red line, wagon n°1 ► impact fort

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J’étais là j’attendais que le métro arrive, j’avais un spectacle à donner en ville. Alors je me devais d’être là assez en avance pour me préparer. Je n’étais pas stressé tout allait bien, une fois celui-ci arrivé je regarde autour de moi. Pour ensuite prendre place dans celui-ci, je me mets aussitôt contre l’une des barres. Pour ensuite, écouter tranquillement de la musique sur mon portable. Je regardais de temps en temps les autres autour de moi, en me demandant s’il allait être à mon spectacle ou non. Je regarde parfois à l’extérieur, ses murs sombres qui nous entouraient. J’avais soudainement assez soif, cela devait être la nervosité qui embarque d’un coup. Je fini alors ma bouteille, mais je me rend bien vite compte que cela avait été une erreur. Là j’avais encore plus le goût, d’arriver à destination et cela rapidement. Je regarde aussitôt une fille qui n’arrêtait pas de me fixer, j’étais assez mal d’un coup.

Je n'ai absolument pas l'habitude de parcourir la ville en métro, ça se voit tant que ça? Je suis assez désagréable parce que j'ai passer une sale journée de merde, en même temps tout le monde aussi a un peu vécu des journées merdiques, mais là vraiment le fait d'être aller voir mon frère à l'hôpital et me prendre la tête avec lui n'a pas arranger mon humeur. Je me fais bousculer alors que ce jeune homme (@Zeph Blythe ) me bouscule violemment et il s'en excuse, je me sens presque coupable d'avoir était autant mauvaise.  «C'est pas grave. Juste que ça aurait pu être des personnes âgés ou des enfants.» J'essaye de rester courtoise, malgré qu'on soit partit du mauvais pieds. Ceci dit, un homme plus âgé (@Ian S. Castellano ) s'en mêle, j'entends sa réflexion étant donner qu'ils sont à côté de moi, accrochés à la barre de fer face à la mienne. «Au moins il est intelligent et respectueux.» Faut dire que parfois les plus âgés sont les plus irrespectueux en fin de compte, après je ne dis pas qu'il a 50 ans non plus, mais bon c'est véridique.

Je nous entraine dans le métro. Je ne sais pas ce qui me prend. Je n'ai du prendre le métro peut être qu'une fois dans ma vie ? Mais là j'ai pas envie d'attendre. Je veux rentrer chez moi. Donc on va prendre le métro. Je vois bien que Cléo le vit mal. Elle essaye de me dissuader mais je reste bloqué sur le fait qu'on va prendre le métro tous les deux. On va pouvoir traverser ça non ? Je me plaisn d'être en costume quand même. Il fait chaud et en plus c'est blindé de monde. " Oh allez faut bien sortir de son monde de temps en temps. " Je rigole alors qu'elle se tient à moi, pendant que moi je me tiens à la barre de métro. Demain je vais tomber malade moi. C'est tellement plein de bactéries. Je vois les portes se fermer quand elle me propose encore de sortir. " Désolé mais on va survivre t'inquiète. " Je rigole en la regardant.

@Cléolya A. Strauss

allez, t'as juste envie que l'engin démarre et que d'ici une demi heure tu sois arrivé à bon port. tu prends le métro qu'en dernier recours, les nuisances snores et la promiscuité c'est pas le cocktail dont tu raffoles. encore moins quand tu te fais agresser à peine le pied posé. tu passes au dessus, t'as suffisamment eu ton compte avec les emmerdes de ta vie pour en plus perdre du temps et de l'énergie à savoir qui était en tort. tu fronces un peu les sourcils en entendant la remarque de l'homme à coté de toi, avant de comprendre qu'il faisait allusion à la petite scène qui venait d'avoir lieu. le manque de discrétion ne passe pas inaperçu, et malgré toi il semblerait bien que tu te retrouves au milieu d'un drama. c'est pas grave, j'ai pas envie de faire la guerre à des inconnus dans le métro aujourd'hui. t'as déjà bien du mal à retrouver ton rythme cardiaque, autant ne pas ajouter un débat stérile à tout ça. puis voilà tout est cool, l'homme qui te soutient et finalement la brune qui reconnait que c'était démesuré comme réaction. j'ai juste envie que ce truc démarre. tu regardes l'heure sur l'écran et les portes, ils attendent le président pour avoir du retard comme ça ? tu sens déjà qu'à ton arrivée tu vas devoir t'excuser plus que nécessaire.

@Nora Al Zahid @Ian S. Castellano

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Pfiou, enfin 17h. Tu venais déjà de subir ta journée de cours alors tu essayais de ne pas penser au fait que tu allais devoir aller bosser à l'hôtel ce soir. Tu sais que tu vas encore être complètement ko demain matin. Tu as de plus en plus de mal à suivre le rythme avec ce boulot mais le lâcher n'est pas une option, hors de question. C'est ce boulot qui paye ton loyer et tes extras, tu ne pourrais pas vivre sans. Littéralement. Autre chose sans laquelle tu ne pourrais pas vivre ? Sana. Et ça tombe bien, passer un moment en ville avec ta meilleure va bel et bien être la chose positive de ta journée.  « Quel enfer ce métro, voilà pourquoi je préfère marcher. » Oui enfin là il fait super froid et t'as clairement la flemme. Mais les gens qui se montent dedans dans le métro, ça te soule. « J'ai besoin de café là, sinon je vais tenir jusqu'à ce soir. » dis-tu à @Sana Bukovski. Du mouvement se fait sentir dans le wagon, signe que vous êtes à un arrêt. Des gens descendent, d'autres montent. Tu repères de loin @Zeph Blythe, qui te semble fortement blasé.

T'es définitivement pas à l'aise. Mains qui tremblent, inconsciemment. T'allais enfin la rencontrer. Celle qui faisait battre le coeur de ton meilleur ami depuis tant d'années. Rancoeur et méfiance, mises de côté. Forcée de mettre tous tes aprioris pour lui. Il en valait la peine. Et t'étais pas si sauvage que ça. Pas tellement. Bon, juste un peu. Ta main agrippée à la barre, t'essayes de faire abstraction de cette masse d'individus qui t'entoure. Soupir qui s'échappe de tes lippes. Odeur désagréable de transpiration qui te parvient, probablement ton voisin de droite. T'essayes de te reculer, juste un pas. Le pas de trop. Finissant par bousculer cet inconnu derrière toi. Regard exaspéré qui finit par se tourner vers lui. "Ah, désolée je..." Mots qui finissent par s'estomper. Prunelles qui s'écarquillent. Palpitant qui s'active. Instinctivement. Dès qu'il est dans les parages. Inconsciemment, ton coeur s'emballe. Sensations de ses souvenirs au creux de ton ventre. "Wade ?" tu lâches, complètement prise de court. Prenant conscience que plus tu le fuyais et plus il finissait par revenir vers toi.

@Wade Marshall.

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Trop fatiguée de la veille où tu avais dû rentrer tard à cause de ton boulot, tu t'étais endormie ce matin sur la table pendant le cours. Encore ce rêve. Ce genre de cauchemar effrayant, non pas pour ce qu'ils contenaient, mais pour ce qu'ils avaient de réel. Car ces visions, ces tortures mentales, elles prévoyaient la réalité. Elles exposaient le passé, montraient le présent, supposaient l'avenir ... Et alors, tu te réveillais le corps enveloppé d'une sueur glacée qui, comme un avertissement, semblait murmurer : "Prends garde, Sana ..." Les lèvres tremblantes et gelées. Regardant autour de toi, tu voulais t'assurer que ton professeur n'avait rien capté, au risque de te faire convoquer dans le bureau de la doyenne. Hier et ce matin ? Deux cauchemars d'affilés ? Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup ? T'as à peine le temps de te poser des questions que la sonnerie retentit la fin des cours. Là, ils pouvaient voir un sourire apparaître sur tes lèvres, parce que cette fin de cours annonçait le début d'une belle sortie avec @Carmella Moore. À cause de vos boulots respectifs, vous êtes beaucoup trop claquées en rentrant le soir pour aller faire la fête. Mais aujourd'hui, vous aviez décidé de vous accorder un petit moment. Vous allez traîner un peu en ville et ensuite vous faire un petit karaoké. Programme parfait, c'est ce dont t'avais besoin. Ainsi pénétrant le métro, tu ne peux pas t'empêcher de rire. T'avais oublié ces cauchemars en une fraction de seconde, dès que vous vous êtes retrouvées. « promis dès qu'on arrive en ville, je te l'offre ce café ! Faut que tu sois en forme pour notre karaoké ! » t'as surtout pas envie d'avoir les tympans abîmés. Oh, tu aimes la voix de ta meilleure amie, ne plus pouvoir l'entendre un jour te fera un sacré choc, mais ce qu'elle peut chanter mal parfois, non de dieu ! Vous faites plusieurs arrêts et dans la foulée, tu remarques @Mahé Rothschild. sourire qui s'illumine, tu donnes un léger coup de coude à ta blonde. « tu vois ce mec debout là-bas, écouteurs dans les oreilles ? Eh bien c'est le Mahé en question. » sourcils qui danse, regard pervers, tu ne sais même plus si tu lui as parlé de lui. Mémoire de poisson faut te comprendre, mais tu penses que dans vos derniers messages, t'as dû mentionner ce prénom, où du moins... « celui qui m'aide à me sentir de nouveau vivante ! » Rho allez cam, mate ce beau derrière.

depuis ton accident t’évites toujours de prendre la voiture. bien que tu ne t’en rappelles pas tu sais que trop bien que t’étais dedans et que vous avez percuté un camion. tu te rappelles de la tête du conducteur venant frapper à ta porte d’hôpital quelques jours après ton réveil. tu te rappelles de ta mère lui ordonnant de sortir alors qu’il n’y était pour rien. par chance t’as trouvé une place toi qui étais parti garder des enfants quasiment au terminus. mais dans ton malheur il rentre dans le métro. tu lui avais dit que le campus lui paraîtrait petit, c’est toi qui le trouves ainsi aujourd’hui. tournant la tête dans le brouhaha du métro tu entends sa voix. t’es bien folle, folle de ce garçon.

si un voisin de siège souhaite faire la discussion

Le pire quand tu prends le métro, c'est quand t'es obligé de rester debout à sentir les aisselles dégoulinantes de sueur de ceux qui passent le bras devant toi pour attraper la barre afin de se maintenir. Heureusement, il me faut peu de temps pour qu'une petite vieille ne libère une place. Place que je semble le seul à voir vu que personne ne se jette dessus. Seulement, il va falloir que je parvienne à me frayer un chemin dans la foule qui ne semble pas encline à entendre mes "pardon" à répétition. Soupirant, je commence à passer en force, bousculant au passage ces gens vraisemblablement sourd et me rapprochant de la place tant désirée alors que je vois une personne s'apprêtant à s'asseoir dessus aussi. Dans un réflexe étrange, je me jette sur le siège dans un plongeon loin de mériter la note maximale avant de me redresser et d'enfin m'asseoir sur cette place, plus essoufflé que si je venais de courir un marathon. Mon regard se porte sur ma voisine qui me regarde bizarrement (@Embrylla L. Riziero) , je ne peux pas lui en vouloir vu la façon dont je viens de débarquer sur la place voisine à la sienne. "Un vrai parcours du combattant hein !", lâchais-je dans la plus grande décontraction comme si tout était normal.