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red line, wagon n°1 ► impact fort

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Sofia Dunn-Aguera
La Doyenne
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En ramenant ton frère à Boston tu avais conscience que ton logement avec une unique chambre n'était pas des plus adaptés pour vous abritez tous les deux. Dormir sur le canapé tu t'y es habitué. Tu t'es adapté à vivre dans l'étroit de ton appartement. Ce qui ne semble pas être le cas de ji-sung qui te traîne en ville pour visiter un logement. Au début tu pensais juste qu'il avait besoin de conseils pour qu'il se trouve un chez soi mais il s'avère que tu es à côté de la plaque. Comprenant la situation tu t'en veux de ne pas avoir remarqué plus tôt que ton frère commençait à ne plus supporter de vivre dans ce petit logement. Malheureusement ton frère n'est pas convaincu par cette visite, contrairement à toi qui ne vois pas grand chose à redire. "Si tu le dis" lui réponds-tu en prenant place dans l'un des premiers wagons du métro. Sans perdre une seconde tu sors ton téléphone cherchant dans les annonces immobilières un bien qui pourrait satisfaire à la fois à tes attentes et à celles de ton frère. A peine le temps de cligner des yeux que tu te retrouves éjecter de ton siège. Le chaos qui s'empare du wagon. Tu ne distingues plus les cris du bruit assourdissant qui résonne dans ton cerveau. Au milieu de cette panique tu balaies le wagon du regard pour retrouver ton frère alors que du sang commence à couler à l'arrière de ta tête venant se déposer sur le sol froid sur lequel tu reposes.

@Ji-Sung Lee
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Enfin le wagon se met en mouvement et j'en veux pour preuve les nombreux passagers qui n'ont réussi à anticiper la première accélération. Les habitués ont eux amorcé un déhanchement afin d'éviter le déséquilibre. Les secondes s'écoulent, s'étiolent, les spots d'éclairage au dehors tamisent frénétiquement le décor et c'est dans ce chaos familier que nous nous dirigeons tous vers de nouvelles préoccupations pour la soirée. A à détail pourtant: ce son presque inaudible pour l'oreille du néophyte suivi d'un brusque ralentissement, nous projetant tous avec force contre la paroi latérale. Je n'ai pas eu le temps de comprendre, seulement d'entrevoir les conséquences avant le tomber de rideau final.

«malik...» Encore cette voix... Je me suis réveillé péniblement juste après ses gémissements, un gout de fer embrasant ma gorge. En dehors des marres de sang qui s'étalent sous les corps inertes, quelques membres frémissent ici et là et des silhouettes aux visages tuméfiés commencent tant bien que mal à se relever. Le wagon n'est plus qu'une épave complètement disloquée sur laquelle des corps sont venus se greffer, un tableau sanglant auquel nous sommes habitués nous autres pompiers. J'ai attendu quelques secondes avant de bouger, le temps de reprendre mes esprits et de porter la main à ma nuque détrempée. J'ai beau y voir flou dans cette éclairage oscillant, la couleur sur mes doigts n'est pas pour me rassurer, ni les vertiges dont je suis encore sujet. La situation me dépasse lorsque je regarde tout autour, impuissant quand j'entends à quelques mètres de là quelqu'un s'époumoner: " Il me reste un bras si je peux aider quelqu’un ! " Alors je me suis trainé jusqu'à lui (Chad) parmi les nombreuses victimes et les décombres pour lui souffler:  " Il faut... les ouvrir. " Tenter d'ouvrir les portes bloquées pour permettre à ceux qui le peuvent de sortir sans se faire piétiner avant l'anoxie et de faciliter le travail des secours lorsqu'ils seront alertés.


@Chad.W. Miller
BLESSURE: Le choc te projette en arrière, l’arrière de ton crâne se fracasse contre la vitre, créant une ouverture profonde qui saigne abondamment. (Fracture linéaire de l'os occipital du crâne, lésions du cuir-chevelu, saignements)
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hors de question que le scénario à l'université se reproduise, tu préfères prendre les devants et aller chercher du soutien, par sécurité ou faiblesse ... tu sais plus trop où t'en es. mais ça te rassurait de voir carmella, un peu plus de courage et de contenance ne te ferait pas de mal. puis tu sais tout ce que t'as pu sortir comme horreur l'autre nuit, pourtant elle t'accueille avec ce sourire qui lui quitte rarement les lèvres. t'es plus trop sûr de ce que tu veux lui demander, car tu sais que ça amènera à des questions dont t'as aucune envie de répondre. alors que t'allais te lancer à l'eau, c'est trou noir. en une fraction de seconde t'es projeté contre la vitre passagère, quelqu'un vient de te pousser ? non, les cris, ... une attaque terroriste ? t'en sais rien, il fait noir et petit ) petit ta respiration devient compliquée à gérer, tu tousses quand l'air semble chargé de particule. la lumière vacillante t'aide en rien, t'entends à peine ce qui se passe autour de toi. malgré tout la scène d'horreur que tu distingues, tu comprends pas ... carmella et sa copine, en sang ? automatiquement tu lèves les yeux à la recherche d'embry, tu jurerais qu'elle était encore là y a quelques secondes. t'as l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur, tes oreilles bourdonnent et la tête te tourne, tu peines déjà à te maintenir sur tes jambes. carmella, respires doucement ok ? tu marmonnes à moitié tes mots en te penchant comme tu peux vers elle, c'est pas beau à voir non plus. t'es sous le choc, mais avec tes études en science et ta mère chirurgienne ton premier réflexe c'est d'aider. tu regardes sa copine, ça s'annonce pire, mais vous pouvez rien pour le moment. carmel écoutes moi, ça va aller d'accord ? restes calme et ne forces pas, elle ira bien, faut surtout pas la bouger, compris ? je vais revenir. péniblement tu te traînes à travers le wagon, la laissant à regret derrière toi pour l'instant. mais faut que tu trouves embry, tu sais pas où est-ce qu'elle a pu passer. em-... embry... EMBRY ! ta voix te joue des tours avec la fumée et ta tête te fait un mal de chien, t'es désorienté, tu sais pas où tu vas, mais chaque visage que tu croises t'est inconnu.

blessure:

@Doug wafwaf @Sana Bukovski @Embrylla L. Riziero
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tu te concentres. si fort pour éviter de le regarder. éviter d'aller lui parler ou même lui en donner une. tu fais la conversation. bien une des premières fois que tu oses dans les transports. mais il est plutôt jeune, t'as pas peur de lui. t'as pas peur qu'il lève la main sur toi comme on a pu le faire dans le passé. "c'est mignon." que tu lances. (@Alanus sale) c'est un si beau métier mais t'aurais été incapable de le faire. peut-être trop sensible, pas le coeur assez fort pour réussir. détournant le regard un instant pour voir ce que fait @Zeph Blythe tu te concentres de nouveau sur ton voisin. il a vu. il a compris. et tu passes pour une malpolie embry. "une ancienne connaissance." car finalement depuis cinq ans tu ne le connaissais plus le garçon. et alors que t'allais t'excuser un bruit sourd se fait entendre. si fort que tes oreilles bourdonnent. tu pourrais jurer avoir déjà ressenti ça. instinctivement tes bras viennent protéger ton visage, tes yeux se ferment pour échapper à la réalité de l'impact. du chaos tout autour de toi. tu sens le sol sous tes mains. t'es plus sur ce siège. et ouvrant doucement les yeux tu vois le sang au sol. tu commences à comprendre. du mal à reprendre ta respiration. t'angoisses. c'est impossible. pas encore. t'essaies de te relever; dégageant la jambe de l'inconnu qui se trouve sur ton torse mais c'est ce rouge foncé s'écoulant doucement de ton bras qui te fait t'arrêter net. t'y connais rien en médecine, mais c'est pourtant pas ça qu'il te fait le plus mal. ta jambe bloquée par le bas du siège s'est fracturée dans ta chute. c'est donc ça la fin. car l'adrénaline partira et tu ne sais pas si tu vas tenir. et tu pourrais presque croire qu'en fermant les yeux tout ira bien mais t'entends ton prénom. zeph. zeph est là. de ton bras inerte tu prends appuie sur le siège pour tenter de te relever. ton regard ne cesse de parcourir tous les corps au sol. certains ne bougent plus. et tu ne le vois pas immédiatement. les larmes ont pourtant déjà commencé a coulé alors que tu le vois un peu plus loin. du sang ne cessant de couler sur ses épaules. tu te traines, tentant d'avancer dans tout ça alors que tu es incapable de bouger ta jambe. t'as oublié les gens qui t'entourent. sachant qu'en les regardant tu vas perdre espoir. que ton corps va te lâcher car tu ne sais même pas comment il tient pour le moment. "zeph arrête de bouger !" il ne cesse de tourner sur lui même. est-il vraiment à te recherche. ton bras arrive enfin à attraper le sien. "assis-toi s'il te plaît." que tu tentes de dire entre quelques sanglots. tant de raison de pleurer. toutes les douleurs qui commencent a arriver mais pourtant tu jurerais que tu verses ses larmes de peur de le perdre.

blessure : dans l’accident, une des vitres explose, projetant des bout de verre dans le wagon. L’un d’eux vient se planter dans ton bras et touche l’artère. Si tu le retires, ton sang coulera abondamment.
+ pendant l'accident, ton corps est propulsé à l'avant du siège, une de tes jambes restes bloquée sous ton siège et se brise.
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La fumée t'aveugle légèrement, complique ta respiration et ne fait qu'accroître la panique qui t'envahit. Tu n'as aucune idée de ce qu'il vient de se passer. Bien trop sous le choc encore, la lucidité de te rappeler que tu te trouves dans le métro ne te revient pas. Tout ce que tu sais, c'est ce que tu vois. Des corps, du sang, de la poussière. Et @Sana Bukovski, qui te fait face et semble complètement ailleurs. Impuissante, tu n'arrives même pas à la rejoindre. La douleur te paralyse, peut être bien plus que la peur. Tu ne sais pas ce qui te fait tant mal. Mais tu ne tardes pas à le découvrir, voyant le sang couler le long de ton bras. Horrifiée, tu regardes ton bras. Un épais morceau de verre enfoncé au fond de ta chair. Tu pleures, tu suffoques. Cette sensation.. la première fois de ta vie. Complètement envahie par l'angoisse, tu n'entends même pas @Zeph Blythe te parler. Il te dit de respirer, de ne pas bouger, que ça va aller. C'est ton ami, tu as confiance en lui. Tu t'es toujours sentie en sécurité avec ses paroles bienveillantes et rassurantes mais pas cette fois. Rien n'y fait. Tu hoches la tête, incapable de dire quoi que ce soit. Il l'air de pouvoir se déplacer, lui. Alors tu sais que s'il te laisse c'est pour aller vérifier que d'autres vont bien. Mais toi, tu es toujours là, incapable de bouger et ton seul point de repère, c'est ta meilleure. Tu prends une grande respiration et tentes tant bien que mal de t'approcher d'elle, rampant sur un sol tâché de sang. « Sana ! Sana parle moi » Tu ne la touches pas, suivant les conseils de Zeph auparavant. Tu bouscules quelque chose, quelqu'un au sol. Par réflexe, tu recules rapidement, te cognant fortement le bras contre un siège. Tu te mords la lèvre, si fort que tu la fais saigner. Alors c'est ça ? Vous allez mourir ici ?
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t'arrives plus à bouger sana, ton côté droit est comme paralysé, ta vision est encore floue, t'entends que d'une seule oreille et c'est la voix de ta meilleure amie et celle de cet inconnu qui perce ton tympan. Va-t-elle bien ? Est-elle en meilleur état que toi ? Ou bien c'est aussi la merde de son côté ? T'as mal à la poitrine, t'as l'impression que ton cœur va s'arrêter. Putain tu n'as pas envie de mourir si jeune, t'as encore rien fait dans cette vie, t'as encore rien accompli, tu peux juste pas partir comme ça, tu t'accroches à la vie, parce que t'as encore tellement de chose à vivre que tu n'acceptes pas ce qui t'arrive. T'essayes de bouger les doigts de ta main droite, mais rien à faire, tu les sens à peine. Qu'est-ce que t'as Sana ? pourquoi tu n'arrives plus à bouger ? Pourquoi t'entends que d'une oreille ? Pourquoi tu ne vois presque rien ? T'ouvres à peine les lèvres, un côté semble si lourd et aucun son n'en sort, tu n'arrives pas à parler. Tout ce que tu as l'impression de sentir, ce sont des larmes qui coulent le long de tes joues. Ton palpitant te fait de plus en plus mal, tu le sens battre anormal. Tu ne sais absolument pas ce qui t'arrive et la peur te bouffe les entrailles... T'arrives à bouger les doigts de ta main gauche, mais c'est tout ce que tu peux faire. T'as besoin de sentir la chaleur de carmella, qu'elle te montre qu'elle va bien, mais t'as peur, car si toi t'es dans cet état, elle, elle ne doit pas être plus bien... Tu veux juste pas mourir... non, tu ne peux pas, pas comme ça...

@Carmella Moore @Zeph Blythe
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Je n'aimais pas le métro. Mais comme je n'avais jamais voulu passer le permis je devais donc m'en contenter. Tous les jours. Métro. Boulot. Insomnies. J'avais l'impression de passer une éternité entre chaque arrêt. Le temps semblait si long. Je regardais l'écran de mon portable toutes les secondes. Inutile. L'heure n'allait pas avancer plus vite. Mais quand on est impatient on fait des trucs stupides. Je ne m'étais pas attachée à une personne depuis un moment. Et de savoir qu'elle était là pour moi ça me faisait du bien. J'avais l'impression d'avoir repris un peu le dessus sur l'obscurité qui prenait place en moi. De me sentir un peu plus vivant. Elle avait réussi à me changer. Me rendre un peu plus sociable. Plus souriant. Et pour ça je lui en serait à jamais reconnaissant.
J'aurai peut-être du lui apporter quelque chose non ? C'est pas ce qu'on fait quand on va voir quelqu'un à l'hôpital ? Mais je n'ai plus le temps de réfléchir. Une explosion se fait ressentir. Je sens mes pieds décoller du sol. Je n'ai rien pour me rattraper... Mes mains essayer de s'accrocher mais en vain. Elles n'attrapent que le vide. Mon dos s'écrase contre le métal froid du métro. Le souffle coupé. Tout allait trop vite pour savoir ce qu'il se passait vraiment. J'entendais des cris par dessus le bourdonnement de mes oreilles. Et une odeur de fumée commençait à parvenir à mes narines. Accident. On venait d'avoir un accident. J'essaie de me relever en posant mes mains sur le rebord d'un siege. Mais je sens mon corps partir. Je me sens faible. Plein de vertige. Le choc sûrement ? J'ai l'impression d'être dans un film. La scène est surréaliste. Je n'aurais jamais pensé pouvoir avoir un accident dans ce métro que je prend tous les jours. Et pourtant. Tout est possible.
Mais je me sens vraiment pas bien. L'impact avec mon dos n'aurait pas du me secouer autant. Instinctivement je passe une main à l'arrière de mon crâne... Et je la retrouve rouge. Sanglante. Ça venait donc d'ici. Mais petit à petit je découvre une autre blessure. Je ne l'avais pas sentie au début. Et je vois un bout de verre dans mon bras. Sans réfléchir je l'enlève. Mauvaise idée. Le sang coule. Beaucoup trop vite. Beaucoup trop fort. Je commence à paniquer. Moi qui sortait de ma coquille pour m'ouvrir à la vie je la vois défiler devant moi. J'ai peur. Alyson. J'ai peur de ne plus jamais te revoir. De ne plus jamais te croiser dans les couloirs de l'immeuble. Je tremble. Mes forces me quittent. Je me laisse tomber par terre. Je n'ai pas la force de me battre jusqu'au bout. Pardonne moi. Mais depuis toujours. Je m'étais promis que si mon jour arrivait je le laisserais venir. C'est ma punition. Pour avoir laissé mon frère mourir. Pour avoir pris sa place. Le karma m'a rattrapé. Des larmes silencieuses coulent le long de mes joues. Pendant que le sang coule le long de ma nuque. De mon bras. J'aurai aimé de te dire merci. Te dire que je t'aimais. Comme une vraie amie. Comme une personne qu'on ne peut pas remplacer dans sa vie. Dans un dernier élan d'adrénaline. J'essaie de prendre mon téléphone. Je souffre. J'ai mal partout. Je commence à avoir froid... Je vois très bien non plus. Ma main tremble. Et je vois mon téléphone complètement démoli par l'impact. Je laisse tomber ma tête en arrière. Les yeux fermés. Un sourire moqueur sur le visage. J'aurai préféré une mort plus glorieuse. Je vois mon frère. Qui m'attends. Qui me sourit. Et je te vois. Alyson. J'espère que tes oreilles sont en train de siffler. Et que tu râles parce qu'on pense à toi. Sofia apparaît devant mes yeux aussi. J'ai envie de tendre le bras pour la rattraper. Je ne veux pas la laisser partir. Pas après ce qu'on a vécu l'autre nuit. Je veux la serrer contre moi. Elle m'a fait me sentir vivant. Je ne sais plus où je suis. Pendant un instant je me vois dans mon lit avec elle à mes côtés. Je me vois lui caresser les cheveux. Je me vois sourire en la regardant dormir. Je me sens bien dans cette vision. Je me sens si bien. Pour la première fois de ma vie. Ne me laisse pas Sofia. Reste. Ne me laisse pas sur ce sol froid. J'ai besoin de toi pour me réchauffer. Attend moi...
J'ai froid. Tellement froid. Si je me laisse aller peut-être que tout sera vite fini. Peut-être que je me retrouverais au coin d'un feu. Entouré de qui? De mon frère. Pour rattraper le temps perdu. Cette pensée me réchauffe un peu le coeur. Mon coeur qui bat de moins en moins vite. Les bruits autour de moi deviennent de moins en moins présent.
Je me retrouve dans le noir.
Dans le silence.
La nuit m'emporte.
Elle a gagné ?

Résumé : Il est dans un semi coma.
@Alyson K. Nelson @Sofia Blackwell
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pire que tout ce que tu as vécu jusqu'ici, ton accident de voiture c'était incomparable, à l'époque tu avais ta ceinture et l'airbag pour amortir le choc. là c'est ton corps entier qui a tout encaissé, le bas de ton dos qui s'est heurté à la barre de maintien et surtout ta tête qui est venu s'encastrer dans la vitre, et dieu sait qu'une vitre pour métro c'est d'une épaisseur incroyable. tu connais pas encore l'ampleur des dégâts, mais en dehors de ta tête qui menace d'exploser et du sang qui commence aussi à s'écouler de ton nez, tu tiens bon. t'en vois d'autres qui n'ont pas eu la même chance, entre les corps inertes au sol et ceux qui semblent coincés sous des débris, tu es chanceux dans ton malheur. t'es dans le brouillard, ta démarche est hasardeuse à travers la fumée qui monte petit à petit. les mots finissent par t'étrangler et tes yeux te piquent, instinctivement tu portes ton bras à ton visage et c'est là que tu remarques la quantité de sang qui en découle. pourtant tant que tu seras debout tu ne t'arrêteras pas, il faut aider, et surtout retrouver embry. tu veux encore plus l'appeler, mais à chaque cris c'est un peu plus d'hémoglobine qui sort de ta bouche. on te saisit le bras et tu manquerais presque de te laisser aller au sol. qu'est-ce que tu as ? comment tu te sens ? tu peux pas suivre ses conseils et te poser, pas dans un moment comme ça. tu tentes de faire son état en l'attrapant vers toi, mais à sa crispation tu sens que quelque chose cloche. tu baisses les yeux et les éclats de verre dans son bras ainsi que sa jambe abîmée t'attirent le regard. pas encore ... les images de votre accident d'il y a cinq ans te reviennent en pleine face. ton souffle s'accélère, la tête te tourne un peu plus et tu sens que tu deviens pâle. ça sert à rien de t'énerver, plus tu paniqueras et moins bien tu pourras réagir. j'ai des amies là-bas, viens avec moi, faut qu'on retourne avec elles. tu passes ton bras autour de sa taille pour tenter de la soulever doucement, mais tes propres blessures te rappellent à l'ordre. je vais faire contre-poids, prends pas appuie sur ton autre jambe. tu maintiens ses épaules en commençant à avancer vers l'arrière du wagon.


@Embrylla L. Riziero
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elle gémit, son lugubre qui s’échappe de ses lèvres, la douleur qui lui fait perdre la raison. vision trouble quand autour d’elle, tout n’est que chaos. et elle essaie de ramper camille, de se mettre à l’abri. loin de ceux qui la piétine, martèle son corps endoloris comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon. larmes ruisselantes qui inondent son visage, crie du coeur quand elle demande de l’aide. juste un peu. juste pour la tirer plus loin. son sang qui se répand sur le sol créant une patinoire des plus macabres alors qu’à bout de souffle, elle se tire dans un dernier effort, les yeux qui se révulsent quand la barre ose ne serait ce que bouger un peu. coup de pied qu’elle prend de plein fouet, sa tête qui s’écrase lourdement au sol, pupilles closes. c’est ça mourir ? et elle réouvre doucement les yeux, visage en face d’elle à qui elle veut demander de l’aide. s’il te plaît qu’elle souffle dans sa direction, ses doigts qui s’accrochent à celui qui rend son dernier souffle. et les pupilles de l’homme la fixe, sans expression. le corps étendu près d’elle ne semble réagir à ses vaines supplications. serre un peu plus fort les phalanges, contact de la chair froide, inanimé. t’es pas seul, ça va aller. il est pas mort seul, elle était là, elle a essayé.

@Wyatt O. Hunter
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elle rougit, jolie ahreum. le regard qui se détache de son écran alors qu’elle relève la tête, renifle un peu alors qu’elle pince les lèvres, attend que les passagers descendent du wagon pour rentrer. il y a du monde ce soir. serrant son portable et son sac contre elle, elle tente de se frayer une place. à baisser la tête pour se concentrer sur le message. pour une fois qu’elle voulait faire les choses bien, il avait fallu qu’elle se trompe dans la lettre. répondant rapidement au message, elle sourit de plus belle. à se dire qu’il est dans un train lui aussi. écran qui s’éteint, plus de batterie. elle boude ahreum, fronce le bout de son nez alors qu’elle redresse la tête pour regarder autour d’elle. ses pupilles s’agrandissent à la vue de sa petite-soeur, soojin. large sourire couvrant son visage alors qu’elle essaye de voir si elle peut la rejoindre, mais il y a tellement de monde que c’est impossible. elle espère la rejoindre au prochain arrêt, bien curieuse de savoir où elle va. coincée entre deux géants, elle se sent si petite ahreum, touche à peine la rambarde et ne peut que compter sur son équilibre pour se maintenir debout. jolie gamine qui se met à regarder un peu partout. à voir trop de monde, trop de choses. puis, plus rien.

ça devient tout noir, les oreilles qui sifflent un brouhaha recouvert ; la respiration qui se fait douloureuse alors qu’elle tente de reprendre ses sens — elle a mal, elle a le souffle court et. choc violent, c’est une scène de guerre qui se peint devant ses yeux innocents. goût âcre de sang dans la bouche, elle crache le surplus de salive par terre. par terre, le sol beaucoup trop proche. elle est allongée. adrénaline pulsant dans ses marbrures, cache la douleur lancinante de ce bras droit cassé, de cette antorse au pieds gauche et ce léger traumatisme à la tête. et elle regarde autour d’elle, les corps gisent au sol, du sang, de la souffrance. les yeux se perlent et la respiration devient de plus en plus compliqué à cause de la poussière. et elle comprend, le train vient de ce crash. et. les yeux s’ouvrent en grand.

soojin.

et le cri de souffrance chante le prénom de sa sœur ; le palpitant qui s’affole alors qu’elle se redresse, examine le corps, elle a mal partout. la peau déchirée, coupée, saignante, les bleus qu’elle sait peins sur son corps, mais elle se relève, se hisse sur ses pieds alors qu’elle se traîne, regard qui cherche, à ne vouloir voir que sa sœur. à l’appeler, espérer entendre sa voix. et.

et. le cœur qui s’arrête.
à voir sa silhouette, au sol. inerte. et elle pleure ahreum, se laisse tomber à ses côtés. « soo ?» à toucher son visage du bout de ses doigts, à ne pas vouloir y croire. « soo, tu peux pas me faire ça okay, réveille toi, je t’en prie, soojin » la voix qui pleure la peur de la perdre. pas maintenant, pas comme ça. à attraper sa main, regarder autour d’elle. et le coeur qui se brise une deuxième fois.

non. non. non.

« hyunjae réveille toi !! » elle tousse ahreum, s’arrache presque les poumons. il y a la vision qui se brouille, qui est floue. « soojin, réveille toi, je t’en prie »

@Soojin Min @HyunJae Stark
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