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Le basketball, un sport que Nicholas adore depuis toujours. Tout petit, son athlète préféré, c'était Michael Jordan. Ado, il a été membre de l'équipe de basketball de son école, mais jamais il ne pensait qu'un jour, il serait dans l'équipe de basketball universitaire d'Harvard. Pour lui, c'était toute une réussite, même s'il était un des rares joueurs à ne pas avoir besoin des bourses sportives pour pouvoir fréquenter cette université. Ce soir, c'était un match important pour deux raisons. Uno, c'était la finale d'un championnat important et dos, il avait invité Brooke, la jolie Cabot avec qui il a passé un très bon moment au Spring Break, après cette rencontre fortuite dans un bar de Cambridge. Pas question dans ce cas de se planter. Il avait hâte, il était tout excité et comptait bien tout donner sur le terrain, sans chercher à trop en faire. Vêtu du maillot blanc de l'équipe d'Harvard, il suivit les autres et fit son entrée, pour ensuite commencer le match. Bien sûr, il jeta un petit coup d'oeil du côté des gradins, tentant d'y trouver Brooke. Au basketball, Nick occupe la position d'arrière (shooting guard), la même position que Michael Jordan et porte son numéro chanceux, le 13. Nick n'est pas le plus grand joueur de l'équipe, il mesure seulement 1m83..., mais il est intelligent, vif, agile et rusé. Il est tout aussi capable de faire une percer et de monter avec un shooter que de progresser pour un panier extérieur. Assez rude, il est capable de jouer du coude s'il le faut et il a le don d'avoir le pied au bon endroit quand l'arbitre à le dos tourné. Joueur vicieux? Certainement, mais faut savoir jouer avec les règles. C'est ce comportement que Nick eut sur le terrain, contribuant à quelques points, il eu même droit à un panier. Fallait le voir les bras dans les airs, en v, en signe de victoire. Oui, il était heureux, on est vite emporté dans une pareille atmosphère et euphorie. Un peu plus tard, vers la fin du match, il connait des heures moins glorieuse, quand, en défense, il saute pour bloquer un tir sous le panier et bouscule l'autre joueur, un grand noir américain bien costaud. Il eut l'impression de frapper un roc et se retrouver sur le sol, les coudes bien éraflés. Néanmoins, Harvard remporte le match et toute l'équipe, le pavillon en entier, criait victoire. Le match avait été serré.
Après les accolades entre équipiers, qui est-ce que le beau Mather, tout en sueur, cherche encore des yeux, sur le plancher du gymnase ou dans les gradins? Brooke, bien sûr. Dès qu'il la voit, il va la rejoindre et aussitôt qu'il arrive à sa hauteur, même pas un salut ni un bonsoir, il la prend et la soulève tout de suite dans ces bras et la fait tourner sur place, avant de la poser sur le sol, de poser chacune de ces mains contre les joues de la belle, qu'il vient embrasser. Ce que les joies de la victoire apportent à un homme han! Ce n'est qu'après, qu'encore essoufflé, il dit:
-Je suis très content que tu sois venues!
Il fallait parler assez fort pour se faire entendre dans le brouhaha ambiant. Visiblement, il était d'excellente humeur. C'est tout le contraire quand il perd, croyez-le.
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