Mec, je sais pas si t’as fait gaffe mais cette petite serveuse là…elle te dévorait des yeux. Voilà le charme naturel d'un Silver. Ça marche toujours sur les belles filles dans le style de la serveuse. Pourtant j'avais plus l'impression que c'était moi qui la dévorait des yeux. Cette fille ... c'est une déesse. Enfin bref. À ta place, je lui laisserai mon numéro. C'était une idée qui m'avait effleuré l'esprit. Je regarda Jamie, l'air de dire 't’inquiète pas je gère la situation'. Je regarda du coin de l’œil la serveuse s'avancer vers nous, un plateau à la main. Elle déposa les cafés sur la tables quand Jamie prit une voix claire. Une occasion telle qu’elle ne se présente jamais deux fois. Je souris à la remarque de mon ami. Tout à fait, Jamie. Je regarda ensuite la jeune femme s'en aller près du comptoir. Je pris une gorgée du café bouillant, me brulant la langue par la même occasion. Ça me fait le coup à chaque fois ! J'reviens. Je sortis de table, m'avançant vers le bar. Je m'adressa à la fille avec un sourire charmeur. Excuse moi, tu n'aurais pas un papier et un stylo à me prêter ? La jeune femme sortis ma demande avec un grand sourire. Je laissa le charme opérer tandis que je marqua quelques chiffres sur la feuille. Tu devrais garder ça, ma belle. La jeune femme ricana avant de prendre le papier. Je m'appelle Odette ! Je laissa sortir un petit rire en entendant ce prénom. Ce prénom date des années trente ma parole. Je lui souris nerveusement avant de partir vers ma table en rigolant. Odette, elle s'appelle Odette, Jamie. Je m'installa à table en regardant la serveuse au loin. Elle n'avait surement pas compris que je me moquais de son prénom. Conclusion c'est une fille facile Il pouvait se la taper facilement.
« Tout à fait, Jamie » Moi qui voulais rester incognito, c’était décidément trop tard. La serveuse venait incontestablement d’apprendre malgré moi mon prénom. J’hochais la tête avec un sourire alors que la serveuse souriait toute seule. L’odeur du café ne me disait rien qui vaille, mais j’avais tellement besoin d’un remontant après cette fameuse matinée pleine de rebondissements. Je pus observer mon ami regarder la jeune serveuse partir puis soudain il me dit : « J'reviens. » Il s’éloigna et se rapprocha d’elle, ce qui me fit sourire, ça c’était bien mon pote Winthrop ! Je pus l’observer échanger quelques paroles avec la fille alors que je prenais une gorgé de mon café. Je le trouvais étrangement amer. J’espérais au moins qu’il ne comportait ni drogue, ni somnifère. Je décidais ensuite de sortir mon téléphone portable afin de voir ou non si j’avais des messages. J’en avais un justement, de Jace. Celui-ci me demandait où je m’étais encore fourré. Je décidais de lui répondre la vérité en omettant toute fois mes escapes à l’hôpital. Soudain, alors que je reposais mon portable, Avery revint telle une tornade. « Odette, elle s'appelle Odette, Jamie. Conclusion c'est une fille facile. » Pardon ? Quel était ce prénom pour une fille. Je ne pouvais m’empêcher de rire encore et encore. Le pauvre, son prénom avait dû le déstabiliser alors qu’il lui avait probablement laissé son numéro. Je repris mon calme, jouant avec mon téléphone. « Tu la juges à cause de son prénom ? » J’hochais la tête, ce n’était pas très bien élevé. Néanmoins je souriais à pleine dents, je le comprenais parfaitement. J’enfonçais le couteau dans la plaie. « Odette, c’est très mignon ! » Haha ! « Sûr que c’est une fille tout ce qu’il y a de plus respectable, hein Avery. » Je lui fis un grand sourie. « Viens on l’appelle et on discute avec… » Je ne lui laissais pas le temps de protester que je l’appelais déjà, sachant pertinemment qu’elle travaillait. « Odette hé oh ! Viens par-là ! »
C'est la première fois que je draguais une Odette c'est pour dire. Faut pas se moquer des prénoms des gens ... mais là franchement. Jamie éclata aussi de rire en entendant le prénom de la serveuse. Tu la juges à cause de son prénom ? Peut-être pas totalement avec son prénom, mais ça jouait beaucoup dans mon jugement. C'est mal. Honte à mort. J'irai en enfer pour avoir fait cela. Nan, mais y a qu'à voir sa tête et son allure pour savoir que c'est une fille facile. Odette, c’est très mignon ! Sûr que c’est une fille tout ce qu’il y a de plus respectable, hein Avery. Surement, mais je préférais rire de la situation. J'en suis persuadé ! Je continua à sourire avant d'amener ma tasse de café à mes lèvres. Il avait légérement refroidi. La température idéale. Viens on l’appelle et on discute avec… J'avala ma gorgée en vitesse pour lui répondre, mais Jamie était déjà en train d'appeler la serveuse. Ummm ... Odette. Voilà Jamie, un ami. Et trouve ton prénon, très ... umm ... jolie. C'est lui qui avait voulu engager la conversation avec elle.
« J'en suis persuadé ! » J’hochais des épaules. Lorsqu’on l’observait cette jeune fille n’avait pas l’air si méchante, voir même très gentille. Elle semblait presque innocente. C’est là qu’on apprend qu’en fait c’est une fétichiste des pieds, aimante des soirées sado-maso avec fouet et menottes. Je me fis rire tranquillement alors que la serveuse s’approchait de nous avec un sourire septique. Évidemment, se faire appeler par son prénom par deux mecs qui venaient boire un café juste après que l’un des deux eut donné son numéro, pouvait effrayer quelque peu. Lorsqu’elle arriva à notre hauteur, Avery lui dit : « Ummm ... Odette. Voilà Jamie, un ami. Et trouve ton prénon, très ... umm ... jolie. » Han l’enfoiré. Si j’avais voulu engager la conversation avec elle, c’était principalement pour lui. Mon petit, tu vas morfler. Je me mis à sourire tranquillement alors que je préparais ma petite vengeance, du surgelé, je vous le garantis. Ladite Odette se tourna vers moi, me rendant mon sourire. « Enchanté…Avery, que voici, me disait justement qu’Odette n’était pas un prénom très courant, non ? » Elle me regarda comme-ci j’étais le fils de Poséidon avant de papillonner des yeux et de répondre. « Non, en effet, c’est français. » J’eus un sifflement admiratif. « Français ? Oh pas mal, mais justement Avery adore les françaises, n’est-ce pas ? » Je fis un clin d’œil à mon potes des malheurs. Je venais de le surnommer ainsi car c’était avec lui qu’il m’arrivait les plus grosses galères et vice versa.
Je ne savais pas pourquoi Jamie avait engagé la conversation avec une serveuse en plein travail. Parce qu'elle s'appelait Odette ou pour me faire chier. Connaissant Jamie, j’obtenais pour la deuxième hypothèses. Mais là je gagnais au petit jeu qu'on venait de commencer. Enchanté…Avery, que voici, me disait justement qu’Odette n’était pas un prénom très courant, non ? Mais pourquoi il lui donnait mon prénom ? Côté positif pour elle, elle saura quoi mettre comme prénom dans son répertoire. Non, en effet, c’est français C'est sûr que c'était pas un prénom américains, ni même anglais. Quoi que parfois les anglais ont des prénoms bizarres. Bref. Français ? Oh pas mal, mais justement Avery adore les françaises, n’est-ce pas ? Il avait osé ? C'est en entrant dans ce jeu, qu'on peut se faire mal. Une chance pour lui, j'étais gentil. Oui, c'est vrai. Mais tu les aimes bien aussi .. quoi que tu preferes tes italiennes. Trop gentil. D'ailleurs je t'ai donné son numéro, odette. Tu m'en veux pas, parfois Jamie peut se montrer timide avec les filles, il n'ose pas les aborder. J'accentua sur le prénom de la jeune femme. A lui de prendre la parole.
« Oui, c'est vrai. Mais tu les aimes bien aussi .. quoi que tu préfères tes italiennes. » J’eus un grand sourire. Je les aimais toutes. Mais il était vrai que j’avais ma petite préférence pour les italiennes. Je regardais néanmoins Avery avec un regard suspicieux. « D'ailleurs je t'ai donné son numéro, Odette. Tu m'en veux pas, parfois Jamie peut se montrer timide avec les filles, il n'ose pas les aborder. » QUOI ? Han l’enfoiré. J’eus un rire nerveux alors que j’avais peine à croire ce qu’il avait fait. Je le regardais en face. « Je croyais que c’était ton numéro que tu lui avais filé ! C’est toi qu’elle matait. » Je croisais mes bras sur ma poitrine, l’air indigné. « Excusez-moi ? » J’avais parlé sans penser, agissant comme-ci la jeune femme n’était pas à côté de nous. Je m’empressais de me reprendre. « Pardonnez-moi Odette, mais je ne le comprend vraiment pas. Avery à peur de vous dire que vous lui plaisez et préfère me le mettre sur mon dos. » Je lançais un regard à Avery avant de lui tirer la langue, la jeune femme s’étant tourné vers lui, bouche-bée. Soudainement, une voix rauque et hargneuse retentit derrière la jeune femme. « Hé ! Qu’est-ce que vous lui voulez à ma copine ?! » Oh, oh…
Je croyais que c’était ton numéro que tu lui avais filé ! C’est toi qu’elle matait. C'était tellement marrant de le voir ainsi, surtout que c'était un fake. Je ne connaissais pas le numéro de Jamie par coeur. C'est limite si je connaissais celui de mon grand frère. J'avais bel et bien mis mon numéro sur cette feuille, mais Odette ne me rappellera surement pas vu sa tête actuelle. Pardonnez-moi Odette, mais je ne le comprend vraiment pas. Avery à peur de vous dire que vous lui plaisez et préfère me le mettre sur mon dos. Oh l'enfoiré. J'étais près à lui répondre qu'il disait n'importe quoi, mais quelqu'un s'adressa à nous et ce n'était pas Odette. Hé ! Qu’est-ce que vous lui voulez à ma copine ?! Oh merde. Mon regard se posa sur un type, musclé, grand, qui ne fera qu'une bouchée de nous deux. On était mal. Je ... on était en train de discuter tranquillement avec Odette. Pitié qu'elle ne lui parle pas de notre discussion si ... originale. Mais on allait partir, n'est-ce pas ? Je me tourna vers Jamie, l'air de dire 'grouille toi de boire ton café'. Je pris ma tasse et bu les dernières gorgées du mien. Le gars prit ensuite la parole et ramena une chaise pour s’asseoir dessus. Nan, mais on a le temps. Vous parliez de quoi exactement ?
Je pense sincèrement, qu’aujourd’hui n’es pas notre journée fétiche. La preuve, un grand baraqué se ramena à notre table, nous accusant de vouloir quelque chose à sa copine. Et c’était faux, c’était Avery qui voulait quelque chose avec cette Odette (a). Je jetais un coup d’œil à mon pote, et je savais à cet instant même qu’il pensait tout comme moi, que les emmerdes nous suivaient. Celui-ci prit d’ailleurs la parole. « Je ... on était en train de discuter tranquillement avec Odette. Mais on allait partir, n'est-ce pas ? » Ah bien tenté la feinte, pas sûr que celle-ci ne marche. Il s’empressa de boire quelques gorgées de son café alors qu’Odette n’avait pas bougée d’un poil. J’étais sur le point de faire la même chose lorsque le baraqué prit une chaise et s’assit près de nous : « Nan, mais on a le temps. Vous parliez de quoi exactement ? » Oh punaise la boulette…Il n’allait faire qu’une bouchée de nos personnes et si jamais il ramener des copains de sa taille, ce n’était pas bloc opératoire que je finirais sinon à la morgue. J’avalais de travers ma salive, cherchant mes mots. « Euh, salut ? » Je toussais à fin de me donner une certaine assure : « Nous disions à votre…copine, qu’elle avait un beau prénom. » Pitié que cette copine en question n’aille pas raconter qu’Avery lui avait filé un numéro. « N’est-ce pas Avery ? » Je finissais ma tasse de café en esquissant un sourire timide au baraqué. « Nous sommes de passage à Miami et …Oh flûte tu as vu l’heure Av’ ? On doit rentrer hein… » Je me levais, espérant qu’Avery en face de même mais le baraqué posa une main qui avait une taille colossale sur mon bras. « On ne bouge pas, j’ai dit ! » Oh putain…nous allions mourir ici.
Euh, salut ? Nous disions à votre…copine, qu’elle avait un beau prénom. N’est-ce pas Avery ? J’acquiesçais aux paroles de Jamie. Nous sommes de passage à Miami et …Oh flûte tu as vu l’heure Av’ ? On doit rentrer hein… Oui c'est ça, on devait partir. Sauf que le gars posa une main sur le bars de Jamie pour l’empêcher de partir. Bravo Avery d'avoir mis toi et un de tes potes dans une merde. On ne bouge pas, j’ai dit ! Okay, adieu ma vie. C'est le numéro qui ? Il brandit la fiche où j'avais griffonné mon numéro de portable. J'allais mourir pour avoir donner mon numéro à une fille, c'cool ! Qui aurait cru que la drague tuerai ? C'est le mien. J'pariais sur un crochet du gauche. Le silence. Rien de pire que le silence. Je pris le morceau de papier des mains du gars -p'tete pas la meilleur des solutions- et le déchira devant ses yeux C'est un mal entendu. On va partir, je crois que c'est mieux ainsi. Je sortis quelques billets de ma poche et paya les deux cafés plus un suppléants. En faite, j'avais même pas compté le nombres de dollars que j'avais donné. Qu'importe. Je me leva, évitant le regard du gars. Je traça ensuite vers la sortie. On a failli mourir, mec !
« C'est le numéro qui ? » Une seule phrase se répétait inlassablement dans ma tête et elle dit oh la boulette… Je nous sentais réellement dans la merde alors que le nouveau venu brandissait un papier avec le numéro qu’Avery avait noté à Odette un peu avant. Néanmoins Avery reprit le contrôle de la situation. « C'est le mien. » Je le vis reprendre le papier et le déchirer. « C'est un mal entendu. » Je le vis sortir quelques billets de sa poche et les déposer sur la table alors qu’à la base c’était à moi de l’inviter. Nous sortîmes aussi vite que nous étions rentrés dans ce restaurant « On a failli mourir, mec ! » Nous courions toujours alors que nous nous arrêtions près d’une rue marchande bondée. « Putain mais c’est le problème avec le monde aujourd’hui ? » Il nous était arrivé plein de grosses galères, on ne pouvait même plus faire un pas sans se demander quel souci allait nous tomber encore sur la tronche. Je passais une main sur mon visage, le café m’ayant laissé un gout amer dans la bouche. Je me tournais vers Avery : « Alors quelle est la prochaine étape ? » Se faire tuer pour de vrai ou être incarcéré ? « Sinon on peut toujours retourner à la voiture ? » Peut-être valait mieux rentrer si on tenait à notre vie.
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Mec, je sais pas si t’as fait gaffe mais cette petite serveuse là…elle te dévorait des yeux. Voilà le charme naturel d'un Silver. Ça marche toujours sur les belles filles dans le style de la serveuse. Pourtant j'avais plus l'impression que c'était moi qui la dévorait des yeux. Cette fille ... c'est une déesse. Enfin bref. À ta place, je lui laisserai mon numéro. C'était une idée qui m'avait effleuré l'esprit. Je regarda Jamie, l'air de dire 't’inquiète pas je gère la situation'. Je regarda du coin de l’œil la serveuse s'avancer vers nous, un plateau à la main. Elle déposa les cafés sur la tables quand Jamie prit une voix claire. Une occasion telle qu’elle ne se présente jamais deux fois. Je souris à la remarque de mon ami. Tout à fait, Jamie. Je regarda ensuite la jeune femme s'en aller près du comptoir. Je pris une gorgée du café bouillant, me brulant la langue par la même occasion. Ça me fait le coup à chaque fois ! J'reviens. Je sortis de table, m'avançant vers le bar. Je m'adressa à la fille avec un sourire charmeur. Excuse moi, tu n'aurais pas un papier et un stylo à me prêter ? La jeune femme sortis ma demande avec un grand sourire. Je laissa le charme opérer tandis que je marqua quelques chiffres sur la feuille. Tu devrais garder ça, ma belle. La jeune femme ricana avant de prendre le papier. Je m'appelle Odette ! Je laissa sortir un petit rire en entendant ce prénom. Ce prénom date des années trente ma parole. Je lui souris nerveusement avant de partir vers ma table en rigolant. Odette, elle s'appelle Odette, Jamie. Je m'installa à table en regardant la serveuse au loin. Elle n'avait surement pas compris que je me moquais de son prénom. Conclusion c'est une fille facile Il pouvait se la taper facilement.
