SANDERS THEATER ►

Et voilà que la panique venait m'envahir petit à petit. Calvin m'entraina, je ne parlais plus et je laissais les choses ce passaient, la bombe était bel et bien vrai et ce type derrière le micro aussi. Je frissonnais, j'avais peur et j'aurais aimer que Tyler soit prêt de moi. Je commençais à croire que tout cela aller mal finir et soupirant j'entendis la jeune brune venir me demander si je restais avec elle. Hochant la tête doucement je venais ajouter. Oui si vous voulez bien de moi. Je venais baissais la tête, voilà que j'avais envie de pleurer. Depuis des semaines je suis mal et la moindre contrariété me faisait chialer. Soufflant un coup je regardais les filles. Je suis désolée, ce n'est qu'un passage. Je souriais doucement. Regardant Calvin je venais lui faire signe de nous rejoindre. On fait quoi ? Ce sont quoi les ordres ? Je regardais l'homme ainsi que les filels sérieusement.

Alors que les présentations se terminaient, j'évoqua la possibilité de bouger d'ici. Disons que si ce fou -si jamais y en avait un- venait à se ramener dans le coin, on se ferait tuer direct.. donc bon, autant éviter ça quoi. On devrait se rapprocher des coulisses peut être, là on n'est trop repérable. Elia prit ma main et m'entraîna. Je ne chercha pas à couper ce contact avec elle au contraire. Néanmoins je me retournais fréquemment pour regarder si la belle blonde était toujours là ainsi que Laréa. J'tenais pas à perdre ce groupe. Lorsque l'on traversa la salle, je vis au loin un autre mather, Alexander et lui souris sans réelle conviction, lui demandant même avec le regard (ouai, j'suis trop forte) si il voulait venir avec.. entre mathers, faut se soutenir. Je sentis mon portable vibrer et le sortis immédiatement de ma poche. En période comme celle-ci, j'voulais pas faire attendre les gens. Le nom qui s'afficha me fit déglutir. Jamais j'avais reçu un sms de sa part. Jamais. On m'avait prévenu que je n'en recevrai qu'ne cas d'extrême d'urgence. Putain, putain, putain, putain.

Le Doyen a écrit:Ce sms est envoyé à tous les professeurs, présidents et vices-présidents d'Harvard. Tout ceci n'est pas un exercice, la menace de l'explosion d'une bombe dans l'enceinte de l'université est réelle et nous faisons appel à vous pour avoir votre coopération. Nous vous demandons donc d'appliquer les procédures de sécurité afin d'éviter une panique générale. La police a été contactée dans l'espoir qu'elle trouve une solution pour arrêter l'homme qui détient la bombe, en attendant nous devons tous conserver notre calme et veiller sur les étudiants. Nous demandons également aux présidents et vice-présidents d'aider les membres du personnel dans leur tâche, merci à tous.

Je relus ce sms deux fois. Pour tout capter. Puis mon regard s'embua sous la pression. Putain. Mon regard alla chercher celui d'Elia. T'as ton portable sur toi ? Je tourna ma tête également vers Calvin qui devait avoir reçu ce sms. C'était le début d'un enfer. « Comme je vous le disais, j’ai eu confirmation que ceci n’est pas un exercice. Inutile de paniquer, la police à été prévenu. Si vous avez des questions et j’en ai conscience. » Ptain le mec, il rassure les foules c'est impressionnant. « Je suis là pour y répondre, mais une à la fois. Je passerais dans chaque groupe et essaierais de vous répondre au mieux. » dit-il avant de descendre de la scène. Je me tourna vers notre groupe. C'pas possible.. il peut pas faire sauter Harvard.. putain.. non.. Je me mordis la lèvre inférieure et n'y tenant plus envoya un sms à Hendrix. On fait quoi ? Ce sont quoi les ordres ? demanda Alexis à Calvin qui venait à nous. Faut qu'on coopére. Vps et profs ensemble, c'est ce que le doyen a dit.

Elles acceptèrent la nouvelle et j’en fus soulager, au moins elle ne serait pas seule. Je venais d’avoir des nouvelles par sms d’Andy et Natalya, dieu merci ils allaient bien. En revanche, je n’avais pas eu de réponse de la part de ma sœur. Merde ! Faite qu’elle ne soit pas sur le campus. C’est à ce moment là que mon téléphone se mit à vibrer. Un message du doyen ! Bordel, ce n’était pas un exercice. Ce fou était bien réel. Ils avaient prévenu les flics, je me devais de rassurer les étudiants. Je reprenais le micro « Comme je vous le disais, j’ai eu confirmation que ceci n’est pas un exercice. Inutile de paniquer, la police à été prévenu. Si vous avez des questions et j’en ai conscience. » Je jetais un regard à un garçon qui s’apprêtait à me sauter à la gorge. « Je suis là pour y répondre, mais une à la fois. Je passerais dans chaque groupe et essaierais de vous répondre au mieux. » J’avais l’impression de faire un cours, en faite, ce n’était pas si différent. Je descendais de la scène. Il fallait que je me calme. A Harvard ?! Comment cela était possible !

En chemin je sentis que Bri s'arrêta & regarda son portable, sur le coup je me demandais si c'était vraiment le bon moment d'envoyer des messages, mais après tout peut être que certaines personnes n'étaient pas au courant, ou si mais à moitié & ils s'inquiétaient. T'as ton portable sur toi ? Tapotant mon corps je me souvenais l'avoir laissé dans mon sac, tout comme avoir laissé mon sac sur la scène. Je lui montrais alors celui ci du doigt. Pourquoi ?. « Comme je vous le disais, j’ai eu confirmation que ceci n’est pas un exercice. Inutile de paniquer, la police à été prévenu. Si vous avez des questions et j’en ai conscience. » « Je suis là pour y répondre, mais une à la fois. Je passerais dans chaque groupe et essaierais de vous répondre au mieux. » Comment était-il au courant ? Regardant Bri qui avait l'air perturbé après son sms, je pensais avoir compris. C'est un message confirmant que ce n'est pas une plaisanterie ? Je craignais sa réponse, mais de toute façon c'était déjà officiel, le professeur avait déjà fait l'annonce. On fait quoi ? Ce sont quoi les ordres ?. Je regardai le professeur, ne me doutant pas encore de l’exactitude du message. Mais je partis vers mon sac entendant ce que Bri répondit Faut qu'on coopère. Pour moi il était préférable de ne pas trop rester ici, du moins pas en plein milieu de la pièce. N'importe qui pouvait y rentrer d'une minute à l'autre & s'enfermer à clé n'était pas non plus une très bonne idée. On devrait peut être aller dans les coulisses non ? Je pense sérieusement que ça sera mieux, on ne peut pas rentrer par ce côté.

Je cherchais mes Mathers de partout, j’avais reçu ce SMS, je devais a tout prix les retrouver et tenter de les mettre en sécurité ou du moins m’assurer qu’ils aillent bien. J’arrivais dans le théâtre à la recherche de quelques-uns de mes mathers, tout de suite j’y voyais Briony je courrais vers elle « T’es là ouf ! T’as reçu le message toi aussi ? Y a des mathers à part toi ? » je ne devais pas montrer ma panique c’était ce que nous avait demandé le doyen pourtant je bouillais à l’intérieur, je balayais le théâtre des yeux à la recherche d’un visage familier, je m’arrêtais sur le visage d’Alex… J’aurais tellement préféré qu’il soit à l’autre bout d’Harvard, qu’il soit loin de cette putain de bombe ! Je me dirigeais vers lui « … Alex... Ça va ?... J’ai reçu un message du doyen, ce n’est pas des conneries, j’espère que le fou n’est pas ici … J’suis rassurée qu’tu sois là en fait … » c’est vrai ça présence me rassurait même si nous risquions notre vie, j’avais peur, il était là et ça m’faisait du bien.

Laréa soupira doucement en se voyant acceptée par le groupe.

- Merci, murmura-t-elle en les suivant.

Et puis, à nouveau, les choses s'enchaînèrent bien trop vite pour l'étudiante. Oh, elle se savait intelligente : elle n'aurait pas réussi à entrer à Harvard sinon, mais, de temps à autre, son cerveau se mettait tout simplement en pause et refusait d'avancer. Elle bloquait. Et, c'était généralement à cause du stress.

- Heu mais attendez, c'est vraiment un vrai terroriste ? On va mourir ?

Enfin, peut être.

- Je veux pas finir comme dans les twin Towers moi ...

Je suis en train de me rendre dans la maison des Cabots quand une voix retentit dans tout Harvard. Une alerte à la bombe. Tout à coup stressée, je me dirige vers la salle commune la plus proche qui n'est autre que le "Sanders Theater". Alors que j'entre, les discutions fusé déjà de partout et j'essaye de repérer quelqu'un que je connais dans le brouhaha. J'aperçois alors ma Élia avec sa cousine (que j'ai vue dernièrement à l'anniv de Matys) et suis presque immédiatement soulagé. Je m'approche d'elles sans rien dire et les salue d'un regard inquiet. Je suis contente de vous trouver ici... Mais euh dites-moi... il se passe quoi ? Avant que quiconque n'est pus réponde, une jeune fille que je ne connais pas prend la parole. Heu mais attendez, c'est vraiment un vrai terroriste ? On va mourir ? ... Je veux pas finir comme dans les twins Towers moi ... Je la regarde avec de grands yeux affolés et observe tout le monde.

C'est un message confirmant que ce n'est pas une plaisanterie ? Pas la peine de répondre, Calvin l'avait déjà fait pour moi en annonçant comme ça de but en blanc ce qui se passait. Il avait aucun tact ce mec c'est incroyable. Ca devait faire parti de ses non-qualités qui faisaient que j'l'aimais pas. Elia partit vers son sac pour trouver son portable et le lire à son tour. Fallait que j'trouve les mathers. Fallait que je les protège un max. Mais avant tout, je m'adressa à Calvin qui était venu vers mon groupe constitué de Laréa, Alexis, Elia et moi-même, lui disant qu'il fallait avant tout coopérer. On devrait peut être aller dans les coulisses non ? Je pense sérieusement que ça sera mieux, on ne peut pas rentrer par ce côté Je me tourna vers Elia, pensive. Puis j'acquiesça. Elle a pas tort du tout. J'voulais pas crever. Pas ici. Je sentais venir le stress venir et l'arrivée de Marloes, angoissée n'arrangea pas du tout mon cas. « T’es là ouf ! T’as reçu le message toi aussi ? Y a des mathers à part toi ? » J'hocha la tête positivement pour la première question. Lorsqu'elle me demanda si j'avais vu d'autres mathers, je fronça des sourcils et regarda autour de moi. Y a qu'Alex j'crois. Putain, c'est la merde Marloes.. Tu vas le chercher ? Faut qu'on se regroupe.. Certes, fallait faire des groupes mais j'tenais pas à être séparer de ma coéquipière. Ensemble. Marloes alla rejoindre Alex tandis que j'regardais encore à travers le théâtre pour voir si j'reconnaissais un mather. Elinor e rapprocha de notre groupe qui était de plus en plus gros.. Je suis contente de vous trouver ici... Mais euh dites-moi... il se passe quoi ? J'avais juste envie de lui dire qu'on allait crever en fait ptete mais je me retiens. Contrairement à d'autres. Heu mais attendez, c'est vraiment un vrai terroriste ? On va mourir ? ... Je veux pas finir comme dans les twins Towers moi ... Faut croire que Laréa a autant de tact que Calvin. On va voir.. et attendre.. Je chercha automatiquement Marloes du regard pour voir ce qu'elle faisait. J'voulais toujours l'avoir dans mon angle de vue.

Bri approuva mon idée ce qui me donna le sourire un instant. Ensuite la présidente des Mathers arriva en panique près de nous, pour repartir peu après vers un autre vert d'après ce que j'avais compris. & ce fut ensuite ma meilleure amie qui fit son arrivée. Je suis contente de vous trouver ici... Mais euh dites-moi... il se passe quoi ? Suivi de la nouvelle qui rajouta une couche Heu mais attendez, c'est vraiment un vrai terroriste ? On va mourir ? ... Je veux pas finir comme dans les twins Towers moi .... J'avais envie de rire, mais rire jaune, en voyant combien les personnes n'étaient pas du tout rassurant. Ben ouais limite ils nous disent on va mourir mais ne vous inquiétez pas. Ben bien sûr que non on ne va pas s'inquiéter. Pourquoi devrions nous être inquiet ? Après tout on risque juste de finir griller comme des merguez sur un barbeuc, ou bien avec des parties de nous éparpiller un peu de partout si jamais la bombe était non loin du théâtre. C'est vrai qu'à l'idée de fnir en grillade j'étais pas du tout inquiète. Non mais sérieusement quoi, c'était pas le moment de nous dire ce genre de chose même si je sais que c'était pour notre bien. On va voir.. et attendre.. se contenta de dire Bri. Bon c'est pas tout mais s'ils prenaient tous leur temps on n'allait peut être tous y passer. Il fallait vraiment activer & c'était pas trop le cas là.

En me levant ce matin je n'aurai jamais imaginé qui m'arriverait une telle chose aujourd'hui. Comme à mon habitude je m'étais réveillée après avoir lutter contre mon réveil que je maudissais, petit déjeuner et vite préparer pour ne pas être en retard à mes cours de la matinée. J'avais été plutôt distraite, ailleurs, n'écoutant que d'une oreille mes profs en fait au fond de moi je mourrais d'envie d'être midi pour voir Vik afin qu'on fasse nos répétitions. Finalement le temps s'était écoulé, lentement mais sûrement. La cloche de midi avait retenti dans toute l'université.  Je m'étais pressée pour ranger mes affaires et rendu au théâtre. J'avais pris dans les bras ma meilleure amie en la voyant le sourire aux lèvres. Mais ce dernier disparu vite quand une  annonce plutôt flippante raisonna dans les hauts parleurs.