There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. (calhen).

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ Regroupant quelques affaires, je suis monté sur une chaise pour pouvoir prendre un haut quand un vase vide est tombé sur ma tête en se cassant. Il faut dire que ce n'est pas une partie de plaisir surtout lorsque j'ai vu cette ouverture sur mon front au niveau de mon cuir chevelue. Peur ? Non, mais c'est la dernière chose dont je me souviens. Lorsque je me suis réveillé, c'était une heure plus tard et j'étais allongé dans un de ces lit. Les murs d'un blanc, cette odeur que je n'aime pas, j'étais bien à l'hôpital. Un endroit que je n'ai jamais aimé va savoir pourquoi. Me redressant, j'ai posé ma main sur mon front qui en posant ma main me faisait terriblement mal. On peut dire que pour avoir juste une paire de chaussure, voilà par quoi il faut passer. Une infirmière est entré dans la chambre, m'apportant mon portable ainsi que d'autres affaires. M’asseyant sur le bord de mon lit elle m'a dit « Vous serez libre dans une heure, un médecin va venir vous voir pour voir votre état. » après ces mots, elle est sortant me laissant seule avec mon téléphone. D'ailleurs, j'avais un message de Calhen qui me demandait ce que je faisais, il voulait qu'on se voit. Je lui ai donc dit simplement « Je suis à l'hôpital, je ne sors que dans une heure, on se voit dans la soirée si tu veux » bien sûr, je n'aurais jamais pensé qu'il pourrait venir me voir, après tout ce n'est rien de grave.

Ce matin là, j'avais eu cours. Cours de droit et de diplomatie, tout un programme. Et j'avais essayé tant bien que mal à garder les yeux ouverts. La veille, j'avais passé une soirée à Boston et j'étais rentré au petit matin. Autant dire que c'était un miracle pour moi, de garder un peu d'attention pour le professeur Fuller et sa salve verbale alors que je n'avais qu'une seule envie: me recoucher. Pourtant j'ai tenu le coup. A 11h je pouvais quitter le campus. Je devais passer à l'hôpital pour prendre mon traitement. J'avais pris la Porsche et je l'avais garé sur le parking privatif de l'établissement. Quand j'arrivais à l'accueil, la jolie Janie me fit un signe de tête en guise de bonjour avant de me laisser monter au service de neurologie. J'attendais dans la salle d'attente quand je pris mon portable pour envoyer un message à Meadow. Je ne l'avais pas vu cette semaine et elle me manquait, je devais l'avouer. Je fus surpris d'avoir une réponse rapide de sa part. Elle était à l'hôpital. Ah? J'étais surpris. Je pris ma médication, la mettant en poche avant de descendre à l'accueil. Janie me confia qu'une certaine miss Rhodes attendait une consultation. Je fronçais les sourcils avant de lui faire du charme avant qu'elle me donne la permission d'aller rendre visite à mon amie. Quelques secondes plus tard, j'étais sur le pas de la porte de la pièce de consultation où se trouvait Meadow. Je l'observais. Elle ne m'avait pas encore vu. Je pris alors la parole: « Hey, tu t'es bagarré avec qui cette fois-ci? » Je souriais légèrement même si je remarquais la blessure sur son cuir chevelu. Je demandais, plus sérieusement. « Ça va? »

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ Je n'aurais pas penser à un accident en rentrant, mais ce sont les aléa de la vie qu'on ne peut pas empêcher. Je devais attendre qu'un médecin passe avant de pouvoir quitter cet hôpital. En réalité, j'avais horreur de ces endroits, mais je devais être patiente, car une heure c'est long lorsque l'ont se retrouve seule. Assise sur le lit que j'occupais depuis mon arrivé, j'envoyais des messages pour passer le temps et j'attendais surtout une réponse. Celle de Calhen. Il va sûrement se demander ce que j'ai pu faire et pour une fois que je n'ai rien fais. D'ailleurs, depuis mon retour du Spring Break, je me surprends moi-même par moment. Ne voyant aucune réponse, je n'ai pas pu m'empêcher de lui envoyer un autre message « Pas besoin d'annuler, je vais bien. Je te dirais tout ce soir si tu veux toujours qu'on se voit » j'ai appuyé sur envoyer quand une voix m'a fait sursauté. Levant la tête, il était là, devant moi. C'est fou comme il a été rapide. « Moi me battre ? Je ne savais pas que j'étais aussi bas dans ton estime » dis-je avec un sourire et en me levant. Bon j'avoue que j'avais un peu de mal à tenir debout à cause de ce mal de tête atroce, mais j'ai eu le courage d'aller l'embrasser sur la joue en le serrant dans mes bras. Il m'avait manqué ? Oui, c'est vrai. J'ai souvent pensé à lui depuis notre soirée film. « Je pense que ça va... Juste ce fichu mal de tête » je me suis reculer pour allé m'asseoir sur ce lit. C'était vraiment gentil de sa part d'être venu « Tu n'étais pas obligé de venir tu sais, on se serait vu ce soir, mais avoue que je te manquais » un sourire en coin, j'avais toujours cette joie de vivre même quand je suis blessé.

Je dois dire que je n'étais pas trop mécontent de ce concours de circonstance. Je me trouvais à l'hôpital tout comme Meadow qui avait répondu à mon message. Je n'avais pas hésité à venir la retrouver dans une des salles de consultation du rez de chaussée. Je ne savais pas ce qu'elle avait et cela m'avait inquiété. Il était évident que lorsque l'on parlait d'hôpital, on pensait toujours au pire. Et donc, je voulais m'assurer qu'il n'y avait rien de très grave pour la jolie blonde. Je la retrouvais à demi allongée sur un lit de la salle. A première vue, elle allait bien, à part une vilaine blessure au niveau de son front. Je m'approchais d'elle. J'allais lui dire qu'il était inutile qu'elle se déplace pour venir jusqu'à moi, qu'elle me serrait déjà dans ses bras. Cela me fit sourire, surtout ses propos précédents. « Se battre n'est pas une sous-estimation de soi. Enfin, cela dépend de la raison de cette lutte. » Je fronçais les sourcils. Puis à ses paroles suivantes, j’acquiesçais de la tête. « Comment est-ce arrivé? » Curieux oui de connaître la façon dont elle s'était blessée à cet endroit. Puis j'ajoutais en venant vers le lit, posant une main sur le drap immaculé. « J'étais dans les murs. » Je sortais le paquet de médocs de ma poche pour le remettre ensuite où il était. Puis je poursuivais: « Mais oui, tu me manquais. » Je l'observais avant d'être interrompu par une infirmière qui entrait dans la salle. Elle donna un cachet à Meadow et nous laissa à nouveau seuls.

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ J'avais bien autre chose à faire que de me retrouver à l'hôpital pour le moment. J'avais pleins de choses à faire, mais pour le moment cela devra attendre et puis voir Calhen arriver, j'étais vraiment contente de le voir. Il ne faut rien dire, mais j'avais envie de le revoir depuis un moment, mais pour une fois, je n'ai pas voulu faire le premier pas, oh que non. Cette fille qui se bat au fond de moi et ne demande qu'à sortir ne fait jamais le premier pas et j'ai voulu essayer pour une fois ce qui n'est pas plus mal. « Tu as raison, mais je ne suis pas cette fille qui se bat » dis-je en regardant l'infirmière venir me donner ce cachet contre le mal de tête. Je venais de m'asseoir au bord du lit alors qu'il venait de s'approcher. J'avais le sourire, le voir me rendais ce sourire dans ce coin si triste et sans vie. « [color=#F03290]Je suis tombé, bêtement en plus/color] » dis-je en essayant de me souvenir de quelque chose, mais rien ne me venais « Mais toi, tu vas bien ? » j'ai posé ma main sur la sienne qui se trouvait sur le lit. En réalité je m'inquiétais toujours pour les autres avant de m'inquiéter pour moi-même. J'ai posé mon regard dans ses yeux d'un bleu qui me transportait encore et encore. Je lui manquait ? « C'est vrai ce mensonge ? » je ne croyais jamais les hommes qui me disait ce genre de chose, enfin avec lui, je voulais vraiment y croire et c'est pour cela que j'ai légèrement souris à la fin de ma phrase.

Je fronçais les sourcils aux paroles de la jeune femme. Elle semblait un peu « ailleurs ». Et la façon dont elle expliquait sa chute, me rendait perplexe. « Bêtement? Et sur la tête en plus. Tu aurais pu te fendre le crâne. » Je ne savais pas comment elle avait fait son compte mais je me doutais que cela aurait pu être plus grave. Les blessures à la tête, étaient toujours les plus importantes. Puis à sa question, je hochais doucement la tête avant de répondre. « Je suis en pleine forme, enfin en meilleure forme que toi, c'est sûr. » Je lui lançais un sourire en coin. Puis à sa nouvelle question, je repris: « Est-ce que je t'ai déjà menti? » Je n'en avais pas le souvenir. Tout simplement parce que j'avais horreur du mensonge et que par conséquent, je ne l'employais jamais. Je détestais les faux semblants. Je n'étais pas quelqu'un de transparent pour autant, mais j'évitais d'en venir jusqu'à cette extrémité. « Alors, raconte, je veux toujours savoir. » J'avais envie de savoir comment elle s'était fait ça. En ce moment, il y avait tellement de mensonge autour de moi que j'avais envie d'un peu plus de clarté à ce niveau.

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ Il n'avait pas tord, j'aurais pu avoir quelque chose de bien plus grave « Je sais, mais c'était un accident... Je... » j'avais ce trou noir dans ma tête qui m'empêchais de dire ce qui m'étais réellement arrivé. Ce trou était sûrement à cause du coup que j'ai pu avoir. « J'ai juste une blessure à la tête, ce n'est pas grand chose. Alors, dus-moi, pourquoi tu es dans cet hôpital ? Tu n'es pas là pour me voir je le sais, car je viens juste de répondre à ton message, alors à moins que tu sache voler ou je ne sais quoi... » Au fond de moi, je savais qu'il était sincère, mais j'avais ce besojn d'être sûr, d'être rassurer. Ça me faisait du bien d'être rassuré et voilà que je lui manquais et rien qu'à cette réponse, j'avais un sourire sur mes lèvres, mes yeux posés sur ma main qui se trouvais sur la sienne que j'ai décalé en disant « Désolé » une excuse pour ma main sur la sienne. « Je ne sais pas... Je me souviens d'être monté sur une chaise avec des vêtements, car je rangeais ma valise et ensuite j'ai un trou noir. Je me suis réveillé dans cette pièce avec cette blessure sur le front qui est bien profonde d'après le médecin. Je ne me suis pas raté... »

Je l'écoutais avec attention avant qu'elle ne me pose une nouvelle question. « Non je viens de te le dire, j'étais dans l'hôpital. J'avais une médication à prendre. Je suis migraineux et insomniaque alors il me faut un traitement de temps en temps. » Sinon je finirais surement en asile psychiatrique. Il pouvait m'arriver de ne pas fermer l’œil ou très peu et cela pendant une ou deux semaines. Cela me vidait complètement d'énergie. Et même si je détestais les médocs, là c'était vraiment une question de survie. Puis Meadow retira la main qu'elle avait placé sur la mienne. Je ne comprenais pas pourquoi elle s'excusait. Puis je l'écoutais me raconter son accident. Effectivement, cela aurait pu etre plus grave. D'ailleurs, elle risquait d'avoir une commotion cérébrale vu le trou noir qu'elle semblait avoir à la suite de ce choc à la tête. « En effet, tu n'as pas fait les choses à moitié. » Puis un médecin arriva enfin. Je les laissais donc seul. Je m'approchais de Meadow et déposais mes lèvres sur son front. « Je vais attendre dehors. » Je laissais le médecin faire son job puis je refermais la porte derrière moi, m'adossant au mur face à la porte de la chambre.

❝ There are somethings we would like to avoid, but happens anyway. ❞

calhen & meadow ✖ « Oh, je ne savais pas que tu avais du mal à dormir. Du moment que ce n'est rien de grave, ça me rassure alors » Une maman poule ? Non, juste une jeune femme inquiète pour quelqu'un qui compte énormément, voir un peu trop. Je ne voulais pas qu'il pense que je le touche de partout et qu'il pense que j'ai envie de le mettre dans mon lit, car en réalité c'est vraiment différent avec lui. Va savoir pourquoi, pour la première fois je n'ai pas envie de coucher avec et de m'en aller, non j'ai envie de lui parler, de passer de bon moment et ce passage de coucher avec était bien loin derrière moi à présent « Non, je ne fais jamais les choses à moitié et puis il fallait bien que ça m'arrive. Le spring break a juste été parfait alors c'était trop beau pour être vrai » Le médecin venait de rentrer, alors j'ai laissé Calhen sortir après cette douce attention et le médecin m'a parlé pendant une dizaine de minutes presque. Il voulait me revoir dans deux jours pour voir si ça allait mieux, car il avait quelques doutes, mais je pouvais sortir si je restais sous surveillance. Enfin ne voulant pas rester plus longtemps ici, je lui ai assuré que j'avais du monde autour de moi qui ne me quittait jamais, mais en réalité ce n'était pas exactement vrai. Me levant, il m'a fait signer un papier de sortie avant de sortir de la chambre tout en saluant mon ami. J'ai attrapé mon téléphone et ma veste et je suis sortie de la chambre « Je peux sortir »

Insomniaque, je l'étais depuis que j'étais gosse. Ma mère pensait au début que c'était un symptôme d'hyperactivité mais non, j'étais simplement insomniaque. Enfin seulement, cela me pourrissait un peu la vie à certains moments. C'était épuisant de ne jamais pouvoir dormir une nuit entière. Quand je dormais cinq heures, j'étais content. Et croyez moi, ces derniers temps, cela n'arrivait pas souvent. Je crois que certaines choses dans mon quotidien, à la Mather House n'arrangeait pas les choses. Je soupirais en y repensant. Je jetais un œil dans le couloir vide. Je me décidais alors à aller à la machine à café. J'y mettais quelques pièces et je choisissais un cappuccino avec un surplus de crème. Je restais à côté de la machine, observant le paysage en contrebas. J'avais le droit à une superbe vue sur le parking. Quelques minutes plus tard, j'étais à nouveau devant la porte de la salle d'auscultation. La porte s'ouvrit ensuite laissant passer Meadow. A ses mots, je fronçais les sourcils. « Déjà? » Enfin, cela me paraissait étrange. En général pour des blessures à la tête, les patients restaient en observation pour au moins quelques heures. Je jetais un oeil au médecin. « Il y a des recommandations, docteur? » Ce dernier expliqua qu'elle devait être surveillée. Je jetais un œil à Meadow. « Tu veux que je contacte quelqu'un? ».