SANDERS THEATER ►

Viktoria hocha la tête pendant que Calvin essayait tant bien que mal de la rassurer, il était compréhensif et calme ce qui permit à la blonde d'un peu souffler de surtout de déstresser. Elle regarda son téléphone, pas de réseau téléphonique, opérateur de merde ! Merci calvin, c'est gentil mais je ne t'embête pas plus va aider romane. Elle se rapprocha de sa meilleure amie et la serra dans ses bras, sa présence la rassurait un peu et les larmes commencèrent à se stopper petit à petit. Babeth l'amena vers le petit groupe d'étudiants qui s'étaient formé J'espère Babeth, mais tu sais si la bombe explose ici, je veux que tu saches que je t'aime, tu es comme ma sœur .. Puis elles allèrent s'asseoir par terre avec les autres étudiants attendant les directives des présidents, professeurs et peut être du doyen lui même.

Certains avaient l’air perdus, d’autre venaient de réaliser ce qui les attendaient. J’étais toujours au centre du cercle à écouter les autres parlers d’eux. C’était une façon de les rassurer, de savoir que personne ne serait oublier. « Pour ceux qui viennes de s’assoir, je vous propose de parler de vous l’un après l’autre. » Au loin Briony avait ramené deux autres extincteurs avec Jude et aidaient Romane et Alexis à installer les tables comme une sorte de pare-feu. Ce mec avait de la suite dans les idées. Trois autres jeunes femmes venaient de s’approcher du cercle. « Venez-vous assoir. » L’une d’entre elle n’avait pas l’air bien. Normal, surtout qu’en on avait une épée de Damoclès au dessus de la tête.

Alex me pris par la taille et posais ses lèvres sur mon front, j’avais l’impression qu’il me protégeait « Oui ça va et… Et toi tu tiens le coup ? Tu sais je doute qu’il prenne le théâtre comme cible, mais on sait jamais … Je suis contente de te voir ici avec moi … même si … je préfèrerais te voir n’importe où sauf sur le campus. » Dit-il en me serrant contre lui, le temps d’une étreinte je posais ma tête contre lui « … j’ai peur. » J’entendais qu’un mec nous appelait à le rejoindre, je relevais la tête, Alex se dirigeait vers le centre de la pièce et je le suivais. Je sais bien que le doyen nous avait demandé de garder notre calme en tant que président afin de les aider à gérer la situation pourtant j’avais beaucoup de mal. Les gens avaient l’air de savoir quoi faire, je les regardais, écoutant les instructions. Je tournais la tête, vers la salle, j’apercevais cette fille Elia, je ne lui avais jamais vraiment parler, j’savais juste qu’elle était assez proche de Deon à l’époque mais je n’en savais rien de plus sur leur relation, je pinçais mes lèvres la voyant les larmes aux yeux, je n’osais pas vraiment aller vers elle après tout je ne la connaissais pas. Je ne bougeais pas j’avais l’impression de subir, j’étais tétanisée et je n’étais absolument pas apte à réfléchir, j’allais m’asseoir dans un coin, portant mes genoux contre ma poitrine, enfouissant ma tête dans mes bras. Je voulais me réveiller sortir de ce cauchemar, j’avais tellement peur.

Certains s'activer alors que d'autres ce rendez vite compte de la situation et paniquais. J'essayais de regardais partout, essayant de me concentrer sur quoi faire et finalement je me rendais vite compte que tout ce brouillait devant moi. Romane était parti avec d'autres fille et alors que je venais tourner sur moi même en cherchant quoi faire, la panique venait m'envahir et rapidement je venais tomber à terre, les jambes trop légère pour me retenir, tout était trop fort pour moi et je venais craquer. Je perdis conscience et voilà que je venais tomber dans les pommes.

Je donnais des instructions lorsque j’entendis un boom et que tous les regards étaient tournés derrière mon dos. Je me retournais et apercevais Alexis effondrée au sol. J’accourais vers elle, tout en la prenant dans mes bras. Elle était inconsciente. Je me souvins qu’il fallait prendre son pouls et mettre quelque petite claque pour réveiller une personne évanouie. Je prenais donc son pouls, il était normal, mais faible et lui donnait quelque petite claque. Elle papillonnait des yeux, revenant eu à peu à elle. « Est-ce que quelqu’un aurait de l’eau ?! » . Une jeune femme accourut avec de une petite bouteille d’eau et me la donnait. J’en versais un peu dans la bouche d’Alexis et rendait la bouteille. « Il faut que tu avale Alexis. » Je la faisais assoir sur un des fauteuils en velours qui ornait le théâtre. « ça va mieux ? »

Je restais quelques minutes à terre alors que je sentais quelqu'un tapoter mon visage. Papillonant des yeux je venais reprendre doucement esprit et entendis Calvin me parler. « Il faut que tu avale Alexis. » Entrouvant la bouche je venais essayer d'avaler les quelques gouttes d'eau et ouvrant les yeux je vis quelques personnes autour de moi. Fronçant les sourcils je sentais mon crâne douloureux. Calvin m'aidant à m'asseoir je venais hochait la tête délicatement de haut en bas en l'écoutant. « ça va mieux ? » Soupirant je tenais ma tête et le regarda avec un petit sourire. ça va.. Disons que j'avais connu mieux.

if today was your last day

Could you say goodbye to yesterday ?

Tu inspirais et expirais profondément. Tu tentais vainement de reprendre le contrôle sur toi. Tu savais que ça ne servirait à rien de paniquer, mais le mal était fait. Tu étais tétanisée à l'idée de mourir, aujourd'hui. Si tu remettais ta vie en perspectif, tu n'étais pas convaincue que tu avais réellement vécu. À trop obéir aux règles de tes parents, à désirer préserver l'image de ta famille, tu avais été restreinte à subir au lieu de vivre en bonne et due forme. Tu regrettais aujourd'hui. Tu regardais les étudiants s'activer, tandis qu'un enseignant semblait rassembler les étudiants en cercle, afin de parler d'eux, afin de rassurer l'assemblée. Tu t'approchais malgré toi de ce petit cercle, le teint pâle, tu étais tout simplement effrayée. La gorge nouée, les larmes au bord des yeux, tu t'étais résignée. Tu t'assis autour de ce petit cercle, avant d'inspirer profondément, tandis que tu assistais à la scène d'une jeune femme qui venait de perdre connaissance. Probablement parce qu'elle était aussi terrifiée que toi si ce n'est plus. Tu baissais le regard inquiète tandis que tu semblais attendre la fatalité, tout simplement.

Je n’étais pas aussi passive d’habitude, généralement j’étais la première à gueuler, à faire quelque chose pour évacuer la pression, le stress qui m’envahissait et ensuite je pouvais être utile. Il aurait été de rigueur que je vienne en aide à mes camarades en tentant de barricader les portes pour éviter que ce fou furieux qui, avait surement un motif valable à ses yeux pour nous infliger ça, ne tente d’entrer et de tous nous faire exploser. La vie humaine ne tenait qu’à un fil et c’est à cet instant que je le comprenais. Je tardais à me remettre de cette annonce qui me faisait froid dans le dos, et si cette bombe était déjà dans la pièce ? Et si nous étions plus en danger ici qu’en tentant notre chance dehors ? Je me sentais peu à peu envahie par la peur même si je tentais de voiler toute mon angoisse pour Marshall à qui j’écrivais des SMS depuis tout à l’heure, il ne devait pas s’inquiéter, je ne voulais pas qu’il prenne des risques juste pour moi. Alors que je serrais très fort contre moi mon téléphone une jeune femme blonde que je ne connaissais pas approchait. « Un peu perdue par ici ?» je relevais la tête sortant de mes pensées, je devais me bouger les neurones. Prenant une grande inspiration je me levais de mon siège pour la rejoindre. « Un peu mais ça va aller… Merci… Moi c’est Lara ! »

On s'était assis parmi un petit groupe d'étudiants qui s'était déjà formé. Des gens avaient rapporté des extincteurs, d'autres avait protégé les fenêtres avec les tables en cas d'explosion ou cherché une sortie de secours. Mais tout était fermé on était coincé comme des rats. Calvin avait proposé de nous présenter et parler de nous pour détendre l'atmosphère. Mais moi je restai comme une conne à côté de ma Vikie sans savoir réellement quoi faire, paralysée par la peur. Elle me dit quelque chose d'adorable qui me fit  chaud au cœur. Je pris ses mains, les serrant doucement en disant avec une voix remplie d'émotions "Han ma Vikie je t'aime tellement aussi, je ne saurai imaginer ma vie sans toi tellement tu es importante à mes yeux. ". Ce moment d'émotion instance fut coupé par mon portable qui se mit à sonner. Surprise je regardai mon amie dans les yeux sans savoir quoi faire pendant quelques secondes. Je priais que ça soit Phoenix et qu'il soit sain et sauf loin d'ici. Je sortis mon portable de ma poche et vis le prénom de Kol s'afficher. Mon cœur s'emballa à cet "Oh mon dieu ! C'est Kol !" avais je laissé échapper de ma bouche. Je craignais le pire... Je lui répondis d'une voix tremblante. Lui aussi été bloquer dans cet attentat. Je sentais mon cœur s'affolait non pas lui aussi ! Il voulait venir  me sauver mais je l'engueulai lui faisant promettre de rester en sécurité et ne pas se sacrifier pour moi. C'est là qu'il me dit de belles choses qui réussirent à me donner les larmes aux yeux puis il raccrocha me promettant qu'on se reverra vite. Je m'avais dit de ne pas pleurer mais c'était plus fort et moi. Je repliai mes genoux et les serrai contre moi, baissant ma tête comme pour me cacher des regard des autres sentant les larmes  couler sur les joues. Après Vik c'était à moi de pleurer.  

« DOWN THE STREET, I'M THE GIRL NEXT DOOR. I'M THE FOX YOU'VE BEEN WAITING FOR »
Des groupes d'élèves s'étaient formés et chacun essayait de faire quelque chose. La panique ne disparaissait pas ! Elle s'agrandissait ! Certains avaient le souffle court, d'autres essayaient de se rassurer et de rassurer les autres sans trop arriver à grand chose. Qui aurait pu deviner que tout cela allait arriver ? Peut être qu'en fin de compte, il aurait été préférable que je quitte les lieux pile après mon réveil étant donné que je n'avais pas cours. Mon destin en avait décidé autrement et je me trouve dans une pièce où une dizaine de personnes essayait de survivre aux crises de panique. Certains se disaient déjà adieu apparemment. Ah ce que la vie pouvait parsemer un tas de pièges et d'embûches pour nous faire avoir ! Toujours aux côtés de la jeune blonde et après avoir demandé si elle aussi, était perdue au milieu de cette masse de gens inquiets, elle leva son regard subitement, comme sortant de ses pensées. En même temps c'était parfaitement normal de se noyer dans ces pensées plus ou moins inquiétantes quand on sait que notre vie ne tient plus qu'à un fil. Elle s'appelait Lara. Et moi c'est Ashlyn ! Enchantée ! En ces temps là, on pouvait être enchantés apparemment mais bon, c'était une nouvelle rencontre et peut être est-ce la dernière personne à qui je vais parler avant de rejoindre l'au-delà ? Agh, je devais ne plus laisser ces pensées s'infiltrer dans ma tête, elles ne faisaient rien d'autre que me faire sentir que la mort s'approchait à grand pas et que cette fois, elle accélérait ! Je repris tout en émettant un rire qui ne désignait pas vraiment de la joie : Quelles circonstances de rencontre, hein ! Je désirais vraiment faire quelque chose et être plutôt utile par ici mais je ne savais pas par où commencer !