Je soupirais, déçu par la journée. Et dire que se devait être une journée tranquille à Miami. Tu parles. La seul chose bien était la bouteille de vodka qui nous attendait dans ma voiture. Putain mais c’est le problème avec le monde aujourd’hui ? Alors quelle est la prochaine étape ? La prochaine étape ? Umm ... soit se faire kidnapper soit ce faire voler sa voiture. Oh merde la voiture. Et si quelqu'un l'avait volé ou fracasser. Sinon on peut toujours retourner à la voiture ? J'avais peur pour la voiture. Avec tout les malheurs qui nous sont tombés dessus aujourd'hui, ça ne m’étonnerai même pas qu'elle ne soit plus à son emplacement. Oui, allons y. Je me freya un passage dans le foule pour enfin arrivé dans la rue. Ouf, la voiture était encore là. Elle n'avait pas l'air détruite non plus. Je m'approcha, sortant les clés. Mauvaise nouvelle : le pneu gauche était crevée. Nan, s'il te plait, pas ça. J'ouvris le coffre de la voiture. Un pneau de rechange s'y trouvait. Dit moi que tu sais changer un pneau.
Lorsque j’eus l’idée de retourner à la voiture, je vis Avery tirer une sacrée tronche ce qui me fit reculer d’un pas. À quoi pensait-il ? « Oui, allons-y. » J’acquiesçai alors que nous nous dirigions vers la voiture. Une fois près d'elle, sans vraiment de multiples périples sur notre chemin du retour, je constatai que ce n'était que de courte durée. Une fois arrivé à la voiture quelque chose clochait, le pneu gauche était crevé. Cela, m’arracha un juron. « Nan, s'il te plait, pas ça. » Un pneu de rechange se trouvait dans son coffre, encore heureux ! Avery se tourna vers moi : « Dit moi que tu sais changer un pneu. » Pas vraiment non. Et avec toutes les galères qui nous arrivaient aujourd’hui, il valait peut-être mieux que ce soit ni lui ni moi, qui ne songeait à le changer. Allez savoir si nous n’allions pas notre prendre la voiture dessus et nos péter la colonne vertébrale en nous baissant. Aujourd’hui, nous avions vraiment une chance de cocu. Je le regardais avec un sourire ironique, la journée battait son plein, la vie était belle, tout allait bien. Que quelqu’un me file une hache ou une tronçonneuse s’il-vous-plaît. « Non, navré, j’ai séché les cours de mécanique. » Je soupirai : « J’pense qu’avec ce qui nous arrive aujourd’hui, on devrait pas s’y coller. Je veux dire pour changer cette roue, allons plutôt trouver de l’aide, ou un garage. » Voir même appeler une remorque. J’interpelais une personne dans la rue parmi les centaines qui s’y trouvait. « Excusez-moi de vous déranger, vous savez où nous pourrions trouver un garage ? » Ladite personne était une femme d’une cinquantaine d’année au look plutôt moderne, trop pour son âge, néanmoins, elle semblait complétement dans son élément dans cette rue. « Non mon chou… » Elle posa une main sur mon bras, ce qui me fis sursauter : « … mais en revanche, je connais un très bon club d’échangisme… » Je lui coupais la parole d’un coup. « Non merci, on va se débrouiller. Bonne journée. » Je reculais, me plaçant derrière Avery –me cachant presque derrière lui- et lui murmurait : « Tu sais quoi mec ? Je vais me cacher dans le coffre appelle moi quand ce cauchemar sera fini. » Je plaisantais mais mon idée était quand même très tentante.
En vu de la tête de Jamie, on était mal barré. Pourquoi je n'avais pas fait attention à Jarell, quand il me montrait comment changer les pneu. Non, navré, j’ai séché les cours de mécanique. J’pense qu’avec ce qui nous arrive aujourd’hui, on devrait pas s’y coller. Je veux dire pour changer cette roue, allons plutôt trouver de l’aide, ou un garage. Pas faux. Si cette voiture est aussi dangereuse que toute la journée, mieux vaut pas changer le pneu nous même. Je regarda la voiture, complètement désespéré. Et si on trouve pas de garage ? M'en la galère. Jamie c'était éloigné demander de l'aide à une bonne femme. Je les regarda un peu plus bas. Je ne lisais pas sur les lèvres, mais d'après l'expression du visage de la femme, elle n'avait pas l'air de connaitre un garage pas loin. Fuck. Jamie revena à ma hauteur, l'air traumatisé. Quoi ? Qu'est-ce qu'elle lui avait fait cette vieille femme ? Tu sais quoi mec ? Je vais me cacher dans le coffre appelle moi quand ce cauchemar sera fini. Or de question. Ah nan, on traverse ce cauchemar ensemble ! Je regarda la vieille femme s'approcher vers nous. Vous êtes vraiment sûr pour le club ? Quelle club ? De quoi elle parlait celle là ? Je me tourna vers mon ami avec un air interrogatif. Vous m'excuserez madame, mais on a pas le temps avec votre club. On a une journée horrible. Vous voulez savoir ? Et bien, quelqu'un a tiré sur lui, un autre gens a essayer de me voler ma carte de crédit, un gars voulait nous tuer et maintenant on a un pneu crevé. Alors foutez-nous la paix. Merci ! Je pétais complètement un cable là. Pauvre vieille, elle avait rien demander. Je soupira puis prit mon portable. L'appel fini, j'me tourna vers Jamie. Un remorque arrive dans dix minutes minimun.
« Ah nan, on traverse ce cauchemar ensemble ! » Ouais en même temps, je n’allais le laisser agoniser tout seul, le pauvre. Au pire nous pouvions toujours nous cacher tous les deux dans son coffre. Le vielle dame que j’avais abordé et qui m’avait proposé un plan chelou, revint à la charge. « Vous êtes vraiment sûr pour le club ? » Quoi ? Mais laissez-nous tranquilles vieille givrée ! Pas le temps de lui répliquer ceci qu’Avery avait sorti son épée. « Vous m'excuserez madame, mais on a pas le temps avec votre club. On a une journée horrible. Vous voulez savoir ? Et bien, quelqu'un a tiré sur lui, un autre gens a essayer de me voler ma carte de crédit, un gars voulait nous tuer et maintenant on a un pneu crevé. Alors foutez-nous la paix. Merci ! » Whaaa, il devait vraiment être au bout du rouleau le coco, en même temps, c’était amplement compréhensible avec tout ce qui venait de nous arriver. Même moi je me mettais à avoir peur d’une quinquagénaire. La dame s’enfuie presque nous laissant seuls. Avery prit son téléphone et une fois la communication coupé se tourna vers moi. « Une remorque arrive dans dix minutes minimum. » Merveilleuse nouvelle ! Je lui posais une main sur l’épaule, optant pour un regard grave. « Ça va ? » Je repris ma main et optait cette fois-ci pour une expression ironique. « Cette dame là…elle parlait d’un club d’échangisme, si tu veux tout savoir. Je crois qu’elle nous a pris pour un couple. » J’explosais de rire, quelle ironie j’vous jure. Journée des catastrophes, bonjour ! Soudain je remarquais qu’un homme d’une soixantaine d’années, portant un imperméable jusqu’aux chevilles, les mains jointes dans l’dos nous observait à côté de la voiture. Je dirigeai ma voix vers lui « Vous savez que ça peut déplaire ce que vous faites là ? Circulez ! » Mais il ne bougeait pas. « Okay. Étrange. » J’avais murmuré à l’attention d’Avery. Je commençais sérieusement à paniquer alors que le pépé nous faisait un sourire presque sadique.
feat Jamie ✖ J'en peux plus de cette jouréne. J'ai même gueulé sur une vieille alors que je ne fais pas ça d'habitude. C'est limite si j'prend pitié pour les vieilles qui marchent avec leurs cannes. Mais or de question que je devienne Quincy. Bref. Je la regarda s'éloigner, presque en courant. Tant mieux, elle nous laissera tranquille. J'appela la remorque, indiquant par la suite qu'elle viendrait dans dix minutes. Avec la chance qu'on a, elle devrait arrivé dans cette rue dans une heure. Ça va ? Je soupira, sentant sa main sur mon épaule. J'en ai marre de cette journée, sérieux ! Quand je serai de retour à l'hotel, je prendrai une bonne grosse douche chaude. Cette dame là…elle parlait d’un club d’échangisme, si tu veux tout savoir. Je crois qu’elle nous a pris pour un couple. J'arqua un sourire, me tournant vers Jamie. Il se fout de ma gueule là ? Je souris, puis explosa de rire. Elle est vraiment timbrée c'te vieille. Haha, elle a vraiment problème cette dame. Je rigola, me tournant ensuite vers un vieux. Un vieux qui nous regardait. Vous savez que ça peut déplaire ce que vous faites là ? Circulez ! Le vieux avait un problème d'audition apparemment. Okay. Étrange. Je gars commença à s'approcher de nous, très lentement. Je souffla dans l'oreille de Jamie. Tu crois qu'il va nous proposer un bar de gay, lui ? Je rigola rien qu'à cette idée. Arrivé près de nous le vieux ouvra sa bouche. Qu'est-ce que vous m'avez dit ? Le gars avait une voix aiguë. A croire qu'il n'a jamais mué. Ummm ... ouais. Pourquoi vous nous re... Le vieux me coupa, regardant Jamie plus attentivement. T'es mignon, toi. Le vieux nous faisait quoi là ? Il eu un sourire sadique envers Jamie avant de lui toucher le bras.
Le vieux continuait toujours de nous fixer de cette manière si étrange qui me faisait hérisser tous les poils que j’avais de présents sur mon corps. Le pire étant qu’il se rapprochait dangereusement de nous. Il ne me restait plus que quelques secondes avant que je ne mette à hurler comme une fillette. Qu’on nous laisse tranquille bon sang de bon soir ! Avery me chuchota quelque chose qui me fit froncer des sourcils. « Tu crois qu'il va nous proposer un bar de gay, lui ? » Quoi ? Je dus me bouffer la lèvre inférieure afin de ne pas rire à ce qu’il me disait. C’était comique, déjà qu’on venait de me proposer un club d’échangisme… « Qu'est-ce que vous m'avez dit ? » C’était le vieil étranger. Le vieux venait de nous parler ! S.O.S. Il avait d’ailleurs une voix assez aigue qui foutait clairement les jetons. Je lançais un regard anxieux à Avery, manquait plus que le vieux bizarre nous sorte un flingue et on était cuit. Avery commença alors à prendre la parole. « Ummm ... ouais. Pourquoi vous nous re... » Mais il n’eut pas le temps de finir que le vieux s’avançait déjà trop prêt de ma petite personne. Soudain, il posa une main sur mon bras. J’avais horreur lorsque les gens que je ne connaissais pas faisaient ça. « T'es mignon, toi. » Je lui demande pardon à ce vieil artichaut ? J’eus un mouvement de recul brusque. « Je vous demande pardon ? » Je me tournais vers Avery effrayé. C’était quoi que cette ville de fou furieux ? « Non mais ça va pas ?! Fichez nous le camp ! Et-que-ça-saute ! » C’était à mon tour de m’énerver plus que d’habitude. Comment cet individu osait-il me faire ces avances-là ? Avions-nous, accessoirement, des looks de gays ? Un sourire s’afficha sur mon visage. Lorsque j’étais nerveux, je souriais toujours pour un rien. « Non. » Non ? Il allait voir si c’était non ! Il s’avança alors vers Avery et se positionnant devant lui, il entreprit d’ouvrir sa gabardine en grand. Un exhibitionniste !
feat Jamie ✖ Le vieux avait vraiment l'air sadique. En plus de ça, j'avais la forte impression qu'il sortait d'une poubelle ou du moins ses habits. En tout cas, il sentait pas la rose ce gars. Je me retena de rire en voyant qu'il faisait des ... avances ? à Jamie. Il a pas une tête de gay et encore moins d'un gars qui voulait faire des choses avec des vieux. Je vous demande pardon ? Non mais ça va pas ?! Fichez nous le camp ! Et-que-ça-saute ! Le vieux reponda négativement à ma plus grande surprise. Il pète un cable le sadique. Il s'approcha de moi avant d'ouvrir son manteau. Nan, mais il est a poil. Oh putain ! Je mis mes mains sur mes yeux tournant ma tête vers Jamie avec un air dégoutté. Ahhhhh, mais partez espèce de vieux pervers. Si on m'avait dit que c'était un exhibitionniste, je lui aurais pas adresser un seul regard. Le vieux rigola avant de fermer sa gabardine. Bon maintenant dégagez ! Mais il ne bougea. Qu'est-ce que vous allez faire pour me faire partir ? Je sortis mon portable et l'agita devant lui. J'pense que vous connaissez la police ? Moi aussi. Je le regarda avec un sourire nerveux sur les levres. Le vieux commença à s'en aller, ronchonnant. Je laissa sortir un soupir de ma bouche, le regardant partir avec un air dégoutté. Je regarda dans la rue passagère et aperçu la remorque. La remorque arrive. On va pouvoir partir de c'te ville.
Han mon Dieu ! Ce vieux cochon était en train de se montrer en tenue d’Adam devant Avery sans aucun complexe ! J’étais choqué, voir plus, sidéré. Comment cela était-il possible ? Les gens n’avaient vraiment honte de rien apparemment. « Ahhhhh, mais partez espèce de vieux pervers. » Je ne pus m’empêcher de rire face à la réaction de mon pote. Celui-ci s’était caché les yeux comme un enfant prit en faute. L’exhibitionniste se mit à rire avant de refermer sa longue veste, pendant qu’Avery reprenait le dessus. « Bon maintenant dégagez ! » Et il avait bien raison, mais le vieux ne l’entendait pas comme cela. « Qu'est-ce que vous allez faire pour me faire partir ? » Mais quel opportuniste celui-là ! « J'pense que vous connaissez la police ? Moi aussi. » Avery avait sorti son portable et l’agitait devant les yeux de ce bonhomme. Celui-ci décida que la décision la plus sage était de partir, m’arrachant un soupir de soulagement. « La remorque arrive. On va pouvoir partir de c'te ville. » Je réprimais l’envie de crier un grand enfin, ce n’était pas trop tôt. « Sacrée journée ? Sûr que si on la raconte à d’autres, ils ne nous croiront certainement pas. » Je me voyais mal raconter cela à Leyna ou Wyatt. La remorque arriva enfin et un vieux barbu vint à notre rencontre. Il portait une vieille casquette des Yankees et une salopette bleue tachée par du rouge. Allez savoir ce que c’était… « C’est vous qui avait demandé un dépannage ? » Je m’empressai de lui répondre. « C’est cela ! » Il nous fit un sourire qui ne me disait rien qui vaille et entreprit de remorquer la voiture d’Avery. « Montez dans la camionnette ! » Je lançais un regard à Avery. « Imagines que celui-là, c’est un tueur en série ? » Je me mis à pouffer alors que nous nous dirigions vers la remorque. Allez savoir ce qui nous attendait par la suite…
feat Jamie ✖ Pff ... Quel crétin ce gars ! Il a vraiment rien à faire de son temps libre. Je souria en voyant la remorque. Enfin. Tout allait rentrer dans l'ordre. Sacrée journée ? Sûr que si on la raconte à d’autres, ils ne nous croiront certainement pas. June ne me croira jamais, encore moi Wyatt ou Candice. Faut dire que c'est juste une journée pleine de galères. J'crois qu'on est de sérieux candidats pour la palme d'or de la pire journée. Je rigola légèrement, avant de porter mon attention vers le barbu. Il avait vraiment l'air pas commode. Bah tient, encore un. Jamie s'empressa d'indiquer que c'était notre voiture qui devait être réparés. Imagines que celui-là, c’est un tueur en série ? L'idée me fit froid dans le dos avant de monter au côté du chauffeur. La route se fit dans le silence le plus complet. Arrivé au garage, le gars nous indiqua une machine à café. Je le remercia de la main avant de me diriger vers celle ci avec Jamie. J'peux te parier que ses cafés sont dégueulasses. Je sortis tout de même un dollar que je rentra dans la machine. Le liquide se versa dans le gobelet que je pris ensuite dans mes mains. On pari quoi ? Je bu une première gorgée sans attendre de réponse. Le café était vachement amer. J'ai gagné. Je soupira, posant le gobelet sur un rebord. J'suis sûr que ce gars a aussi un problème. J'sais pas lequel, mais étant donné qu'il a ma voiture entre les mains, j'ai légèrement peur !
« J'crois qu'on est de sérieux candidats pour la palme d'or de la pire journée. » Et il n’avait pas tort. S’il existait un concours par rapport aux deux plus grands aimants à emmerdes, lui et moi serions les gagnants numéro un et deux. Nous montâmes donc dans la voiture, moi contre le vitre passagère et le trajet se passa dans le silence le plus complet, ce qui me permit de refaire un film mentalement de notre journée désastreuse. Celle-ci avait pourtant si bien commencé… Une fois arrivé au garage, le monsieur à la salopette bleue nous offrit une machine à café, vers laquelle se dirigea Avery. « J’peux te parier que ses cafés sont dégueulasses. On pari quoi ? » Je l’observais sortir un dollar et l’introduire dans la machine puis gouter au liquide qui venait d’en sortir. Face à la grimace qu’il nous fit, je ne fus pas le moins du monde tenter par l’expérience. « J'ai gagné. J'suis sûr que ce gars a aussi un problème. J'sais pas lequel, mais étant donné qu'il a ma voiture entre les mains, j'ai légèrement peur. » Et y’avait de quoi ! Je partageai également ses craintes. J’avais envie de rentrer sain et sauf tout comme lui. « Va savoir…peut-être qu’il va nous trafiquer les freins de la voiture pour qu’on ait un accident mortel ! » Quel con, y’avais que moi pour foutre les jetons encore plus. « Dis, t’as pas vu le film avec Paris Hilton là…La maison de cire ? Genre la voiture des héros elle tombe en panne et ils finissent dans une ville où tout le monde est en cire là…et c’est genre le garagiste qui leur veut du mal. » Je me mis à regarder à nos alentours, il était vrai, qu’il n’y avait pas grand monde, pour ne pas dire personne. « Ok…je ferais mieux de la fermer moi hein. » je me foutais les jetons tout seul.