Invité
est en ligne
Invité
Sofia & Maksim
On avait beau être dans un lieu de rêve je n'en avais pas moins du travail. Je n'étais pas seulement professeur donc forcément il me fallait me mettre à l'écart de temps en temps pour pouvoir travailler tranquille et régler les affaires sans être obligé d'avoir à supporter tous ces jeunes qui passaient leur temps à s'amuser. Ils avaient bien raison, seulement lorsqu'on avait des responsabilités comme moi il était difficile de passer outre juste pour se faire plaisir.
J'avais donc mis à jour mon travail dans ma chambre car j'étais seul mais le bureau devait me faire parvenir un fax alors j'étais descendu dans le hall de l'hotel pour récupérer ce fax.
Après avoir pris possession du dossier, parce qu'en fait le fax n'était pas un simple papier mais plusieurs que je devais étudier avant de les renvoyer au bureau par coursier, j'ai rencontré une jeune femme qui étrangement n'était pas de notre université. Celle-ci, de par son regard me fit penser à ma petite Sofia. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu en face à face, j'avais eu de ses nouvelles bien sur, par messagerie interposé mais rien de plus. Je n'avais cessé de penser à elle et à ce qu'elle m'avait caché, espérant secrètement qu'elle finira par s'ouvrir à moi, mais cela n'avait pas été le cas. D'après ce que j'avais cru comprendre, elle était partie au moins deux semaines avec son meilleur ami, ami que j'avais de plus en plus de mal à supporter. Il était trop proche d'elle, au fond de moi je rêvais d'avoir cette place privilégié dans sa vie, mais malheureusement tout ne se passait pas vraiment comme je l'aurais voulu.
J'espérais juste qu'elle allait bien et qu'elle passait un bon séjour, ce qui justifiait qu'on ne c'était pas encore croisé. Je savais qu'elle avait des choses à me raconter, probablement son séjour avec lui car si c'était cela je n'avais pas très envie de les entendre. J'avais des sentiments pour Sofia et ceux-ci devenaient de plus en plus forts, j'avais beau essayer de me raisonner en me disant que c'était perdu d'avance, que je n'étais qu'un idiot de croire qu'elle pourrait ne serais-ce imaginer une telle chose avec moi, rien n'y faisait. Je la voyais peu mais ce n'était pas pour autant que je ne pensais pas à elle. Aucune femme ne lui arrivait à la cheville et j'étais tout simplement en train de gâcher ma vie.
En retournant jusqu'à l'ascenseur c'est à ce moment là que je l'ai vu, de dos, mais j'étais certain que c'était elle. Je l'aurais reconnu entre mille. Je m'approchais donc, tenant mon dossier fermement dans ma main gauche. Je déposai une petite tape sur son épaule et lançais simplement
"Mademoiselle Volkova je crois que vous avez oublié une chose essentielle..."
(Invité)