(flashback) Un rêve de gosse ▬ Jamie.

En arrivant près de Jamie, je remarqua que ce dernier avait de quoi depenser. Mon butin était vraiment ridicule par rapport au sien. Je regarda les pulls de Jamie et chercha le même dans le rayon où l'on se trouvait. Je pris ma taille, mais je comptais bien l'essayer pour ne pas me retrouver avec un pull trop petit. Quoi, c’est tout ? Si tu ne te trouves pas autre chose, je te garantis que je te colle dans une cabine d’essayage et que je te fais essayer les trucs les plus moches. Je rigola à la remarque de mon ami. Le pire c'est qu'il en était capable. Jamie est capable de tellement de chose. Moi je le suivais dans ses conneries et réciproquement. Je brandis le pull - même modèle, mais pas même couleur que lui - signe que je cherchais. Tu sais qu'il y a d'autres boutiques à Miami. On a des heures pour visiter. Je préserve l'argent qu'il y a là-dedans. Je lui montra ma carte content qu'elle soit bien remplie. Eh dis-moi, le vendeur de tout à l’heure, tu n’as pas senti qu’il te disait quelque chose ? Je fronça les sourcils essayant de me rappeler le vendeur. Celui qui ressemble à dracula ? Nan, pourquoi ? J'avais beau me remettre l'image du type en tête, rien de choquant me venait. C'était un type normal ... si on ne compte pas sa tête. Je repris ma carte bleue en main avant qu'un type vienne se jeter dessus en me l'arrachant de la main. Wow. Dans un reflexe, j'attrapa la personne par le t-shirt, le jetant au sol. T'as quelque chose qui m'appartient ! Je pris ma carte bleue, prenant soin de la ranger dans ma poche avant d’examiner le voleur. J'avais déjà vu l'homme qui était par terre. C'était le vendeur. Bah tiens, le voilà.

(flashback) Un rêve de gosse ▬ Jamie. - Page 3 Tumblr_m04ur6zl171qjuvtn

feat Avery Հ Here we go !

Après que j’eus menacé Avery de l’envoyer dans une cabine afin de lui faire essayer toutes les choses moches que l’on pouvait trouver dans cette boutique, mon ami me montra un pull qu’il avait aussi trouvé : « Tu sais qu'il y a d'autres boutiques à Miami. On a des heures pour visiter. Je préserve l'argent qu'il y a là-dedans. » Certes, c’était bien vrai. Mais n’ayant aucun budget restreint je pouvais me permettre de faire tout ce que je voulais. La réplique d’Avery face à ma demande s’il n’avait pas eu lui aussi le sentiment de connaitre implicitement le premier vendeur qui nous était apparu en entrant dans cette fameuse boutique, me fit exploser de rire. « Celui qui ressemble à dracula ? Nan, pourquoi ? » Je n’avais songé qu’il ressemblait à ce personnage mythique mais, maintenant qu’Avery me l’avait fait remarquer, je devais avouer qu’il avait plutôt raison. Soudain, un homme surgit de nulle part, s’emparant de la carte bleue que mon ami m’avait montrée et tenta la fuite en dernier recours. Mais il ne comptait surement pas sur l’habilité et la rapidité d’Avery, qui le mit en un rien de temps, à terre. Après récupération de sa carte et inspection du voleur, nous reconnurent le vendeur. « Bah tiens, le voilà. » Je m’avançais vers lui presque choqué. Ben ça alors ! Maintenant ils se mettaient à voler les clients. « Vous n’êtes pas vraiment vendeur n’est-ce pas ? » J’en étais presque estomaqué. J’enchainais : « Parce que si c’est le cas, sachez qu’on ne tente pas de voler la carte bancaire des clients. » Je reposais tous les vêtements que j’avais eu l’intention d’acheter. Décidément, nous n’avions pas de chance à Miami. On se faisait tiré dessus et ensuite on tentait de voler Avery. Je me tournai ensuite vers lui. « Qu’est-ce qu’on fait ? On appel la police, la sécurité ou on le tabasse de coups ? » Je me mis à rire doucement, avec une mine sournoise. Le voleur en question s’était relever à l’aide de ses coudes et essayait de reculer.

code par ARCHITECTURE

A croire que mon enfance à Chicago m'a servit à quelque chose. J'étais rapide et fort. La preuve je venais de mettre un homme à terre. Qu'il ai mal à cause du choc, rien à foutre. On ne me vole pas et encore moins ma carte bancaire. Vous n’êtes pas vraiment vendeur n’est-ce pas ? Je regarda Jamie, aussi surpris par cette apparition. Mais en plus une carte bancaire. Si j'avais eu des billets de 500 dollars en main, ok, mais là ... Y a vraiment des idiots dans ce monde. Parce que si c’est le cas, sachez qu’on ne tente pas de voler la carte bancaire des clients. Je souria à Jamie. La situation était amusante. On avait le pouvoir, on pouvait faire ce que l'on voulait de ce mec. Un sentiment de puissance. Je regarda le "vendeur" avec un sourire sournois. Qu’est-ce qu’on fait ? On appel la police, la sécurité ou on le tabasse de coups ? Je regarda le mec se relever difficilement avant de me tourner vers mon ami. Tu crois que si on appelle la sécurité on aura des vêtements gratuit pour dommages et intérêts ? Bah qui sait, ça se trouve ce mec est vraiment un vendeur ... un vendeur désespéré soit. Des hommes de la sécurité arrivèrent à notre niveau. Je racla ma gorge pour expliquer la situation aux agents avant de me faire couper. Au secours, ces deux-là voulaient me tabasser et me prendre tout mon argent. Je me tourna vers le vendeur avec un regard noir. Quoi ? C'est ... c'est faux. Ce type a essayé de me ... Et encore une fois le vendeur me coupa la parole. Il ment. S'il vous plait messieurs, aidez-moi. Ces types sont de vrais malades.

feat Avery Հ Here we go !

« Tu crois que si on appelle la sécurité on aura des vêtements gratuit pour dommages et intérêts ? » Hum…Je n’en étais pas si sûr. La situation pouvait clairement se retourner contre nous si nous ne la prenions pas avec des pincettes. Par exemple, si ce gars ne travaillait pas dans cette boutique, celle-ci n’était pas responsable qu’un malfrat se soit introduit dedans afin de voler ses clients. Nous n’allions rien y gagner, selon mon humble avis. Soudain, deux agents de sécurités arrivèrent à notre niveau, peu l’air courtois, surtout mécontents, et assez coriaces. Je jetais un coup d’œil à Avery et le vis se racler la gorge. Il allait probablement expliquer la situation à ses deux hommes, lorsqu’il fut coupé par…Dracula : « Au secours, ces deux-là voulaient me tabasser et me prendre tout mon argent. » Je lui demande pardon ? Qu’est-ce qu’il racontait là ? Avery répliqua alors que j’ouvrais grand la bouche : « Quoi ? C'est ... c'est faux. Ce type a essayé de me ... » Mais Dracula sans canine l’ouvrait encore : « Il ment. S'il vous plait messieurs, aidez-moi. Ces types sont de vrais malades. » Han l’enfoiré ! Je jetais un nouveau regard à Avery, ébahit. C’était peu croyable. Putain formidable, il ne manquait plus que ça pour compléter notre journée des malheurs. La situation ne jouait pas en notre faveur. Deux grands gaillards face à un homme à terre avec une mine abattue. Tout se retournait contre nous. Un des agents de sécurité nous demanda si ce que racontait cet homme était vrai. Je me tournai vers lui. « Non monsieur, c’est faux, cet homme ment ! » Mais j’étais fatigué et était probablement devenu blanc. On racontait que Miami était une ville sans merci. Le même agent s’approcha de moi peu convaincu et posa une main sur mon épaule. « Vous allez gentiment nous suivre. » Je commençai alors à me débattre, pendant que l’autre agent de sécurité portait une main sur Avery. « Mais non ! » Soudain une idée me vint à l’esprit, levant mes mains en l’air –j’avais peur qu’ils ne sortent leur tazzer, je m’écriais : « Les caméras de sécurité ! » L’agent de sécurité qui me tenait, me lança un regard surpris. Je répliquais essoufflé. « La vidéo de surveillance du magasin pourra vous dire ce qu’il s’est réellement passé. » Je me tournais presque apeuré vers Avery : « Non ? »

code par ARCHITECTURE

A cet instant, je voulais prendre Dracula, le plaquer contre un mur et lui mettre un coup de poing dans le visage. Nan, mais il se prenait pour qui ? Un des gars de la surveillance demanda une vérification. Je laissa Jamie repondre. Non monsieur, c’est faux, cet homme ment ! Je regarda les agents de sécurité essayant de les convaincre avec mon simple regard. Tu parles, ce genre de chose ça marche que sur les filles. Vous allez gentiment nous suivre. Ils pouvaient pas, ils n'avaient pas de preuves à par le témoignage d'un Dracula des temps modernes. Un des deux agents posa une main sur mon épaule. On allait vraiment finir au commissariat de Miami. J'essayais de me rassurer, me disant que tout allait bien se passer. Les caméras de sécurité ! Je me tourna vers mon ami qui regardait le plafond. Bah bien sûr, les caméras. La vidéo de surveillance du magasin pourra vous dire ce qu’il s’est réellement passé. Non ? J'acquieça aux paroles de Jamie tendit que mon regard se posa sur Dracula. C'était à lui d'avoir peur maintenant. On va vérifier ça ! Je soupira, soulagé. On entra dans une pièce avec pour seule décors des écrans. C'était ici qu'on allait obtenir nos pass pour partir de ce foutu magasin. Je retenu mon souffle en regardant un des deux hommes manipuler les machines. On regarda la vidéo dans le silence. Au final, les hommes ont pris Dracula avec eux et nous ont laissé partir avec des excuses. Miami, c'est vraiment la ville des emmerdes. Ou alors c'est nous. On attire les problèmes, c'est pas possible. Je pris les habits, que j'avais dû laissé, dans mes mains. On les payent et on se casse d'ici.

feat Avery Հ Here we go !

Suite à ma suggestion de regarder les caméras de Surveillance pour prêcher le vrai du faux et prouver que cet affreux Dracula était en réalité presque proche de cette étrange créature mythique, un agent de la sécurité me répondit : On va vérifier ça ! Un soupire s’échappa de ma gorge alors que je constatais que c’était le même cas pour Avery. Nous fume entrainés dans une salle à partir de laquelle les deux agents de sécurité observèrent la scène qui s’était écoulée, en silence. Finalement, la raison prit notre parti et Dracula fut emmener avec les deux gorilles. Une fois sortie de cette pièce étouffante, Avery se tourna vers moi : « Miami, c'est vraiment la ville des emmerdes. Ou alors c'est nous. On attire les problèmes, c'est pas possible. » J’hochais la tête positivement, putain mais c’est qu’il avait grave raison ! Je portais une main au pansement que j’avais derrière la nuque, resongeant à ma matinée passée aux urgences, vraiment, aujourd’hui nous n’étions pas bénis des Dieux. Je l’observais se diriger vers les habits qu’il avait laissé, le copiant et faisant de même. « On les payent et on se casse d'ici. » Une fois la caisse passée et après avoir reçu des excuses du propriétaire de la boutique, nous sortîmes sous le soleil brûlant des rues de Miami. Elles étaient toujours aussi bondées ce qui me fit légèrement peur. Je ne savais plus vraiment à quoi m’attendre et maintenant je craignais le pire. Quelle était la suite ? Nous faire écraser voir pire ? « C’est la journée des galères ou quoi ? » Je me sentais vraiment mortel et j’avais presque envie de devenir comme Percy Jackson, être un demi-dieu et avoir de super pouvoirs afin d’éviter les grosses embrouilles. Je jetais un coup d’œil à Avery. « Allez viens, trouvons-nous un pub, bar, café, restau, enfin peu importe, pour qu’on puisse aller boire ou bouffer un truc. » Je lui vis un grand sourire avant de lui taper dans le dos. « Allez viens je t’invite, je pense que nous l’avons bien mérité. » De ma dernière phrase, j’en étais persuadé à deux cents pourcents.

code par ARCHITECTURE

Après avoir payé pour mon short et mon pull et après avoir entendu les milles excuses du patron, on sortit du magasin. Le choc de température entre l'intérieur climatisé et l'extérieur brûlant était important. Je laissa sortir un wow en sentant la chaleur des rues de Miami. Bon en même temps, j'étais en Floride et disons que les températures sont toujours au dessus de 35 degrés en été. C’est la journée des galères ou quoi ? C'est le moins qu'on puisse dire. On allait avoir droit à quoi pour la suite de la journée. Parce qu'il était 14h30 et tout était encore possible. Allez viens, trouvons-nous un pub, bar, café, restau, enfin peu importe, pour qu’on puisse aller boire ou bouffer un truc. Allez viens je t’invite, je pense que nous l’avons bien mérité. Je souris à mon ami en commençant à marcher vers des rues bondés de touristes. J'vote pour le café, généralement y a pas de gars chelou dedans. Enfin, on va peut-être avoir une exception aujourd'hui. Je priais pour qu'on puisse boire un truc tranquillement, sans qu'un fou fasse un hold up ou qu'on essaye de nous voler notre argent. J'ai eu ma dose de choses bizarres aujourd'hui. Je remarqua un petit café etle montra du doigts. J'pense qu'il est bien cet endroit. Tu me diras, le supermarket et le magasin avaient aussi l'air commodes. Qui ne tente rien à rien.

feat Avery Հ Here we go !

Suite à mes suggestions nous commençâmes à nos diriger vers les rues bondées, évitant à tout bout de champs de nous faire soit bousculer soit écraser par des personnes extrêmement bizarres. « J'vote pour le café, généralement y a pas de gars chelou dedans. Enfin, on va peut-être avoir une exception aujourd'hui. » J’acquiesçai ce qu’il me disait, l’on pouvait bien évidemment trouver des personnes peu dignes de confiance partout où nous allions, les cafés ne faisaient pas fautes à cette exception. Ce fut Avery qui remarqua un petit café non trop loin, qui avait l’air plutôt assez sympa. « J'ai eu ma dose de choses bizarres aujourd'hui. J'pense qu'il est bien cet endroit. Tu me diras, le supermarket et le magasin avaient aussi l'air commodes. » J’eus un bref éclat de rire, car je sais pertinemment que mon ami n’avait pas du tout tort. Nous nous dirigeâmes donc ce petit café. Je priais silencieusement en poussant la porte d’entrée, que nous pourrions enfin avoir la paix. Je fis un signe de tête à Avery pour lui montrer une table non trop loin, qui semblait idyllique pour répondre aux besoins de deux potes crevés de leur mésaventure. Je pris donc place face à Avery. « Journée catastrophique. J’espère que la suite ne sera pas pire. On va tout de même pas se faire kidnapper puis utiliser comme cible pour de dangereux fous furieux comme dans un film d’horreur, hein ? » Je me mis à rire alors qu’une serveuse s’avançait déjà nous. « Oh mate la serveuse, mec ! » Je n’étais pas un obsédé. J’aimais voir et être avec des femmes, voilà tout. Arrivée à notre hauteur elle nous demanda ce que nous voulions boire. Elle était blonde, fine, plutôt élancée avec des jambes pour lesquelles on se damerait. Je fis un clin d’œil à Avery. « Un café pour ma part. » Avec son petit calepin et son crayon à papier, elle semblait à croquer. Néanmoins, ce n’était pas moi que cette blondinette regardait alors que je lui parlais, elle ne semblait avoir d’yeux pour nulle autre qu’Avery. Ce qui me fit énormément sourire. Il avait une touche ou alors je ne m’appelais pas Aurélio Jamie Di Matteo.

code par ARCHITECTURE

J'entra dans le café à la suite de mon ami. Journée catastrophique. J’espère que la suite ne sera pas pire. On va tout de même pas se faire kidnapper puis utiliser comme cible pour de dangereux fous furieux comme dans un film d’horreur, hein ? J'éclata de rire rien quand imaginant la scène du kidnapping dans ce bar où se trouvait -principalement- des quarantenaires. Ils vont venir nous mettre des sacs à patates sur la tête avant de nous emmener dans une cave remplies de rats et d'araignées. Un peu de détente me faisait du bien. Profitons enfin de notre séjour à Miami. Oh mate la serveuse, mec ! Je tourna ma tête et mon regard rencontra celui d'une belle blonde, mince et hyper sexy. Je laissa sortir discrètement de mes lèvres. Enfin des bonnes choses. Je répondis au clin d'oeil de Jamie avec un grand sourire. La serveuse s'approcha de nous et demanda notre commande. Jamie prit un café. Je regarda la jeune femme dans les yeux avant de prendre parole. Un café également, s'il vous plait. Je souris à la jeune femme puis la regarda sans aller. Je me tourna vers Jamie avec un sourire débile sur le visage. Elle est sexy celle-là ! Je regarda la serveuse embrasser une petite fille sur la joue. L'enfant avait les mêmes yeux que la blonde. Regarde, tu crois que c'est sa soeur ?

feat Avery Հ Here we go !

« Ils vont venir nous mettre des sacs à patates sur la tête avant de nous emmener dans une cave remplies de rats et d'araignées. » J’eus une expression horrifiée, oh non pas des sacs de patates sur nos têtes, ça, sa me flanquait vraiment la frousse. Une fois la serveuse arrivée à nos côtés, je commandais un café, tout comme le fis Avery. Je l’observais se tourner vers moi avec un sourire débile alors que la serveuse en question repartait avec notre commande. « Elle est sexy celle-là ! » Tu m’étonne et elle n’avait en plus, d’yeux que pour lui ! Soudain, nous nous mirent à observer ensemble la jeune femme embrasser une petite fille sur la joue. « Regarde, tu crois que c'est sa sœur ? » J’hochais des épaules, ne s’en savais pas vraiment grand-chose. Sœur ou pas sœur je n’étais pas pédophile pour un sous. Je me retournais vers Avery avec un grand sourire. « Mec, je sais pas si t’as fait gaffe mais cette petite serveuse là…elle te dévorait des yeux. » Je me grattais le menton d’un air peu réaliste. J’enchainais alors que du coin de l’œil je la voyais prendre sur un plateau deux tasses de café fumant. « À ta place, je lui laisserai mon numéro. » Je lui fis un clin d’œil alors qu’elle revenait vers nous et déposait les tasses devant nos personnes. J’enchainais de nouveau, montant le ton et optant pour une voix formelle. « Une occasion telle qu’elle ne se présente jamais deux fois. » Avery pouvait tout à fait comprendre ma dernière remarque et probablement aussi la serveuse avec un peu de perspicacité.

code par ARCHITECTURE

(Contenu sponsorisé)