red line, wagon n°1 ► impact fort

Un jour comme les autres, rien de plus, rien de moins. Une envie de chier violente et le regard qui se pose sur la réserve vide de PQ, le soupir qui s'extirpe dans un grognement d'agacement alors que je suis obligé de m'habiller et de sortir en ville pour simplement acheter ce papier rose tant désiré par mon anus. C'est donc avec le 747 en bout de piste que je me retrouve dans le métro, espérant de tout cœur que le cake ne se démoulera pas avant que je puisse rentrer chez moi. Au pire, ça ne fera qu'une merde de plus qui tiendra compagnie à toutes celles déjà présentes dans les couloirs du métro. Comme je disais, un jour comme les autres dans la vie d'Alan Landrum.

La routine qui se réinstalle, métro, cours, dodo. En ce moment voilà ce à quoi se résume mes journées même si il m'arrive souvent de sortir les week-end, mais beaucoup moins depuis que je suis officiellement fiancée à Malik, l'homme de ma vie. N'empêche que pour l'heure, je subis la routine grâce à mes nièces. En effet je devais les garder pendant que mon frère est en mission enfin à l'hôpital maintenant. D'ailleurs j'en sors, je me suis un peu prise la tête avec lui à cause de cette histoire avec son ex, mais je la sentais pas et j'avais bien raison, l'intuition féminine. Du coup je suis seule, Joao garde mes nièces en attendant que je rentre, il a l'habitude avec sa fille Maria. Putain j'oubliais à quel point ça pue et c'est bondé de monde dans le métro, j'ai limite envie de sortir un déodorant et en asperger de partout. Bon allez un peu de courage. Le métro, pourquoi le métro et pas ma voiture? Elle a eu une petite panne hier donc elle est au garage et je n'ai pas envie de dépendre de quelqu'un, tout simplement. Je me fais bousculer violemment, j'ai l'habitude que ce soit comme ça, mais là c'était vraiment fait exprès on dirait alors je râle. «Fais attention, putain !»  Et encore je suis gentille.

On venait juste de revenir de notre semaine de vacances et ça me manquait déjà. Toi, moi, la neige... et une cheminée. Bon, Maddie aussi était là, elle s'était amusée comme une folle et ça s'était vu. Elle était heureuse ma petite et je suis content que tu l'acceptes aussi bien. J'sais pas, ça semble si naturel tout ce qu'on vit. La routine qu'on a ne me fait pas peur, même si des fois elle me pèse. C'est compliqué d'avoir une enfant, surtout quand sa mère ne se souvient pas d'elle. J'essaye de l'aider à recouvrer la mémoire, mais c'est pas facile, surtout quand je vois son regard et l'amour qu'elle peut encore me porter. T'étais assise sur un siège, tandis que j'étais debout, me tenant à la barre face à toi. Le regard rivé sur toi, le sourire sur les lèvres, totalement envouté par ta beauté. « On prévoit quoi du coup pour ce soir ? C'est la der avant de reprendre le taff, j'ai envie qu'on clôture ces vacances bien comme il faut. Puis faut voir aussi avec ou sans Maddie » Parce qu'il était évident que ça avait une importance capitale sur les choix des activités.

Après une journée éreintante pour l’esprit, je trouvais un peu de réconfort sur le campus en te croisant. Tu savais désormais que tu faisais partie intégrante de mon cercle restreint et que j’appréciais chaque moment que nous passions ensemble. On en profitait d’ailleurs pour rentrer ensemble, et poursuivre notre conversation chez l’un ou l’autre. Tu contactais ton chauffeur, avant qu’il ne t’annonce que le trafic était trop dense pour pouvoir venir rapidement nous retrouver. Okay… Je n’étais pas sûre d’avoir bien entendu tes mots et écarquillais les yeux à tes mots ? « On peut l’attendre dans un café plutôt… » Le métro et moi ? Never. Mais tu semblais avoir une âme aventurière et plutôt déterminée à prendre cette boite à microbe. « Dimi… » Que je soufflais essayant de te convaincre avec des yeux doux de ne pas me faire vivre ça. Marchant derrière toi, presque à reculons, j’entrais finalement de le wagon, à deux doigts de faire un malaise. « Je… Costume ou non, ne me traîne plus jamais ici. » Que je soufflais en regardant le bas peuple autour de nous. « Pourquoi tu m’infliges ce que les humains comme eux s’infligent ? » J’enroulais mon bras autour de tien, agrippais de mon autre bras mon sac en détaillant toutes les personnes autour de moi. « Viens, il est encore temps de sortir. » Enfin… Jusqu’à ce que les portes sonnent et nous enferme dans ce calvaire.

@Dimitri A. Marriott-W

Vivre dans une grande ville ça a ses avantages et ses inconvénients. Devoir prendre le métro à plus ou moins chaque déplacement en fait partie, parce que qu'on se le dire : il faudrait être complètement stupide ou avoir du temps à perdre à se déplacer en voiture. Wade lui, il cherche pas à comprendre, ça fait des années maintenant qu'il se coltine le métro si bien qu'être collé aux autres, confiné dans un espace souterrain où il fait bien trop chaud et où tout le monde sent la sueur, ça ne lui fait plus rien. Écouteurs aux oreilles, il fait à peine attention aux autres, son regard s'arrêtant brièvement sur... @Cléolya A. Strauss accompagnée probablement d'un ami. Deux fois qu'ils se retrouvent au même endroit sans le vouloir mais qu'elle se rassure, il n'ira pas la voir cette fois. Déjà parce flemme de traverser tout le wagon pour l'atteindre et surtout parce qu'il préfère leur éviter à tous les deux un nouveau moment de malaise. S'appuyant contre une barre derrière lui, il passe le temps comme tout le monde, son esprit divaguant entre la musique qu'il écoute et ses pensées tournées vers la longue garde qui l'attend ce soir à l'hôpital.

L'argent ne fait pas le bonheur, on est d'accord, mais faut dire que quand tu pars en vacances à la montagne, que t'as un putain de chalet de malade, avec tout le confort c'est encore mieux que de se taper un studio hyper petit pour toi pendant une semaine. T'as encore la grande baignoire/jacuzzi de la salle de bain en tête et bien entendu, la fameuse cheminée. Bref, tu t'es bien servie de tes 100 000 dollars. Là, vous retrouvez votre vie à Boston, le train train quotidien. Regard perdu sur la foule du métro, Mickey te sors de tes rêveries, essayant de planifier un petit truc pour ce soir, histoire de terminer vos vacances en beauté. Tu te mords l'intérieur de la joue en essayant de voir ce que vous pourriez faire, puis hausse les épaules - mmh.. je pense déjà qu'on peut prendre Maddie et surtout qu'on fasse une activités spécialement pour elle, parce que sérieux... elle a été a-do-ra-ble pendant les vacances. -  tu marques une pause, grimace à cause du brouhaha et d'une migraine qui te prends d'un coup, puis recentre ton attention sur Mickey en poursuivant - cinéma ? il doit bien y avoir des dessins animés à l'affiche en ce moment non ? - puis tu passes tes doigts sur tes tempes, les massant doucement. Ouais Gaga, tu t'as trop vite habituée au calme de la montagne.


@mickey ainsworth

t'as plus de temps à perdre, si tu ne veux pas être en retard tu n'as pas à traîner. t'es déjà bien assez énervé comme ça puisque qu'elle ne fût pas ta surprise ce matin en retrouvant les pneus de ta voiture crevés, comme si t'avais besoin d'une galère en plus. voilà maintenant que tu te retrouves à sprinter en direction du metro, tout ça pour aider une voisine. elle t'avait demandé de l'aide pour déménager quelques affaires de chez elle, tu pouvais pas refuser à une vieille femme vivant seule, elle avait toujours été cordiale avec toi et elle t'apportait quelques pâtisseries dans le mois, alors t'étais redevable. mais pour ça fallait encore que tu sois ponctuel, tu voulais pas la laisser dans l'embarras, si t'avais bien compris son histoire ses enfants étaient indisponibles. donc tu cavales, comme un lapin poursuivi par des chiens de chasse. t'arrives finalement à te glisser in extremis à l'intérieur du premier wagon, pantelant comme jamais. ton arrivée ne s'est pas faîte den douceur, t'es rentré comme une torpille à l'intérieure de la rame, te foutant de ce qui se passait autour de toi, les poumons bien assez enflammés comme ça. ouais ouais pardon, j'ai pas fait exprès. que tu souffles à moitié en tentant de reprendre ta respiration. c'était pas ton choix de pousser pour rentrer, mais elle qu'à pas être devant les portes aussi. plus aucune place assise, comme c'est surprenant à cette heure là. tu t'accroches à l'une des barres transversales en attendant le démarrage.

J'avais couru jusqu'au métro le plus proche. Il fallait que je retrouve Alyson. Que je sache comment elle va. Je savais que nous deux ce n'était plus comme avant. J'avais vu cet homme qui venait chez elle souvent. Et elle qui partait aussi. Mais j'étais heureux pour elle vraiment. Son visage était plus lumineux qu'avant. Et on savait tous les deux qu'on était pas fait pour être en couple. Alors si elle avait trouvé un homme qui la rendait heureuse. C'était le principal. Et j'avais gardé une bonne relation avec elle. On se parlait souvent. Alors quand j'avais appris qu'elle avait été blessée par une balle et qu'elle se trouvait à l'hôpital. J'avais laissé tomber librairie pour m'y rendre. Il fallait que je me rassure. Que je sache que sa vie n'était pas en danger. Et aussi pour lui montrer que j'étais là pour elle. Si elle avait besoin de quelque chose. Je m'engouffre dans le métro. Bousculant quelques personnes pour essayer de prendre celui qui risque de bientôt partir. Je me faufile juste à temps avant que les portes du métro se referment. Prenant mon téléphone dans les mains pour envoyer un message à Alyson. Pour la prévenir que j'arrivais.

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{ intrigue, red line w. 1 }
crédit/ giphy ✰ w/ everyone ?

le week end, enfin, et soo, elle n'a qu'une hâte, rentrer chez elle, prendre une douche, et attendre que sihan aie terminé son service pour qu'elle le rejoigne. ou qu'il vienne, elle sait pas. souvent ça se décide au dernier moment, mais ils se voient de plus en plus souvent, ces derniers temps. et c'est loin de la déranger, la gamine. à dire vrai, elle commence même un peu trop à s'y habituer. elle lève le nez vers les arrêts, plus que quelques uns pour arriver à bon port, alors elle sort son téléphone. envoie un message au brun pour savoir à quelle heure il finit de travailler. elle se faufile, soojin. se retrouve collée au milieu des corps, accrochée au poteau pour ne pas perdre l'équilibre. prenez les transports en commun, c'est plus écologique, qu'ils vous disent.