red line, wagon n°1 ► impact fort

Je voulais arrêter de bosser pour de bon, profiter d'une richesse indéfinie. Mais c'était seulement dans mes rêves les plus fous que ça pouvait se passer comme ça. Alors il fallait retourner au boulot, dès demain. Et toi comme moi, c'était difficile de se refaire à la civilisation urbaine comme ça après une semaine passée dans les montagnes canadiennes. Je crois que nos meilleurs souvenirs sont là-bas. Même si Maddie était là, tu veillais sur elle comme ta propre fille et je te remercierai assez jamais pour ça. « Je crois que y'a encore Frozen 2... sinon, on va à la salle de jeux pour enfants là, avec les boules, les toboggans et les trampolines. On va au McDo après et si c'est pas trop tard, on fait le cinéma ? Quoique, je crois qu'elle va dormir après le trampoline » Je riais avant de bien me retenir à l'arrêt du métro. Le siège à côté de toi se libérait et j'en profitais pour me caler contre toi, glissant mon bras dans ton dos, prenant ta main de mon autre main pour glisser mes doigts entre les tiens. « J'suis content que tu t'entendes bien avec elle... j'sais que sa mère lui manque pas mal alors même si tu veux pas la remplacer, tu fais quand même figure maternelle et c'est cool » Et ça me rend encore plus amoureux de toi, c'est fou. J'crois même qu'un jour, j'veux que tu portes mon gamin. Un p'tit garçon genre... ça pourrait être trop bien. Pas tout de suite, mais un jour.

T'as tellement de mauvais souvenirs avec les métros, enfin toi c'était surtout les bus quand t'étais petite, en compagnie de noham et évidemment, tu prenais pas les plus propres et les mieux fréquentés. Il semblerait que ce métro soit loin de ce que tu prenais avant, mais wow, le bruit. Faut dire que dernièrement t'étais sujette aux grosses migraines quand il y avait trop de lumière, ou trop de bruit. Bref, t'essayais de te concentrer sur les paroles de Mickey, souriant par moments  - ah oui, c'est vrai ! ou alors, on fait d'abord ciné ensuite le macdo et comme ça elle pourra s'amuser aux jeux ? - peut-être que dans cet ordre là ça serait mieux ? et putain, preuve que tu kiffes cette gosse... aller voir au cinéma la reine des neiges... surement le dessin animé que tu détestes le plus au monde. quoi que le deux sera peut-être mieux ? mickey s'assoit à tes côtés quand le métro se vide un peu... pour se remplir après, bha ouais, mais au moins t'as mickey à tes côtés, tu peux te caler contre lui. doigts entremêlés, tu souris tendrement à sa remarque - je sais c'que c'est d'avoir une mère qui ne sait même pas qu'on existe tu sais... ça me fait plaisir, elle est tellement adorable. - même si clairement, la mère de maddie n'y était pour rien. ça aurait le même effet pour la gosse. zappée par sa mère. léger sourire triste aux lèvres, tu te racles la gorge, puis regarde devant toi, et aperçois de loin @Dimitri A. Marriott-W, l'ex de Hope. Tu le connaissais pas, tu lui avais juste parlé une fois par messages, mais t'avais déjà vu des photos de lui dans l'instagram de cette dernière. Puis tu reportes ton attention sur Mickey en lui caressant la cuisse, attendant patiemment que le métro arrive enfin à destination.

@Mickey Ainsworth

encore une fois je dois te rejoindre. T’es l’homme de toutes les situations et à chaque fois que j’ai besoin d’un bon remontant, tu réponds toujours présent. T’as décidé qu’on se retrouverait à la station de métro que tu m’avais indiqué, tu décides toujours des meilleures choses quand il s’agit de me remonter le moral et de me changer les idées. Alors une fois le service terminé, je file dans la bouche de métro, attends sagement que celui-ci arrive. Je monte, il est bondé, tout le monde étant pressé de retrouver leurs habitations après une lourde journée de travail. Pour une fois, je fini tôt, c’est donc pour ça que je t’ai demandé de voler à mon secours. Je trépigne d’impatience, écouteurs dans les oreilles, et me plaçant dans un petit coin qui reçoit un peu d’air au passage, évitant alors de me faire engloutir par toute cette foule impatiente.

pas d'humeur à avoir la tête qui explose encore plus, ce que tu demandes c'est un peu plus d'espace et du calme. ça changera rien à ta journée de te disputer avec des inconnus qui le resteront une fois que t'auras posé le pied dehors. tu sembles pas être le seul impatient puisque le gars du début et lui aussi dans l'attente que vous repartiez à en juger la manière dont il regarde sa montre. t'hoches la tête mécaniquement en regardant vers la porte du conducteur, comme si ça pouvait y changer quelque chose à votre galère. ton regard commence alors à se balader jusqu'à rencontrer celui de carmella, au moins elle a survécu à son lendemain de cuite. t'hésites quelques instants à aller la rejoindre puisqu'elle n'est pas seule, mais tes yeux s'arrêtent sur une autre tête familière, et là c'est un coup d'électricité dans le corps. embrylla. ni une ni deux tu lances un léger sourire à ton interlocuteur avant de te faufiler auprès de deux copines qui discutent ensemble, t'appliquant à ignorer la brune assise. salut, je dérange pas j'espère ? le ton plus inquiet que réellement dans l'attente d'une réponse, tu fais malgré tout un signe de la main à celle qui accompagne carmella, avant de te pencher un peu plus sur cette dernière. tu peux me rendre un service ? à charge de revanche pour tout ce que tu peux faire pour elle de ton côté.

t'essaies de faire abstraction de sa présence. de te perdre dans d'autres pensées. mais tu entends un léger bruit près de toi. tu regardes et tu souris poliment au plongeon de ton voisin. t'aimerais rire. c'est donc ça la guerre moderne ? "je vous le fais pas dire" que tu lui lances souriante. il aurait presque réussi à t'apporter un peu de baume au coeur. mais ton regard ne peut quitter la silhouette de @Zeph Blythe qui s'approche d'une fille. tu ne sais pas s'il t'a vu, s'il fait exprès. "vous étudiez ici ?" tous les moyens sont bons pour te changer les idées.

Je me remets à peine de ce parcours du combattant que je viens d’effectuer que je m’installe enfin sur cette place pour laquelle j’ai tant bataillé. Le sourire de la demoiselle à mes côtés ne m’échappe pas le moins du monde, je ne saurais dire si c’est moi qui l’a fait marrer à me rétamer comme un con sur la place où si c’est juste par pur courtoisie. « Ouais je suis en médecine, je vais m’occuper des petits monstres à l’hôpital aujourd’hui » répondais-je a sa question tandis que je constate son regard fixé au loin pendant que je lui parle. Penchant ma tête au niveau de son épaule, je regarde dans la même direction qu’elle, c’est a dire au milieu de la foule et lui demande: « Il y a quoi de si intéressant dans cette direction ? ». Parce que personnellement je ne vois qu’un attroupement de personnes qui font la gueule. Ou alors c’est cette tache de vomis pas assez bien nettoyé sur la vitre au loin que tu fixes ?

J’avais du mal à comprendre ton choix. En effet, nous vivons dans un monde où chaque seconde comptait, mais dans le mien, le métro avait toujours été proscrit. Alors certes je t’avais suivi, mais une fois à l’intérieur, je tentais de te convaincre de faire marche arrière. « Pour y découvrir toute la misère de leur monde ? Très peu pour moi… » Agrippée à ton bras la sonnerie des portes retentissait dans la boite en métal. « Putain… » Que je soufflais en levant les yeux au ciel. Il ne restait plus qu’à attendre et t’embarquer de force à l’extérieur de wagon au prochain arrêt. Mes yeux se baladaient à l’intérieur, détaillant chaque visage avant de reconnaître celui de @Wade Marshall à l’autre bout, décidément… Un petit sourire légèrement crispé, non pas à cause de lui, mais bel et bien à cause de la situation et j’hochais légèrement la tête en guise de salutation. De toute façon, venir te parler en publique serait étrange puisque personne d’autre que nous ne connaissait notre relation passée. « On est bientôt arrivé ? J'commence à suffoquer. » Que je te demandais, telle une gosse capricieuse. Je gesticulais sur moi-même avant de cogner quelqu’un derrière moi et tourner la tête pour m’excuser. « @Alan Landrum ? Toi aussi, tu prends le métro ? » Posant délicatement ma joue sur la sienne, j’ajoutais : « Excuses moi, je n’ai pas l’habitude de… » Détaillant l’espace de mes yeux avec dégoût. « Ce genre d’endroit. Je te présente @Dimitri A. Marriott-W. Dimitri voici Alan, mon sauveur et ami. Ça va ? »

J'adorais ça tu sais, faire des plans, prévoir quoi faire ensemble, s'occuper de la petite et la mettre devant toutes nos priorités. Certes, des fois ça m'embêtait, et j'aurais aimé que la convalescence de Nina accélère pour qu'on puisse avoir de nouveau une semaine sur deux, mais je prends mon mal en patience. Toi comme moi savions que ce n'était qu'une question de temps. Je sais qu'elle ne te dérange pas, tu l'adores et c'est réciproque, seulement, j'aimais aussi beaucoup passer du temps en tête à tête avec toi, ou alors sortir faire la fête avec les potes. « Va pour ce plan, elle va adorer. On doit la récupérer pour quelle heure déjà ? » Parce que tu sais à quel point j'ai une petite tête et même si j'aimais ma fille plus que tout, j'étais incapable de retenir ce genre d'informations. Père indigne, on peut dire ça ouais. A présent installé à côté de toi, je montrais à tout le monde que tu étais à moi. Je sais, c'est idiot mais je suis possessif et peut-être un peu trop dans la démonstration. C'est juste que c'est blindé et on sait jamais, une main mal placée est si vite arrivée. « Ca te pèse pas.. qu'elle soit tout le temps là ? » Parce que tu peux le dire, moi des fois ça me pèse. Ca aurait été notre gosse qu'on l'aurait voulu, peut-être moins, mais là, ça fait quelques mois qu'elle est dans ma vie, et dans la tienne également, et passer de tout à rien d'un seul coup, c'était pas forcément évident. Tête collée contre la tienne, je tournais le visage de l'autre côté, remarquant ainsi la présence de ma soeur. Sortant mon téléphone, je lui envoyais alors un message "Tourne la tête à droite, trou du cul. Y'a le plus beau qui t'regarde". Sourire sur les lèvres, j'attendais qu'elle s'applique, tout en posant ma main sur ta cuisse. « T'as déjà parlé avec Camille ? » Simple curiosité.