red line, arrêt park street ► spectateurs et soutien

Mes livres plein les bras, je descends les escaliers avec mon père qui me suit de près. De taille petite de base, il serait facile de me perdre dans la foule, mais pas pour Daryl. Il arrive à suivre facilement, le tempérament de feu qui se dresse devant lui. «Non c,est bon j'ai pas besoin d'aide.» Je refuse catégoriquement qu'il prenne mon contenu pour m'aider et finalement il pose une main sur mon épaule. Je suis obligé de ralentir en soupirant, et il attrape deux trois livres avec un grand sourire. «Je suis une femme indépendante tu sais» Et j'ai envie de lui rappeler, même pour des conneries de ce genre. On s'arrête sur le quai et mon impatience est déjà présente. Je tape légèrement du pied avec le ventre qui crie famine. «Je vais mourir de faim d'ici 10 minutes.» Et je pense vite fait à ce que je pourrais manger et toutes mes idées se mélange. Des pâtes au pesto serait l'idéal.

c'est la fin des cours.
et j'avais rendez-vous à la salle normalement, mais comme j'avais décidé de prendre toutes mes responsabilités en même temps, je me suis retrouvée avec la voiture au garage et macaron chez le vétérinaire.
alors allez prendre le métro, c'était tout nouveau depuis un bon moment. et même aubrey semble se perdre dans la foule. j'essaie à deux reprises de lui prendre au moins la moitié de ses affaires mais elle refuse catégoriquement de m'en passer. je soupire en la laissant faire le trois-quart du chemin, mais en voyant le monde, je finis par poser ma main sur son épaule et la force à me donner quelque peu le poids. « je t'en prends qu'un peu. » que je dis doucement pour ne pas la piquer à vif. « je serai content que tu m'aides à porter la moitié des courses, moi. » que je ris en attendant sur le quai. « et je sais que tu es indépendante, mais c'est pas synonyme de maux de dos... ou me faire payer des séances de kiné. » je la bouscule légèrement avec mon bras. et je regarde l'heure s'afficher. « ça devrait pas tarder, dis à ton ogre de ventre de patienter encore un peu. »

Le début du week-end qui s’annonce assez épuisant. Disons que pour l’instant, depuis que j’ai repris les cours, je n’ai plus une minute à moi. Il faut dire que j’essaye de prendre soin au maximum d’Asia, que je désire que tout soit fin prêt pour l’arrivé de notre fille dans les prochains jours. J’ai toujours l’impression que rien ne sera fait à temps, mais je ne désespère pas. Mes plans pour ce soir sont de terminer une fois pour tout, son coin pour la changer et les quelques petites retouches de sa chambre. Alors c’est dans un pas pressé que je me suis installé dans le métro en baillant, ayant hâte de voir ma femme et de la prendre dans mes bras devant un bon film, une fois que tout sera installé à notre goût.

La reprise des cours se fait beaucoup mieux que celle de l'automne. En même temps, on ne peut pas faire pire que le décès de sa mère en début de trimestre. Je me demande encore comment j'ai fait pour pas prendre mes jambes à mon cou et sauter dans le premier avion pour repartir faire le tour du globe. D'ailleurs, mon père biologique m'avait rapidement proposé l'idée quand il avait vu que j'étais au plus bas. Mais je ne pouvais pas passer mon temps à fuir ma vie. Je devenais une adulte et je devais agir comme telle, me concentrer sur mon avenir. Ce que je faisais encore aujourd'hui étant restée un peu à la currier avant de quitter pour rejoindre la maison familiale. J'avais envie d'aller voir mon père un peu. Descendant dans la gare, je vis rapidement @Aubrey Nicholson avec son père @Daryl Nicholson que je salua avant d'aller rejoindre mon meilleur ami @Davi Carvalho. "T'as l'air épuisée toi. Tu t'en vas terminer la chambre?" On avait travailler fort dessus quand on s'était revu mais il restait encore à faire et avec la reprise des cours, ce ne devait pas être facile pour lui de tenir debout.

Le quai était bondé de gens. Je me tenais à  l'écart, appuyé contre une colonne bras croisés sur ma poitrine tout en balayant la foule du regard. C'était pas vraiment mon genre de prendre le métro mais aujourd'hui je faisais une exception. J'allais sortir avec des amis au restaurant et on s'était donné rendez-vous ici. De temps à autre je jetais un regard vers ma montre, les prochains trains n'en avaient pas pour longtemps. J'étais un gars ponctuel et en ce moment, le temps ne s'écoulait pas vite. Tout faisait en sorte de me mettre en retard, de quoi me faire légèrement serrer la mâchoire.

Message envoyé à Tamsin, et les prunelles se détournent du téléphone, pour s'attarder sur le panneau d'affichage. Le prochaine métro sera pour dans quelques minutes. Les doigts qui se plongent dans la marée rousse pour essayer de les ordonner rapidement, histoire d'être présentable pour ce soir. Ces mêmes doigts qui s'agitent, quand elle croit voir la silhouette de Davi, en compagnie de celle qu'elle identifie rapidement comme étant la présidente de la Currier House. « DAVI! » La discrétion, on laissera ça aux autres. Ca fait pas mal de temps que vous ne vous êtes pas croisés, la faute au mioche qui arrive, la faute à Strudwick qui s'est laissée surprendre par la charge d'une confrérie. Alors, salue de loin, ne voulant pas déranger l'échange. Et, glisse un amusé : « Il arrive bientôt. » à l'impatient qui s'trouve dans son champs de vision, à son troisième zieutage de montre.


@Davi Carvalho @Peyton Lodges @Zakhar Kovalevski

C'était pas grand chose, mais j'avais une course à faire du côté de Boston. Mon nouvel appart était cool, enfin, coloc. Et du coup, même si c'était meublé, j'avais envie de personnaliser tout ça à mon goût. Sans vouloir critiquer Cambridge, les magasins de déco sont pas ouf et c'était pour ça que mon cœur me dictait de me rendre sur Boston. Arrivant au niveau de la bouche de métro, je prenais un ticket et je m'engouffrais dans les sous-terrains pour me positionner sur le quai. Écouteurs dans les oreilles, musique à fond - ou presque - j'attendais patiemment le prochain métro, qui arriverait incessamment sous peu.

besoin de prendre le métro pour une simple course. tu soupires, tu n'en as aucune envie mais c'était pour le "travail". tu considérais pas ce que tu faisais sur les réseaux comme un travail mais force est de constater que s'en est puisque tu te retrouves à prendre un ticket et attendre l'arrivée du métro pour tes vidéos. ce que tu ferais pas pour un peu d'argent, pour te maintenir occupée. mais là de suite, tu t'impatientes à attendre ton transport. tu regardes les écrans, quelques minutes encore. tu tapes du pied en l'attendant.