Something new ;; Laia

J'émerge doucement du sommeil, sentant la chaleur des rayons du soleil caresser ma joue. Je sens aussi et surtout, les lèvres de Laia contre ma joue, puis qui se pressent contre ma bouche. Je souris, ouvre lentement les yeux en tournant mon visage vers le sien. - Bonjour toi, dis-je en resserant son petit corps, tout contre le mien. - Tu as bien dormi ? Tu as réussi à dormir, je demande en caressant son dos. Je sais que Laia ne dort pas forcément bien ou ne dort pas tout court, sauf quand elle est avec moi d'après ce qu'elle m'a déjà dit. Pour ma part, j'ai passé une très bonne nuit auprès d'elle. - Tu as envie de quoi pour le petit déjeuner ?, je demande en m'étirant un peu, avant de légèrement me redresser.

w/@Laia Duque

@Ludovic Halstead —
Je souris en le voyant émerger doucement du sommeil, ses yeux encore mi-clos, mais déjà plein de cette douceur qui le caractérise. Son étreinte se resserre autour de moi, et je me blottis un peu plus contre lui, profitant de ce calme matinal. Son corps est chaud, réconfortant, et je me sens en sécurité ici, dans ce lit, dans cette cabane au milieu de nulle part, juste lui et moi. — J'ai très bien dormi, oui... je murmure en lui souriant, laissant sa main me caresser doucement le dos. — Avec toi, c'est toujours plus facile. Je l'observe s'étirer et se redresser légèrement, et je ne peux m'empêcher de sourire en voyant ses gestes encore un peu engourdis de sommeil. Il est tellement naturel dans ces moments-là, sans artifices, juste lui, et c'est l'une des choses qui me plaît tant chez lui. — Hmm, je ne sais pas trop... Peut-être quelque chose de simple, des fruits, des pancakes ? je propose en caressant doucement son bras. — Ou alors... peut-être qu'on pourrait rester un peu plus au lit avant de se lever ? Profiter de cette matinée tranquille... Mon sourire s'élargit, légèrement malicieux, alors que je me penche pour déposer un autre baiser sur ses lèvres.

En ouvrant les yeux, je vois directement le doux visage de Laia. Elle est blottit tout contre moi, le visage apaisé, comme tous les matins qu'on passe ensemble. Je m'assure tout de même, qu'elle ait passé une bonne nuit. - Ce sont mes ronflements qui te bercent ?, je ris pour la taquiner un peu. Je ne ronfle jamais, enfin je crois, personne ne s'est jamais plaint en tout cas. Je me redresse un peu, m'étire naturellement en observant la vue qu'on a de notre chambre ; elle est tout aussi incroyable que du salon. - Des pancakes avec du chocolat !!!, je rajoute en me tournant légèrement vers elle, un grand sourire sur le visage. - une matinée tranquille hein ?, je souris contre ses lèvres. - Aurais-tu une petite idée derrière la tête ?, je demande, pressant mes lèvres contre les siennes, tout en la renversant sur le lit. Mon corps sur le sien, je retiens mon poids pour ne pas l'écraser.

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@Ludovic Halstead —
Je souris en sentant son poids au-dessus de moi, ses lèvres contre les miennes, son corps me recouvrant sans vraiment me comprimer. Il a ce talent de toujours me taquiner, de rendre tout léger même dans ces moments d’intimité — Peut-être bien que tes ronflements sont apaisants, qui sait ? je murmure en riant doucement, me laissant emporter par la douceur du moment. Mon cœur s’emballe légèrement quand il me taquine sur mes intentions. — Une petite idée, oui... je réponds d’une voix malicieuse, mes doigts glissant doucement le long de son dos, suivant les courbes de ses muscles. — Tu sais bien que j’ai toujours des idées. Nos regards se croisent et je sens cette connexion entre nous, ce jeu permanent qu’on a installé, mêlé de désir et de tendresse. Mes lèvres capturent les siennes dans un baiser plus profond, mes mains remontant jusqu’à sa nuque, le rapprochant un peu plus de moi. Je le sens sourire contre mes lèvres, et je ne peux m’empêcher de murmurer contre sa bouche : — Peut-être qu’on pourrait retarder un peu ces pancakes… Je me cambre légèrement sous lui, répondant à chacun de ses mouvements, mes doigts caressant ses cheveux, son dos, profitant de chaque sensation que son corps m’apporte

- Ahh oui ? Ils sont peut-être comme une douce mélodie, répondis-je en riant. Je ne sais pas si je ronfle réellement, mais si c'est le cas, ça ne doit pas être fameux. Je déteste les gens qui ronglent, ça m'empêche de dormir. - Mhh quel genre d'idée ?, je m'amuse à lui demander, même si je sais très bien de quelle idée elle veut parler. Baisers qui s'échangent, je profite du moment, allongé sur son petit corps. Nos langues se cherchent, ses mains provoquent directement des frissons dans tout mon corps. Ma main caresse lentement sa hanche, puis sa cuisse contre laquelle je presse mes doigts. - Je crois qu'on va devoir faire ça, j'ai un tout autre...appétit maintenant, je murmure contre ses lèvres, avant de l'embrasser à nouveau.

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Mon intention n'était pas de le piquer, encore moins de lui faire croire qu'il ne prenait pas soin de moi ou qu'il ne trouvait jamais de solutions. Mais avant que je puisse m'expliquer ou dire quelque chose pour apaiser la situation, Ludovic se lève brusquement et annonce qu'il va fumer, un ton sec perçant ses mots. Je reste un moment figée, la confusion m'envahissant. Comment est-ce qu'on est passés d'une matinée tendre et pleine de légèreté à ça ? Je serre le préservatif dans ma main, un peu perdue, avant de pousser un long soupir. Ce n’était qu’une plaisanterie, mais visiblement, il l'a pris différemment. Je me rhabille rapidement, enfilant son t-shirt et un pantalon, puis je décide d'aller le rejoindre dehors. L'air frais me frappe dès que j'ouvre la porte, et je le trouve, appuyé contre la balustrade, une cigarette déjà allumée entre les doigts. La fumée se dissipe lentement dans l'air autour de lui. Je m'approche lentement, ne voulant pas envenimer les choses, mais sentant qu'il fallait mettre les choses au clair. — Hé, je suis désolée... Je ne voulais pas te blesser avec ce que j'ai dit tout à l'heure. Je plaisantais vraiment, je... Je marque une pause, cherchant mes mots. — Tu es toujours là pour moi, tu fais toujours tout pour que je me sente bien. Je me tiens à quelques pas de lui, les bras croisés pour me protéger du froid, le regard baissé. — J'ai vraiment pas voulu te vexer, Ludovic.