Something new ;; Laia

- Un peu seulement ?, je demande en souriant, alors que Lala vient s'asseoir à côté de moi. Premier croc dans la pizza, je dois avouer qu'elle est super bonne. J'ai testé l'option crème fraiche de Laia et je ne suis pas déçu. Ça ajoute un petit truc en plus, un côté frais aussi. - Merci, le petit supplément de crème fraiche est vraiment pas mal, dis-je en hochant la tête. Je savoure la pizza, profite du calme qui règne dans la pièce. Il fait bon grâce au feu de cheminée et la vue est à coupée le souffle. Le soleil se couche au loin derrière le lac, créant de magnifiques couleurs qui se reflètent sur le lac. - C'est vrai ?, je lui demande, rapportant mon attention sur la jeune femme. - Tu ne prends jamais du temps pour toi, en dehors du boulot ?. Je me souviens de notre conversation par sms, de l'argent qu'elle devait à l'hôpital. Je lui ai proposé mon aide et j'espère qu'à présent, elle pourra prendre plus de temps pour elle. - Ohh, ça me fait plaisir tu sais, tu n'as pas à me remercier, je lui répond en serrant légèrement sa main, un sourire tendre sur le visage. Ça me fait du bien aussi d'être là, d'avoir la tête hors des cours, hors de ce qu'il se passe sur le campus. - Au moins, on profite ensemble de ce week-end.

w/@Laia Duque

@Ludovic Halstead —
Je lui rends son sourire, émue par la simplicité et la sincérité de cet instant. Il a raison, ce week-end est un véritable bol d'air frais, et je sens que, même s'il ne le montre pas toujours, Ludovic en avait tout autant besoin que moi. Son attention, ses gestes, sa façon de me regarder me font comprendre à quel point il prend soin de moi, même quand je ne le demande pas. — Non, pas vraiment. J'ai toujours quelque chose à faire, ou je me trouve une excuse pour ne pas me poser. C’est plus facile d’être occupée que de prendre du temps pour soi, je suppose. Puis je suis encore hanté par mon accident. j Je souris doucement, jouant avec les bords de ma serviette, avant de lever les yeux vers lui.— Mais ici, avec toi… ça change tout. J’ai vraiment l’impression de pouvoir me poser, de profiter sans avoir à penser à autre chose. Je serre un peu plus sa main, appréciant la chaleur qui émane de lui, autant dans ses gestes que dans son regard. — Et c’est pour ça que je te remercie, Ludovic. Parce que tu me fais me sentir bien, tu me rappelles que j’ai le droit de souffler, de me retrouver. Je finis ma part de pizza en silence, observant les dernières lueurs du jour disparaître derrière les montagnes. La lumière du feu de cheminée nous enveloppe doucement, créant une ambiance paisible et intime. Je repose mon assiette sur la table et me tourne vers lui, glissant mes doigts dans ses cheveux. — Je suis heureuse d’être ici, avec toi, je murmure, mes lèvres frôlant les siennes dans un baiser léger, tendre, avant que je m’adosse contre lui, me blottissant dans la chaleur de ses bras.

Je suis content de voir que ce début de week-end plaît bien à Laia, qui visiblement en avait besoin. C'est un endroit simple, qui nous offre de quoi faire à deux. Ce week-end est juste fait pour elle et moi. Je répondrais de temps en temps à des sms, mais je compte bien me concentrer sur la belle brune qui est avec moi. - Tu peux être occupée, mais en prenant soin de toi, dis-je avec un grand sourire. C'est du deux en un. - Tu devrais quand même parler à un psy, pour t'aider, car j'ai beau lui occupé l'esprit, tant qu'elle ne parlera pas, ça n'ira pas mieux. En plus, ça l'aiderait peut-être à confronter sa folle de mère. - Ravis de t'apporter ce calme, bien que je ne sois pas si calme en soit, mais c'est vrai aussi que lorsqu'on sort, on va dans des endroits plutôt calmes. Laia continue de me remercier, elle m'en ferait tourner les joues au rouge tomate. - C'est sûr que ça change de mes soirées en boîte de nuit ou dans un club, je ris en serrant un peu plus sa main dans la mienne. Je finis de manger ma pizza, profitant de la vue que nous offre la cabane mais aussi son feu qui nous tient assez chaud. J'aime sentir sa main qui glisse dans mes cheveux, alors qu'elle me dit être heureuse ici et avec moi. - Moi aussi je suis heureux d'être ici, avec toi, dis-je en posant ma main sur sa cuisse, prolongeant le doux baiser qu'elle m'offre. - Tu veux qu'on aille profiter du feu ?, je lui demande en débarrassant la table, maintenant que nous avons terminé de manger.

w/@Laia Duque

@Ludovic Halstead —
Je le regarde finir de débarrasser la table, un sourire attendri sur les lèvres. Sa manière de prendre soin de moi, d’être attentif sans pour autant en faire trop, c’est exactement ce dont j’ai besoin en ce moment. J’apprécie qu’il me laisse respirer, qu’il n’insiste pas trop sur mes problèmes tout en me rappelant doucement qu’il est là, que je peux compter sur lui. — Oui, le feu me semble une excellente idée, je réponds en me levant. J’attrape une couverture que j’avais laissée sur le canapé et m’enroule dedans, profitant de sa chaleur tandis que je me dirige vers la cheminée. Ludovic me rejoint rapidement, et je me blottis contre lui, sous la couverture. Il est à la fois réconfortant et apaisant, son bras qui m’entoure, sa main posée sur ma cuisse. Le feu crépite doucement, ajoutant une touche supplémentaire de magie à ce moment. — Je crois que je pourrais rester ici indéfiniment, je murmure, en posant ma tête sur son épaule. — Tout est tellement… parfait Je lève les yeux vers lui, prenant une profonde inspiration. — J'ai déjà eu plusieurs séances avec un psy, mais je dois avouer que ça ne fonctionne pas sur moi... je suis contente que tu sois là pour m’aider à ne pas tout affronter seule. Un sourire timide se dessine sur mes lèvres tandis que je me redresse légèrement pour capturer ses lèvres dans un baiser doux, presque hésitant, comme pour le remercier sans mots. Puis je me blottis à nouveau contre lui, fermant les yeux, profitant simplement de l’instant.

Je sais que Laia a des soucis, elle m'en parle de temps en temps mais je n'insiste pas sur le sujet. Je l'aide comme je peux, mais je n'ai pas envie d'être lourd à lui faire dire des choses dont elle n'a pas forcément envie de parler. Je la laisse se livrer petit à petit, quand elle le désire elle. Tout en débarrassant, je lui propose de profiter un peu du feu, ce qu'elle accepte. - Vas-y je te rejoins, dis-je en finissant de tout mettre dans le lave vaisselle. Je me lave les mains, puis la rejoins près du feu. A peine ai-je le temps de prendre place à ses côtés, qu'elle vient se blottir contre moi, ce qui me fait sourire. Je suis bien là, le feu est doux, réchauffe et en plus de ça, j'ai une belle brune dans mes bras. Je me sens bien en sa présence, mais c'est vrai que je ne l'exprime pas beaucoup. J'essaye de le montrer, je ne suis pas tellement un mec dès plus bavard, pas quand il s'agit de mes sentiments. - Oui, on est bien ici, je confirme, hochant doucement la tête. - C'est vrai ? ton psy ne t'a pas proposé d'autres solutions ?, c'est quand même bizarre, mais bon je ne m'y connais pas dans ce domaine. - Je suis là pour toi, t'inquiète pas ! Tu m'appelles et j'arrive, dis-je d'une voix calme et posée, prolongeant un instant son tendre baiser.

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@Ludovic Halstead —
Me blottir contre Ludovic, dans la chaleur douce de la cheminée, c'est comme un petit refuge loin de toutes mes préoccupations. Il est là, solide et rassurant, même s'il n'a pas toutes les réponses. Son calme, sa manière de ne pas forcer les choses, me fait me sentir en sécurité. Je lui suis reconnaissante de ne pas trop insister, de ne pas essayer de "réparer" ce qui ne peut pas l'être du jour au lendemain. C'est un équilibre fragile, mais précieux. Je souris doucement à ses mots, savourant la chaleur de sa voix et la simplicité de son offre. — Oui, c'est vrai. Il m'a proposé des solutions, mais j'ai toujours du mal à m'engager pleinement… C'est difficile de tout mettre en lumière comme ça, d'accepter que j'ai besoin d'aide. Je reste un instant silencieuse, réfléchissant à ses paroles. Sa promesse de toujours être là pour moi est sincère, et ça me touche plus que je ne pourrais le dire. Je tourne légèrement la tête pour planter mon regard dans le sien. — Je sais que je peux compter sur toi. C'est déjà énorme, tu sais. Je lève une main pour caresser doucement sa joue avant de l'embrasser à nouveau, cette fois un peu plus longuement, avec une douceur qui veut dire plus que des mots. Puis, je repose ma tête sur son épaule, enroulant mes bras autour de lui. — Tout est si paisible ici, je voudrais qu’on arrête le temps pour en profiter encore.

Je n'aime pas voir les gens souffrir, savoir qu'ils vont mal en règle général. Je ne peux pas forcé quelqu'un à parler, je ne peux pas LA forcé à parler. Laia n'a pas vécu de belles choses, ça ne servirait à rien de la faire parler contre son gré. - Oui c'est sûr, il faut y aller par étape, pour y aller en douceur et que ça ne fasse pas trop pour toi, dis-je en lui souriant tendrement. Je lui dis que je serais là pour elle, quand elle en aura besoin et l'envie surtout. - Énorme je ne sais pas, mais je trouve ça normal, dis-je en souriant, accueillant ses lèvres contre les miennes. Je profite de cet instant paisible, pour la serrer un peu plus dans mes bras. Je pose ma tête contre la sienne, regarde le feu qui brûle dans la cheminée. - Viens on va se coucher, tu vas attraper froid, dis-je en me relevant. Bien que le feu chauffe toute la pièce, Laia est encore dans sa serviette sûrement humide et ses cheveux sont encore mouillés. Ma main dans la sienne, je nous mène à la chambre, puis sors un t-shirt de mon sac. - Tiens, dis-je en lui tendant le vêtement pour qu'elle soit plus au chaud.

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@Ludovic Halstead —
La chaleur du feu commence à s’estomper, mais je me sens toujours en sécurité contre Ludovic, dans cette cabane isolée, loin de tout. Il est attentif, respectueux de mes silences, et même s’il ne me force à rien, sa simple présence fait du bien. Il est doux, compréhensif, et cela me suffit pour l’instant. Je n’ai pas besoin de plus, juste de ce calme qu’il m’apporte. Je l’observe sortir un t-shirt de son sac et le tendre dans ma direction. Un sourire joue sur mes lèvres, attendrie par ce geste simple mais plein d’attention. — Merci, je murmure en prenant le t-shirt. Je le glisse sur moi, le tissu doux tombant jusqu’à mes cuisses. Il est beaucoup trop grand, mais j’adore ça. Je me tourne ensuite vers lui, toujours souriante, et je me blottis à nouveau contre lui une fois que nous sommes allongés — Je crois que je pourrais m’habituer à ces petites attentions. Mon corps se détend complètement à ses côtés, et je ferme les yeux, me laissant bercer par le calme de la pièce et la présence rassurante de Ludovic. — Bonne nuit, je murmure doucement avant de m’endormir presque instantanément, enveloppée dans cette sensation de sérénité que je n’avais pas ressentie depuis longtemps.

Le feu se meurt doucement dans la cheminée, il est temps pour nous deux de retrouver la chambre et surtout que Laia porte quelque chose de plus chaud. Dans la chambre, je fouille dans mon sac pour en sortir un t-shirt, que je lui donne. Elle a sûrement de quoi porter, mais j'aime la voir vêtue de mes t-shirts. Je la regarde se changer, l'enlace car elle revient tout contre moi. - J'aime quand tu porte mon t-shirt, je lui avoue dans un sourire au coin des lèvres. Je me glisse sous les draps à ses côtés, ouvre un bras pour qu'elle puisse venir se blottir tout contre mon corps. - Bonne nuit Laia, dis-je en embrassant son front. Ma tête contre la sienne, je ferme les yeux et me laisse bercer jusqu'aux paradis des rêves. J'ai hâte de voir ce que nous offre demain, ce que nous allons faire.

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@Ludovic Halstead — Le soleil filtre doucement à travers les rideaux, baignant la pièce d'une lumière dorée qui caresse la peau de Ludovic. Je cligne des yeux, émergeant lentement du sommeil, sentant immédiatement sa chaleur contre moi. Il est encore là, endormi paisiblement, un bras autour de ma taille, me gardant près de lui comme s'il refusait de me laisser partir. Je souris en observant son visage détendu, ses traits adoucis par le sommeil. Mon cœur s'emplit d'une sensation de calme et de bonheur simple, loin de tout ce qui pouvait sembler compliqué. Je reste là un moment, savourant l'instant, laissant ma main glisser doucement sur son torse, à peine pour ne pas le réveiller, juste pour sentir sa présence, la chaleur rassurante de son corps contre le mien. Je finis par me pencher doucement, déposant un léger baiser sur sa joue, puis sur ses lèvres, voulant profiter de ce moment avant qu'il n'ouvre les yeux. — Réveille-toi doucement, je murmure en glissant mes doigts dans ses cheveux, me blottissant un peu plus contre lui. Le matin est calme, le monde semble encore endormi, et j'aime cette sensation d'être dans une bulle, juste lui et moi, loin du bruit et du chaos habituel.