ferais en sorte de m’arrêter avant, bien sûr. Je ne voulais pas être assise sur un bureau, sûrement avoir mal aux fesses le lendemain à cause du peu de confort, et tout ça sans n’avoir rien fait dessus. Tout ce que j’avais poussé au préalable, je m’en fichais. Ça pouvait être un devoir qui se retrouverait chiffonné ou tâcher – parce que j’avais l’impression d’avoir quelque chose sur la main et que je poserais mes mains par inadvertance dessus – je m’en tapais pas mal. Tout ce que je voulais, c’était qu’il vienne en moi et qu’il me fasse encore voir les étoiles. Le reste n’avait plus aucune importance.

AUSTIN – « Hum...ptite coquine... »

Un large sourire se glissait sur mes lèvres en l’entendant. Son sourire à lui me fit frémir d’avance. Je sentais ses doigts prendre mon menton avant que de ses lèvres se posent sur les miennes. Un long baiser, nos langues se cherchant alors que je ne cessais mes caresses sur son sexe. Ses lèvres dévièrent dans mon cou. Je me cambrais en sentant ses dents attaquer ma peau, gémissant de bonheur. Oui, j’allais avoir un magnifique succion demain. Non, je ne m’en rendais pas vraiment compte. Et oui, j’allais lui en vouloir. Autant qu’à moi, pour être sincère.

AUSTIN – « Tu dois beaucoup aimer ça alors... »

Son visage encore perdu dans mon cou, je ne fis que gémir pour répondre à sa question. Je ne me sentais plus vraiment capable de faire une phrase cohérente. Ma main avait cessé les gestes sur son entrejambe et, m’appuyant aux rebords, je m’avançais contre lui, collant nos bassin pour lui faire comprendre que je le voulais. Maintenant. Tout de suite.

MADISSON – « Prends-moi … »

Ah si, j’avais réussi à parler. Certes, ce n’était que deux mots, mais il résumait bien mon état et mon désir. Ça n’avait rien de mignon, mais je doute que l’on puisse rester dans ce registre, après la scène de la salle de bain. La première fois de ce soir avait été relativement « mignonne » mais après avoir parlé de fantasme, ce mot ne pouvait plus être utilisé. C’était juste de l’envie, du désir et le besoin de sentir son corps, sa présence, … juste lui et personne d’autre. Je sais maintenant pourquoi je n’ai jamais bu autant : me retrouver dans le lit d’un inconnu, hors de question ! Dans mon lit avec lui ? Aucun problème !
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À sa demande je ne me fis pas attendre. J'entrais en elle pour la troisième fois consécutive -jamais deux sans trois c'est bien connu- de la soirée et j'aimais ça. Mes mains s'étaient redéposées gentiment sur ses hanches tandis que les siennes étaient déposées sur le bordel qui se trouvait sur son bureau. J'espérais pour elle qu'il n'y avait un devoir à rendre de toute urgence demain, ça la foutrait mal. Je savais que Madisson était une élève studieuse, mais j'avais toujours eu le don de la dévergonder. Au final elle finissait toujours par m'engueuler et crier ô et fort que c'était de ma faute, que je la tirais vers le bas et j'en passe, mais encore une fois, je ne lui avais jamais mis un couteau sous le gorge. J'avais toujours fait ça dans les règles de l'art, lui proposant gentiment si elle voulait bien boire avec moi. Elle avait accepté -comme toujours j'ai envie dire, incapable de me résister et je le savais, d'ailleurs j'en jouais un peu parfois- Dans tous les cas, dégâts ou pas dégâts, j'allais m'en prendre plein la gueule demain, ce qui m'amusait d'avance. Oui, voir Madisson à bout de patience et de nerf en train de s'égosiller était super marrant !

Soit, moi en elle, ses jambes recouvrant ma taille, je lui donnais des coups de bassins me permettant à présent d'y aller moins mollo et surtout plus vite. Au bout de la troisième fois j'estimais qu'elle avait pris l'habitude et qu'elle n'avait plus besoin que je fasse hyper attention. De toute façon, je n'étais pas en état de peser l'état des choses. Comme à mon habitude, j'agissais presque automatiquement, ayant presque fait ça toute ma vie. Il faut dire que ma première fois remonte à loin, mais très loin -contrairement à Madisson- Madisson qui avait toujours fait la prude, mais si notre soirée était filmée, elle ne reconnaîtrait probablement pas. Je pense même qu'elle aurait peur d'elle-même.

Je sens mes mains se refermer un peu plus sur ses cuisses, poussant ma tête en arrière en pinçant assez fortement ma lèvre du bas. Elle voulait du sexe, je crois qu'elle était servi ce soir.
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Le sentir en moi me faisait revivre. Qu’est-ce que c’était bon. Sincèrement, si je pouvais, je ne voudrais jamais perdre ce bien-être à chaque fois qu’il vient en moi. Malheureusement, une partie de moi savait déjà qu’après notre réveil, ce serait bel et bien terminée. La liste de ce que je lui reproche serait très longue : m’avoir fait boire, trop boire ; m’avoir mis mes voisins à dos ; m’avoir baisé trois fois – pour le moment ; avoir mis mon appartement à l’envers – ma chambre, la salle de bain ; et de m’avoir fait déchirer, tâcher ou je-ne-sais-quoi mes cours sur lesquels j’étais désormais appuyée. En gros, je lui mettrais plein la gueule, j’allais crier – de quoi faire râler les voisins qui je haïssais – essayer de le frapper, lui faire la gueule, le mettre dehors … Tout ça pour que l’on se retrouve. Parce que je ne peux pas vivre sans lui et qu’il joue avec moi sans que je ne puisse rien faire. Pourtant, je nous trouvais tellement bien que j’espérais au fond de moi, qu’un jour, on pourrait être à nouveau ensemble. En couple. Une foutue utopie affreuse qui devait disparaître de moi, mais à laquelle je m’accrochais. Comme une conne.

Arrêtant de parler, j’enroulais mes jambes autour de lui. Le fait qu’il soit plus brutal ne me dérangeait en rien, m’étant habituée nos deux dernière fois et n’ayant plus aucune douleur. Ses mains se resserraient sur mes cuisses, je le laissais me pilonner comme bon lui semble, m’accrochant à … mes devoirs, totalement déchirés je pense, mais je n’y faisais pas attention du tout. Tout ce à quoi je pensais, c’était à notre acte plus que merveilleux, prenant un plaisir sans nom. Mes gémissements devaient être incessants, à coup de « han », « Austin », « encore », « plus vite », « plus fort ». Je ne m’entendais plus, absorbée par un plaisir sans nom. Il arrivait toujours à me faire tourner la tête, cet idiot.

Mon corps tremblait déjà. Ah non, pas déjà ! Je ne voulais pas que tout s’arrête déjà ! Soupirant de plus belle, je refusais de lui dire de s’arrêter ou de ralentir. Hors de questions, c’était beaucoup trop bon pour casser ce moment. Alors même si je ne voulais pas que ça se termine, j’en redemandais encore. Et puis … On pourrait toujours remettre ça une quatrième fois (a) Je me sentais toujours partante et une part de moi refusait d’aller dormir. Parce que s’endormir mettait une fin à tout ça. Et cette partie angoissait du lendemain. Cela voulait dire que j’allais m’énerver pour au final revenir vers lui. Trop bonne, trop conne. Une bonne poire, mais je l’étais encore plus avec lui que les autres. Peut-être qu’il faudrait que tout cesse un jour … 
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Je savais que Madisson essayait de retarder la fin en se contrôlant du mieux qu'elle pouvait, mais autant vous dire que c'était peine perdue. J'aimais l'entendre crier, ça me satisfaisait. J'accélérais encore et toujours mes mouvements et ce que la demoiselle redoutait arriva. J'éjaculais pour la troisième fois ce soir et poussais un gémissement de plaisir. C'était on ne peut plus bon et c'était fou de ne pas s'en lasser quand même. Après avoir repris doucement mes esprits, je me retirais de la demoiselle et me poussais à côté. « Mon dieu... » Dis-je en soupirant d'aise. Je me dirigeais jusqu'au lit afin de m'effondrer littéralement sur ce dernier. J'avais la tête qui tourne et ne préférais pas m'aventurer trop loin. Le lit était parfait. Moelleux, confortable. Je fermais doucement les yeux et restais ainsi, on ne peut plus silencieux en position étoile de mer en mode « je me prélasse tranquillou après avoir fait une bonne séance de sport »
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Toujours plus vite et plus fort, mon cerveau était hors service et mon corps tremblait de plus en plus avant d’atteindre son paroxysme lorsque je sens sa semence se déversée en moi. Epuisée, je respirais avec énormément de difficulté, étouffant presque sous la chaleur de la pièce. Le sentant partir, je sentais mon cœur se serrer douloureusement. Signe qu’il fallait soit que je bois soit que je dorme au plus vite, sinon l’alcool allait redescendre et j’allais morfler. Je n’entendis même pas ses mots, trop essoufflée et complètement épuisée pour faire attention à quoique ce soit, mise à part ma respiration que j’avais tant de mal à récupérer. Dans cette bulle de plaisir, je me sentais tellement bien que j’aimerais encore et encore y rester. Sauf que je sentais mon corps me lâcher. Après trois fois, l’alcool et tout le reste, il y avait sûrement de quoi être fatigué. Mais je ne m’y faisais pas. Je ne supportais pas que tout s’arrête. Ce n’est pas juste. Son sourire fut la seule chose qui me redonnait le mien.

Mes yeux le suivaient jusqu’à mon lit où il se laissa tomber, en mode « étoile de mer ». Mon rythme cardiaque s’étant calmé, je bougeais du bureau avant de me lever, me retenant au bord pour ne pas tomber, mon équilibre étant moyen avec le mélange alcool et sexe. Une fois bien stabilisée, j’avançais vers mon lit, m’allongeant à ses côtés – heureusement qu’il m’a laissé un petit bout de place, hein. Sur le flanc, je le regardais, venant caresser son torse du bout des doigts.

Ne le quittant pas du regard, sauf pour descendre sur le reste de son corps, je n’arrêtais pas mes caresses. Je sentais mon cœur de plus en plus se comprimé en moi sans que je ne puisse rien faire. N’en perdant pas pour autant mon sourire, je me redressais pour embrasser doucement ses lèvres. Une dernière fois. Terminant à contre cœur ce dernier échange avant de me réinstaller, mais plus proche de lui, tirant la couverture sur nous. Vu son état, il valait mieux dormir de toute façon. Fermant mes yeux, je sentais mon cœur se brisait petit à petit, mais aucune larme ne viendrait. Je refusais de toute façon de pleurer. Je n’en avais pas l’envie, trop embrumé par l’alcool de toute façon pour le moment. Dormir ? Je ne savais pas si j’en étais capable. Je tomberais de fatigue, mais ce ne serait pas un bon sommeil. Pas du tout …
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Sans même m'en rendre compte, je m'étais assoupis et envolé pour le pays des rêves. Il devait au moins être trois heures du matin et c'est sous les douces caresses de Madi' que je m'étais endormi. Le noir total. Plus rien. Tout ce que je savais c'était que ça faisait un bien fou de pouvoir enfin se reposer et trouver le sommeil sans lutter durant des heures et des heures. Malheureusement, c'était sans compter le petit matin qui était obligé de me pourrir mon sommeil. Je n'avais probablement pas rêvé étant donné que je ne m'en souvenais pas, mais bordel de merde j'avais mal à la tête quoi ! Je tournais ma tête à droite, à gauche, regardant Madisson endormi sur moi. Je la poussais délicatement afin d'attraper le premier téléphone portable qui traînait dans la chambre. Je ne calculais pas s'il était à moi ou bien à elle, mais peut importe. Je ne savais même pas quel jour nous étions s'il y avait cours ou pas, tout ce que je pensais c'était mon putain de mal de tête ! Je poussais délicatement mon amie sur le côté afin de trouver le chemin de la salle de bain. « Ha putain sa mère ! » disais-je en me relevant. J'avais un mal de dos pas possible. Une fois devant la glace, je comprenais mieux le problème. Des plaies. Des plaies partout quoi ! « Mais What the fuck ? » ça faisait un mal de chien et là, dans un instinct de survit, je m'étais mis à retourner la salle de bain à la recherche d'aspirine. « MADISSON !! » Criais-je à tout va. Il était dix heures, la pause dodo était finie. « Aspirine ! » Je ne l'avais pas franchement laissé le temps de réfléchir et dans la foulée j'étais déjà en train de me rhabiller. J'en avais besoin pour mon mal de tête, mon mal de dos qui me déchirait à mort et...et pour tout en fait ! Toujours dans la foulée, j'attrapais mon paquet de clope avant de me rendre compte qu'il était vide. Je rigolais jaune comme si le monde c'était lié contre moi. « C'est une blague ? » Pas de clope, pas d'aspirine. Putain, vie de merde !
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Assoupie sans m’en être rendue compte, sur lui, de beaux rêves vinrent bercés ma nuit. Cela me changeait fortement de tous mes cauchemars à répétition et pour une fois, le sommeil se révélait ne pas être une torture. Son corps chaud contre le mien, sa respiration calme et sereine m’indiquant inconsciemment qu’il dormait aussi bien que moi, tout ça m’envoyait dans un monde bien meilleur que celui-ci. Un où j’avais l’impression que tout ce à quoi j’aspirais pouvait être réel. Être avec lui en couple, être heureux ensemble, qu’il soit amoureux et qu’il arrête de me prendre pour une idiote. Un monde tellement utopique que mon sœur me serrait de plus en plus. Tout allait tellement bien avant que des flash de notre nuit me revinrent en mémoire. Mes larmes me montaient, mais je ne savais pas si c’était dans ce rêve devenu cauchemar ou en vrai. Le souffle me manquait et cette fois-ci, ce n’était pas provoqué par un orgasme, mais par ma tête qui se rend petit à petit compte des conneries que j’avais faite. Par sa putain de faute.

AUSTIN – « Ha putain sa mère ! » entendis-je très loin en me sentant être poussé au préalable de côté.

Refusant de revenir à la réalité, je me forçais à rester dans cet immonde cauchemar. Car oui, ce n’était rien qu’autre que cela. Tout cela ne s’est jamais passé et je ne pourrais pas y croire. Je ne veux pas y croire. Refouler la réalité n’a rien de bon, mais j’en ai besoin. Vraiment besoin. Comme on peut avoir le besoin vital de respirer ou de manger. Moi, je n’avais aucunement l’intention de croire que tout avait été réel.

AUSTIN – « Mais What the fuck ? » réussis-je à entendre, mais un peu plus près cette fois-ci.

Non non non. Il n’avait pas le droit de me faire encore plus de mal. Il n’avait pas le droit de me faire boire et de m’utiliser comme ça. Pourquoi a-t-il encore fait ça ? Une fois ne lui suffit donc pas ? Mon cœur s’effrite petit à petit. J’avais oublié cette fameuse douleur, la plus poignante et incommensurable que lui seul arrive à me faire ressentir. Je le déteste, de tout mon être.

AUSTIN – « MADISSON !! »

Une gifle incroyable, je l’avais ressenti comme ça lorsque je fus entièrement tirée du monde des songes. L’enculé. Gigotant un peu, je savais que ce serait pire que ceux à quoi j’avais pu songer. Ce pauvre con … Je ne savais même pas comment réagir. Soit j’ignore tout en bloc et je souffrirais seule dans mon coin, soit je m’énerve à en devenir hystérique, soit … La troisième supposition me restait en mémoire. Serais-je assez forte pour cela ? Après ce qu’il m’avait fait cette nuit, je ne doutais plus de quoique ce soit de ma part.

AUSTIN – « Aspirine ! »

S’il croit que je suis son chien, il peut carrément se foutre le doigt dans l’œil ou dans toute autre partie de son corps. Son corps. Je frissonne en y repensant. Pour le coup, j’ai été aussi conne que lui. Mais je m’en prendrais à lui d’abord. Je m’en prendrais à moi une fois seule et livrer à moi-même. Ses pas reviennent dans la chambre, mais je garde les yeux fermés pour ne pas être face à la réalité de la situation.

AUSTIN – « C'est une blague ? »

Ferme la putain. Ouvrant les yeux, ma tête me fit intensément mal. Bordel de merde. Me redressant, je ne cherchais même pas à comprendre quoique ce soit. Nue ? Je m’en doutais avec les flashes de mémoire que j’ai eus avant de me réveiller. Je m’en voulais tellement de lui avoir laissé carte blanche pour me manipuler autant. Trouvant ma robe pas très loin, je l’enfilais et m’approchais de lui, calme et froide. Face à face avec lui, croisant son regard, je lui mis une énorme claque. Celle de l’autre jour avait été une caresse à côté. Enerver ? Complètement.

MADISSON – « Je ne suis pas ton chien, Austin, alors tu me parles autrement » crachais-je, à bout de nerfs.

Lendemain de soirée, je n’avais jamais été très gentille. Franchement, sa façon de faire avec moi atteignait un taux de désespérassions immense en moi. Le fusillant du regard, mon regard balayait ma chambre. J’allais devoir tout ranger, seule. C’était une constatation très simple. Je savais que je ne pouvais pas compter sur lui, là-dessus. Quand mon regard se posait sur mon bureau et mes devoirs totalement déchirés, je soupirais doucement, me rappelant ce qu’il s’était passé. Fais chier. Remettant rapidement mes sous-vêtements, j’avais l’air presque totalement normal. Arrangeant mes cheveux en un chignon et étant parfaitement démaquillé, je plissais ma robe avant de l’attraper – vu qu’il est déjà habillé et que je lui avais envoyé son t-shirt propre en pleine face – et le tirer dehors.

MADISSON – « ON va à la pharmacie » dis-je en fermant la porte de mon appartement derrière moi.

Si je lui laissais le choix ? Non, pas du tout. Et s’il avait ne serait-ce que l’envie stupide de se barrer, très bien. Pas d’aspirine, pas de pilule du lendemain. Sa vie serait un enfer avec moi enceinte. Très énervée ? Oui. Descendant de l’appartement dans l’ascenseur – me forçant à oublier ce que je lui avais dit sur cet endroit – j’étais totalement à cran et sincèrement, je remerciais le ciel de ne pas avoir cours aujourd’hui. Avec toute la merde dans mon appartement, j’avais de quoi faire toute la journée. En plus de recopier mes devoirs totalement hors service. Demander à Austin de rattraper ses conneries ? Je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il ne ferait rien. Absolument rien. Mais je ne voulais pas penser à lui. Juste à moi. Prendre la pilule pour ne pas avoir d’enfants, ranger le verre et nettoyer toute trace d’alcool ou de sexe et refaire mes cours. M’énerver sur la nuit ? Plus tard. Dès qu’il l’ouvrira à nouveau. Vas-y Austin, ose seulement rien qu’un tout petit mot.
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Mais c'était quoi son putain de problème ? D'abord elle m'engueule comme ça sans raison et après elle me gifle. Déjà que j'étais à bout de nerfs à cause de cette putain de douleurs et le manque de nicotine dans mon corps, il ne fallait pas qu'elle me cherche, mais alors vraiment pas, car je serais moins doux qu'hier soir. Tous redescendais aujourd'hui. Alcool, adrénaline et on prenait enfin conscience qu'on avait bien foutu le bordel en fait. En moins de deux nous nous étions retrouvé dehors, Madisson plus furax que jamais. « Non mais tu vas te calmer ok ! Putain t'as craquer toi ! » Maidsson avait le dont de m'irriter encore plus et était tellement énervante quand elle venait à s'énerver sans raison sachant très bien qu'elle n'assumait pas du tout ce qu'elle avait fait la veille et c'était en rien ma faute. Je sentais notre relation partir en sucette une nouvelle fois et ce n'était pas nouveau.

Plus tendu que ça, c'était difficile à imaginer. La gueule de bois, les cheveux en pagaille habillé à la wanegaine, nous marchions à toutes jambes jusqu'à la pharmacie la plus proche. Nous n'étions pas spécialement pressé, mais nous étions surtout tous les deux en colère. Les lendemains de soirée étaient franchement dur et celui-ci faisait partie des pires. En pénétrant dans cette pharmacie j'avais l'impression que nous étions pris pour deux drogués qui avaient besoin de leur dose à cause de la tête qu'on se payait. Lorsque vint notre tour, je m'approchais du comptoir et mis quelques temps à réfléchir avant de choisir ce qu'il me fallait. « Deux boîtes d'aspirine s'il vous plait » Madisson n'oubliait pas de rajouter la pilule du lendemain et encore heureux, car sinon je n'y aurais pas pensé et mon dieu le cauchemar d'avoir un enfant. Surtout un enfant par accident et pas reconnu. J'étais loin d'être prêt à devenir père et encore moins à me mettre à nouveau avec ce qui avait été redevenue mon amie durant une soirée. Ma tête dans mes mains, j'attendais qu'elle revienne ayant l'impression qu'elle m'était dix ans à trouver ces putains de médocs. J'avais sorti mes derniers billets de ma poche afin de sortir au plus vite d'ici. « T'oublieras pas que tu me dois du fric pour ton truc de merde » dis-je en pointant la petite boîte du doigt.

Je ne sais pas pourquoi nous avions décidé de rester ensemble quand même ce matin-là, alors qu'elle aurait très bien pu décider de rentrer chez elle et marquer la fin de cette histoire, mais peut-être avions-nous tous les deux besoin de soutien dans cette dure épreuve qu'était les après fêtes. C'est donc assis dans un quelconque bar que je regardais mon aspirine se diluer lentement avant de me ruer dessus pour l'engloutir. Si seulement ça pouvait être automatique putain. Toujours en face de Madi', je m'étais réfugié sur mon téléphone portable préférant jouer à des jeux minables que lui adresser la parole. Le silence était vachement pesant, mais c'était peut-être mieux ainsi.
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Cette folle envie de lui faire manger le béton sur lequel nous étions entrain de marcher ou un mur d’un immeuble que nous dépassions me démangeait fortement. Enervée était un euphémisme. C’était bien pire que ça et je ne comptais pas lui faire la moindre fleur. Pour le moment, pardonner ne faisait plus parti de mon vocabulaire pour lui et je le haïssais du plus profond de mon âme. Lui et son sourire charmeur, son regard transperçant et son charisme qui en fait tomber plus d’une. Tout ça me donnait envie de vomir là. Je me détestais de m’être fait entraîner là-dedans et je ne supportais pas de me rappeler de notre nuit ensemble. Que ce soit l’alcool, le sexe ou tout le reste. Il me criait de me calmer, mais je ne comptais pas le faire. Il n’était personne pour me dire ce que j’avais à faire et je n’allais pas l’écouter. Pas après ce qu’il s’est passé entre nous. Pour lui, je sais que c’est déjà oublier. Qu’il s’en tape et que de toute façon, il ira en baiser une autre d’ici ce soir ou demain. Alors que moi … J’allais devoir vivre avec et d’une façon pas très heureuse. Moi qui m’étais jurée de 1) ne pas retomber dans ses bras, c’est-à-dire de ne pas coucher avec lui et 2) ne jamais coucher sans sentiments, je me retrouvais bien conne.

Rentrant après lui – parce que de toute façon, ce n’était en rien un gentleman et que je m’en tape complètement – dans la pharmacie, le regard des autres m’importait très peu. J’attendais, simplement, à côté de mon soi-disant meilleur ami, que ce soit à nous. Une distance nous séparait, aucun mot n’était échangé. D’aucune façon que ce soit, je ne voulais lui adresser la parole et à la moindre réflexion, je ne me gênerais pas pour lui la faire manger. Oui, très bien, on était deux dans l’histoire, mais cet espèce de con qui se dit être mon meilleur ami et qui m’a demandé de lui faire confiance l’a brise d’un claquement de doigts. Il sait très bien que je ne veux pas coucher avec quelqu’un d’autre que mon meilleur ami et sans sentiments, mais non, lui il me fait boire et il me fait tomber dans ses bras. Enfoiré de merde.

AUSTIN – « Deux boîtes d'aspirine s'il vous plait »

MADISSON – « Et une pilule du lendemain »

La tête de la jeune femme me fit serrer les poings. Une seule remarque de sa part et je lui fais manger son comptoir. Apparemment, mon regard a suffit à ce qu’elle ne fasse aucune réflexion et qu’elle aille chercher ce dont on a besoin. Elle posa le tout et dit le prix. Non, je n’avais rien en poche et c’était pour une raison particulière. Mais cet espèce de connard n’a pas l’air même de se rendre compte de quoique ce soit et je ne me tairais pas, même pas dans la pharmacie remplie de gens.

AUSTIN – « T'oublieras pas que tu me dois du fric pour ton truc de merde »

MADISSON – « Mon truc de merde ne coûte rien du tout » claquais-je froidement et sèchement. « Alors ferme ta grande putain de gueule sinon je fais en sorte d’avoir un gosse et là, tu auras du fric à me donner »

Fière de moi ? Totalement, parce que j’avais raison. La pilule du lendemain ne coûtait rien du tout – comme quoi les mecs sont des abrutis – et si j’avais un gosse, ce serait assez facile pour moi qu’il s’en prenne plein la gueule par ses parents pour le mettre dans la merde et qu’il me doive bien plus de tunes qu’il n’ose m’en demander pour la contraception gratuite. Partant de là avant lui, nous nous retrouvions quand même à être installé à la table d’un bar, face à face, lui avec son aspirine et moi avec un verre d’eau, n’ayant pas encore touché à ma boîte. Par défi ? Par envie de le faire chier ? Aucune idée. Mais pour le moment, je n’y touchais pas. Puis, le voir jouer avec son portable, il n’avait pas l’air très inquiet, donc je ne vois pas pourquoi je le serais. Quel idiot fini. Je ne sais même pas pourquoi je reste là. ça ne sert à rien avec lui. Absolument rien.
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