There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. (calhen).

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ « Tu sais, ce n'est vraiment pas juste de me laisser dans le doute comme ça » le culpabiliser ? Ouais c'est ce que je voulais, mais j'étais sûr de ne pas y parvenir. « C'est vrai que tu ne vis pas à la mather house. Tu as un peu ta vie en dehors de la maison, je trouve ça sympa surtout que ce n'est pas donné à tout le monde » je lui avais souris en le suivant dans l'ascenseur. Je me demandais à quoi pouvait ressembler son chez lui, mais j'étais contente d'être avec lui ce weekend, je crois que je n'aurais pas pu rêver mieux que de lui pour me surveiller « Je vais bien ne t'en fais pas » dis-je avec un léger sourire. L'ascenseur à ouvert ses portes, on allait sortir, mais ce dernier à préféré poser les sacs au sol en posant ma main sur mon front. Il avait la main si froide que ça me soulageait énormément. « Faut attendre que le médicament fasse effet, ça ne va pas partir de suite tu sais »

Je souriais aux paroles de Meadow. Elle pouvait toujours essayer de me culpabiliser mais cela n'allait pas fonctionner. J’acquiesçais ensuite aux propos de la jolie blonde. « J'avoue. Je profite de cette opportunité. Mais à vrai dire, je me sens parfois un peu étranger à la fraternité. » Je passais une main sur ma nuque. J'étais surtout venu pour Briony. Mais je n'étais pas toujours à l'aise chez les verts. Et c'était la première fois que je l'avouais. Parfois je me disais que j'aurais du rester un simple étudiant et ne pas adhérer à une fraternité. Mais je l'avais fais pour Briony. Puis quand elle m'expliqua qu'elle allait bien, je fronçais un peu les sourcils. « Oui mais le cachet était censé faire effet après une demi heure. » Et cela faisait près d'une heure qu'elle avait eu sa médication. L'ascenseur s'arrêta enfin et les portes s'ouvraient sur un vaste loft lumineux. Je laissais Meadow découvrir les lieux tandis que je déposais nos sacs dans l'entrée. Les lumières éclairées, le panorama de la ville se montrait sous nos yeux. Le loft était grand et j'aimais les grands espaces. Je détestais me sentir confiner dans un espace exigu. Quand nous arrivions de l'ascenseur, nous faisions face à un grand salon avec écran plat et système de home cinéma. Le salon donnait accès à une terrasse éclairée par des petites lumières avec un coin détente. A droite, il y avait une cuisine américaine avec des tas de placards et un mur en brisques la séparait d'un espace de rangement et d'une salle de bain. A la gauche du salon, il y avait une grande bibliothèque et un espace de détente avec un billard et un jukebox. A côté de la bibliothèque, il y avait un grand escalier design qui menait à l'étage. Là haut, se trouvait trois chambres avant autant de salle de bain, ainsi qu'un bureau où je travaillais parfois.

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ « Je pense qu'on se sent tous un peu étranger à notre maison par moment. On se remet en question en se demandant si on a bien fait ou non. Mais au final, je suis contente d'être chez les mathers, on se sent vraiment libre et puis malgré cette image qu'on a de nous au fond on est vraiment une famille et c'est ce que j'adore. » souriante et les yeux grand ouvert, j'ai posé mon sac non loin de l'ascenseur avant de m'avancer dans le savon pour regarder autour de moi. C'était vraiment beau et en plus ça ressemblait à ce loft que mon père avait quand j'étais petite avant de prendre une villa non loin de la plage. Sans vraiment écouter ce qu'il me disait sur le médicament, je regardait autour de moi et je trouvais vraiment sympa. La décoration était simple, mais tellement moderne en même temps. Un endroit où on peut se sentir vraiment tranquille « e t'inquiète pas pour moi, je vais bien » un mensonge ? Non, je voulais me faire croire que j'allais bien, mais mon corps ne répondais pas de la même façon. « J'aime beaucoup ton chez toi » dis-je en me rapprochant de lui.

Je n'avais pas vraiment la même impression que Meadow. Peut-être était-ce à cause du fait que je n'étais à la Mather House depuis moins de cinq mois. Je ne m'étais pas autant attaché à la maison et je n'avais pas cette sensation d'avoir une famille. Je crois que c'était un trop tôt pour ça. Je la laissais découvrir le loft avant que je retirais la veste que j'avais sur le dos, je la posais sur l'un des fauteuils tout proche. Puis à ces mots, je l'observais alors qu'elle revenait vers moi. Je lui souriais légèrement. « Ravi que ça te plaise. » Puis j'ajoutais: « Tu devrais reprendre un médoc. » Elle n'avait vraiment pas l'air dans son assiette et je préférais qu'elle prenne correctement sa médication. Je me dirigeais ensuite vers le répondeur qui clignotait. J'avais quatre messages non lus. D'habitude, j'écoutais mon répondeur à distance. Puis je levais mon regard sur Meadow: « Tu veux boire, manger quelque chose? »

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calhen & meadow ✖ Pour moi, c'est comme une famille, car je n'en ai pas vraiment. J'ai ce sentiment d'être chez moi pour la première fois depuis très longtemps « Je comprends mieux pourquoi tu passe ton temps ici plutôt que chez les mathers, en plus tu as une vue magnifique » dis-je en me passant une main dans mes cheveux, mais j'avais oublié cette blessure que j'ai à peine effleurer et qui m'a fait faire une grimace de douleur. « Pourquoi tu t'inquiète pour moi ? » J'ai posé mon regard sur ce dernier. J'avais envie de savoir, car en réalité, j'avais un peu de mal à cerné notre relation, lui mettre un statue bien défini. « Je veux bien un verre de vodka si tu as » dis-je sérieusement, mais j'ai rigoler en voyant sa tête « Je plaisante, un verre d'eau me convient parfaitement. »

« Oh il n'y a pas que ça. Je suis associé dans les affaires de mon paternel. Même si je le voulais, je ne pourrais pas rester à Cambridge comme il me plairait. » C'était ça d'être fils unique et que le paternel possédait plusieurs entreprises à gérer. Tout en sachant qu'à sa mort, la totalité allait me revenir. Puis je la voyais grimacer de douleur alors qu'elle posait une main sur sa tête. « Parce que je n'ai pas pu aider quelqu'un qui en auvait besoin... alors laisse-moi le faire avec toi... » Je l'observais. Je ne plaisantais pas. Je n'avais pas pu être là pour Briony, ni pour Tessa. Là, Meadow était là. Elle était devenue un peu ma responsabilité. Puis à ces mots, je levais un sourcil. « Un verre d'eau avec une aspirine? » J'avais jusqu'à la cuisine, accompagnant Meadow, et lui offrant un tabouret où elle pouvait s'asseoir. « Que veux-tu faire ce soir? » Il était pas loin de 20h. Et le soir commençait seulement à tomber sur New York. D'ailleurs, j'allumais quelques éclairages au plafond de la cuisine.

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calhen & meadow ✖ « Mais du coup, tu vas reprendre son entreprise non ? Pourquoi faire des études ? Enfin c'est ce que tu voudrais plus tard ? Reprendre le flambeau à ton tour ? » Vouloir m'aider c'était vraiment gentil de sa part sachant que de me sentir protéger, je ne l'ai plus ressenti depuis bien longtemps. Enfin sauf avec Kenny, mais il était son meilleur ami, c'était bien différent. « En faite, tu vois en moi depuis le début une pauvre fille sans famille qui aime se mettre dans la merde et qui te fais limite pitié. Tu peux me le dire, tu sais j'encaisse vraiment très bien, j'ai l'habitude. » pour moi, sa phrase voulait dire ça, et étrangement ça m'a légèrement fait un poing dans le coeur. Je l'ai suivi dans la cuisine en prenant de tabouret et le verre d'eau avec l'aspirine qui s'y trouvais à l'intérieur. « Toi qui voulais me faire la surprise, surprend-moi pour ce soir alors » j'ai souris légèrement, tout en pensant à sa phrase d'avant et en posant mon regard sur mon verre, voir cet aspirine se dissoudre dans cette eau.

Je donnais un verre rempli d'eau à Meadow tout en jetant un oeil dans l'un des tiroirs pour avoir une aspirine. « Pourquoi? Parce que je dois être capable de montrer aux autres, que je peux diriger une entreprise. Que j'ai les capacités et que je ne suis pas que le fils de... Tu vois... » Je glissais le verre sur le comptoir jusqu'à la jeune femme puis je reprenais. « Non ce n'était pas vraiment mon ambition. Mais je suis un peu obligé de le faire. En attendant, je profite pour faire ce que j'aime, de la photo. » Et je pense, sans aucune prétention, que j'aurais été un très bon photographe. Je venais ensuite prendre une bouteille de jus d'orange dans le frigo. J'en versais un peu dans mon verre avant de reporter mon attention sur elle quand elle reprit la parole. « Pas du tout. Je ne connais rien de ta vie privée, mis à part ce que tu viens de me dire. Et je n'ai jamais eu pitié de toi. Je t'apprécie... vraiment et je n'ai pas envie que tu as ce genre d'opinion sur toi. J'ai envie d'être là pour toi, comme pourrait le faire un ami, un ami sincère, ce que tu ne sembles pas avoir eu depuis longtemps. » J'allais vraiment croire qu'elle me mettait dans le même sac que tous ses abrutis qui avaient croisé son chemin. « Je croyais que tu me connaissais mieux que ça. » Je restais silencieux à sa dernière phrase. Après ça, je ne savais vraiment pas si elle allait supporter ma présence, si c'était tout ce qu'elle pensait de moi.

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calhen & meadow ✖ « C'est vrai, puis au moins tu montre aux autres que tu n'es pas juste le fils du patron, mais que tu as de l'expérience derrière et des études. » Je venais de prendre le verre et l'aspirine venais de se dissoudre dans tout le verre. J'ai pris le verre à ma bouche et j'ai bu cul sec ce breuvage que je n'aimais guère. « Regarde ma tête, regarde-moi, je ne suis pas la fille idéal qu'on aimerait la voir, je le sais très bien. Fin' bref, j'ai pas envie de te décevoir c'est tout » dis-je en posant mon verre sur le comptoir avant de me lever. et d'aller directement me coller contre lui. J'avais l'impression de ne pas être moi-même, que ces paroles dites il y a quelques secondes, venait de ce mal de tête qui me faisait dire des choses bête. « Excuse-moi, je ne voulais pas » normalement, j'aurais dû me reculer, mais non je ne voulais pas.

Je hochais la tête aux paroles de Meadow. C'est de cette étiquette, que je ne voulais pas. Je ne voulais pas être le fils du boss et d'avoir obtenu cette place par naissance, mais bien parce que je l'avais mérité et que j'avais bossé pour cela. D'ailleurs cela faisait trois ans que j'étais devenu associé à part entière dans les affaires de mon père et j'espérais que j'avais réussi à convaincre les employés de mes capacités. Aux paroles de Meadow, je reportais mes yeux bleus sur elle. Je soupirais à ce qu'elle me disait. « Mead, arrête de te dévaloriser. T'es une fille géniale. Ceux qui ne l'ont pas remarqué, sont des cons. Et je veux prendre le risque. Même si je sais qu'il y a peu de chance que tu puisses me décevoir un jour. » En tout cas, c'était ce que je me disais. Nous avions mis cartes sur table et j'espérais qu'elle n'allait pas rejouer un rôle en ma présence mais être cette fille naturelle et spontanée qu'elle était. Puis quand elle vint se blottir contre moi, je ne pu m'empêcher de sourire. Je la serrais donc contre moi avant de déposer mes lèvres sur sa tête. « Excuses acceptées. Seulement si tu me dis où tu veux aller. » Je la regardais à nouveau sans pour autant la décoller de moi.