Je ne restais pas très longtemps à cet endroit, juste un peu pour lui donner un avant gout du plaisir mortel auquel il avait le droit juste avant de mourir en héros de la guerre des étoiles de startrek. Je remontais à sa hauteur et m'allongea à coté de lui pour qu'il vienne sur moi.
"Fait vite, sinon, on aura jamais le temps de se dire adieu comme il le faut."
Je retirais moi même mon boxer en le jeter dans les flamme; j'en aurai plus besoin quand je serai sur les étoiles avec l'amour de ma vie. J'aurai plus besoin de rien, même pas de Chewie. Elle sera heureuse avec les autres mygale des planètes les plus proches, ça a toujours été une araignée sociable, surtout pour faire peur aux Cabots quand je la ramenais sur le campus.
On n’avait vraiment pas de temps, on pouvait sauter, disparaitre bref mourir à tout moment. On n’avait pas de décompte, quelque chose qui nous dirait quand ça serait la fin. Je remontai donc sur elle, plongeant mon regard dans le sien. Elle avait totalement raison, et je souris un peu tandis qu’elle enlevait rapidement son boxer. « Promis, faut pouvoir, ça serait con sinon! » Je soupirai légèrement, j’aurais aimé qu’on ait encore l’éternité devant nous, mais ce n’était pas possible. Tant pis, je n’allais pas m’apitoyer sur mon sors, sur le notre. Il fallait simplement profiter, et c’est ce que je fis en me glissant lentement en elle. Je posai mes mains sur ses hanches pour lui faire suivre mes mouvements qui augmentaient rapidement. Mon cœur battait vite aussi, excité par la jeune femme mais également stressé par l’approche de la fin. La fin de tout. Ça ne me faisait même pas peur. Je ne contrôlais plus mon corps, enfin je ne l’avais jamais vraiment contrôlé non plus. Je soupirai longuement alors que j’explosais, enfin me vidais en elle. Je me laissai tomber sur le côté, gardant mes mains sur ses hanches pour la coller contre moi. Alors la fin pouvait à présent venir, et je n’avais aucune idée de quoi ça ressemblerait, mais je m’en fichais, je ne m’en préoccupais même plus.
C'était à la fois court et intense, nous étions tellement prit par le temps que nous en oublions le protocole, mais au fond, on a jamais était protocole, on était plus du genre à inventer nos propres trucs, peu importe que ça plaise ou non. Et là, ça m'avait plus. Je me retournais vers lui avec un grand sourire.
"Alors maintenant, on peut mourir."
J'embrassais une dernière fois Tim, avec plus de passion que les autres fois, plus d'amour, plus de tout. Je me relevais rapidement, me tourna vers lui en le regardant sérieusement puis dit d'une voix rauque.
"Boom."
Je sautais hors de la cabane, et parti en courant, complètement nue dans mon jardin. Me réfugiant dans un coin sombre où Tim ne pourrait pas me trouver. La, toutes les larmes de mon corps se mirent à sortir sans qu'on ne les ait invités.
Je n’avais pas envie finalement de disparaitre. Se sentir vivant comme en ce moment c’était trop bon. Certes, être seul et éloigné avec elle, ça serait parfait. Plus de problèmes extérieurs. « On est pas obligé.. j’voudrais rester comme ça pour toujours. » Celle-ci n’avait pas l’air du même avis que moi puisqu’elle me donna un dernier baise avant de sauter dehors. J’eus peur pendant un instant, puis je me souvenus que la maison n’était pas très haute. Mais merde elle était partie nue dans son jardin. Je me levai rapidement, enfilant mon boxer et mettant la couverture sur mes épaules pour donner à la jeune femme lorsque je la retrouverais. Je sautai également puis partis à sa recherche. Elle semblait totalement volatilisée. « Luan? Luan merde, t’es où?! » Je n’avais présentement pas la tête à jouer à cache-cache. Je n’avais la tête à rien tout simplement et il faisait tout de même froid dehors. Je ne pouvais tout de même pas l’abandonner comme ça, maintenant. Je ne pouvais pas partir et j’avais envie d’être avec elle. Je continuais donc à marcher, regardant autour même si je ne voyais rien.
J'entendais la voix de Tim, il était pas mort non plus, je couru en sa direction, les larmes aux yeux et vint me jeter dans ses bras, me serrant fort contre lui.
"Je veux aller dormir, Chewie me manque."
Dans un moment de lucidité, je me souvenais de là ou j'avais planqué la clé de la porte de derrière. Je la récupérais et ouvrit enfin ma maison. J'attrapais une robe qui tranais dans le salon et la passais sur moi. Chewie était dans son vivarium et dormait, j'allais pas la déranger. Je me retournais vers Tim, lui prit la main et l'entrainais avec moi dans ma chambre. Je m'allongeais dans mon lit attendant qu'il fasse de même.
Je cherchais la jeune femme dans le jardin, simplement vêtu de mon boxer. Je m’en fiche puisqu’à cette heure, il n’y a pas personne dans les rues. De toute façon, ce n’est pas comme si j’étais vraiment pudique. Finalement, elle apparu, se jetant dans mes bras. Elle pleurait, je ne sais pas pourquoi, elle s’était peut-être blessée, c’est pour ça qu’on pleure à l’habitude. Je ne pausai pas de questions, au pire elle n’allait pas mourir, on n’allait plus mourir plutôt. Je ris alors qu’elle me dit que Chewie lui manquait. Je n’avais jamais compris cette affection qu’elle avait envers elle mais au moins j’e n’en avais pas peur. « J’te raccompagne alors! » Je ne sais pas trop ce que je fichais encore avec elle, mais je n’avais rien de mieux à faire. Ah si : dormir. J’en avais envie plus que tout en ce moment. Mais bon, je n’allais pas me coucher dans le jardin, et je ne savais plus où aller. Je la suivis donc jusqu’à chez elle, la suivant jusqu’à sa chambre, enfin je n’eus pas trop le choix puisqu’elle me prit la main, faisant donc en sorte que je la suive. Je n’allais quand même pas dormir sur le canapé de toute façon. Je m’étendis à côté d’elle, assez près tout de même pour que notre corps se frôle. J’étais en boxer parce que j’avais abandonné mes vêtements dans la cabane, c’était trop pratique. Je fermai les yeux, j’allais sombrer bientôt, mais je ne voulais pas. Je voudrais continuer de parler avec elle car c’est si facile ce soir.
Tim me rejoint dans mon lit dans lequel il avait eu l'habitude de dormir pendant cinq mois il y a quatre ans maintenant. Je me collais à lui posant ma tête sur son torse, fixant mon nom écrit sur son cœur, l'effleurant du bout des doigts. Je regardais au loin le réveil, il était déjà 5 heures du matin, et j'étais toujours complètement déchirée, ailleurs, sur une comète probablement. Mais j'étais heureuse, Tim était là.
"Un jour, on se mariera, dans les étoiles. On aura plein de bébés mygales et on sera les rois du monde."
Je fermais les yeux et me tourna de manière à l'avoir dans mon dos. Je m'enfouissais sous la couette et m'endormis dans trop d'efforts. Quand j'ouvris les yeux il était a peine 9 heures. J'étais plutôt du genre insomniaque. J'avais cependant pas mal décuvé ... Enfin je crois. Je vis une forme de l'autre côté du lit mais j'étais incapable de me rappeler qui c'était. J'avais l'habitude des matins comme ça. Je me levais et constatais que j'avais dormi habillée mais sans sous vêtements. Qu'est ce que j'avais encore foutu ... Je sorti de la chambre et descendis les escaliers pour rejoindre le salon. Je me dirigeais vers le vivarium et pris Chewie dans ma main pour lui faire un câlin. Je la gardais dans la main et parti dans la cuisine prendre un truc pour la tête qui me faisait atrocement mal. J'étais curieuse de nature, et j'avais pas vraiment envie que la personne qui était dans mon lit traîne ici toute la journée. J'avais des choses à faire, enfin non pas vraiment, mais c'était une bonne excuse pour le virer au plus vite. Je reposais ma mygale dans son habitat et remontais les escaliers en courant. Ma chambre était encore dans la pénombre avec les rideaux tirés. Je montais sur mon lit et rampais en direction de la personne encore inconnue. Je tirais légèrement le drap et eu un mouvement de recul. Putain merde. Qu'est ce que j'avais fait. Pourquoi Tim était la. Qu'est ce qui se passe Luan. Merde merde merde. Je le secouais pour qu'il se réveil et le fixais en faisant les gros yeux.
"Qu'est ce que tu fous là ?"
Merde, il avait toujours Luan gravé sur la poitrine, j'avais toujours pensé qu'il l'aurait fait retirer.
Ce que j’étais bien en ce moment. Je n’avais plus envie de parler, mais simplement dormir. J’étais près d’elle et ça me suffisait amplement. J’aimerais rester come ça pour toujours. C’est comme si je n’avais jamais quitté le lit. Je sentais que j’allais bientôt partir dans ce monde merveilleux qu’ait le sommeil, je ne savais pas l’heure qu’il était, mais déjà on voyait des lueurs du soleil. Je me mis sur le ventre, tournant ma tête pour la regarder. « On fera tout c’que tu veux.. tant que j’peux t’avoir. » Puis je fermis mes yeux et bien rapidement je m’endormis profondément. Rien ne pouvait me réveiller et j’étais tout simplement bien. Jusqu’à ce que je sente le drap se retirer de moi. Je grognai légèrement, essayant du mieux que je pouvais de le garder contre moi. J’étais trop bien, je ne voulais pas me réveiller encore. Je n’eus pas bien le choix lorsque je me sentis secouer. J’avais un de ces maux de tête, j’aurais bien dormi encore plusieurs heures. « Laisse moi dormir.. » Attend, c’était une voix de femme ça. Ce n’était pas genre mon coloc’ qui voulait encore me réveiller pour une raison inutile. J’ouvris les yeux, remarquant que je n’étais pas chez moi. J’avais fais quoi encore. Puis je posai mes yeux sur la jeune femme, et malgré la pénombre, je n’eus pas bien de difficulté à reconnaitre. Pourquoi j’étais dans le lit chez Luan, merde?! Celle-ci ne semblait pas comprendre plus la situation que moi. « Je.. j’en sais rien! Tu m’as invité j’suppose! » Je souris légèrement, j’étais vraiment mal à l’aise, mais je ne voulais pas lui montrer.
"C'est pas possible que j'ai pu t'inviter ... Ca fait genre quatre ans que je fais tout pour t'éviter."
Je continuais de le fixer, alors que lui souriait, je continuais de faire la gueule. C'était pas mon genre, faire la gueule, j'étais toujours la petite gamine souriante d'habitude. Merde, ma tête. Elle me faisait toujours aussi mal. Je m'allongeais sur le lit en soupirant. Je roulais sur le coté du lit pour atteindre la table de chevet, l'ouvrit et y récupéra une petite boite avec des joints dedans. J'en allumais un, ça allait peu être guérir cette putain de gueule de bois. Je me retournais vers Tim, j'avais oublié que je craquais complètement sur sa petite tête de fatigué au reveil. J'essayais de rien laisser transparaître, il fallait pas, c'était pas bien ça Luan. Mais je pouvais pas arrêter de fixer mon nom sur ce torse, il me faisait presque mal aux yeux tellement il brillait.
"Y'a une fail dans le système intersidéral là. T'as des souvenirs ? J'ai l'impression d'avoir passé une nuit dans l'étoile noire."
C’est vrai que c’était quasiment impossible qu’elle m’ait invité à dormir ici hier soir. Enfin «dormir».. je doutais un peu qu’on ait fais que ça. Toutefois, je trouvais vraiment ça étrange qu’on se retrouve comme ça quatre ans plus ça. Je ne l’avais jamais oublié, je ne pouvais tout simplement pas, mais je n’aurais jamais cru qu’on redevienne ami, proche enfin ou tout simplement qu’on se reparle. « Bah j’suis là pourtant, j’ai pas du venir sans avertir! » Enfin, j’espérais que je n’ai pas fais ça. Après tout, je ne me souvenais plus de grand-chose, simplement du début de la soirée chez les Mathers. « Et pourquoi tu m’évites? » J’étais un peu choqué qu’elle me dise ça, enfin je ne croyais pas que la jeune femme faisait tout pour m’éviter depuis notre rupture, enfin depuis qu’elle m’a laissé pour je ne sais quelle raison, probablement aucune. Je ne bougeai pas du lit, restant couché, la tête simplement tournée vers elle pour la regarder prendre un joint, j’étais jaloux mais je n’allais tout de même pas lui en demande un. Elle n’avait pas l’air très contente de me voir. « J’me souviens pas non plus.. mais je suppose qu’on a baisé. » Je souris à nouveau, je n’avais aucun souvenir de la nuit passée et je ne comprenais pas comment on avait fais pour se rendre ici.