Le Pékin pas express - feat : Travis, Sev, Oly, Elia

Mon portable s'était carrément éteint quand Olympe avait essayé de composer un numéro, génial, ça c'était encore pire. Si mon frère essayait de me joindre parce qu'il s'inquiétait de ne pas me voir arriver pour récupérer Matys, il allait tomber sur ma messagerie et se faire du soucis. Heureusement qu'il était avec Sacha ça me rassurait déjà plus. " On est pas tout seul comme des glands, on est 5 paumés dans cuba, c'est vrai que c'est mieux. " Je me mis à rire par son ironie car il valait mieux rire de la situation qu'en pleurer non ? Enfin pour l'instant je préférais rester positive, plus de chance de s'en sortir avec cette optique. Mais le jeune homme n'avait pas l'air d'en rire. Ouais ils se connaissent eux, tout comme Wyatt et Olympe et l'amour n'est pas au beau fixe entre eux apparemment. " Je crois en avoir vu une , mais impossible de te dire où, mais si on cherche bien on doit pourvoir en trouver une. " Je fis un sourire à la réponse de Olympe, c'était déjà un bon signe puis Sevastian proposa d'aller dans un café pour trouver un téléphone. c'était une bonne idée et on en trouverait un plus rapidement comparé à une cabine selon moi. Je hochais donc la tête pour approuver. Comment tu vas? Je suis content de te revoir... bon les conditions sont pas tip top mais c'est déjà ça. Je riais, ouais j'avais connu mieux comme endroit pour se revoir mais bon ça faisait dans l'original après tout. Il m'avait reconnu à présent c'était certain entre son sourire et ce qu'il venait de dire, plus aucun doute. Ca peut aller, ça me gêne pas d'être bloquée ici, vous êtes avec moi mais il m'aurait fallut au moins un téléphone pour prévenir mon frère. Il allait vraiment s'inquiéter si je donnais pas de nouvelles. Je suis contente de te revoir aussi. & toi ça va ? T'as bien profiter des lieux ? lui demandais je en lui montrant son appareil photo du doigt. Il avait du faire des photos tout comme moi.

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Olympe nous parlait d’une cabine téléphonique. C’était déjà ça. Si on pouvait contacter l’hôtel, ils nous enverraient une navette et on aurait plus qu’à attendre. Aux mots que lançaient Olympe, je pouvais constater qu’il y avait des tensions entre elle et Travis. Comme quoi ses derniers temps elle se faisait pas mal d’énnemi. Je me demandais ce qui avait changer chez elle. Elle avait l’air différente ou peut être que c’était moi qui délirait. J’avais demandé qui parlait espagnol ici. Je connaissais un peu, mais c’était pas top. Sevastian et Elia le parlait à peu près. « Je le parle aussi un peu, mais c’est pas top non plus. » Je vivais au Nouveau-Mexique, j’avais eu l’occasion de parler espagnol dans les villes alentours, mais en venant ici, j’avais perdu pas mal de repère. Je ne pratiquais pas cette langue à Harvard. Alors, que je souvenais un peu du langage indien, grâce à un pote qui faisait partie d’une des réserves pas loin de Roswell. Je me tournais vers Olympe « Si tu as vu une cabine téléphonique, on peut refaire ton chemin inverse ou alors on demande, mais ça risque d’être compliqué. »

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Je jetais un regard noir à Travis lorsqu'il me dit de pas commencer. C'est lui avait dit qu'on était pas seuls comme des glands le premier hein, je n'avais fait que souligner le fait que nous étions aussi bêtes à cinq, mais bon, j'allais éviter de faire exploser les choses ici. Elia avait l'air de connaitre la seule personne que je ne connaissais pas ici, Sevastian, et tout deux avaient dit parler un petit peu espagnol. Sauf que c'était, d'après eux, pas du grand art et plus du scolaire, m'enfin ça pourrait quand même grandement nous aider. Wyatt me proposa de chercher la cabine que j'avais put voir, mais je serais malheureusement incapable de faire le chemin inverse : j'avais vadrouillé toute la journée dans les rues, en long en large et en travers, impossible de retrouver celle ou j'avais vu la cabine. Je me tournais finalement vers Wyatt pour lui répondre, fuyant quand même un peu son regard. " Je pense que Sevastian a raison, il faudrait trouver un café pour téléphoner. De toute façon je serais pas capable de refaire le chemin inverse, je rêvassais en marchant. Mais dites moi, vous avez des sous au moins? Il faut la payer la cabine hein, et moi j'ai plus rien.. "

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Tout le monde demandait quelque chose à tout le monde et j'étais un peu perdu, certains voulaient trouver une cabine d'autres étaient ok pour le café, mais finalement Olympe approuva ma décision, seulement elle avait le même problème que moi : pas un seul centime en poche, elle demandait à aux autres et j'attendais de voir néanmoins je répondais quand même. Moi j'ai plus d'argent du tout, et j'ai pas voulu prendre ma carte de crédit alors... mais peut-être qu'ils ne nous feront pas payer dans un café, qui sait avec un peu d'hospitalité, les gens sont gentils parfois. dis-je en souriant, j'espérais vraiment que l'hospitalité des habitants serait au rendez-vous car je n'avais tout de même pas très envie de poireauter ici 300 ans même s'ils avaient l'air plutôt sympathiques. Je remarquais des tensions entre Olympe et un certain Travis, mais bon, c'était pas mes affaires et je me posais pas plus de questions que ça. Je répondais à Elia qui me demandait si j'avais eu l'occasion de faire des photos ici. Oui ça va, franchement ouais, y'a des photos supers à faire surtout en s'éloignant un peu des endroits "touristiques", je te montrerais si tu veux. Et toi, tu as fait des photos? Je voulais savoir si j'étais le seul amateur de photographie ici, c'était vraiment une passion pour moi.

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Wyatt proposa à Olympe qu'on retourne sur ses pas pour trouver la cabine, le truc c'est qu'elle était incapable de se souvenir du chemin. C'était comme moi j'avais pas vraiment chercher à bien repérer par où je passais, je pensais pas une seconde que j'allais louper la navette et rester ici bloquer avec 4 personnes. J'y pensais pas du tout. Elle nous demanda également si on avait des sous pour payer la cabine ou même le téléphone dans le café. Sevastian avait plus de sous. Je mis ma main dans ma poche et sortit quelques pièces. Je sais pas si on va aller loin avec ça. J'avais des pièces mais la plupart était de petites sommes, des centimes quoi. Fallait que d'autres aient peut être des pièces pour arriver à obtenir une somme suffisante pour pouvoir s'en servir. Oui ça va, franchement ouais, y'a des photos supers à faire surtout en s'éloignant un peu des endroits "touristiques", je te montrerais si tu veux. Et toi, tu as fait des photos? Je fis un sourire, je voyais qu'il parlait pas d'un petit truc, il aimait ça dans la façon d'en parler je le ressentais. [color=deeppink]Oui je veux bien voir ça. & oui j'en ai fait aussi, j'ai du en faire beaucoup même, je suis pas très douée en photographie mais j'adore en prendre[:color]. Ouais je pouvais prendre un monument dans tous les sens, de tous les points de vu sans avoir une photo divine. J'arrivais quand même à en obtenir des très belles mais rien de bien incroyable. je t'avais pas vu à l'aller, je savais pas que tu étais là pour l'expédition. Peut être lui m'avait il vu en tout cas moi non, ça aurait pu permettre qu'on se promène ensemble, on aurait peut être pu s'éviter de rater la navette.

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Sevastian proposait d’aller dans un café ce qui était une bien meilleure idée. Malheureusement, on devrait payer. Je n’avais plus rien dans mon portefeuille. Mon café avait coûté le peu d’argent qu’il me restait. Elia nous montrait un tout petit peu d’argent, mais nous irions pas loin avec. Je voulais croire à ce que disais Sevastian, peut-être que les cubains nous prendraient avec sympathie et ne nous ferait pas payer. « Ok, je suis d’accord avec Sev. » Je me tournais vers lui. « Ça ne te dérange pas si je t’appelle comme ça ? » Puis, je me tournais vers le groupe. « On va trouver un café ? Ce n’est pas ce qui manque ici. » Après qu’ils aient tous acquiescés, je décidais d’ouvrir la marche. Enfin, on marchait tous ensemble en direction d’un café qui serait nous accueillir.

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Elia venait de sortir quelques pièces de sa poche, je regardais de loin mais ça me semblait pas glorieux tout ça, je sortais ironiquement en riant : Ah bah avec ça, on va aller au bout du monde c'est sur haha! J'espérais vraiment que les autres avaient plus d'argent, si on cumulait tout on pouvait peut-être y arriver... mais bon pour l'instant j'avais pas trop d'espoirs de ce côté là. Elia aimait aussi faire des photos, elle me disait qu'elle était pas très douée mais pour moi personne n'était mauvais en photographie, en effet même un enfant peut réaliser une belle photo, peu importe l'appareil. Certes, je mentirais si je disais que j'étais pas content de mon super reflex, mais même sans, si on aime en prendre on peut toujours réussir un cliché. Tu me montreras ça, et franchement, je suis sûr que tu peux faire de supers photos, tout le monde en est capable lui dis-je en souriant, je le pensais vraiment. Oui je t'ai vu mais j'étais dans mes pensées et j'avais peur que tu ne me reconnaisses pas alors... j'ai pas vraiment osé venir te voir C'était vrai, puis je ne la connaissais pas si bien que ça, j'avais aussi peur de lui faire passer une mauvaise journée ou vis versa, mais bon maintenant on avait l'occasion de mieux se connaître, et c'était pas plus mal ! C'est alors que Wyatt me demandait si ça me dérangeait qu'il m'appelle avec un diminutif. Non pas du tout, t'inquiète. Il proposait ensuite de trouver un café, tout le monde était d'accord et on partait en quête d'aide.

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Ah bah avec ça, on va aller au bout du monde c'est sur haha! Je regardais aussitôt Sevastian quand il lança ceci et je lui lançais un petit regard pas méchant. Je lui fis une petite tape sur l'épaule. Te moque pas. Ouais j'avais au moins quelques pièces c'était déjà ça non ? *siffle* Tu me montreras ça, et franchement, je suis sûr que tu peux faire de supers photos, tout le monde en est capable Oui j'étais pas nul au point de ne pas savoir cadrer ou mettre mon doigt sur l'objectif mais j'étais pas le genre qui prend des photos super avec le premier plan normal et l'arrière plan flou. Je me débrouille quoi. Je lui fis un sourire, c'était sympa de dire ça même s'il n'avait rien vu des photos et que ça pourrait être un vrai désastre. Oui je t'ai vu mais j'étais dans mes pensées et j'avais peur que tu ne me reconnaisses pas alors... j'ai pas vraiment osé venir te voir Je souriais amusée un peu par ce qu'il venait de me dire. C'est vrai que j'aurais pu ne pas le reconnaitre mais généralement je reconnais les gens, peut être pas où je les ai connu mais leur visage me parle. Je promets que je ne mords pas. C'était bon à savoir puisque parti comme ça on risquait de tous passer la nuit dehors en attendant le lendemain de peut être avoir une solution. « On va trouver un café ? Ce n’est pas ce qui manque ici. » Je n'avais aucune raison de refuser. Je hochais donc la tête et je suivais la troupe qui commençait à marcher, restant derrière Wyatt et à côté de Sevastian.

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Travis s’abstint de commentaire lorsque Olympe proclama qu’elle n’avait pas de sous. Il se retint même de toute moue qui aurait pu trahie sa pensée. Ouais, madame la riche avec papa carte bleu, n’avait pas un sou en poche. Triste. Etant donné qu’il n’avait toujours pas retiré les mains des siennes, il toucha ce qu’il lui restait. Quelques pièces, et deux ou trois pochons encore à vendre. Boh, il pouvait bien dépanner.
« J’ai ça aussi. Mais bon, normalement, dans un café, y a pas besoin de payer.»
Ouais enfin, on était pas tout à fait dans le même monde non plus. Wyatt proposa alors de se mettre en marche, et ils furent d’accord. D’un pas toujours aussi détendu et tranquille, il les suivit. Certains semblait se connaitre, parlant de photos, etc. Il n’allait certainement pas aller taper la discussion à Olympe, ils n’en étaient pas à ce point là.

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Finir coincée avec un de mes exs, avec qui j'avais trompé mon fiancé et à qui je ne parlais maintenant plus du tout, avec un type qui m'avait pourri la vie après m'avoir surprise avec justement cet amant, un parfait inconnu qui parlait Elia, et Elia, ce n'était pas vraiment le rêve, c'était certain. Je dirais même que si Elia n'était pas là, ça serait un véritable cauchemar. Je n'avais pas d'argent pour une fois, moi la gosse de riche, alors je les laissais parler entre eux, les suivants lorsqu'ils décidèrent de partir en direction d'un café, comme l'avait proposé Sevastian. Sur le trajet, je restais muette comme une carpe, vraiment mal à l'aise, vu que je n'avais rien à dire, et surtout que je devais bien avouer que j'étais malgré tout mieux ici avec eux que toute seule. Je fermais la marche avec Travis, mais je n'étais pas décidée à ouvrir la bouche. Si c'est pour me faire vanner, c'est pas la peine.

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