Wherever you will go { HOT

Mickey soupira et je pouvais sentir à quel point il était exaspéré. Après tout, qui ne l’aurait pas été. J’étais hystérique. Pourtant il ne se démonta pas. Passant une main derrière ma tête pour caresser mes cheveux, il m’attira à lui et je posai volontiers la tête sur son épaule, calmant légèrement mes sanglots. « Explique moi alors, parle moi. Libère toi de ton chagrin mais ne croit pas que je te laisserais tomber, quoi qu'il arrive je reviendrais toujours. » L’entendre dire ça me faisait vraiment chaud au cœur. De voir qu’il tenait à moi. De voir qu’il ne comptait pas me laisser tomber malgré mon accouchement imminent et mon caractère difficile depuis quelques temps. J’étais une épave par moment et pourtant il comptait bien rester à mes côtés. « D’abord Brandon et ensuite Kovu… Je les ai perdu tous les deux. Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça? » Je le serrai d’avantage, contente de sentir sa présence, sa chaleur réconfortante.

Je pouvais comprendre son malheur, le fait qu'elle soit brisé car moi aussi je l'ai été. A cause de filles qui n'ont su jouer qu'avec mes sentiments. Voilà pourquoi j'ai voulu changer mais avec Torrey c'était différent, j'étais pas le petit mec rebelle, j'ai l'ancien mickey. Je sais qu'avec elle je ne risquais rien car on ce comprenais. « D’abord Brandon et ensuite Kovu… Je les ai perdu tous les deux. Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça? » Je caressais son dos doucement, je sentais son ventre contre moi. Ce petit être pousse en elle, je savais que si je la voulais elle alors je le voulais lui, mais ça c'était une autre histoire. Rien, tu n'as rien fait. C'est la vie Torrey, elle est dur envers certains mais arrive toujours à leur redonner espoir et confiance en soi. Je suis là, je suis la preuve que ta vie peut changer si tu prends le risque de me laisser t'aimer... Je soupirais, embrassant son cou, je n'aimais pas la voir ainsi, c'était tellement triste et déprimant.

Attentif à mes moindres paroles, Mickey me caressait simplement le dos sans rien dire. J’appréciais d’ailleurs de savoir qu’il m’écoutait attentivement. Plusieurs personnes étaient là pour moi, mais je ne m’ouvrais que très rarement de cette façon. Normalement, je faisais comme si tout allait bien, j’étais forte face au monde. La grande Torrey. Des bêtises ouais. « Rien, tu n'as rien fait. C'est la vie Torrey, elle est dur envers certains mais arrive toujours à leur redonner espoir et confiance en soi. Je suis là, je suis la preuve que ta vie peut changer si tu prends le risque de me laisser t'aimer... » Je serrai la mâchoire en entendant ses paroles. Ô comme j’avais envie de lui laisser cette chance, mais comme j’avais peur. Ses lèvres se posèrent lentement dans mon cou et je sentis un frisson me parcourir l’échine en entier jusqu’à ma nuque. Cette sensation…. Je ne l’avais plus ressenti depuis longtemps. Très longtemps. Et même si j’avais aimé Kovu de tout mon cœur, à la fin, rien n’était plus pareil entre nous et c’est maintenant que je m’en rendais vraiment compte. J’appréciais Mickey, beaucoup même. Et il me rappelait ce que c’était que d’être bien dans les bras de quelqu’un. Je penchai la tête sur le côté, lui laissant plus d’espace et fermai les yeux en profitant du geste.

Elle était si mal que cela en devenait douloureux pour moi de la voir ainsi. Je savais plus quoi lui dire pour la calmer ni quoi faire, j'essaye tant bien que mal de lui redonner un minimum de bonne conscience, en rien cela est sa faute. C'est une fille bien, merveilleuse qui a su me redonner le sourire et envie d'aimer à nouveau. Alors que j'embrassais sa nuque je la vis pencher la tête doucement et fermais les yeux, elle m'inviter à continuer et je l'embrasser de plus belle, délicatement et je venais caresser son dos, remontant vers sa chevelure puis venant prendre son visage entre mes mains je posais mon front contre le sien. Plongeant mon regard dans le sien je laissais mes mains descendre dans sa nuque, la caressant de mes doigts doucement.

Lentement, les larmes cessèrent de couler et je sentis ma respiration s’accélérer. La façon dont il me touchait me donnait des frissons dans tous le corps. Ses mains dans mon dos ou encore dans mes cheveux me rendaient tendue –rien de négatif cependant. Alors qu’il vint finalement poser son front contre le mien, j’ouvris les yeux et le regardai un moment alors que ses doigts caressaient délicatement la peau de mon cou, créant la chair de poule à la surface de celle-ci. Je ne le quittais plus des yeux, consciente maintenant qu’il disait vrai. Je pouvais voir toute la sincérité dans son regard et, si j’avais douté à un moment, il m’était impossible maintenant de continuer dans cette optique. Fermant finalement les yeux, je brisai la distance qui nous séparait encore et vint l’embrasser à mon tour. Cette fois je ne reculerais pas. Cette fois je ne partirais pas non plus en courant.

Je voulais lui montrer combien j'étais sincère, combien j'avais envie de la garder près de moi mais ne jamais la laisser partir. Je tiens à elle plus que n'importe qui maintenant, plus aucune autre femme ne pourra m'aveugler comme elle a su le faire sur moi. Mon coeur s'emballe, je la vois plonger son regard dans le mien et un frisson me parcours, je sens le désir monter, j'ai envie d'elle mais je ne veux rien précipiter, rien faire de trop rapide, je veux simplement la laisser venir à moi. Rapidement je la sentis m'embrasser, elle m'embrassait, ça y'est. Un sourire ce déssina, je me sentais bien, tellement bien que je lui rendis rapidement en laissant mes mains parcourir son corps doucement, son ventre de femme enceinte ne me gêner pas bizarrement. Celui ci me semblait comme normal, je voulais lui faire l'amour, mais pas maintenant, pas ici, elle mérite un endroit bien plus confortable. Ne quittant toujours pas ses lèvres je venais murmurer entre deux baiser. J'ai.. envie de ... toi.. Soufflais-je.

Était-ce les hormones de femme enceinte ou simplement mon cerveau qui faisait tout de travers? Impossible pour moi de répondre clairement à cette question. Pourtant j’étais passé de la joie à l’angoisse, la peur, la peine et maintenant le désir en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. J’étais complètement chamboulé et je savais pertinemment pourquoi. Ou plutôt à cause de quoi, de qui. Mickey. Mon cœur battait vite et ma respiration était irrégulière. Entre deux baiser, je l’entendis me dire; «J'ai.. envie de ... toi.. » Un léger sourire étira enfin mes lèvres. Qu’est-ce que nous faisions là? Assit par terre au milieu des couloirs de l’école. Je m’arrêtai de l’embrasser pour le regarder quelques secondes et fini par me relever de là, le prenant par la main pour qu’il fasse de même. C’était déjà plus confortable. Avec ce ventre énorme, il n’y avait pas trente six solutions. « Je… Tu veux partir d’ici? »

Tout pars en vrille, alors qu'au début nous flirtions la discussion à rapidement dérivés vers les craintes de Torrey pour ensuite dérivés sur notre envie mutuelle de faire l'amour. Les hormones de la jeune femme devait certainement jouer mais j'étais aussi responsable qu'elle, je me sens bien et j'ai en rien envie de gâché ce moment auprès d'elle. Je veux vraiment la rendre heureuse et que ces craintes s'arrête. Alors que je venais lui avouer que j'avais envie d'elle je la vis s'arrêter et ce relevais en m'invitant à faire de même et je m'exécutais. « Je… Tu veux partir d’ici? » Je la regardais tendrement en souriant et caressant sa joue j'ajoutais. Seulement si tu en as envie.. Cela sous entendait bien sur que je voulais bien mais je ne voulais pas la forçé, j'avais déjà l'impression d'en avoir trop fait...

Je regardai toujours Mickey avec cette envie soudaine de partir d’ici, de m’évader avec lui et d’aller simplement répondre à nos désirs les plus basiques. Ce n’était pas le genre de chose que j’avais l’habitude de faire. Mais la tension entre nous avait été si élevé depuis le début que maintenant je sentais que j’en avais besoin. « Seulement si tu en as envie.. » Je souris et alors que j’allais lui répondre que oui, j’entendis la chanson qui jouait sur la piste de danse. « Oh… d’abord, allons danser! » Je ne comptais pas passer des heures là-bas, seulement cette chanson était magnifique et j’avais envie de danser un peu avec lui. Après tout, c’était un bal et je n’avais toujours pas mis les pieds sur la piste de danse.

Alors que l'envie augmenter je venais faire preuve de sagesse en lui disant simplement que je voulais partir si elle le souhaiter. Je ne veux pas la brusquer mais sa réponse me fit sourire. « Oh… d’abord, allons danser! » Je venais alors hochait la tête, si c'était ce qu'elle voulait je ne pouvais pas lui refuser. Après tout c'est la St Valentin non ? Attrapant sa main je venais l'accompagner vers la piste de danse, quelques personnes s'y trouvent déjà et venant m'installer sur la piste avec elle je venais doucement attraper ses hanches et la rapprocher de moi afin de pouvoir commencer à danser. Cette chanson est parfaite. Soufflais-je dans le creux de son cou.