Something new ;; Laia

w/@Laia Duque

@Ludovic Halstead —

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@Ludovic Halstead — Mon corps tremble encore sous l'effet de l'extase, tandis que je sens Ludovic se retirer doucement, toujours attentionné. Mes jambes retrouvent enfin le sol, même si mes genoux sont encore un peu faibles après cette étreinte intense. Je laisse échapper un petit rire à sa remarque sur le cardio, profitant de ces moments de légèreté qui suivent toujours la tempête de nos ébats. Je me lave rapidement, profitant de la chaleur de l'eau qui continue à couler sur ma peau, avant de l'éteindre. Juste à ce moment-là, le bip du four retentit, brisant la tranquillité de la salle de bain. — La pizza ! Je ris en le voyant filer dans la cuisine, son boxer à peine enfilé, l'air un peu paniqué. Je m'enveloppe rapidement dans une serviette, laissant mes cheveux mouillés retomber en cascade sur mes épaules, et je me dirige à mon tour vers la cuisine. L'odeur de la pizza envahit déjà la cabane, mélange de chaleur, de crème et de fromage fondu. — Alors, chef, elle est sauvée ? je plaisante, en m'appuyant contre l'encadrement de la porte, le regard posé sur lui alors qu'il sort la pizza du four. La scène me fait sourire, cette simplicité, cette normalité qu'on partage ensemble. Je me sens bien, ici, avec lui, loin de tout. Je le rejoins pour l'aider à poser la pizza sur la table, attrapant un couteau pour la couper en parts. — Ça sent trop bon, dis-je en me léchant déjà les babines, impatiente de goûter. Je prends une part que je dépose dans mon assiette, mais avant de croquer dedans, je m'approche de Ludovic pour lui déposer un baiser rapide sur les lèvres. — Pour te remercier du meilleur cardio de ma vie. Je m'installe à table, toujours enveloppée dans ma serviette, savourant à la fois la simplicité de ce moment et la promesse de ces prochaines heures passées dans cette cabane, rien que tous les deux, loin du monde.

Mon rythme cardiaque revient à la normal, mon cœur se calme tout comme mon corps. J'en profite pour me laver, puis sors de la douche pour me sécher. C'est à ce moment-là, que le minuteur du four se met à sonner. La pizza est prête, juste à temps. J'enfile rapidement mon boxer, puis cours jusqu'à la cuisine pour sortir la pizza du four. Elle sent bon, son odeur embaume toute la pièce. - Sauvée juste à temps, regarde comme elle est belle et dorée, dis-je à Laia qui vient de me rejoindre, enveloppé d'une simple serviette. Elle est belle comme ça, simplement vêtue d'une serviette, ses cheveux mouillés qui tombent sur ses épaules. Je lui souris, la laisse s'occupée de couper la pizza. - J'espère qu'elle est aussi bonne, qu'elle sent bon, dis-je en sortant deux assiettes, que je dépose à côté de la pizza. J'imite Laia en prenant une pizza, que je met dans mon assiette. Sourire aux lèvres, je prolonge le petit baiser qu'elle me donne, puis ris à son remerciement. - Le meilleur de ta vie ? Je vais avoir les chevilles qui gonflent tu sais, dis-je en riant. Je m'installe ensuite à table, puis croque dans la pizza. - Mhh c'est trop bon.

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@Ludovic Halstead — La chaleur de la pizza contraste avec la fraîcheur de l’air encore humide de la douche, et je souris en le voyant si fier de sa réussite culinaire. La simplicité de ce moment, après l’intensité de ce que nous venons de vivre, me fait du bien. Je coupe la pizza en parts égales, riant à sa remarque sur ses chevilles qui gonfleraient. Ludovic a toujours ce don de détendre l’atmosphère, même dans les moments où la tension est à son comble. — Crois-moi, tu peux te permettre d’avoir les chevilles qui enflent un peu, tu l’as bien mérité, je réplique en m’installant à côté de lui. Je croque dans ma part de pizza, savourant le goût de la crème fraîche qui se marie parfaitement avec le fromage fondant et les autres ingrédients. — C’est vraiment bon, je te l’accorde, tu gères en cuisine aussi, finalement. Je me penche légèrement en arrière sur ma chaise, encore enveloppée dans ma serviette, me sentant détendue et sereine, un contraste parfait avec l'intensité des dernières heures. Mon regard se perd un instant à travers la grande baie vitrée qui donne sur le lac. La nuit commence doucement à tomber, et les lumières de la cabane créent une ambiance chaleureuse et intime. — Tu sais, je crois que ce week-end était exactement ce dont j'avais besoin, je murmure, laissant mes pensées vagabonder. — Juste toi et moi, loin du monde. Ça me fait réaliser à quel point c’est important de prendre du temps pour soi, de couper avec tout. Je tourne la tête vers lui, mes doigts venant chercher les siens. — Merci d’avoir organisé tout ça, vraiment. Un sourire tendre se dessine sur mes lèvres, tandis que je lui serre doucement la main.