I've got something to tell you • Feat. Matty

Matty & Luke

Je le regardais, avec un faible sourire, ce sourire qui n'était quasiment jamais affiché sur mon visage qui semblait toujours figé. Je ne le comprenais vraiment pas, il se faisait subir ça pour moi, alors que c'était contre tous ses principes. Il était fier de moi, et ça me touchait tellement. Il avait s'être trompé sur moi, et ça, ça valait de l'or. Parce que je voulais tellement qu'il comprenne que j'avais envie de changer.

"T'es vraiment quelqu'un de bien Matty."

Je me levais du canapé, étirant un par un tous les muscles de mon corps précédemment contractés. J'avais besoin d'air. Besoin de respirer un peu d'air glacial de ce mois de février. Je me dirigeais vers le balcon, un cigarette dans la bouche, juste vêtu d'un t shirt et d'un jean. J’espérais que le froid me remettrais les idées en place. J'avais beaucoup trop dérapé ce soir. D'une part, à cause du manque, et de l'autre, j'en avais trop dit à Matty, sur mes sentiments pour lui, j'avais tenté de l'embrasser. Je me sentais un peu honteux sur cela, parce qu'il était clair pour lui que nous n'étions plus ensemble. Je m’asseyais par terre, adossé au balcon, et le regardait, sur le canapé.

"Désolé pour les approches, tout à l'heure. Tu sais, j'étais pas vraiment dans mon état normal."

Si, je l'étais, enfin plus ou moins. Mais c'était conscient. Je l'avais consciemment embrassé et lui avait consciemment dit que je l'aimais. Mais je n'avais pas envie qu'il le sache, parce que pour lui, c'était mieux comme ça. Il ne supporterait jamais de se remettre avec moi si j’arrêtais pas toutes ces conneries.
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«I've got something to tell you»

« Je me sentis rougir lorsqu’il me dit que j’étais quelqu’un de bien. Il me l’avait déjà dis, mais cette fois il paraissait comme admiratif de cette partie de moi. Je lui répondais par un sourire gêné, quand il se leva pour aller sur le balcon. Je restais là, et laissa mon esprit vagabonder dans la pièce. Je tentais des coups d’œil discret vers lui, même si je me faisais surement repérer. Il était déjà lui-même en train de me regarder, adosser au balcon. Il allait surement avoir froid sur ce balcon, en tee-shirt.
Il ouvra la bouche, assez fort pour que je puisse l’entendre. Le coup de froid, c’est finalement moi qui l’ait eut. Comment pouvait-il mettre ça sur le compte de sa crise ? Il m’avait dit je t’aime, bordel ! J’étais déçu, incroyablement déçu. Je savais pertinemment qu’il n’avait pas dit ça sur le coup d’une quelconque crise. Je connaissais Luke, et il n’abordait pas ce sujet de façon légère. Je savais qu’il n’avait pas mentit et qu’il m’aimait, en vérité. Ce qui me blessait dans le fond, c’est qu’il revenait en arrière et qu’il souhaitait ne jamais avoir dit ça. Je me sentais ridicule, comme s’il avait estimait que je ne méritais pas son amour et qu’il se donnait soudainement le droit de faire machine arrière.

« Oui oui, je comprends. Ne t’inquiète pas pour ça. »

J’avais envie de lui hurler dessus, mais je souriais. Retour à la case départ en somme ? Je savais maintenant qu’il était amoureux de moi. Cependant, je savais aussi qu’il n’en était pas fier et que pour une raison inconnu, il voulait garder ça pour lui. J’arrêtais de le regarder à partir de ce moment, et le laissais fumer sa cigarette en paix. C’était ma petite punition pour avoir réduit mes rêves en bouillis encore une fois. Je me levais alors et partit dans la chambre de Luke. J’avais oublié mon portable sur le lit, et l’excuse du coup de fil à passer avant d’aller pleurer n’avait été que totalement raté. Je m’en saisis et retournais m’asseoir sur le canapé. Je devais penser à autre chose, me changer les idées. Peut-être envoyer un message à Rory, ou juste faire un jeu stupide où je dois découper des fruits avec mon doigt. N’importe quoi qui me permettrait d’oublier la douche froide récente, et les évènements à peine passés. Je devais penser à autre chose. »

(c) Spinelsuns

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Matty & Luke

Je commençais à être gelé sur ce balcon, mais le froid m'avait fait tellement de bien. Je vis partir Matty dans la chambre, et revenir avec son téléphone, qui avait l'air d'un coup de le passionner étrangement. Il était un peu comme moi avec les telephones, c'était pas trop notre tasse de thé, nous ne les utilisions que vraiment quand c'était nécéssaire. Je rentrais alors, et fermait la porte du balcon, j'étais vraiment mort de froid. Je le regardais, un peu intrigué.

"Qu'est ce qu'il y a ?"

Je connaissais Matty, et la, il semblait ailleurs, perdu, troublé. Certes, l'heure qui avait précédée fut chaotique, mais il était passé du sourire, à quelque chose qui semblait de la colère contenue, ou une émotion du genre. Quelque chose de tellement contenue que ça ronge à l’intérieur. Je me posais, encore tremblant, à coté de lui, tirant la couverture que je lui avais passé tout à l'heure, quand nous étions rentré du pub. Ça paraissait à des années lumières. Cette soirée avait été beaucoup trop mouvementée, nous étions passé du bonheur, aux larmes, à la douleurs, pour en revenir aux sourire, et maintenant à une espèce de gêne et de non dit. Et je détestais quand Matty ne disait pas les choses comme ça. Je préférais encore me faire gueuler dessus plutôt qu'il garde tout pour lui.

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«I've got something to tell you»

« J’avais trouvé une occupation grâce à mon téléphone. Un jeu de construction de ville que j’avais acheté, il y a longtemps. Je n’y avais jamais joué, par manque de temps et d’envie. Là, j’aurais été capable de faire n’importe quoi juste pour éviter de penser à cette déception énorme que je venais de prendre en pleine face. C’était trop pour moi, toute cette soirée. Je veux dire, c’était peut-être la seule note positive et il l’avait fait se transformer en une chose incroyablement négative. Je ne le vis pas rentrer, j’entendis juste le bruit de la porte vitré. Je ne relevais pas la tête et me concentrais sur mon téléphone et sur ce jeu plutôt débile. J’entendais sa voix me demander ce que j’avais. J’avais envie d’hurler et de le frapper et de lui faire manger ses seringues à la noix. Il ne comprenait rien, c’était frustrant.

« Rien, je suis fatigué… »

Je ne voulais plus expliquer mon comportement, mon état d’esprit. C’était devenu une chose récurrente. Il devait juste essayer de se mettre à ma place quelques instants. Il devrait m’imaginer lui dire je t’aime, et revenir sur mes mots un peu plus tard. Il devrait, et ainsi il ressentirait le mal que je ressentais à cet instant. J’arrêtais le jeu et rangeais mon portable dans ma poche. Ma colère allait passer. J’étais tellement habitué à être énervé de sa faute que j’avais appris à la ravaler dans les minutes qui suivaient, même si cette fois c’était plutôt différent. Plus grave que la normale. Je décidais de le regarder enfin, et feint un sourire. 

« Tu as des pizzas ou un truc rapide qu’on pourrait manger ? »

Je gardais ce sourire clairement joué sur mon visage, tandis que j’attendais sa réponse. Je m’en voulais d’avoir put croire un instant qu’après ce moment compliqué que nous venions de vivre, je pourrais le regarder dans les yeux et lui avouer mon amours. Je m’en voulais d’avoir seulement put y croire. Je m’en voulais de me faire endurer tout ça. Il aurait suffit que je parte immédiatement et que j’aille en boite de nuit pour oublier tout ça. J’aurais peut-être rencontré un garçon et nous aurions sympathisé. J’aurais peut-être même fini par sortir avec lui. Au lieu de ça, je restais ici. À pleurer, à m’inquiéter, à être frustré et pathétiquement déçu. »

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Matty & Luke

Je le regardais. Il y avait quelque chose. Il était étrange et je ne comprenais pas. Est ce que j'avais fait quelque chose de mal depuis que j'étais sorti sur le balcon. Je le regardais dans les yeux, sans sourire, juste avec mon air habituel, et plutôt sérieux. J'avais tout fait pour qu'il soit fier de moi ce soir, et pourtant j'avais l'impression qu'il m'en voulait pour quelque chose.

"Je te donnerai pas de pizza tant que tu m'auras pas dit ce qu'il y a."

De toute façon, j'avais pas de pizza. Son sourire était tellement faux que j'avais l'impression qu'il se foutait de moi. Puis je me rendis compte soudain, que ce que j'avais dit aurait pu le vexer. Pourtant, je n'entendais pas par là que je retirais ce que j'avais fait. Juste que je ne l'aurai pas fait en étant dans mon état normal, parce que je n'étais pas comme ça et il me savait pas comme ça. Il savait que je ne disais jamais ce que j'avais sur le coeur, parce que c'était mon moyen de me proteger. Et puis, c'était nouveau pour moi d'aimer quelqu'un. Avant lui, personne n'avait réussi à occuper ma tête et mon coeur autant que lui.

"Ça a avoir avec les excuses pour mes approches ?"
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«I've got something to tell you»

« J’étais plutôt mauvais acteur, surtout avec lui. J’avais pris l’habitude de lui dire ce que j’avais sur le cœur, et de ce fait, je n’arrivais plus à cacher mes sentiments. Quand bien même il avait deviné que je lui cachais quelque chose, je n’allais pas lui dévoiler le fond de ma pensée. À quoi bon ? Pourquoi lui expliquer que ça m’ait fait mal de savoir que s’il m’avait dit je t’aime, c’était juste parce qu’il était en manque. C’était beaucoup trop humiliant, et cela pourrait lui mettre la puce à l’oreille concernant mes propres sentiments. Non, il n’avait vraiment pas besoin de savoir. J’allais passer à autre chose, comme souvent. J’allais tout oublier, et je redeviendrais le garçon souriant et plein de vie. Oui, j’allais tout simplement oublier qu’il était revenu sur ses propos : ces mêmes propos que j’avait attendus pendant plusieurs mois pourtant.

« Bon, et bien je vais mourir de faim et ça sera de ta faute ! »

Je feins un sourire à nouveau, même si j’avais l’impression que ça me trahissait plutôt qu’autre chose. Je perdis rapidement mon sourire, puisqu’il venait de deviner par lui-même d’où venait mon malaise. Comme quoi, je n’avais même pas besoin de lui expliquer. Que répondre dans ce cas ? Avouer simplement la vérité ou mentir ? Je ne me sentais pas de faire l’un ou l’autre. J’avais juste envie de passer à autre chose. Moi qui avait longtemps souhaité pouvoir parler de nos sentiments respectifs, j’avais maintenant envie de passer la plus simple des soirées en tant qu’amis. Tout ça devenait trop compliqué, et je commençais à en avoir ras le bol. 

« On pourrait pas juste passer à autre chose ? Je veux dire, commencer à passer une soirée normale ? »

J’avais haussé la voix, et je m’en voulais aussitôt après. La vie de Luke n’avait pas grand-chose de normale, et j’avais longtemps caché le fait que je ne m’y été toujours pas habitué. Je veux dire, dans les films on voit ce genre de scène où les deux meilleurs amis regardent un film drôle tout en se buvant des bières et en rigolant pour rien. Je ne buvais pas d’alcool et je ne riais pas pour rien non plus, mais même juste regarder un film. Nous ne l’avions jamais fait, puisque les seules fois où j’étais venu depuis notre séparation, c’était pour le ramasser à la petite cuillère. En vérité, je me demandais parfois si nous étions réellement meilleur ami, ou si c’était juste un prétexte pour ne pas redevenir des inconnus après notre relation. »

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Matty & Luke

Il a commencé à hausser la voix, et c'était le genre de truc que je supportais pas. J'étais quelqu'un d’extrêmement susceptible, et dès que quelqu'un réagissait comme ça avec moi, j’enchérissais encore plus. Et Matty le savait. Ca n'allait pas manquer cette fois. Je me levais du canapé, et allumait une nouvelle cigarette. Je pris mon air un peu hautain, qu'il connaissait quand je m’énervais.

"Ok ouais je comprends. Non, on peut pas passer une soirée normale. On peut pas parce que putain, notre relation est pas normale. Tu veux quoi ? Que je te dise que oui, je t'aime. Bah oui putain, je t'aime, et je suis tellement con tu vois, que j'ai pas envie que t'en sois conscient. Et tu sais pourquoi Matthew, parce que j'ai pas envie que tu finisses avec un mec comme moi. T'es ravi ? T'as entendu ce que tu voulais ?"

Je commençais à avoir les larmes aux yeux, parce que cette histoire me fatiguais sérieusement. Je l'aimais à pouvoir mourir pour lui, à pouvoir souffrir extrêmement comme tout à l'heure, et j'avais l'impression qu'il me considérait parfois juste comme un mec lambda, juste un ami commun. Juste un putain de drogué qu'il devait ramasser parfois par terre. J'avais l'impression qu'il essayait de fliquer ma vie, alors qu'il n'avait pas de raison de le faire, vu qu'il ne voulait plus être dedans.

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«I've got something to tell you»

« Il se levait aussitôt du canapé et allumait une cigarette. Sa réaction n’allait pas tarder et dans un sens, j’étais plutôt content de pouvoir avoir le fond de sa pensée même si les informations étaient plutôt tirées. Il prit un air hautain, et je ne pus m’empêcher de le fusiller du regard. C’était cet air qu’il prenait lorsqu’il essayait de me répondre, lors de mes coups de gueule contre sa drogue. Quand il ouvrit la bouche, je n’eus même le temps de souffler qu’il m’enchainait déjà. Lorsqu’il eut terminé, je n’eus pas immédiatement la force de répliquer. Il me l’avait dit. Il m’avait dit je t’aime, et m’avait même expliqué pourquoi il ne voulait pas que je le sache. Sa voix était devenue tremblante vers la fin de son discours, et je pouvais déjà distinguer des larmes brouillé son regard. Je me levais à mon tour du canapé, et m’approchait de lui. Ma colère était retombée, et je m’en voulais de l’avoir forcé à m’avouer tout ça. Je retirais la cigarette de ses lèvres et la posait dans le cendrier sur la table basse. Je plongeais mon regard dans le sien. Mon cœur battait fort, et je restais dans cette position quelques instants. 

« Je ne finirais pas juste avec un mec comme toi. Je finirais avec toi… »

J’approchais mon visage du sien et mes lèvres entraient en contact avec les siennes. Je fermais les yeux. Mon cœur s’était peut-être arrêté de battre, je ne faisais pas attention. J’étais transporté, j’étais dans un autre monde. J’étais pitoyablement amoureux de lui, et même si j’essayais de me convaincre que je serais mieux ailleurs que dans cette maison avec lui, je me mentais à moi-même. C’était tout ce dont je rêvais. Rester dans cette maison, enfermé à ses côtés, à vivre d’amour et d’eau fraiche. Le baiser dura une dizaine de secondes, ce qui n’était pas assez à mon gout. Nos lèvres se séparèrent, et je n’osais plus ouvrir les yeux. Je me mordis la lèvre et les ouvris tout de même. »

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Luke J. Lewis a écrit:
Matty & Luke

Le silence. Puis son baisé. Je fus transporté l'espace de dix secondes dans une galaxie lointaine, très lointaine. Là où seul le bonheur et l'amour que j'avais pour lui comptait. Je ne savais pas ce qu'il voulait. Il ne m'avait jamais dit ce qu'il ressentait, et dans un coin de ma tête, j'avais peur qu'il fasse ça pour moi, et pas pour nous. Je le pris dans mes bras, et le serrais très fort contre moi, presque pour l’empêcher de partir. Je lui glissais alors quelques mots à l'oreille.

"On peut pas rester amis. Je peux pas supporter de t'avoir à mes cotés sans pouvoir être avec toi."

Je le gardais dans mes bras, je n'avais plus envie de le lâcher, j'étais tellement bien, tellement amoureux que tout le reste ne comptait plus. Ce n'était pas un ultimatum, juste un constat. J'étais incapable d'être simplement un ami pour lui, il comptait beaucoup trop. J'avais besoin de l'embrasser, le toucher, l'aimer ouvertement. Pas de passer des soirées devant la Tv à manger des pizza, ou boire de l'eau, parce que forcément, la bière, très peu pour lui. Je le regardais dans les yeux, desserrant un peu mon étreinte, et attendit qu'il me réponde, impatient.

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«I've got something to tell you»

« Il me prit dans ses bras, et je soufflais. Mes muscles se décontractaient, je perdais cette crispation de peur. Je venais d’enfouir mon visage dans son cou, et fermait déjà de nouveau les yeux. J’étais tellement bien avec lui, que j’en avais oublié tout ce qui nous avait séparés la première fois : la drogue, le fait de passer en second plan, son choix de vie… Tant de choses qui n’avaient pas changés, qui s’était même aggravés. Il m’avoua alors ne pas pouvoir rester ami avec moi, ne supportant pas de m’avoir à ses côtés sans pourtant être avec moi. Je sentis une boule se former dans mon ventre. Pourquoi ne pas simplement profiter de ce moment, au lieu de chercher à savoir ce qui se passera ensuite ? Car finalement, rien n’avait changé. Je le sentis desserrer son étreinte, et j’ouvrais les yeux pour voir son regard. 

« Je… J’ai peur Luke. Je veux dire… On a déjà essayé, ça n’a pas marché… Pourquoi ça marcherais cette fois… »

Je prenais le risque de le perdre. Je ne pouvais pas non plus rester ami avec lui. C’était devenu trop dur à supporter, de devoir n’être que l’ami moralisateur qui ne le comprend jamais. J’avais besoin d’être rassuré. J’avais besoin d’espoirs, l’espoir que ce sera différent cette fois. Bien sûr, je n’aurais pas vraiment de preuve et je devrais sans doute devoir compter sur la confiance que j’avais en lui. Je le regardais, vaguement perdu. Je ne savais même plus quoi penser. Je ne voulais pas le perdre, mais je ne voulais pas revivre cette relation qui ne me convenait pas à l’époque. Je n’ai pas changé d’avis depuis, et recommencer la même chose ne me conviendrait toujours pas. Je baissais le regard. Je réalisais peu à peu que tout serait plus difficile que je n’osais le penser. Me connaissant, je ne réussirais pas à lui faire confiance d’emblée grâce à de simples paroles. Et même si j’avais envie d’y croire, j’avais l’intime conviction qu’il n’arrêterait pas la drogue comme il prétendait pouvoir le faire. »

(c) Spinelsuns

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