SANDERS THEATER ►

La panique ce fait sentir et tout le monde commence à se rassembler petit à petit. Envoyant des sms à Tyler je me sentais un peu mieux et bien évidemment j'écoutais ce qui se disait autour de moi. Calvin pris les choses en main avec une véritable classe et je dois bien l'avouer cela fit du bien de voir que quelqu'un assurer. Certaines filles commencer à vraiment craindre la mort, moi aussi d'ailleurs, mais écoutant Elia je venais les suivres dans les coulisses afin de nous mettre dans un endroit un peu plus sure. Soupirant je regardais tout le monde et essayant de calmer les choses je venais ajouter. C'est peut être bête comme idée mais ... Si on chantait ? ça nous ferait du bien non ? Ouais idée pourris surement mais bon ...

Lorsque Laréa se rendit compte que son petit coup de panique n'avait fait qu'embêter les autres, elle porta une main à sa bouche

- Je suis désolée... Je ne voulais pas...

L'étudiante n'était pas certaine d'arriver à rattraper sa bourde et elle avait envie de disparaitre sous le sol. Ce n'était pourtant pas compliqué de savoir fermer sa bouche, non ? Mais, visiblement, ce n'était pas possible pour Laréa.

Comme le dit Briony, il n'y avait qu'à attendre, attendre et prier pour que tout se passe pour le mieux.

Elle se contenta de fouiller dans sa besace et s'assit par terre, sortant un carnet de croquis. Elle avait décidé de se faire toute petite. Elle posa les yeux sur la danseuse et son amie et, rapidement, sa main se mit à tracer leurs traits sur le papier. Se concentrer sur l'art allait certainement lui permettre d'éviter de se laisser gagner par la panique ambiante.

Intérieurement, elle ne cessait de se répéter 'pourvu que ce fou furieux ne vienne pas ici, pourvu qu'il choisisse un autre endroit...'. C'était réellement méchant de penser ça, mais elle avait décidé de prendre le partis du 'mieux vaut eux que moi'.

En quelques minutes, elle avait finit le dessin et le regarda en mâchouillant le bout de son crayon.

- Si vous voulez, mais si on a une tempête de neige, il faudra pas m'en vouloir. Je chante comme une casserole... , répondit-elle à la proposition de la jolie blonde à coté d'ellle.

Viktoria avait passé la matinée à chercher des idées pour sa prochaine chorégraphie. Elle pensait enfin tenir le bon bout mais il lui fallait absolument l'avis de sa meilleure amie. C'est pourquoi, elles s'étaient données rendez-vous au théâtre à midi pour que Babeth lui donne son avis. Elle prépara ses affaires de danse puis viky salua son mari sans se douter qu'elle ne le reverrait peut-être plus jamais ... Elle trouva rapidement son amie et c'est bras dessus bras dessous qu'elles arrivèrent au théâtre juste au moment où un message flippant se fit entendre Babeth tu crois que c'est vrai ? On va tous mourir ??. Viktoria commença à paniquer mais elle vit au loin son professeur préférée, Calvin. Elle courra dans sa direction suivit de son amie à qui elle avait pris la main Calvin, dis moi ce qu'il se passe ? On fait quoi ? C'est vrai tout ça ou c'est une blague de très mauvais goût ???. Viktoria paniquait assez facilement et ces derniers temps n'avaient pas été facile, d'abord l'overdose de read et maintenant ça ? Elle ne comprenait pas que quelqu'un ait envie de faire sauter des cervelles seulement comme ça, juste parce qu'en se levant ce matin là, il avait décidé qu'il en serait ainsi.

Les mots de Vik résonnaient encore dans ma tête il me fallut quelques secondes de réaction avant de me rendre compte de la réalité et surtout de la gravité des choses. Il y avait donc une bombe à Harvard mais ils sont sérieux là ou c'est juste une mauvaise blague. Ça paraissait trop gros pour être vrai. Vik commençait déjà à paniquer, j'essayai de
Voir le côté positif des choses même s'il y en avait pas réellement et essaya de calmer ma meilleure amie "Mais nan, jsuis sur que nan, c'est une mauvaise blague cette annonce, du moins je l'espère" avais-je faiblement terminé.  Je fus entraîner dans la panique de mon amie que je suivis. Elle se renseigna auprès du professeur qui était la. Je regardais un peu partout autour de moi voyant des gens se regrouper. Je demandai à Calvin d'une voix inquiète "c'est donc vrai?"  

Mais qu'est-ce que j'étais venu faire dan une salle de théâtre, sérieusement ? Ça n'était tellement pas mon genre. Quand je pensais que j'aurais du être avec Roxanna à la cafétéria...eh merde. Dès que l'alerte à la bombe fut lancée, j'avais tout de suite trouvé un petit coin où me mettre au calme afin de téléphoner à Roxanna qui semblait paniquer à la cafet'. Et ça n'était vraiment pas bon pour le bébé, alors je m'inquiétais plus pour sa santé, enfin, pour leur santé que pour mon sort ici. Je vis quand même au loin ma cousine, et Elia. Mais je restais un petit moment dans mon coin à essayer de rassurer Roxanna via le téléphone, ce qui n'était pas vraiment chose facile..au bout de plusieurs longues minutes, je finis par sortir de ma "cachette" pour rejoindre les autres. J'espérais que tout ça n'allait pas prendre des proportions catastrophiques et qu'il n'y aurait pas de blessés trop grave.

Si j'avais su ce qu'il allait se passer... Et puis merde non ça n'aurait rien changé en fait. Bref, je m'étais rendu encore une fois au théâtre car je devais y récupérer quelques affaires que ma troupe et moi on y avait laissé aux dernières répèt'. Je n'avais qu'une hâte, RENTRER! Et retrouver Aby'. Mais ma journée allait être bien plus longue que je ne le pensais. Marchant en direction des estrades et du derrière de la scène j'entendis soudain les hauts parleurs s'ouvrir. M'arrêtant je levais les yeux pour écouter quand une voix étrange se mit à déballer un tas de choses mais surtout d'une vengeance et d'une.. Bombe? Oh non dite moi que c'était une plaisanterie là... Fronçant les sourcils j’écoutais la suite, voyant les gens présent commencer à s'inquiéter et je dois avouer que moi aussi, mais en réalité, je m'inquiétais surtout pour mes proches et notamment.... Abygaëlle, car si ce qu'on entendait était vrai, il allait se passer quelque chose de très grave et c'est là que mon portable vibra... Un SMS du Doyen me confirmait que c'était un réel attentat, devenant tout blanc je regardais autour de moi cherchant des têtes connues quand j’aperçus Jude un peu plus loin, je m'empressais de le rejoindre je l'interpelait aussitôt "Hey! Tu as reçus le sms du Doyen?", soufflant en regardant autour "Il faut que tu m'aide à cadrer tout le monde afin qu'ils restent calme sinon ça va être la panique.", me plaçant plus au centre de la pièce je criais alors haut et fort pour que tout le monde autour m'entende "VOTRE ATTENTION TOUT LE MONDE! CECI N'EST PAS UN EXERCICE... POUR VOTRE SÉCURITÉ, JE VOUS PRIERAIS DE ME REJOINDRE AU CENTRE DE LA PIÈCE ET SURTOUT DE GARDEZ VOTRE CALME! SVP... VENEZ ME REJOINDRE QU'ON REGROUPE TOUT LE MONDE, CE N'EST PAS UN EXERCICE!", mon dieu si je savais que je ferais ça un jour...

Je n’avais pas trop saisi ce que le mec à l’interphone baragouinait, il parlait d’une bombe et de vengeance, qu’il avait tout perdu et qu’il voulait maintenant se venger sur nous. Ma première pensée fut pour Marloes, où était-elle, était-elle en sécurité, puis je regardai les gens autour de moi, y’avait pas mal d’inconnu, mais un visage m’était familié, Briony était là. Au moins si je mourais aujourd’hui je n’allais pas mourir avec des inconnus j’aurai au moins quelqu’un à qui parler avant l’heure fatidique. En parlant d’heure, je n’arrivais pas à me rappeler si le type avait parlé d’une heure précise, mais je n’arrivais pas à me rappeler, je crois qu’être dans le brouillard est pire que de savoir l’heure où une tragédie arrivera. Il serait surprenant qu’il s’en prenne au théâtre, selon moi il devrait avoir choisi un endroit plus fréquenté, afin de faire le plus grand nombre de victime possible, et puis je n’avais pas vraiment peur de mourir, parce que bon une fois qu’on est mort on en a rien à foutre, j’avais cependant peur pour ceux qui m’était cher. Qu'en était-il de Will, de Marloes, d’Alaska, d’Elysia. Avoir su j’aurais amené mon cell avec moi. Puis sorti de nulle part je la vis. Marloes déboucha dans le théâtre, peut-être que je rêvais. Elle alla parler à Briony, puis elle se dirigea vers moi. Je n’étais pas du genre à croire en dieu, mais en ce moment je me dis que s’il existe il a fait que Marloes et moi nous nous retrouvions. Je l’accueillis avec un sourire de soulagement, j’étais un peu sous le choc, vous savez tout les scénarios qu’on se fait dans ces moments. « Marlo…» Je la pris alors par la taille avant de déposer un baisé sur son front. «Oui ça va… Et toi tu tiens le coup ? Tu sais je doute qu’il prenne le théâtre comme cible, mais on sait jamais… Je suis content de te voir ici avec moi... même si… même si je préfèrerais te voir n’importe où sauf sur le campus.» Puis je la serrai dans mes bras, j’en avais besoin, et je crois qu’elle aussi, un peu de paix dans ce chaos ne pouvait pas faire bien de mal. Finalement j'allai rejoindre le type brun au centre de la pièce qui criait de venir le rejoindre.

Un autre étudiant essayait de rassurer tout le monde. Il ne m’avait pas écouté lorsque j’avais parlé au micro ? Je m’approchais de lui. « T’inquiète pas, j’ai déjà prévenu tout le monde et j’ai formé des groupe pour éviter qu’ils se dispersent. Les avoir au centre de la pièce ne ferait qu’empirer leur panique. » Son visage m’était familier. Lui aussi je l’avais vu à la réunion des maisons. « Dit moi t’es le président de la Winthrop ? Ça serait bien de passer entre les groupes pour éviter les débordements. Essayer de les calmer. » Vicktoria arrivait droit sur moi. Merde, elle aussi était coincée sur le campus. « Non ce n’est pas un exercice. Il va falloir rester calme sinon cela risque d’exciter le cinglé. S’il est dans le poste de contrôle, il a vu sur toutes les caméras du campus. Les flics ne vont pas tarder. » Les fous sont souvent dépasser et quand ils se rendent compte de ce qu’ils sont en train de faire, les cris ne font qu’aggraver son état et le pousse à les faire taire le plus rapidement possible. Je me retournais vers le président de la Winthrop. « Est-ce que tu as une autre idée ? Il faudrait les occupés pour les calmer, la formation de groupe ne calmera pas vraiment leur peur. Pour l’instant ils sont face au doute. » Putain, même moi je ne me rendais pas compte de ce qui se passait, du moins, mon cerveau n’avait pas encore totalement accepter le fait que je risquais de mourir.

Certaines files répondait présente pour un petit chant mais rapidement Romane venait lui aussi nous parler. "VOTRE ATTENTION TOUT LE MONDE! CECI N'EST PAS UN EXERCICE... POUR VOTRE SÉCURITÉ, JE VOUS PRIERAIS DE ME REJOINDRE AU CENTRE DE LA PIÈCE ET SURTOUT DE GARDEZ VOTRE CALME! SVP... VENEZ ME REJOINDRE QU'ON REGROUPE TOUT LE MONDE, CE N'EST PAS UN EXERCICE!" Et bien au moins tout cela est clair. Nous sommes déjà en groupe mais je voyais des personnes paniquais et je grimaçais. Si on commence à courir ou crier c'est foutu. Me levant alors je venais lever les mains en l'air et regarder toutes les personnes présentent. J'ai une idée ! Je grimaçais, pas sure de moi mais tant pis. Essayons de ne pas rester trop ensemble, cela risque d'être risqué si quelque chose doit ce produire. Trouvons des coins calmes pour s'y mettre en groupe et trouvant nous un hymne à chanter, cela nous calmera ! Je regardais sérieusement les personnes présentent. Je plaisante pas, j'ai déjà fais ça une fois et ça a calmer pas mal de personnes, pensons à des choses positive, vous verrez tout ira bien. Je souriais faussement, je n'avais jamais fais ça mais fallait bien essayer de trouver une bonne excuse.

Toute cette histoire était de la folie pure et dure, et je commençais à paniquer intérieurement comme tout le monde. Il y avait un professeur dans le coin qui ne serait pas de trop pour essayer de calmer les troupes, mais c'est Romane qui vint me voir en premier. Nous nous connaissions vite fait, puisqu'il était le président de sa maison et moi le vice président de la mienne, nous avions déjà été amené à nous croiser plusieurs fois. "Hey! Tu as reçus le sms du Doyen?" J'hochais la tête en rangeant mon téléphone dans ma poche, "Oui je l'ai reçu.. je ne sais pas comment cette histoire va finir, mais ça craint..." Je soupirais et je regardais aussi autour de moi, "Il faut que tu m'aide à cadrer tout le monde afin qu'ils restent calme sinon ça va être la panique." J'hochais la tête une seconde fois et je m'avançais vers tout le monde avec Romane qui se mit à crier, "VOTRE ATTENTION TOUT LE MONDE! CECI N'EST PAS UN EXERCICE... POUR VOTRE SÉCURITÉ, JE VOUS PRIERAIS DE ME REJOINDRE AU CENTRE DE LA PIÈCE ET SURTOUT DE GARDEZ VOTRE CALME! SVP... VENEZ ME REJOINDRE QU'ON REGROUPE TOUT LE MONDE, CE N'EST PAS UN EXERCICE!" Je souris un peu et je regardais les gens qui s'approchaient, notamment le fameux professeur, « Est-ce que tu as une autre idée ? Il faudrait les occupés pour les calmer, la formation de groupe ne calmera pas vraiment leur peur. Pour l’instant ils sont face au doute. » J'haussais un sourcil et je croisais les bras au niveau de mon torse, haussant les épaules, "Je pense qu'il devrait quand même rester tous ensemble, être éparpillés et que tout le monde panique tout seul dans son coin ne servira à rien.." - J'ai une idée ! Essayons de ne pas rester trop ensemble, cela risque d'être risqué si quelque chose doit ce produire. Trouvons des coins calmes pour s'y mettre en groupe et trouvant nous un hymne à chanter, cela nous calmera ! Je plaisante pas, j'ai déjà fais ça une fois et ça a calmer pas mal de personnes, pensons à des choses positive, vous verrez tout ira bien. Je soupirais, restant persuadé qu'il fallait que l'on reste tout ensemble, "Ou nous pourrions tous nous présenter déjà ? Ça serait pas mal qu'on se connaisse un peu, et ça fera passer le temps, non ?"