Le Pékin pas express - feat : Travis, Sev, Oly, Elia

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Nous marchions tranquillement tandis que Travis nous disait qu’il n’y avait pas besoin de payer dans un café. Il n’avait pas tort, mais qui sait ici. « Pas faux, mais après ça dépend du propriétaire et surtout est-ce qu’ils vont accepter. » Dans certains cafés, ils refusaient de nous prêter un téléphone. De plus, nous étions à Cuba, c’était totalement différent. J’espérais qu’il avait raison. Pendant que nous marchions, je décidais de rejoindre Olympe. Peut-être que c’était l’occasion pour nous d’enterrer la hache de guerre. Elle savait que je n’aimais pas rester en froid. « Salut.. Écoute, je sais que c’est pas le bon moment, mais je ne veux pas continuer à être en froid avec toi. » D’autant plus que je n’avais rien fait, mais ça je le gardais pour moi. J’avais chuchoté pour pas que l’on nous entende et par la même occasion éviter de nous afficher.

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Alors que nous marchions vers un café pour tenter de trouver un téléphone, gratuit ou non, même si ici je doutais que l'on prête à des touristes un téléphone gratuitement, et tandis que j'évitais soigneusement Travis, ce fut Wyatt qui vint me parler. Il n'avait jamais été quand nous étions en froid, je n'aimais clairement pas ça non plus, mais j'avais toujours trop de fierté pour aller vers lui et faire le premier pas.. Il me chuchotait qu'il ne voulait pas continuer à être en froid avec moi, et je tournais ma tête vers lui, pour lui faire un petit sourire. Tout petit vraiment, mais bon l'intention y était quand même. " J'aime pas être en froid avec toi non plus.. Mais bon, tu m'avais vraiment énervée au bal faut dire. " Je ne disais pas que je pensais avoir raison, on allait éviter de s'entre tuer ici, puis bon j'avais déjà Travis qui attendait une occasion pour m'achever, un suffisait. J'avais appris qu'il était en couple avec Feldt, mais j'ignorais si ce n'était que des rumeurs ou non. En tout cas, ça expliquerais le baiser que j'avais vu à la fenêtre.. et le fait que je n'ai pas été jalouse à cette annonce m'avait soulagée.

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On était en train de marcher en direction d'un café, j'étais à côté d'Elia, on avait l'air un peu pommé tous, mais bon c'était assez sympathique de voir la ville au couché du soleil. Il y avait de plus en plus de gens, je le voyais car il était moins facile de déambuler sans devoir se pousser pour laisser passer quelqu'un. Bref, je faisais un sourire à la remarque d'Elia. Moi? Me moquer? Jamais enfin ! dis-je d'un ton ironique mais gentil. Elle me disait qu'elle ne mordait pas, manière de dire que je ne devais pas avoir "peur" d'elle en gros, j'en avais pas peur, c'est juste que oui j'étais quand même un timide dans l'âme surtout depuis que j'étais ici et que je ne connaissais personne, une partie de moi-même ne se sentait pas à sa place et c'était difficile de me sentir à l'aise auprès de tous ces visages inconnus. Mais ici, à l'instant présent, les gens avaient l'air plutôt cool, puis j'étais vraiment détendu aujourd'hui, je ne sais pas vraiment pourquoi mais c'était comme ça et j'étais bien content. J'espère bien lui dis-je avec un clin d'oeil. Tiens, regardez y'a un café là sur la droite, qui se lance pour aller demander? dis-je aux autres.

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Moi? Me moquer? Jamais enfin ! Je rigolais j'avais l'impression d'être avec un ami alors qu'en fiat je le connaissais depuis peu et que j'avais vraiment eu l'occasion de bien lui parler seulement aujourd'hui. Surement du au fait qu'il était gentil et que le feeling passait bien. On continuait à marcher et je lui disais que je ne mordais pas, bon des fois si mais sinon j'étais gentille comme tout. J'espère bien. En continuant un peu, Sevastian nous fit remarquer qu'y avait un café. Tiens, regardez y'a un café là sur la droite, qui se lance pour aller demander? Je voulais bien me proposer, j'avais un peu des bases mais hors de question de m'y rendre seule. Je suis une fille de un mais en plus si je ne trouvais pas mes mots fallait mieux que quelqu'un m'accompagne. Je veux bien me proposer mais que si quelqu'un m'accompagne. Une autre personne avec moi et 3 autres qui nous attendent c'était plus raisonnable que moi seule et les 4 dehors. Pas trouillarde, même pas vrai !

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Elia se proposait gentiment d'aller demander, mais elle ne voulait pas être toute seule, ce que je comprenais. Comme on s'entendait plutôt bien depuis le début de notre aventure et qu'on était je crois les deux à savoir parler un peu, je décidais de l'accompagner. Allez je t'accompagne lui dis-je en souriant. J'étais vraiment trop souriant aujourd'hui, surement l'effet de Cuba et tout, d'un côté c'était la première fois que je venais ici aussi. On entrait donc dans le café, une odeur de cigare montait dans mes narines, pour l'instant rien d'anormal, c'était une tradition ici et pour être honnête j'aimais bien l'odeur du cigare, c'était une odeur familière à mon enfance puisque mon père avait pour habitude d'en fumer le week-end lorsqu'il rentrait du travail. Je pensais tout à coup à mes parents qui étaient si loin de moi, mais je chassais vite cette idée de ma tête car c'était ni l'endroit ni le moment d'y penser. Il y avait un homme assez âgé au bar et je m'avançais, je sondais Elia de l'oeil pour voir si tout allait bien. Bon tu commences ou j'y vais? j'sais pas trop quoi dire sur le coup là. dis-je en rigolant.

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Olympe me répondait qu’elle n’aimait pas non plus le fait d’être en froid avec moi. Cela me rassurait. Je me détendais un peu plus. « En fait, je ne sais même plus d’où est partie notre dispute. » Je ne voulais même pas savoir. A ce moment-là, Sevastian nous signalait la présence d’un bar. Les rues étaient de plus en plus pleine. Surement qu’il y allait avoir une sorte de fête. Enfin, Elia et Sev se proposaient pour aller demander. Normal, valait mieux être deux que cinq à débouler dans le café, sinon le mec se sentirait menacer. « Vous avez le numéro ? » Je leur disais ses mots avant qu’ils ne rentrent dans le café.

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>Wyatt n'avait l'air d'adorer qu'on se fasse la gueule, et j'étais plus ou moins heureuse qu'il soit venu me parler. Parce que je ne l'aurais pas fait, alors qu'en fait il ne m'aurait pas rejeté.. " Je t'avoue que moi non plus. " Je ne parla pas plus longtemps avec lui, puisque nous arrivâmes devant un café, trouvé par Elia et Sev, qui se proposèrent pour rentrer et demander un téléphone. Wyatt demanda si il connaissait le numéro, et j'intervins : j'avais appris par coeur celui de l'hôtel pour un pari en pleine nuit, alors je pouvais leur donner. Je pris un menu qui trainais sur la terrasse du café, un stylo et j'écrivis le numéro. " Voilà le numéro de l’accueil. "

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Allez je t'accompagne Je fis un sourire pour le remercier de se proposer et de venir avec moi. Wyatt nous demanda si on avait le numéro, je lançais un regard à Sev et me mit à rire, sans le num on allait pas aller loin. Olympe écrie le numéro sur un menu et me le tendit. Merci. On partit ensuite direction du café et en entrant je sentais une drôle d'odeur, ce n'était pas de la cigarette mais du cigare. N'en fumant pas je sentais l'odeur à des kilomètres. Un homme se trouvait au bar, Sevastian commença par s'avancer vers lui et je le suivis de près. Bon tu commences ou j'y vais? j'sais pas trop quoi dire sur le coup là. Je rigolais avec lui. J'avais ma petite idée, j'allais pas lui faire un roman mais une simple phrase dont il pourrait comprendre le sens. J'avais toujours appris que quand on sait pas parler une langue et qu'on veut se faire comprendre le mieux est de faire des phrases courtes. J'allais donc me servir de ça. Je m'approche du vieille homme. Hola, tienes un teléfono por favor ? J'aurais bien voulu lui expliquer pourquoi j'en avais besoin mais je préférais éviter sauf s'il me le demande. Il me répondit que oui il en avait un mais qu'il fallait au moins prendre une commande pour s'en servir. Aie. J'essayais de lui expliquer qu'on avait pas de sous et qu'on était pas d'ici que notre navette était partit sans nous. Je sais pas s'il avait tout compris mais il accepta finalement. C'est bon pour le tél dis je à Sev toute contente. Ca te gêne pas de t'occuper d'appeler par contre ? Je t'aide si t'as besoin. Je me sentais pas de faire à nouveau ça, je préférais lui céder ma place.

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Elia venait après de longues explications, de réussir à ce qu'il nous prête le téléphone, bon c'était déjà ça. Elle me demandait de m'en occuper, alors je prenais le numéro préalablement donné par Olympe et je commençais à le taper sur le vieux téléphone que le monsieur m'avait indiqué. Il se trouvait dans une partie arrière du bar. Après voir tapé le numéro, j'entendais des voix espagnoles, j'essayais de comprendre ce qu'elles disaient mais je ne captais qu'une phrase qui annonçait encore des emmerdes "No puede llamar a esta persona, el número es extranjero". Ok, le téléphone pouvait pas appeler sur les numéros étrangers, SUPER. Je raccrochais et je faisais la grimace à Elia. Il marche pas sur les numéros étrangers, hors l'hôtel n'est pas à Cuba donc... viens on va le dire aux autres. Je disais merci à l'homme du bar tout de même et on se dirigeait vers la sortie. Désolé, ça marche pas dis-je d'un ton désolé.

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Je suivis Sevastian jusqu’au téléphone qui se trouvait à l'arrière du bar. Je le regardais faire en espérant que ça nous aide mais quand je vis sa grimace après avoir raccroché je me doutais bien qu'il avait pas une bonne nouvelle. Il marche pas sur les numéros étrangers, hors l'hôtel n'est pas à Cuba donc... viens on va le dire aux autres. Génial, on avait eu un petit espoir qui venait de tomber à l'eau. On sortit du bar pour annoncer la nouvelle aux autres. Je crois qu'on est parti pour dormir dehors ce soir. Je rigolais pas, j'étais limite sérieuse. L'heure tournait et il devait être au moins 18 h 30 si ce n'est pas plus. Je commençais à me faire à l'idée de dormir dehors, je ne sais où, car pour l'instant on avait pas de solution de secours. Sinon y a un port. Ben ouais on pouvait trouver un bateau et demander à queqlu'un de nous ramener, mais bon déjà un bus ou une voiture c'était trop demandé, alors un bateau avec une personne pour nous emmener, fallait vraiment avoir une chance de fou.

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