red line, wagon n°2 ► impact moyen

J'avais l'impression que le monde s'était renversé. Que le temps s'était arrêté. Tout allait bien et la seconde d'après… Le chaos avait pris possession des gens dans ce wagon. La seconde d'avant j'étais près de mes amies. Veïa a côté de moi et maintenant j'étais perdue. Au milieu d'une foule en panique. Le choc m'avait propulsée en avant. J'avais essayé de me rattraper mais ma main avait glissé du rebord du siege devant moi. Mon visage s'était approché beaucoup trop vite et trop fort d'une barre en métal. Je n'ai pas eu le temps de mettre mes bras devant pour me protéger. L'impact est brutal. Violent. Je sens une douleur fulgurante dans mon nez. Tremblante je porte une main vers ce dernier. Et je la retrouve pleine de sang. «Putain...» Je me sens perdue. Secouée par le choc. Le regard apeuré je cherche mes soeurs. J'essaie de trouver un petite tête blonde parmis la cohue. Mais c'est le bordel. Tout le monde bouge. Les cris sortent de partout. «VEIA ! KATJA ! DOVE ! » Je cri aussi fort que mes poumons me le permettent. J'ai peur. Vraiment. Peur de voir ma vie défiler devant mes yeux. Peur de pas avoir pu me réconcilier avec Milo. Peur de tout. J'ai de la peine à respirer avec mon nez cassé. Le goût du sang dans la bouche. Il faut que je me reprenne et que je retrouve au moins une des filles. Je me retourne pour regarder derrière moi. Scrutant chaque visage possible. Et je la vois. Dove. Sans réfléchir je bouscule tout ceux qui se trouvent entre nous. Prise d'un élan de courage et d'adrénaline. Je me pose près d'elle. « C'est moi. C'est Elvia. » Je la sens perdue. Paniquée comme nous tous. Je lui prend les mains entre les miennes. Mais mon regard n'arrive pas à se décrocher de cette barre qui lui traverse le flanc. « Écoute ma voix. Reste avec moi. Les secours ils vont arriver. Ils vont nous sortir de là. Je veux que tu parles. Que tu reste avec moi ! Je veux pas essayer de jouer les secouristes. Tu bouges pas. Et tu m'écoutes. Tu me parles.» J'avais peur. Peur qu'elle se vide de son sang dans mes bras. Sans vraiment réfléchir plus longtemps. J'enlève mon t-shirt. Se retrouver avec le nez cassé en soutif au milieu d'un wagon en folie. Je pouvais pas rêver mieux comme soirée. J'appuye le tissu contre sa blessure pour contenir le saignement. Je sais pas si je fais juste ou pas. Mais je suis pas en état de réfléchir plus là.

blessure
Tu t’es mangé la barre pour se maintenir en pleine tête, ton nez est cassé.

@Katja LeNoble @Veïa Alvisio
@Dove Underwood @Glyphosate
@Arwen Davenport

mes mains tremblent terriblement, je regarde cette barre rouillée qui n'est pas très jolie. depuis combien de temps elle est là, elle sort d'où d'ailleurs, car à en juger par son état... les barres sous les sièges, une barre qui vient d'un mur ou du sol ? quoi qu'il en soit, c'est logé dans ma cuisse et je sais pas quoi faire.
je pleure, de toute façon, je ne peux pas vraiment faire autre chose. je commence à avoir chaud alors qu'on me bouscule. au milieu du passage, les gens chevauchent les débris, oublient l'humain pour sauver leur peau.
je ne leur en veux pas. peut-être aurais-je fait la même chose si je n'avais pas été coincée au sol.
je me déplace sur le côté en grimaçant de douleur, pleurant de façon assez sonore. je ne peux pas faire autrement, j'ai pas la force de lutter contre cette douleur.
la peur au ventre, le monde semble tout à coup complètement fucked up. j'aurais même pas pu être honnête.
j'aurais pas pu revoir mes parents, ma sœur... un personne cogne contre ma cheville et trébuche m'arrachant une douleur tintée de tremblement. « p-pardon. » mais elle se relève sans un mot. @Arwen Davenport est pas loin de moi, mais je n'arrive pas à capter son attention.

mes yeux se perdent sur ma jambe et ma cheville a drôle d'angle non ? d'ailleurs pourquoi j'ai pas trop senti quand il m'a heurté. « kaiden... » les larmes reviennent aussi vite qu'elles avaient pu s'arrêter. « KAIDEN. » que je crie, perdue entre deux sièges qui tenaient à peine debout. « je t'en supplie, kaiden. »
je tâtonne pour trouver mon téléphone et je vois l'objet de ma convoitise complètement explosé. « putain... » que je dis en cognant ma tête contre le mur brûlant du métro.
je vais mourir, en plus y a une sale odeur de feu.  
la voix de véïa s'élève parmi la chahut, je la reconnaîtrais entre mille, mais je peux pas me lever. je fixe un point, laissant mes larmes couler.
fataliste.

je regarde le mec (@Elliot Fleming) près de moi qui semble avoir le nez cassé et ça me fais paniquer d'avantage, puis j'aperçois @Elvia Novak qui vient jusqu'à moi et j'essaye de contrôler au mieux ma crise de panique. elle est la devant moi tout vas bien non? ça va aller. mon poignet est..cassé.. ça me fais horriblement mal, les secours vont venir dans combien de temps putain? je vois des corps à terre qui ne bougent plus et je me dis que je risque d'en faire des cauchemars. je la vois ensuite retirer son t-shirt et même si la vue est agréable ce n'est pas le moment pour penser à ce genre de chose. je saigne elvia..je sais pas pourquoi..j'ai pas mes règles putain.. j'ai rien d'enfoncer à cet endroit la non plus pour saigner j'ignore vraiment ce qu'il m'arrive ça me tord le ventre en tout cas. une hémorragie? je ne suis pas experte en médecine et ça me fais grave flipper mais heureusement elle m'apaise. ça va toi? elle n'a pas l'air très en point. je sers ma main droite dans la sienne ne voulant pas abîmer mon poignet gauche et j'espère qu'on va très vite sortir de cet endroit.

blessure
elle a été projetée à l'autre bout du wagon et à le poignet gauche cassé + elle ignore qu'elle fait une fausse couche actuellement car elle ignorait être enceinte de quelques semaines.

tu vois la silhouette flou de @Katja LeNoble passer près de toi mais tu ne parviens pas à réagir. tu n'avais jamais ressenti une telle douleur. tu baisses les yeux en direction de cuisse transpercée par cette barre en fer. tu remarques que le fer est rouillé et tu grimaces fortement. une infection sera bien vite arrivée comme pour katja. un fer ou un métal pouvait déjà engendrer une infection mais avec de la rouille ? vous auriez de la fièvre dans peu de temps. t'avais peu de temps pour réagir à tout ça finalement. tu retrouves doucement tes esprits et suis la voix de @Elvia Novak essayant de rassurer à tout prix @Dove Underwood. tu regardes ton amie et tout ce que tu vois c'est le sang se propageant doucement près d'elle. tu écarquilles les yeux. bon sang t'es étudiante en médecine, davenport ! tu te traines comme tu peux jusqu'aux deux femmes, arrivant à la hauteur d'elvia et face à dove. tu réfléchis,tu dois réfléchir. tu regardes elvia et attrapes ton écharpe à moitié enlevée pour lui tendre. "pour ton nez et le sang." tu essayes de penser clairement mais tu es assise dans une position de contorsionniste avec la barre de fer dans ta cuisse. tu la sens mouver légèrement à chacun de tes mouvements, tu pleures sans le réaliser. tu vois le sang de dove se répandre au sol et l'adrénaline frappe ton corps. tu essayes de voir pour une blessure ouverte, du verre, une barre en fer. avant de réaliser que c'est une hémorragie interne. tu respires, prends le relai pour faire pression sur la plaie. "ça va aller dove okay ? je vais trouver, tu iras bien." paroles presque incohérentes mais c'est ton amie, tu ne peux pas l'abandonner.

Elliot ne comprenait pas trop ce qu'il se passait. Au moins, ce fut le cas durant deux petites minutes. Le jeune homme compris alors qu'il y avait eu un accident dans le métro et que tout le monde était blessé, peu importe la gravité de la blessure. Ellio savait clairement que son nez était cassé. Il n'était pas étudiant en médecine, mais savait qu'est-ce que ça faisait, quand un nez se cassait. Il saignait et était enflé. Il avait atrocement mal, en plus d'avoir un mal de tête qui ne voulait pas le quitter. Elliot vit une demoiselle à ses côtés et lui demanda comment elle allait. « Tant mieux alors. » Elle n'était pas gravement blessée, donc c'était rassurant, mais il y avait d'autres passagers qui semblaient l'être réellement. Le jeune étudiant avait l'impression de vivre un véritable cauchemar. Qu'est-ce qui allait se passer, par la suite? Est-ce que les secours allaient arriver bientôt? « Qui a besoin d'aide? » Il n'était pas étudiant en médecine, mais s'il pouvait apporter son aide aux autres passagers, il allait le faire avec plaisir.

J'ai vite envie d'arriver au drink faire mon service, j'espère que je vais arriver à temps. Sauf que j'entends un bruit si fort, comme une explosion qui venait de retentir et tout se passe si vite depuis ce moment là... Si bien que je n'ai pas eu le temps de m'accrocher quant à la suite des événements. Les explosions de vitres, la fumée qui se dégage du métro, cet odeur et cette vue qui se fait floue. Je me suis retrouver propulsée à l'avant du siège, j'entreprends de me relever, mais je sens que ma jambe droite est bloquée, je reste impuissante face à cette situation. La douleur est si forte, que je ne fais plus attention aux personnes qui crient à l'aide et qui sont paniqués autant que moi. Je me mets à crier si fort, un cri aussi strident que l'était ce vacarme. « AAAAAAH ! MA JAMBE... » J'entends surtout un gros bourdonnement à cause de l'explosion, je suis si mal. Je n'arrive pas à bouger le siège afin de me libérer et me casser d'ici.

IMPACT : ton corps est propulsé à l'avant du siège, une de tes jambes reste bloquée sous ton siège et se brise.

Ellington, dans sa bulle. Alaska et Jude pas loin, il les a vu, mais préfère ignorer, préférant sa bulle à lui. Elle tiendra, tant qu'on l'entaille pas trop. On tire un peu dessus, mais ça cède pas encore. Alors, il se met à chantonner en silence, juste pour que la belle lise sur ses lèvres « Bad boys, bad boys, what you.. » avec un sourire amusé, et les prunelles concentrées sur Elle. Tout va bien. Jusqu'à la fin de la réplique, jusqu'à un sifflement, qui le fait arrêter. Lever la tête, les redescendre sur elle. S'attarder. S'installer, comme si ça allait contrer quoique ce soit. J'te tiens, j'te jure que j'te tiens. Sent mes doigts agrippés aux tiens. Mais, dégagez votre bulle, elle est percée par une explosion, les corps qui sont envoyés, petites poupées de chiffons, contre les parois du metro. Sonné, l'homme qui hallucine, les prunelles qui se noient dans les lumières qui s'éteignent puis clignotent, les corps qui se teintent de rouge, ou qui s'immobilisent. Des cris, des pleurs. Mais, l'esprit le tient encore à l'écart, il veut comprendre, il veut analyser. Les paupières clignent plusieurs fois, le dos percé de quelques éclats de verre. Allez, tu te lèves. Tu te lèves putain, parce qu'il y a plus personne au bout de ta main. Allez, debout garçon. Tente de se relever, mais le corps se casse la gueule, l'épaule qui sort de son encoche quand il s'appuie sur sa main droite. On essaye en s'appuyant sur la gauche, on trébuche, on se tient aux sièges, aux gens qui passent, on marcherait presque sur des corps. « LEANDRA ! » Il sait même pas s'il a hurlé, ou si c'était un murmure. Ca bourdonne, et il faut contrer les esprits paniqués. Il doit bien repousser quelques blessés, il en a rien foutre Jasper, il vous piétinerait tous, si c'est elle au bout. La trouve, enfin, vivante et consciente. « Leandra ! » Tombe à genou, respiration saccadée. « J'ai eu peur, j'te trouvais pas. » Et t'as pas le droit de m'abandonner déjà. La main sur sa joue. Y laisse du sang ; même pas le sien. « Hé, Leandra, j'suis là. » Et on s'en sort toujours quand on est ensemble, tu te rappelle ? « Dit moi ce que t'as, dit-moi où t'as mal. » Les prunelles regardent, cherchent d'éventuelles plaies. « T'arrives à te redresser ? » Ca sent le cramé, et une épaisse fumée s'insinue. Faut qu'on se barre.

@Leandra T. Carreirao

J'étais dans le train, ma sacoche médicale avec moi, je devais aller chez un client. Au loin je vois Kimiko, son sourire me rendra toujours heureux. Je la regarde toujours et regarde finalement ailleurs.
Un gros choc surviens d'un coup, les lumières s'éteignent et se rallument, je vois les dégâts. Les gens qui gémissent de douleurs , j'ouvre les yeux et ressent un liquide, puis je prends mon téléphone et regarde et vois des lacération, rapidement je me soigne et mets de quoi protéger mon visage et décide d'aider les autres.
J'entends une personne hurler, je me précipite et me mets a sa hauteur.

"Madame, je suis médecin, calmez-vous. Ne bougez-pas, je vais examiner votre jambe."

Je sors des gants de ma sacoche, je les mets et examine doucement et regarde la personne.

"Vous vous appelez comment?"

Technique de diversion, quand un patient souffre beaucoup.