ANNENBERG HALL ►

Ricardo s'apprêta à répondre à Apple lorsqu'il entendit une première détonation qui semblait assez loin d'eux. Tout le monde l'avait entendu manifestement parce que la plupart des gens s'étaient levés pour se mettre à l'abri et criaient. Apple s'était d'ailleurs précipiter vers Roxanna. "Qu'est ce que ..." Ricardo n'eut pas le finir sa phrase ou même de faire un geste qu'une explosion beaucoup plus proche se fit entendre et surtout remarquer. En effet, le mur situé juste derrière Ricardo et Arwen tomba en lambeau, les projetant tous deux contre le mur d'en face par la même occasion. Ric eut le réflexe de mettre ses mains devant son visage pour éviter de s'exploser la tête contre le mur. Malheureusement il retomba nuque la première sur le coin d'une table et perdu aussitôt connaissance. Des morceaux de parpaing le rejoignirent aussitôt, prenant le même envol que lui et lui tombèrent dessus. Une table se projeta d'ailleurs contre sa jambe droite, lui retournant cette dernière par la même occasion. Mais Ricardo n'avait rien sentit, puisqu'il avait perdu connaissance dès sa retombée sur le sol...

Nous étions désormais quatre sous la table, Rory et Roxana nous avaient rejoint, j’étais toujours aussi paniquée, j’avais peur que la bombe explose, j’avais peur d’être une des victimes de ce fou furieux. Rory me regardait « Ca va aller ? » non ça n’allait pas j’avais le cœur qui battait à cent à l’heure, j’avais l’impression que j’allais m’évanouir, je me sentais faible. Cette drôle de sensation quand tu as tellement peur de savoir si tu vas t’en sortir ou pas que tu sens presque plus tes membres, j’étais tout simplement tétanisée. Mon hystérie s’était évaporée pour laisser place à ma tétanie, mes jambes commençaient à trembler. Pourtant je n’ai pas vu venir le moment ce moment où la bombe a explosé, les murs ont tremblé, j’ai voulu m’casser de sous cette table, j’avais tellement peur, quand on flippe on fait des choses insensées, j’aurais mieux fait de rester sous cette putain de table. J’suis sortie en courant, à croire que ce n’était pas mon jour de chance, les plafonds commençaient à s’effriter, j’me suis dit que ça me tomberais pas dessus, pourtant j’ai perdu connaissance quelques secondes sans que j’comprenne rien, une des plaques qui constituaient le plafond est tombé sur ma tête et je me suis étalée de tout mon long. Autour de moi je sens une agitation plus que grande, j’essaye d’appeler à l’aide et j’espère que quelqu’un viendra me sortir de là. J’ai une douleur terrible qui me prend les côtes et le cou. Impossible de bouger, impossible de sortir de ces gravas. J’avais mal, tellement mal, terriblement mal.

Il n'avait plus envie de parler à Giulia, il lui faisait carrément la tête ! Il avait préféré discuter avec son frère et il savait à présent où il était. Ils discutaient tous les deux au téléphone, essayant de guider son petit frère pour qu'il sorte mais voilà qu'il n'avait pas eu le temps de dire une autre direction, il était apparemment proche du parking, quelque chose comme ça. BOUM. Et ils se retrouvèrent tous blesser, souffler. Natanael se retrouvait assommer par une table qui s'était rapproché rapidement de lui. Ce n'était pas non plus si violent que ça mais ça lui faisait très mal. Il se levait et essayait de sortir de là. Il n'avait que des égratignures et surtout très mal à la tête qui saignait sous la violence du coup.

ARRIVÉE

Je suivais Bri pour nous rendre hors du théâtre. & quand ce fut le cas je restais bouche bée de voir les dégâts causés. On pouvait voir divers bâtiments détruits, avec des tas de morceaux au sol. Harvard ne ressemblait plus à ce qu'il était quelques jours auparavant. En chemin je pris vite mon téléphone & alors qu'on regardait le paysage, j'en profitais pour envoyer un rapide message aux personnes les plus proches. Il me fallut un rien de temps pour taper mon message & faire un envoi groupé. Je sais pas.. A vrai dire j'avais du mal à retrouver mes repères avec l'état des bâtiments. Recevant une réponse de Sateen je fus soulagée. Bri me prit la main & du doigt je lui montrais un chemin Essayons par là de rentrer, après on devrait pouvoir se repérer une fois à l'intérieur, puis la cafet n'est pas loin du théâtre normalement. Je marchais derrière Bri en regardant autour si j'apercevais du monde & si je reconnaissais l'entrée de la cafétéria.

J'étais stupéfaite de voir les dégâts, c'était juste horrible, les gens courraient partout, on entendait crier de partout ...
Je n'osais pas toucher mon bras, je ne voulais pas enlever l'éclat, j'avais trop peur de perdre trop de sang, je voyais les gens sortir, je me levais pour tenter de repérer quelqu'un ou un endroit ou partir loin de se désastre ...

ARRIVÉE

Essayons par là de rentrer, après on devrait pouvoir se repérer une fois à l'intérieur, puis la cafet n'est pas loin du théâtre normalement. J'acquiesça.. à vrai dire j'avais pas mieux à proposer, j'étais perdue, désorientée.. J'voyais Elia qui envoyait des sms mais moi j'étais incapable d'écrire un message.. Mon t-shirt était complètement déchirée pour avoir aider mon amie mais je m’en fichais. Le froid hivernal de Cambridge ne m’atteignait pu de toute façon. J’étais beaucoup trop inquiète pour penser à ce petit détail.. Lorsqu’on entra enfindans la cafétéria, je me stoppa net. Tout était chaos ici.. les tables étaient n’importe comment, un peu éparpillées partout dans la grande salle.. et même si je savais que les étudiants avaient fait un espèce de barrage pour se protéger, j’étais certaine que l’explosion avait été forte ici. De quoi me mettre plus en panique encore.. je serra encore plus fort la main d’Elia, tout en cherchant de là où j’étais Hendrix.. Trop de gens étaient au sol avec du sang autour d’eux, trop de gens pleuraient, trop de gens souffraient pour ne pas que mon état empire.. Est-ce que tu le vois.. ? demandais-je à la cabot avec une voix tremblante. Hendriiiiiiix ! Je voulais le retrouver bon sang.. s’il vous plaît faites qu’il ne lui soit rien arrivé de grave.. s’il vous plaît..

Giulia était assise contre le mur toujours recluse sur elle même. Elle était énervée et elle était énervée d'être énervée. Elle n'avait plus envie de jouer avec son téléphone, elle avait les yeux gonflés, irrités et rouges. Elle réfléchissait à ce qu'elle dirait à Nat si jamais ils s'en sortaient, si jamais la bombe n'explosait pas ici. Elle se décida tout de même à se lever histoire de voir si il n'y avait pas quelqu'un qui serait seul, histoire de se tenir compagnie. Mais lorsqu'elle se leva, une secousse se fit sentir, puis plusieurs autres de plus en plus intenses. Les vitres explosaient, tout le monde criait, il y avait des bruits assourdissants, des cris, des pleurs. C'était le chaos total. Sois disant que la fin du monde était le 21 décembre 2012, les mayas c'était bien trompé ! C'était en ce moment l'apocalypse. Sous la puissance du choc, Giulia avait comme été aspirée en arrière et s'était cognée violemment la tête contre le mur avant de retomber tout aussi lourdement, sur le sol tranchant. Elle ne se réveilla que quelques minutes plus tard. Elle toucha l'arrière de sa tête et vit sa main rouge sang. Elle se releva difficilement, ne sachant pas où elle se trouvait. Elle ne connaissait pas ce lieu et il était difficilement reconnaissable au regard de son état actuel. Elle ne reconnaissait pas son lycée, la cafétéria n'était pas comme ça, pas dans ses souvenirs. Elle ne reconnaissait ni les lieux ni les personnes qui s'y trouvaient, elle ne comprenait pas ce qui se passait pourquoi saignait-elle ? Pourquoi elle avait l'impression que la troisième guerre mondiale s'était produite ici ? Pourquoi tout le monde pleurait ? Que c'était-il passé ?? Elle marcha difficilement et entendit une jeune femme qui appelait à l'aide, coincée sous des débris, sûrement une camarade du lycée. Elle se rapprocha d'elle et crut reconnaitre une amie de sa classe de teminale Hey Lisa ? Ca va ? C'est bien toi ? Il s'est passé quoi ? Attend je vais t'aider ! Elle essaya d'enlever les débris qui s'étaient accumulés sur la jeune femme.

Hana discutait avec Noah au moment où l'explosion se faisait maitresse des lieux et dévastait sur son passage dans une sorte d'énorme explosion si forte qu'elle n'eut pas le temps de se protéger. La petite princesse n'avait rien compris à ce qu'il lui arrivait et elle se trouvait souffler loin de la table d'où elle était assise. C'était pire que tout ce qu'il se passait ici, la pauvre Eliot venait de se retrouver projeter contre le mur et la tête n'y échappait pas. Elle entendait les cris, les pleurs, tout le monde souffrait et c'était l'impuissance même de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit pour eux, de toute façon, elle pouvait rien. Hana essayait de tenir le coup alors qu'elle avait mal de tête, ça tournait partout dans sa tête. « - heiin... helvete fæn ... » Hana rouvrit les yeux mais c'était le noir complet pour elle. A tâton, elle cherchait à s'accrocher à quelque chose, se blessant avec les éclats de verres puis elle attrapa enfin une main (Hendrix). Elle ne savait pas si c'était la main d'un mort ou d'un vivant, mais elle avait tellement peur. « - Aide moi... il fait trop noir ! » L'art de ne pas se rendre compte qu'elle était la seule à ne pas voir...

Tout c'est passer si vit, j'étais en dessous de la table avec Cheyenne et Alek qui nous a rejoint, m'engueulant sur le faite que j'étais ici je l'emmerdais aussi sec, je m'inquiétais pour Cheyenne qui ne repondais pa, elle semblait tellement nerveuse, je m'approcha d'elle pour tenter un geste de reconfor. Mais rien y fait, le bombe explosa en dehors de la cafet mais la déflagration fut pris a la cafet, les mur tremblais le plafond s'efffrondra et Cheyenne s'enfuyais de sous la table terrible Erreur, je tentais de me protogeait me tennant la tête la voyant partir hurlant son prenom mais le son fut inaudible a cause du son. Je n'entendais plus rien le bruit sourd m'avait rendu sourd je paniquais, je me sentais très mal. Je vit Alek s'enfuir en courant pour rejoindre la bibliothèque Je vis Cheyenne tentais de sortir mais une plaque du plafond tomba immédiatement sur sa tête la laissant giser sur le sol, je sortis en courant de sous la table. La vision de son corps étandu me traumatisa. Je ne voulais paas la perdre, pas dans ses conditions, pas sans lui avoir avouer mes sentiments. C'était la seule femme pour qui j'avais ce genre de sentiments sincère. La fragilité de la jeune femme me plaisait chez elle... Bref arrivé près d'elle je vis ses lèvres bougeait comme si elle appelait a l'aide jpausa ma main sur sa joue pour la reconforter je regardais autour de moi pour trouver une idée pour l'aider a sortir. Je me mis a genoux soudain m'est venu l'idée de ne pas la bouger, je lui dit d'un ton nerveux : « Tout ira bien Cheyenne... Je t'en pris reste a avec moi... Cheyenne je... » Soudain une seconde planche se detacha du plafond, la voyant je protegea le corps de Cheyenne formant une voute sur son tronc, la pression du choc me fit cracher du sang, je n'entendais rien... Ma vision se brouiller... C'est la que je vis un urgentiste s'approchais de nous les seuls mots que j'ai pu lui dire avant de tomber dans les pommes furent: « Sauvez la. »

Un cri me fit rouvrir les yeux même si j'avais encore la tête sonnée, j'avais l'impression que c'était mon nom que j'avais entendu et la voix de Briony... Non c'était pas possible si? Mais pas le temps d'émerger d'avantage qu'une main se posa sur la mienne, c'était une fille près de moi qui me demanda alors « - Aide moi... il fait trop noir ! » La vision encore flou, je ne savais même pas quoi répondre, grimaçant en la regardant puis regardant autour en tentant de me redresser pour m'approcher d'elle un peu "Ouais ouais, attends j'arrive...", ouais, elle était bien mignonne mais moi non j'étais pas des plus opérationnel on va dire. Attrapant son bras, je tentais de me lever en l'aidant à en faire de même "Voilà... Ça va aller?", j'avais du sang plein la tronche ça m'aidait vraiment pas. Il fallait qu'un secouriste se ramène pour s'occuper d'elle car moi j'étais pas le mieux placé pour jouer les superman aujourd'hui. Voyant le bordel autour je m'inquiétais d'avantage... J'essayais de choper mon téléphone mais il avait disparu. Pitié dite moi que ma chérie n'avait rien....