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I've got something to tell you • Feat. Matty

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Luke J. Lewis a écrit:
Matty & Luke

"Tu me prends vraiment pour un accro du sexe."

Il avait l'air jaloux, peu être au fond, avait il encore un peu de sentiments pour moi. J'en savais rien, je sais qu'il détestait ce que je faisais du plus profond de son être, et qu'il me l'avait bien fait comprendre. C'était pour ça que j'essayais de me cacher quand il était là. Manque de bol, je l'ai entendu se lever à son tour. J'étais dans ma chambre, et le vit à la porte. Je m’arrêtais alors tout de suite de cherchait ce dont j'avais besoin et fit mine de chercher quelque chose ... N'importe quoi, pourvu que je tombe sur quelque chose ... Mon portable, merde, ça allait pas servir d'excuse. Je m'avançais alors vers lui, d'un air désolé, comme un enfant qui aurait fait une grave connerie. Je savais que ça allait partir en couille, qu'on allait encore s'engueuler, et j'en avait pas envie, je voulais pas qu'il parle et qu'il me laisse seul ici.

"Mat', je suis désolé. J'en ai vraiment besoin, et tu le sais."

Je savais que toutes ces conneries lui faisait du mal, mais les effets de manque se faisait de plus en plus sentir, j'avais besoin de quelque chose, de lui ou d'elle, d'un des deux, surtout de lui, beaucoup moins d'elle. Il était juste en face de moi, à quelques dizaines de centimètres. Je perdis le contrôle, je ne réfléchissais plus.J'approchais mes lèvres et l'embrassais, comme si j'en avais encore le droit, juste pour voir si j'avais toujours la même sensation de plénitude quand je le faisais. Le baisé dura un instant, le temps de me rendre compte de ce que j'étais en train de faire. Même si j'en avait envie de plus. J'avais l'impression qu'il allait partir, dès le moment où le baisé serait fini et que je ne le révérait plus.

"Désolé, ça aussi, j'aurai pas du."
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«I've got something to tell you»




« Je l’avais suivit, et j’attendais de voir ce qu’il allait trouver. J’attendais juste de voir ce qu’il allait faire pour décider si oui ou non, j’allais me sauver de cette maison de l’enfer. Il chercha encore et encore et trouva son téléphone portable. Je restais convaincu que ce n’était pas ce qu’il avait en tête au départ, et sa mine d’enfant fautif ne fit que confirmer mes soupçons. Il affirma en avoir vraiment besoin. Cette phrase me tua, sans doute parce que de mon côté je n’avais besoin que de lui. Dans ces moments-là, j’étais souvent torturé entre l’envie d’hurler ou de pleurer. Les pleurs venaient généralement plus tard, une fois seul. Hurler, il comprenait pourquoi. Pleurer, il aurait déjà moins compris. Seulement cette fois, rien ne voulut sortir de ma bouche. Pas une protestation, pas une seule parole. J’en avais marre de me répéter sans cesse et de devoir faire le méchant à ses yeux pour quelque chose qui était pourtant une évidence pour moi. Je me contentais alors de faire non de la tête, comme si cela pouvait avoir un quelconque pouvoir.

Mais j’avais apparemment sous-estimé ma façon de bouger ma tête. Apparemment, j’étais attirant en faisant non parce que je vis son visage approcher dangereusement pour venir coller ses lèvres aux miennes. Je fus pris de court, et clairement surpris. Je fermais les yeux aussitôt, sentant mon cœur se mettre à battre à la chamade. Les papillons semblaient être en train de se bouffer entre eux dans mon ventre, et les feux d’artifices que je voyais dans ma tête n’avait jamais éclaté d’une telle force. L’amour et la haine dans un seul et même baiser. Le baiser ne fut que trop rapide, et nos lèvres se séparaient déjà. Aussitôt, il s’excusa, affirmant qu’il n’aurait pas dût. Je restai un petit moment avec un sourire béat sur mon visage, réalisant peu à peu ce qu’il venait de se passer. Cependant, je revins assez vite à la raison et les questions envahissantes revenaient déjà me pourrir la vie. Pourquoi avait-il fait ça ? Etait-ce juste pour éviter de toucher à la drogue ? N’étais-je qu’une sorte d’échappatoire ? Raaah, je ne savais même plus quoi penser !


« Tu… tu… Heu… Mais… Mais pourquoi ? »

Je voulais comprendre, même si j’avais eut du mal à lui faire comprendre. Je devais savoir pourquoi il venait de m’embrasser. J’avais presque oublié le fait qu’il avait failli la retrouver quelques minutes auparavant, et que j’avais déjà en tête de partir. J’avais oublié d’être furieux, même si ma colère n’était pas totalement partie. Au fond de moi, je redoutais de n’avoir été qu’un substitut. Je redoutais de ne pas avoir été assez, et qu’il ne puisse éviter sa dose. Je redoutais de devoir faire preuve de fierté, en partant. »


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Matty & Luke

J'avais tellement peur qu'il parte que j'osais même plus le regarder dans les yeux, j'osais même plus le regarder tout court. J'aurai voulu lui crier "Parce que je t'aime, putain, j'ai jamais arrêté de t'aimer depuis qu'on s'est rencontré, malgré toutes ces disputes, malgré le fait que tu comprennes pas certaines phases de ma personnalité." Mais rien ne sorti. Je gardais la tête baissée. Après quelques instants, je murmura d'un son à peine audible.

"Parce que tu me manques, je te l'ai déjà dit."

Je fis demi tour et alla m'allonger sur mon lit, en m'allumant encore une cigarette, ça au moins, Matty le tolérait plus ou moins et j'allais pas me prendre une réprimande parce que je fumais beaucoup trop. Je refermais les yeux, essayant de me calmer, de ne plus penser à la drogue, juste la, dans ma table de chevet, essayant de faire le vide en moi.

"Tu peux pas m’empêcher d'être moi même, d'être ce que je suis, d'être ce que tu connais trop bien de moi, mais tu peux pas non plus m’empêcher de t'ai...."

Je ne finis pas ma phrase, comme si c'était impossible pour moi de sortir ce mot, il avait l'air tellement simple pourtant, et en même temps tellement complexes. Je savais que si nous nous remettions ensemble, je serai encore néfaste pour lui, j'étais plus son boulet qu'autre chose, et je détestais le fait de le tirer vers le bas. Je restais là, allongé sur le lit, tirant de longues bouffées sur cette cigarettes qui semblait être aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois.
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«I've got something to tell you»




« Je ne savais plus quoi penser, ça devenais beaucoup trop étrange pour moi. J’avais peur de ce qu’il pouvait dire ou faire maintenant. J’avais peur qu’il puisse m’abandonner pour elle, faire son choix entre elle et moi. La tension était plutôt palpable, et même lui ne semblait pas savoir quoi dire. Je baissais la tête pour regarder mes chaussures. Je devrais peut-être m’en aller. Le laisser faire ce qu’il veut, et revenir un peu plus tard. Ou ne pas revenir. Je ne sais plus…
Je l’entendis parler, me dire qu’il avait fait ça parce que je lui manquais. Je sentis mon estomac se serrer. Que répondre à ça. C’était ce dont j’avais voulu entendre tellement de fois. Mais l’entendre pour de vrai, c’était autre chose.


« Tu me manque aussi… »

Je n’avais pas remonté mon visage, mais un bruit attira mon attention. Il s’était allongé sur le lit, et avait déjà allumé une cigarette. J’hésitais à le rejoindre. Il commença à m’expliquer que je ne pourrais pas le changer. Mon cœur se serra encore une fois. Je m’en voulais parfois de vouloir changer ce qu’il était. Au fond, il avait le droit d’être ce qu’il voulait. Ce n’était pas à moi de dire quoi que ce soit. Mais en même temps, je savais très bien que s’il ne changeait pas, alors nous ne retournerons jamais ensemble. C’était un mal pour un bien. Un mal qu’il m’annonçait aujourd’hui ne pas pouvoir renoncer. J’allais l’interrompre, quand sa dernière phrase me fit lever les yeux. Cette dernière n’était pas vraiment terminée, il avait avalé le dernier mot. Je devais savoir ce qu’il voulait dire. Je pris mon courage à deux mains et le rejoignit alors sur le lit. Je m’allongeais à ses côtés et me mit à regarder le plafond. Un nuage de fumée passait devant mes yeux, et je devinais que la cigarette qu’il avait en bouche était en train de souffrir.

« Depuis notre rupture, j’ai beaucoup réfléchi. En fait, je réfléchis tout les jours. Et… Tu as raison. Je veux dire, tu ne devrais pas changer. Surtout pas pour quelqu’un. Il faut une bonne raison…»

J’aurais eut trop de mal à dire qu’il ne voulait pas changer pour moi, j’avais préféré généraliser la chose. C’était ma façon de tirer un trait sur cette histoire, au moins pour ce soir. J’en avais marre de devoir penser à tout, et de devoir sans cesse surveiller mon comporter et le sien. C’était exténuant. »


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"Tu me manques aussi", cette phrase résonnait tellement dans ma tête que je me surpris à avoir un petit sourire, peu être que lui non plus ne m'avait pas oublié totalement. Au fond, j'avais espoir que cette soirée se passe bien, j'avais espoir que j'arrivais à lui avouer tout ce que je ressentais, que tout devienne normal. Puis dans deux jours, nous partions pour New-York, si nous étions en froid, ça allait franchement mal se passer, surtout quand il allait découvrir ce qu'il attendait pour la tournée. Je le sentis s'allonger sur le lit, à coté de moi, mon coeur battait de plus en plus vite.

"Le soucis, c'est surtout que je suis incapable d'arrêter. Même pour toi je n'ai pas réussi, et tu sais très bien l'importance que tu as pour moi."

J'étais vraiment accro, si je n'avais pas ma dose tous les jours, je ressentais de plus en plus les effets de manques, et là, à ce moment précis ça devenait de pire en pire, la sensation de manque faisait place à la souffrance physique. J'essayer de rester calme, de respirer lentement en faisant le vide dans ma tête. Je savais que si j'en prenais quand il était là, je ne le reverrais plus. J'ouvris les yeux, et le vit, juste à coté, si proche de moi que j'aurai très bien pu le serrer dans mes bras de manières à ce qu'il ne parte pas, mais je pouvais pas. Alors je restais là, à le regarder, et à mourir à petit feu de l'amour que je lui portais et que je pouvais pas vivre à cause de toutes ces conneries.
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« Je n’arrivais pas à comprendre, surtout parce que ça ne m’arrivait pas à moi. Je ne pouvais pas comprendre et j’avais tendance à croire qu’il ne le voulait pas plus que ça. Il ne voulait pas tellement changer. Quand on veut, on peut. J’en suis la preuve vivante. J’ai voulu changer de vie et survivre à une vie dont on ne m’était pas habituée. J’ai réussi parce que j’avais la volonté. J’étais toujours à ses côtés, et le plafond ne m’avait jamais parut aussi intéressant à regarder. Je ne faisais pas un seul mouvement, refusant que ma main touche la sienne. Je refusais de sentir ce chatouillis beaucoup trop superficiel. Je refusais d’avoir des sentiments.

« Je n’ai plus envie de débattre sur ça. On ne peut pas se comprendre. »

J’étais froid, mais je voulais paraître totalement confiant de mes propres mots. À quoi bon me répéter encore une fois. À quoi bon lui demander ce qu’il adviendrait de tout ça dans 5 ans ? Ou dans 10 ans ? Quand il voudra fonder une famille ? Mon idéal n’était pas le sien, et c’est justement ce qui faisait qu’on ne pouvait être ensemble. Et je refusais de changer moi-même, de me mettre à accepter tout ça. Si sa drogue passait avant moi, alors mes croyances passaient également avant lui. Et pourtant, malgré la force dont je voulais faire preuve, je sentais très bien les larmes me montaient aux yeux. Je sentais mon cœur battre et je sentais également mes barrières se détruire les unes après les autres. Je reniflais, et avait parfaitement conscience que ça allais éveiller ses soupçons. Je souffrais de cette situation, et j’en avais tellement marre de ne pas avoir cette chance. De ne pas pouvoir juste une fois obtenir ce que je voulais. J’estimais pourtant le mériter, j’estimais avoir le droit de connaître l’amour sans accroc et sans soucis. C’était trop demandé. Ce n’était pas pour moi.

« Je dois arrêter d’attacher autant d’importance à tout ça. Ça ne devrait pas me toucher. »

J’osais enfin dire ce que j’avais sur le cœur. La vérité est que je n’arrivais pas à ne pas m’en faire. Je n’arrivais pas à me détacher de son comportement, et à faire comme si le fait de le voir faire une descente aux enfers ne me touchait pas. J’aurais juste tellement voulu passer à autre chose, et aussi vivre ma vie normalement. À part Luke, je n’avais aucun problème dans ma vie. Je me débrouillais en cours, et la musique m’aidait à aller bien psychologiquement. J’étais dans le club de musique de Harvard, et mon petit boulot en tant que serveur les week-ends m’apportait juste assez d’argent pour survivre ici. Tout allait plutôt bien. Luke était la seule chose qui déraillait encore dans ma vie pourtant sous contrôle. La seule ombre au tableau, que je ne cherchais même plus à effacer. J’étais à la fois ravi de cette ombre, et déstabilisé. Je ne savais plus comment le prendre désormais. Au début, tout me paraissait si facile. Maintenant, j’avais l’impression d’être dans une prison où j’avais obtenu la peine à perpétuité. Comme si ça n’allais jamais changer ou même évoluer. »


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Luke J. Lewis a écrit:
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Je l'entendis renifler. Je me retournais alors vers lui et vit qu'il avait les larmes aux yeux. Ça me tuais, ça me tuais de lui faire du mal alors que je le voulais seulement heureux. Et je le voulais aussi. J'étais partagé entre le fait d'en être éperdument amoureux, et le fait que dès que nous étions ensemble, il souffrait atrocement. Quand je vis ces simili larmes, je le prit dans mes bras, je me foutais de ce qu'il pouvait penser si je faisais ça, j'en avais trop envie, je pouvais pas le laisser la, comme ça, allongé à côté de moi.

"Tu devrais pas non. Tu devrais être avec quelqu'un de tellement mieux, tu mérites tellement mieux. Si tu savais à quel point je m'en veux que ça t'atteigne autant. Je suis désolé Mat', désolé de te faire souffrir, de te faire subir ça. Si tu savais à quel point je tiens à toi, à quel point ... Je t'aime ..."

Je lui avais dit, ce que je n'arrivais pas à dire depuis des semaines, je lui avais enfin dit. C'était comme un souffle qui sorti directement de mon coeur, de mes tripes, de ce que je suis tout au fond, du connard que je donne l'impression d'être mais qui n'est qu'au fond qu'un gamin complètement drogué que son père avait initié à la drogue et qui maintenant n'arrivait plus à se limiter. Je me détestais tellement à cet instant là, j'en avais envie de crever à chaque fois qu'il était triste à cause de moi.

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« Je sentis ses bras s’enrouler autour de moi. Il me serré contre lui et je n’avais pas le force de me retirer. Je n’en avais pas l’envie non plus. Il me dit alors que je ne devrais pas attacher autant d’importance, qu’il était désolé de me faire subir tout ça. Il termina par me dire je t’aime. Quoi ?! Avais-je bien entendu ? Étais-je sûr de ne pas être la réincarnation de Jeanne d’Arc ? Je tournais la tête vers lui et le regardais d’un air surpris. C’était trop beau pour être vrai, même si je n’imaginais pas le moment ainsi. Je me blottissais un peu plus dans ses bras.

« Tu m’aime ? Depuis quand ? »

La question paraissait débile, il s’attendait surement à ce que je lui dévoile mes propres sentiments en retour. Je ne le voulais pas. Je veux dire, comment être sûr que tout ceci était vrai. Il avait couché avec tellement d’autres personnes depuis notre rupture. Il en avait le droit, mais… ça ne lui donnait que peu de crédibilité. Selon moi, quand on aime quelqu’un, on va pas se distraire ailleurs. Enfin, on fait ce que j’ai fais jusque là. J’ai continué ma vie et j’ai gardé mon amour au chaud dans l’espoir de le retrouver un jour ou l’autre.

« J’aurais tellement voulu que ça marche entre nous. Tu sais, j’aurais donné n’importe quoi pour qu’on réussisse à être ensemble. Mais… c’est trop pour moi. C’est plus que je ne peux supportais. »

Je me retirais de ses bras, et me levais soudainement du lit. Si je restais une seconde de plus ici, j’allais retomber dans ses bras et j’allais encore le regretter. Je ne voulais pas être avec lui de nouveau. Pas sans être sur que tout ceci n’était pas voué à l’échec. Pas sans savoir que cette fois j’avais une vraie place dans son cœur. Je ne voulais plus être le second, je ne voulais plus être celui qui passe après sa foutu drogue. J’en avais trop souffert pour retenter l’expérience.

« Je… je dois passer un coup de fil.. »

Je prenais ce prétexte pour sortir brutalement de la pièce. Je courrais alors jusqu’à la salle de bain où je m’enfermais. Je m’appuyais alors dos à la porte, et me laissais glisser doucement jusqu’à ce que je sois assis par terre. J’étais pourtant un garçon mature et réfléchi. Comment j’en étais arrivé à être amoureux d’un garçon drogué, alcoolique et aimant les fêtes sexuelles. Comment j’en étais arrivé à me faire du mal pour des choses dont j’avais juré effacé de ma vie. Je portais mes mains à mon visage, et me mit à pleurer doucement. Les larmes coulaient à une vitesse impressionnante, comme si elles avaient attendues ce moment depuis plusieurs mois. J’avais besoin de décompresser, de faire le point, de savoir où j’en étais. J’en avais besoin. »


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Je ne répondit pas. Je lui en avait déjà trop dit sur mes sentiments, et j'étais un peu déçu qu'il ne me réponde que ça. J'aurai voulu savoir si c'était réciproque, mais Matty en avait décidé autrement, ce que je comprenais. Il voulait surement tirer un trait sur nous deux. Je pris même un peu mal sa réponse "Depuis quand ?" on aurait dit qu'il pensait ne jamais avoir eu d'importance. Je le regardais, un peu perdu.

"Le jour où j'arriverai à m'en détacher, tu seras là ?"

Au fond, je savais que j'avais un sérieux problème avec la drogue, à tel point qu'elle dirigeait ma vie, mes relations aux autres, ma relation avec Matty. J'aurai tellement voulu arrêter tout, là tout de suite, et simplement être avec lui.
Je le vis se lever, prétextant un coup de téléphone, dommage, son téléphone était tombé de sa poche et resté sur le lit. Je me levais à mon tour, et entendit la porte de la salle de bain se claquer. Apparemment, il avait besoin d'être seul, et j'allais pas aller encore plus le faire pleurer que ce qu'il faisait déjà. Je pris le direction du canapé, m'allongea dessus, les larmes montaient aussi dans mes yeux, pourquoi, pourquoi j'arrivais juste à tout planter avec la seule personne que j'avais jamais aimé, la seule qui comptait pour moi. Ça finissait toujours comme ça avec Matty, dès que mes addictions revenaient sur le tapis, ça partait en couille. Et la j'étais sérieusement en train de partir en couille, le manque me provoquait des douleurs horribles et je suais beaucoup, mais je pouvais pas, je pouvais pas aller en prendre maintenant, je voulais qu'il voit que malgré tout, j'essayais. J'étais dans un sale état, je ressemblais à un zombie allongé sur le canapé, fixant le plafond, les points serrés et les larmes aux yeux.

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« Je continuais de pleurer toutes les larmes de mon corps. Je n’avais même pas répondu à sa question avant de sortir de la chambre. C’était tellement prétentieux de sa part que de croire que je pourrais attendre des mois, des années, que monsieur se décide à vouloir un avenir avec moi. Et j’aurais été tellement idiot de lui annoncer que j’en aurais été capable. Ma fierté ne tenait plus qu’à un fil et je m’étonnais moi-même d’être encore capable de respecter mes valeurs. Je m’en voulais à moi-même de m’être laissé embarquer là-dedans. J’essuyais rapidement mes larmes et décidais de me relever. Après un rapide coup d’œil dans le miroir qui me laissait admirer mes yeux rouges, je sortais de la salle de bain avec beaucoup moins de bruit qu’en y entrant. Il ne m’avait surement pas entendu, c’était le but. J’espérais pouvoir me sauver de façon discrète, quand je remarquais qu’il était revenu dans le canapé. Je m’arrêtais net et me mit à le regarder. Il n’était pas bien, j’en connaissais parfaitement la raison. Elle lui manquait, il avait besoin d’elle. Ma religion, mes croyances, tout m’interdisait de me convertir à ce genre de pêché mortel. Tout m’interdisait à seulement y songer. On m’avait apprit à aimer son prochain. J’aimais Luke, et je devais faire de mon mieux pour qu’il soit bien. Ça incluait de le purifier de tout ce mal qui le bouffait de l’intérieur. Mais pour le moment, le seul moyen pour qu’il se sente bien était qu’il se serve d’elle. Je baissais la tête. Je n’arrivais pas à croire que j’allais dire ça.

« Fais-le. Va prendre ce truc. Tu en as besoin… »

C’était exactement le genre de soirée dont je ne voulais plus passer. C’était pour ça que nous n’avions plus fait de soirée ensemble depuis 2 mois. C’était pour ça que je refusais de rester trop longtemps avec lui. J’en connaissais les conséquences. Ça pouvait paraître bête, de laisser presque son meilleur ami crever juste par conviction religieuse. Pour moi, ça allait beaucoup plus loin que ça. Ce n’était juste pas si simple, de renoncer à tout ce que j’avais toujours cru. Je préférais me conforter dans l’idée que ce n’était pas à moi de changer. Ça devait être pareil pour lui, mais pour la drogue. Et dans cette logique, la situation n’allait pas changer. »


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