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AUSTIN ∞ l'amener chez soi sans penser aux conséquences ... mauvaise idée !

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que haine deviennent amitié.

Ce mec est un sorcier de magie noire. Arrivée à me faire faire ce qu’il veut m’exaspère. Même après toutes ces années, il n’avait jamais arrêté. En retour, j’avais le droit à ses gamineries. Bon, certaines fois, j’en profitais un peu. Savoir que je dormais avec lui me réconfortait un peu. Ça m’avait manqué et puis, si on dort ensemble, je pourrais enfin sentir à nouveau sa chaleur qui me réconforte tant. Puis, il est celui qui fait battre mon cœur, alors je ne pouvais pas résister, je ne pouvais pas m’éloigner de lui. Surtout pas maintenant que je l’avais retrouvé. Je savais que je le regretterais, que je souffrirais, mais bon, je l’aime ce con. Je prends le DVD qu’il me donne et je vais le mettre dans le lecteur avant de me rasseoir. Sincèrement, je ne sais pas ce qu’il m’a prit d’acheter ce disque. Je savais à l’avance que j’allais avoir la peur de ma vie et que je ne dormirais pas. Si cet idiot comptait me faire peur cette nuit, il risquait de s’en prendre une très violemment. Allumant le DVD, je le mis sur pause le temps qu’il ramène de moi mangé et boire. Il était comme chez lui. Evidemment, je ne serais pas contre qu’il habite avec moi, mais il y aurait trop de contraintes : le voir revenir bourré de fêtes, qu’il ramène des filles, etc.. En gros, hors de question, en fait.

Quand ses mains se posèrent sur moi et qu’il me chuchota un « bouh » à l’oreille, je sursautais. Connard. Je pris le coussin qu’il me donnait, contente qu’il s’installe comme ça sur le canapé, histoire d’être certaine d’être loin de lui et qu’il ne se rapprochera pas de moi. Je lui glissais un petit « merci » mais son sourire me dit qu’il allait encore ramener sa grande gueule et ça me faisait soupirer d’avance.

AUSTIN – « Pour cacher ton visage qu'en t'auras peur »

Ni une ni deux, je lui envoyais mon coussin dans la tête avant de le prendre contre moi, repliant mes jambes aussi contre moi en activant le film. Rien que les premières minutes me faisait flippé. Sincèrement, j’aurais tellement aimé être dans ses bras que loin de lui, sursautant à chaque action un peu trop brusque. J’essayais de penser à autre chose : Austin, torse nu à côté de moi, beau, séduisant … Mais à vrai dire, ça ne marchait pas vraiment. Je serrais le coussin comme une malade, me retenant de crier de peur. On est tellement différent l’un de l’autre que je me demande comment j’ai pu tomber amoureuse de lui. Cachant de temps en temps mon visage, je savais très bien qu’il se moquerait de moi, mais franchement, je m’en fichais. J’étais morte de trouille et à cause de lui, je ne pourrais pas fermer l’œil de la nuit. Plus jamais je ne lui propose de regarder un film avec lui. Ou bien je choisirais et s’il ne voulait pas, tant pis. Je soupire de plus belle, le cœur s’emballant de peur à chaque action.
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Je rigolais en réceptionnant le coussin dans mes mains. Il y avait une certaine distance entre elle et moi. Distance amplement imposé par la demoiselle, car être proche de Madisson ne me gênait en rien au contraire, d’autant plus qu’elle avait l’air apeuré à chaque action et chaque bruit qui provenait du film. En fin de compte j’avais bien fait de lui passer un coussin. Au moins elle avait quelque chose à triturer dans ses mains. En tout cas, le film ne me coupait pas pour autant l’appétit. J’avais beau avoir mangé un muffin il y a peu, la tentation du Milka était plus fort que moi. Discrètement, je passais mon bras sur le dossier du canapé afin d’atteindre la demoiselle pour la secouer et la faire faire sursauter. Dans l’état qu’elle était c’était plutôt chose facile. Je rigolais en voyant sa tête m’attendant déjà à me prendre un énième coup de coussin m’apprêtant à le réceptionner. « T’en veux ? » Je lui tendais le paquet gentiment. L’intrigue continuait à se mettre en place tandis que j’avais peur un peu plus à chaque minute malgré que j’avais déjà vu le film. Ce n’était pas parce que nous étions un garçon que nous n’avions pas le droit d’avoir peur, mais grâce à ma cigarette j’avais réussi jusque là de ne pas trop penser à la grudge. Malheureusement, celle-ci finie, je me trouvais bien embêté maintenant.
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Alors que j’étais morte de peur, cet idiot s’amuse à me faire crier en me secouant. Je lui balance à nouveau le coussin en lui lançant un regard noir. Ce con en rigole, ce qui me désespère davantage. Il me proposait ensuite de manger quelque chose. Je hochais négativement la tête. Mon ventre était noué, je ne pouvais rien avaler. Déjà ma salive me faisait mal. Du coin de l’œil, je le vis terminer sa cigarette et franchement, le film me déplaisait de plus en plus. Après un court instant d’hésitation, je me collais à lui, le coussin toujours dans mes mains. J’étais toujours autant terrifiée, mais je me sentais un peu mieux coller à lui. Oui, bon, je voulais profiter de lui aussi et je n’allais pas me gêner. Franchement, j’aurais préféré un autre film, même plein de sang ou sur des voitures dont je me moque. Le suspens est vraiment quelque chose que je déteste.

MADISSON – « La prochaine fois, c’est moi qui choisis le film » lui soufflais-je doucement, prise d’un nouveau sursaut en me cachant derrière mon coussin.

Complètement contre lui, je fermais les yeux, ne voulant pas voir le reste du film. Vraiment, je déteste ça. Le peu que j’avais vu ne me plaisait pas du tout et même si j’étais un minimum rassurée collée contre mon ancien meilleur ami, ça ne changeait pas que ça m’effrayait et que je détestais inconcevablement ça. Et je ne comptais pas faire semblant de ne pas avoir peur.

MADISSON – « Je ne sais pas comment tu peux aimer ça … » murmurais-je tout bas.

Il était juste hors de questions que j’ouvre les yeux. Mon cœur palpitait de peur rien qu’en entendant les bruits et les dialogues du film. J’arrivais presque à me faire peur moi-même en imaginant ce qui se déroulait à l’écran. Il pouvait me traiter de poule mouillée, de chochotte ou je ne sais quoi que je n’en avais juste rien à faire. La peur me tétanisait totalement et je préférais nettement ne rien de voir plutôt que de continuer comme si de rien n’était. Si le coussin avait été remplacé par quelqu’un, cette personne aurait énormément souffert car je me rendais compte que j’étais cramponnée comme je ne l’avais jamais été à quelque chose.
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Je souriais en voyant Madisson s'approcher de moi afin de chercher un peu de réconfort ou peut-être avoir quelqu'un d'autre à torturer afin de passer ses nerfs. Je passais mon bras derrière son dos afin de la serrer un peu contre moi. Pour le prochain film on optera sans doute pour un truc comique avec un peu de bagarres et un peu de voitures. Je n'aimais pas spécialement film, car j'étais persuadé d'avoir encore plus de mal à dormir après ça, mise à part si nous enchaînions avec un film qui pourrait nous changer les idées. « Pour ça ! » Je pointais du doigt la demoiselle toute apeurée contre mon torse -qui je le rappelle était nu- et souriait de plus bel. C'était bien connu, pour avoir un câlin d'une fille il n'y avait rien de mieux que de mettre un bon film d'horreur. « Nan mais en fait il est trop flippant et glauque ce film ! » Je regardais la scène du couloir d'hôpital en regardant les lumières s'allumer et s'éteindre au fur et à mesure que la grudge avancer de notre écran. Je me précipitais vers la télécommander afin d'arrêter le film. « Ok t'as pas un truc du fast and furious par hasard ? » Je pense que ce serait bien moins flippant que ce truc. « Et puis pourquoi t'achète des trucs comme ça ? T'imagine elle sort de sa boîte ? » Je pointais la pochette du DVD qui était tout autant flippant en la regardant du coin de l'oeil comme si cette même pochette allait me sauter dessus à tout moment.
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Sincèrement, je pense que je ne suis pas loin de déchirer la taie d’oreiller tant je suis flippe, parce que oui, j’avais rouvert les yeux. Ça me frustrait de ne pas savoir ce qu’il se passe, même si je me trouvais être morte de trouille contre mon ancien – et foutrement sexy – petit ami. Faut dire que son bras dans mon dos et son torse nu m’arrangeait bien pour oublier un peu les scènes qui se déroulaient dans cette horreur. J’avoue même que je me sentais totalement à l’aise contre lui, sentant sa douche odeur et … Qu’est-ce qui me prend ? Roh et puis, je n’avais pas envie de me prendre la tête. Il n’avait pas l’air d’être contre, vu que son bras était autour de moi et la chaleur que je ressentais me convenait complètement. D’un côté, j’étais contente qu’il ait mis ce film, car j’avais une excuse pour être si proche. Et puis, un film romantique m’aurait donné envie de l’embrasser, ce qui est en soit une très mauvaise idée. A ma question de comment il faisait pour regarder ce genre de film, sa question ne me surpris pas tellement.

AUSTIN – « Pour ça ! » dit-il en me pointant du doigt.

MADISSON – « Profiteur » murmurais-je, en me calant tout contre lui.

Bien sûr que j’étais comme lui, mais bon, c’est bien pour cela que l’on ne peut pas se séparer, que je lui cède tout et que l’on est si proche. J’avais tant envie de dire que l’on est ami, comme avant. Que je tire un trait sur ce qu’il s’était passé et que je ne lui en voudrais plus. Mais ça ne pouvait être possible que dans mes rêves. Le problème subsiste : je ressens toujours quelque chose pour lui, alors que dans son cas, il est passé à autre chose. Il cherche juste notre amitié d’avant et je devrais encore m’en contenter.

AUSTIN – « Nan mais en fait il est trop flippant et glauque ce film ! »

Ouah, il est sérieux ? Je lève les yeux vers lui, voyant qu’apparemment, il ne rigolait pas. Lui, avoir peur ? J’avouais être assez sur le cul. La scène du couloir faisait palpiter violemment mon cœur et je fus soulagée lorsqu’il mit pause. Dieu merci.

AUSTIN – « Ok t'as pas un truc du fast and furious par hasard ? »

MADISSON – « Oui oui ! »

Me levant vivement, je changeais de DVD, heureuse que tout s’arrête. Bien que … Est-ce que je pourrais toujours me blottir contre lui ? Oh non, la merde. Je soupire discrètement et remets l’autre CD dans sa boîte.

AUSTIN – « Et puis pourquoi t'achète des trucs comme ça ? T'imagine elle sort de sa boîte ? »

Je ris à sa remarque. Ouhla, il délirait totalement là, par contre. C’était mignon de sa part d’ailleurs.

MADISSON – « Je ne savais pas que ça faisait aussi peur ! Puis, y’avait une promo dessus alors bon … Mais qu’elle sorte de la boîte, tu exagères un peu quand même »

Je souris de plus belle, rangeant la boîte sous une pile pour l’oublier. Mettant sur lecture, je revenais m’installer sur le canapé. Naturellement, je me recollais à lui, mettant le coussin loin, sachant qu’il n’y avait aucun moyen pour que j’ai peur. Le film débutait et j’avoue que j’étais bien installée contre lui et que je n’avais pas franchement envie d’en bouger. Après tout, je pourrais toujours feindre qu’il y avait quelques moments de suspens pour rester coller à lui. Même si je n’étais pas sûre que ça marche réellement.
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Ouais je n'avais pas honte de dire que ce film me foutait drôlement la trouille tant que ça ne sortait pas de cette pièce. J'étais bien soulagé de changer de registre en fin de compte. Optons pour un film bien mieux et bien plus intéressant. J'avais toujours beaucoup aimé les cours de voiture et d'ailleurs j'aurais beaucoup aimé participer à des courses de voitures illégales, j'avais juste eu l'occasion dans voir dans la vie réelle, mais je devais sûrement être trop jeune pour monter à bord. En tout cas, Madi' avait l'air plus enthousiasme pour regarder ce DVD. Aussitôt dit, aussitôt fait, le film venait tout juste de démarrer. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle retourne dans mes bras, mais étrangement c'Est-ce qu'il se passa. C'est donc tout naturellement que je refermais mon bras sur elle, passant ma main dans ses cheveux. De nature hyperactive j'avais toujours eu beaucoup de mal à rester assis plus d'une heure pour regarder un film. En général j'en mettais un pour faire un bruit de fond, mais c'est tout. Afin de m'occuper je laissais donc mes doigts se balader le long de son bras, tapoter un peu sa peau tout en gardant les yeux rivé sur l'écran. Madisson avait l'air très absorbé par le film, du moins mieux que par celui d'avant.
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Penser que mon meilleur – enfin, ancien meilleur – ami aurait peur d’un film qu’il a lui-même choisis me déconcertait encore un peu. Mais bon, après tout, peut-être l’a-t-il pour me faire plaisir, et c’est tout ? Qu’importe. Dans tous les cas, j’étais bien heureuse d’avoir changé ça et de pouvoir voir des courses de voiture. Soupirant de bien être, j’avoue que le fait qu’il soit à côté de moi rendait le film meilleur. Son bras avait repris sa place, sentir mes cheveux me frôler la nuque me fit frissonner mais extérieurement, je souriais simplement, heureuse si simplement. Doucement, ses doigts vinrent faire des allées et venues sur mon bras, déclenchant de nombreux frissons que je n’arrivais définitivement pas à contrôler. Me concentrant dans le film, j’avais des étoiles dans les yeux. Mon dieu, j’adore ça. Je trouvais ça juste géniale et j’avoue tombée amoureuse du contexte. Des hommes, des voitures, de l’action. C’était largement mieux que le film d’avant, d’ailleurs. Sans l’ombre d’un doute ! Me décollant à peine de lui, j’attrapais un paquet de bonbon, l’ouvrant avant de lui mettre devant le nez pour qu’il en prenne. Puis, je me servais, totalement subjuguée par les images qui se succédaient. Jamais je n’aurais pensé qu’un film comme celui-ci me fascinerait autant.

Reposant le paquet sur mes cuisses, je me noyais dans le film, captivée plus que jamais. Ses caresses ne me dérangeaient absolument pas. Mais je crois qu’un avion pourrait s’écraser ou y avoir un tremblement de terre que je ne verrais rien. Oui, peut-être que le film me captive un peu trop. En tout cas assez pour que je ne me rende même pas compte que j’avais une main qui prenait des bonbons et qui les amenait à ma bouche, alors que l’autre était – je ne sais comment – poser sur la cuisse de mon ex petit ami. Elle ne bougeait pas et je ne la remarquais toujours pas. Evidemment, mon subconscient ne comprenait pas trop comment j’en étais arrivée là, mais il s’amusait à ne rien me faire remarquer.

Le paquet de bonbon fini, j’en attrapais un autre – du chocolat cette fois-ci et une boisson que je calais entre mes cuisses. Pour me pencher, je m’étais appuyée sur la cuisse d’Austin, mais bon, elle devait être assez moelleuse pour que je la confonde avec le canapé. Oui, j’étais déconnectée de la réalité. Enfin, pas du corps chaud contre lequel j’étais et ses doigts qui frôlaient ma peau, mais tout ce que je faisais ne m’apparaissait pas à mes yeux. En même temps, ce n’est pas de ma faute si ce film est si prenant !
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Putain, je n'aurais jamais imaginé qu'un tel film pouvait autant la subjuguer. Mes yeux se posèrent sur le paquet de bonbon qu'elle me tendait et tandis que je me servais, je remarquais que l'une de ses mains avait gentiment pris place sur ma cuisse et elle ne se gênait pas pour prendre appui dessus lorsqu'il s'agissait de s'emparer d'un autre paquet de sucrerie. Accidentellement -ou pas, en fait non j'assumais entièrement- ma main quitta son bras afin de se déposer sur sa hanche jusqu'à aller sur sa cuisse. Je ne me privais pas pour remonter un peu sa minie robe tout en caressant malicieusement sa peau nue. Elle avait commencé à me chauffer je ne faisais que continuer le travail et quand bien même ce n'était pas fait exprès et bien...je n'étais pas censé le savoir. Je déposais ma tête sur l'épaule de mon ancienne meilleure amie d'un air très innocent comme je le savais si bien le faire. Et dire qu'on devait partager le même lit ce soir, je n'avais aucune idée de comment les choses allaient tourner et si même je pourrais me contenir.
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A fond dans le film, je n’avais d’yeux que pour les actions qui se passaient. Vin Diesel avait un charisme incroyable et je buvais ses paroles comme si de rien n’était. Certes, il est largement plus vieux que moi, mais il a la super classe. Paul Walker est pas mal aussi, mais comparé à celui que j’ai à mes côtés, il n’avait rien de spécial. Ma main toujours sur la cuisse de mon ancien meilleur ami, ma captivation pour le film devait me rendre encore plus aveugle que d’habitude sur certaines choses. Continuant à manger mes bonbons, je remarquais très vaguement que la main de mon ex petit ami avait quitté mon bras. Mais rien de plus. Ah si, elle venait se poser sur ma hanche. Oh, rien de grave. A fond dans le film, mes yeux ne quittèrent pas un seul instant l’écran des yeux. Cependant, je sentis une caresse remonter sur le haut de ma cuisse, sous ma robe. Sursautant brusquement, reversant au passage les chocolats par terre et remarquant ma main qui avait été par magie sur la cuisse de celui que j’aime, je fais les gros yeux.

MADISSON – « Qu’est-ce qui te prend de me toucher comme ça ? » demandais-je toujours aussi surprise et sûrement rouge cramoisie au niveau de mes joues.

Mon dieu mais que s’est-il passé ? Je suis tellement gênée que je panique un peu. Me penchant – sans imaginer la vue que j’offre à mon ancien meilleur ami – je ramassais les chocolats et les remettais dans le sachet – ils étaient emballés, hein. En me redressant, je m’appuyais, en m’en rendant compte cette fois-ci, sur la cuisse de mon meilleur … enfin ex meilleur ami. M’en rendant compte très vite, je rougissais de plus belle.

MADISSON – « Je, pardon, excuse-moi, je n’ai pas fait exprès » dis-je en évitant à tout prix son regard.

J’avoue être perdue. Comment ais-je pu poser ma main sur lui ainsi ? Et pourquoi m’a-t-il touché de cette façon ? Mais quelle idiote. Croyait-il que je pensais à quelque chose ? Pourtant, il me donnait. Il sait que je ne suis pas du genre à me laisser faire et juste lui dire « amen » pour coucher ensemble. C’était arrivé une fois entre nous et c’est tout. Depuis, je n’avais rien fait et qu’il me touche ainsi me gênait, m’angoissait et me ravivait à la fois. Tant de sentiments contradictoires que je ne savais pas comment gérer. J’avais mis un peu de distances avec lui, le visage baissé pour ne pas voir dans son regard ce qui pourrait m’effrayer autant. Je ne voulais rien avec lui. Juste être amis. C’est ce qu’il voulait aussi. Merde, je suis perdue …
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Putain, mais elle m'avait fait peur ! Je regardais les chocolats se faire la malle au pied du canapé. Je regardais Madisson comme si je ne comprenais pas sa réaction, j'avais pourtant l'impression qu'elle m'avait donné le feu faire en me touchant ainsi, mais apparemment je m'étais fait des films. Elle venait d'ailleurs de se rendre compte de sa bourde monumentale. La voir devenir rouge pivoine m'amusait. « Faut pas me chercher comme ça tu sais ! » Je savais bien qu'elle ne l'avait pas fait exprès et cela pouvait se voir à sa tête. D'ailleurs je savais bien que ce n'était pas le genre de nana qui sur un coup de tête allait coucher avec un gars -même s'il y avait une certaine tension entre nous- J'avais déjà couché avec elle une première fois et c'était un très bon souvenir d'ailleurs, mais suite à notre rupture j'avais de forts doutes qu'elle veuille renouveler l'expérience. « Tsais moi ça me gênais pas perso et avoue que ça ne te gênais pas non plus » disais-je en faisant allusion à la façon dont je l'avais touché. Il ne fallait pas se mentir, elle avait aimé ça, mais elle ne voulait pas faire sa faible à retomber dans mes bras. Je pouvais lire en Madisson comme dans un livre ouvert.
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