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Brooke L. Cunningham a écrit: "Vous avez conscience que si cette putain de bombe est déjà à l'intérieur de cette putain de bibliothèque, vous êtes en train de condamner nos moindres chances de s'en sortir vivant ou de permettre aux secours d'entrer ?"

Xaver a écrit:“Dites vous pensez pas que si jamais la bombe explose ici, les portes vont exploser et avec l’impact, les tables avec. Ca fait juste plus de debris et de degats neccessaire!”

Candice A. Swarovski a écrit: On devrait faire des rondes pour surveiller les entrées au lieu de les barricader !

Elle soupire. De toute façon, à quoi ça servait tout ça ? Ils ne pouvaient pas prévoir où serait cette bombe, encore moins si elle allait réellement exploser. La vérité ? Il n'y avait absolument rien de censé à faire. Rien du tout. Aucune solution n'était meilleure que l'autre et très honnêtement, elle doutait fort que les portes en bois de la bibliothèque fournissent une barricade vraiment convaincante. Le mieux aurait été de pouvoir se réfugier dans une cave, ou du moins le plus loin possible des portes. Enfin, même là c'était risqué. Et oui, aucune bonne solution. Elle pose ses mains sur ses hanches, soupirant à nouveau et tentant de calmer les rythmes désordonnés de son coeur. A vrai dire, elle ne s'imaginait pas finir sa vie comme ça, dans une bibliothèque, avec personne qu'elle connait à l'horizon, sans avoir pu dire aurevoir à ses proches. "La vérité c'est surtout que si ça explose, on va tous y passer." Pas la peine de se voiler la face ou de faire comme si tout allait bien ou comme si franchement, leurs efforts de barricade servaient à quelque chose. Il n'y avait rien à faire et c'était insupportable. Elle finit par tourner des talons, cherchant un lieu à l'écart où s'asseoir pour attendre ce moment particulièrement désagréable avant de tomber sur une fille recroquevillée sur elle-même, prêt d'une fenêtre. Elle a beau être en panique totale, ce n'est sûrement pas une raison pour laisser quiconque mourir d'angoisse avant même toute éventuelle détonation. La blonde s'approche d'elle et pose doucement une main sur son épaule. "Ca va aller. Je m'appelle Brooke. On va aller s'asseoir ailleurs ok ?" Parce que prêt des fenêtres, ce n'était pas top.

Les gens se criaient les uns sur les autres à savoir qui n’auraient pas la meilleure solution quant à toute cette histoire et je restais là à ne rien dire et à ne rien faire. Naël et Nevada, respectivement vice-président et présidente de la maison Quincy semblait avoir beaucoup plus de sang froid que moi. Heureusement, je n’étais plus présidente de la Dunster alors on ne risquait pas trop de me juger…. N’empêche. Mon regard toujours perdu dans la vague, je finis par m’apercevoir qu’une personne approchait de moi. Une grande blonde qui m’était encore inconnu. Elle posa une main sur mon épaule et je levai lentement la tête vers elle. "Ca va aller. Je m'appelle Brooke. On va aller s'asseoir ailleurs ok ?" Je déglutis difficilement et me relevai, découvrant mon ventre de sept mois et les larmes qui avaient visiblement coulées sur mon visage. « Je m’appelle Torrey… Je.. Merci. » Je la suivis un peu plus loin, terriblement reconnaissante que quelqu’un s’occupe de moi et me sorte de ma torpeur.

Je regardai Jasper en comprenait à peine que c’était lui qui venait de s’adresser à la jolie blonde qui avait décidé de s’occuper de moi. Il s’élança à travers la pièce pour prendre une des sièges très confortables dont la bibliothèque disposait et le ramena là où tout le monde se tenait, apparemment pour que je m’y assois. Je levai les yeux sur lui et sentis de nouveaux les larmes monter. J’étais contente qu’il soit là, mais j’aurais tout de même préféré qu’il soit sur un autre continent pour ne pas devoir subir cette attaque à la bombe ou quelconque répercussion. « Jasper… Merci.. » Je lui pris le bras et le serrai un peu, je sentais que je tremblais, mais j’essayais d’être forte.

Poppy était effrayée, elle savait donc que si elle se retrouvait à nouveau seule elle se mettrait à paniquée complètement et ce n'était pas bon du tout pour son petit coeur. Elle demanda donc à Jasper de rester avec elle, ce qu'il accepta à son plus grand bonheur. C'était un vrai ami ! Merci,je t'adore. Il continua ensuite à donner des conseils à tout le monde qui cherchait la meilleure solution possible contre cet attentat. Elle était fort impressionnée de voir à quel point il gérait la situation avec calme alors que tous avaient envie de courir dans tous les sens et pleurer. La jeune femme lui serra à nouveau la main, sans doute un peu trop fort mais à ce moment elle n'y portait pas vraiment d'attention. À un moment, il se leva pour aller chercher une brune au fond de la salle. Torrey ! Qu'est-ce qu'elle fichait si prêt de la fenêtre et pourquoi ne s'avançait-elle pas ! Jasper la ramena donc près d'eux. Poppy se leva d'où elle était pour aller la voir. Torrey ! Tu faisais quoi là-bas ? Je t'interdis de bouger. Je vais te protéger, coûte que coûte, toi et ton bébé. Elle lança un regard à Jasper afin de ne pas le perdre de vue puis reposa ses yeux sur son amie perdu.

J'étais effrayée et il m'était impossible de ne serait-ce de poser un pied devant l'autre. Je repris conscience lorsque je m'apercevais que les étudiants s'affolaient autour de moi. Il fallait que je réagisse et si je ne faisais rien ça allait s'empirer. J'envoyais quelques messages à Dexter, il allait bien et c'est tout ce qui comptait. L'envie de mourir me laisser un goût amer dans la gorge, il était hors de question d'abandonner mon petit ami ainsi que ma fille ! Des yeux je cherchais quelqu'un que je connaissais, qui était proche de moi. Puis je fus surprise d'apercevoir Poppy ainsi que Torrey. Poppy ! Torrey ! Je les câlinais chacun leur tour.