SANDERS THEATER ►

"Non c'est dans les procédures de sécurité! Il faut aller vers les fenêtres pour qu'on nous voit et puisse nous évacuer. Si explosion il y a, il faudrait que ça se trouve juste derrière les fenêtres pour qu'on soit touché par des éclats de verre. Je ne demande pas non plus de se coller aux carreaux. Si l'explosion est interne, les verres iront à l’extérieure donc on ne sera pas touché mais rester au centre de la pièce est risqué si le plafond s'écroule." "Je vous demande donc de vous rapprocher des fenêtres, à deux mètres ça suffira mais au moins pour qu'on puisse nous voir et si explosion il y a vous vous baissez tous immédiatement en vous protégeant le visage c'est bien entendu?" N'insistant pas plus, il avait l'air de s'y connaitre, je pris donc la main de la jeune femme avec qui je discutais Vient on va s'asseoir là bas, contre le mur. Je me dirigeais ainsi vers un des mur qui ne disposait pas de fenêtre. Ouais je n'étais pas très confiance par ces fenêtres finalement. Je préférais autant les éviter du mieux possible.

Romane proposait de se placer à deux mètres des fenêtres. Oui, les consignes de sécurité ! Pourquoi je n’y avais pas pensé. Une jeune femme commençait à le contredire jusqu’à ce qu’il lui explique qu’il fallait le faire pour x raisons. Je fus alerter par des pleures. C’est Vik. Bon dieu, tout le monde commençait à craquer. Il fallait faire quelque chose. Je m’approchais de Vik. Je me tournais vers Romane, puis, vers les autres. « Il faudrait trouver un moyen de les occuper. Peut être qu’on devrait les faire parler, que chacun raconte son histoire. Enfin, vous voyez que ça leur donne une occasion de ne pas se sentir abandonné ?» Je m’approchais de Vik, son amie tentait de la rassurer. « Qu’est ce qui se passe ? »

Stressé, j'essayais de donner les bonnes directives, de faire les bons choix et de ce que j'avais retenue des consignes de sécurité c'était tout ce que je venais de leur dire mais bon. Au fond moi même je n'étais sûr de rien car entre une consigne selon une situation et la réalité il y avait une bonne marge... Je soupirais, regardant tout le monde don Elia qui jouait la têtue en allant se poser non loin des fenêtres mais contre un mur. Je me pinçais la lèvre, regardant mon portable quand Alexis vont me voir, passant sa main d'un petit sourire dans mon dos Hey .. Tu vas bien ? Tu gères cela tellement bien que je m’inquiète pour toi. , lui faisant un petit sourire, je passais ma main sur son bras pour lui répondre sûr de rien "Oui ça va bien t'inquiète pas... J'essaie de gérer correctement les choses mais c'est pas évident... On est que très peu informé et je t'avoue que tout ça me stresse.", la regardant un instant je fini par ajouter "Et toi...? Ça va aller? Comment tu te sens?", soudain Calvin me demanda alerté par des pleures « Il faudrait trouver un moyen de les occuper. Peut être qu’on devrait les faire parler, que chacun raconte son histoire. Enfin, vous voyez que ça leur donne une occasion de ne pas se sentir abandonné ?», hochant de nouveau la tête d'accord avec lui, je répondais "Oui tu as raison, asseyons les parterre et discutons, ça leur fera un peu oublier la peur. Nous on restera debout pour surveiller ce qu'il se passe dehors.", prenant Alexis en passant ma main dans son dos pour l'emmener avec moi plus près des fenêtres, je l'invitais ensuite à s'asseoir parterre tendis que je jetais un oeil dehors.

"Oui ça va bien t'inquiète pas... J'essaie de gérer correctement les choses mais c'est pas évident... On est que très peu informé et je t'avoue que tout ça me stresse." Je venais hochait la tête et je comprenais que trop bien son ressentis. Cela est stressant pour tout le monde mais le poids reste plus pesant pour eux puisqu'ils sont obligés de nous encadrer. "Et toi...? Ça va aller? Comment tu te sens?" Je venais sourire doucement. ça va, t'en fais pas, je tiendrais le coup. J'espérais en tous cas. Calvin vient vers Romane et proposa de nous faire asseoir afin de communiquer et d'éviter les pleures et la panique. Romane accepta et je venais ajouter. Je peux vous aider ? Je me sens plus capable de vous épaulez que d'attendre que cela se passe ? Je soupirais alors avant de venir m'installer non loin des fenêtres et rejoindre les groupes déjà formés.

Au début je prenais cela pour de la rigolade, histoire de voir le bon côté des choses et de ne surtout pas paniquer Calvin nous confirma que cette annonce que je croyais au départ être une mauvaise blague était belle et bien réelle. Il y avait bien un fou furieux dans l'enceinte de l'université qui voulait faire sauter tout Harvard. Mais pourquoi nous, pourquoi ici et pas ailleurs ? Des milliers de questions se bousculèrent dans ma tête et réussirent à commencer à me faire perdre mes moyens et à paniquer. J'essayai tant bien que mal à rassurer Vik même si au fond de moi je mourais de peur, mais l'une de nous devait se montrer forte "Hey calme toi Vikie, ça va aller, je suis là" Je sais pas très convainquant mais j'essayai de faire de mon mieux. La blondinette s'empressa d'aller appeler son Read. Read me fit inévitablement penser à mon chéri. Phoenix. Cette pensée me fit inévitablement paniquer intérieurement même si je ne laissais pas paraître cela sur mon visage. A mon tour je voulus lui envoyer un message pour savoir où il se trouvait actuellement mais je n'eus pas le temps de l'envoyer alors que ma meilleure amie revint en pleurs. Je la pris dans mes bras et la serrai contre moi en espérant que ses larmes cessent "Nan ma Vikie d'amour, arrête où j'vais me mettre à pleurer aussi... tu veux essayer de le rappeler sur mon portable peut-être ?" lui dis-je d'une voix tremblante en la regardant une nouvelle fois dans les yeux avec un faible sourire. A ce moment-là Calvin s'approcha de nous voulant savoir ce qu'il se passe, je le regardais d'un air hésitant, je n'allais pas balancer les histoires de coeur de mon amie, c'était à elle de le faire après tout, tout dépender si elle voulait garder cela secret ou pas.

Se rapprocher des fenêtres ? Tout ça semblait un peu étrange à Laréa. Elle n'était pas certaine que ce soit une bonne idée. en fait, elle était même totalement d'accord avec sa nouvelle copine. Etre proche des fenêtres, c'était se risquer à se prendre des éclats de verre dans la figure, ou ailleurs...

L'image d'un éclat lui tranchant la carrotide la fit frissonner. Mais, les raisons du jeune homme étaient valable.

- Bon, je crois qu'on a pas le choix... Essayons de tirer une table avec nous pour se cacher en dessous, si tu veux ?

Elle regarda la jolie brune à coté d'elle d'un air interrogateur, attendant son avis et son feu vert.

Babeth essaya de rassurer Viky comme elle pouvait malheureusement elle était aussi apeurée qu'elle Nan ma Vikie d'amour, arrête où j'vais me mettre à pleurer aussi... tu veux essayer de le rappeler sur mon portable peut-être ?. Elle la serra fort dans ses bras Si tu pleures je vais encore plus me déshydrater moi ! Non garde le pour appeler Phoenix ! C'est juste que ça a coupé alors qu'il s'apprêtait à me dire les trois mots tu vois et je j'ai peur de mourir maintenant tu vois en sachant ça ou plutôt en étant dans l'ignorance .... Viktoria ne pouvait pas contrôler ses larmes, même si elle essayait d'être forte, elle ne pouvait s'empêcher de pleurer encore et encore au point de ne plus voir grand chose devant elle. Puis Calvin arriva voir ce qui se passait J'ai peur calvin, vraiment peur, je viens d'avoir read au téléphone et ça a coupé d'un coup, tu vois ça a coupé sans qu'on puisse finir et si jamais c'était la dernière fois que je l'avais au téléphone je crois que je, je ne le supporte pas et je ne veux pas qu'il parte en dépression à cause de moi ... Elle s'essuya avec la manche de son pull maintenant trempée et noire de son maquillage.

Dans ce genre de situation on avait vite fait de paniquer. Tout était floue. On ne savait pas si la police était déjà sur place. Je n’avais reçut aucun autre message du doyen. J’écoutais ce que me disait Vik. Cela devait être difficile de ne pas être avec lui en ce moment. « Tu vas le revoir. Ne désespère pas, je sais que c’est difficile. Tu peux essayer de lui envoyer des sms ? On capte d’ici. » Son amie la réconfortait. Romane avait approuvé ce que j’avais proposé. « Allez vous assoir, on va essayer de se détendre. La police doit être déjà là. » Il fallait que je leur donne l’impression que tout allait se régler, qu’il ne fallait pas désespérer. Je me mettais au centre du cercle et décidais de prendre la parole alors que tout le monde se taisait. « Je comprends ce que vous vivez en ce moment. La peur de ne pas rentrer chez soit, la peur de ne pas revoir certains proches. Si vous céder à la panique, c’est baisser les bras et perdre espoir. On va tous s’en sortir. Il faut y croire. » Je marquais une pause. Les mots avaient été dur à prononcer, moi-même je commençais à douté de leur véracité. « Bien, maintenant je vous propose un jeu. J’aimerais que un à un vous parliez de vous. Au vu de cette situation, nous devons tous nous entraider et apprendre à se connaitre c’est ouvrir une porte à l’entraide. La personne qui est à ma droite va commencer et ainsi de suite. »

En train de discuter avec la jeune femme, je vis les autres s'installer plus loin. Faisant signe à ma camarade, je lui montrais le groupe & qu'on aille les rejoindre. Arrivant, je me mis assise dans le cercle qui se crée. « Je comprends ce que vous vivez en ce moment. La peur de ne pas rentrer chez soit, la peur de ne pas revoir certains proches. Si vous céder à la panique, c’est baisser les bras et perdre espoir. On va tous s’en sortir. Il faut y croire. » « Bien, maintenant je vous propose un jeu. J’aimerais que un à un vous parliez de vous. Au vu de cette situation, nous devons tous nous entraider et apprendre à se connaitre c’est ouvrir une porte à l’entraide. La personne qui est à ma droite va commencer et ainsi de suite. » Il avait totalement raison & même si j'avais un peu flippé par rapport à Matys principalement, il fallait qu'on se change tous les idées. J'attendais donc que quelque la personne se trouvant à sa droite commence.

Alex' me répondit ça va, t'en fais pas, je tiendrais le coup., avant de me suivre et de proposer son aide Je peux vous aider ? Je me sens plus capable de vous épaulez que d'attendre que cela se passe ? , je voyais qu'elle voulait mettre la main à la patte et je trouvais ça gentil de sa part. Pendant que Calvin commençait à prendre la parole pour rassurer tout le monde, je jetais un oeil dans la salle, repérant les quelques tables rangées dans les coins près des estrades et proposa donc à Alexis "Tu veux vraiment aider? Alors viens avec moi.", allant vers celles ci, j'attendais qu'Alex' vienne m'aider pour en prendre une première car mine de rien elles étaient de taille! "On va les mettre sous les fenêtres et les poser sur le côté, comme ça elles nous protègeront au cas où les vitres explosent..", oui je pensais malgré tout à cette éventualité même si l'explosion risquait de venir de l'intérieur, je préférais mettre d'avantage de précautions pour le coup. La portant avec elle, je contournais tout le monde, plaçant la fameuse table entre les gens assis parterre et les fenêtres. Repartant pour continuer cela tant qu'on aurait des tables de disponibles.