47 Meters Down | XIVER

47 Meters Down  • Une fois à bord, elle observe l’étendue du chantier, écoute ce que le propriétaire tente de le lui expliquer, et tout ce qu’elle a en tête, c’est la phrase que Sheng lui avait dit lorsqu’ils étaient sur le marché. Avant de venir, l’italien, ils auraient dû le potasser. Parce que même si ici, elle comprend vite le but visé, réparer les vitres brisées, elle réalise que le mois d’Août ne va pas être de tout repos, et qu’ils vont buter encore sur bien des mots. Sur cette pensée, elle grimace, avant de faire face à son inutilité. Pour l’instant, c’est son accompagnant qui est le seul à porter un piètre équipement. Donc, aider, elle ne le peut pas vraiment.

Alors un tantinet gênée par la situation, sachant Sheng sous le joug d’une possible intoxication, elle pince ses lèvres dans l’attente du moment où elle pourra se servir, elle aussi, de ses dix doigts. Cela dit, c’est le timbre de voix de Sheng qui la fait spontanément sourire, les langues étrangères glissant sur la sienne, ça lui plait et l’inspire, « dovresti...fare.... un passo indietro. » enclin à la fierté, à prouver que l’homme fort doit être respecté, si bien qu’elle hausse les sourcils, marque le dubitatif, « adesso » un peu plus de douceur s’est glissée dans ce mot, mais dans la bouche d’Haiwee, s’est infiltré un peu de perversité au moment d’articuler, « Certo, amore mio. » et de reculer du pas demandé, femme docile à souhait.

> @Sheng Lao Xian 

47 Meters Down  • Bien sûr, elle le connaît, elle sait que les mots doux ne font que très peu souvent partis de son vocabulaire, alors peut-être qu’inconsciemment c’est pour cela, qu’elle se permet des surnoms parfois, dans des langues étrangères, ici italienne, souvent dans ses dialectes anciens. Elle a cette sensation que la barrière linguistique lui donne le droit de démontrer un peu plus son affection. Chose qu’elle se retient de faire en anglais, de peur – toujours – de le voir reculer. Elle aura toujours peur de le perdre, c’est vrai. « Amore mio… » il répète et arrache un sourire à la brune qui se gave d’une fausse innocence tandis qu’elle hausse les épaules, mais le temps n’est pas aux jeux impudiques puisque leur patron du jour leur signale à nouveau sa présence.
La brune crache un soupir et Sheng se tourne pour lui dire, « Vous connaissez le plexi ? » cette fois, elle en rit, mais tout aussi rapidement qu’il est né, son éclat de voix se meurt, « Même à la Wind River ils connaissent… » se transforme en grimace, et l’invective de deux doigts, « Je ne te permets pas. » si un peu, c’est vrai, parce qu’elle sait que ce n’est que pour s’amuser, et à rester là, les bras ballants, à le regarder sans vraiment pouvoir aider, elle ose demander, « T’as jamais pensé que ça pourrait être ça, ta vie ? » Abandonner Xiaomi, que ça pourrait être ça, leur vie. Une question qu'elle n'avait jamais osé lui poser jusqu'ici.

> @Sheng Lao Xian