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Candice avait un examen bientôt sur la macroéconomie et elle se devait de le réussir. Elle savait très bien qu'il serait difficile de se concentrer dans sa chambre si Solweig était là, elle serait trop tentée de parler avec elle et elle mettrait ses révisions à côté. C'est pourquoi, elle décida d'aller apprendre son cours à la bibliothèque afin d'être au calme et de pouvoir se concentrer comme il fallait. Elle prit ses affaires et se partit en direction de la dite bibliothèque. A peine rentrée, elle entendit un message des plus flippant. Un mec qui sois disant voulait tout faire sauter, mais genre toute l'université. Candy crut d'abord à une mauvaise blague mais voyant la panique général et les ordres de certains, elle comprit vite que ce n'était pas qu'une blague. Elle cherchait du regard quelqu'un de familier, elle vit poppy et micah mais ne souhaita pas les déranger. En revanche, son ami Xaver était seul. Elle le rejoignit rapidement, ne souhaitant pas rester seule Xav, qu'est ce qui se passe ? Je comprend rien, un mec veut tous nous tuer c'est ça ?. En même temps qu'elle parlait, les larmes lui montaient aux yeux, candice était une sensible et l'évènement actuel ne ferait qu'aggraver les choses.

Il y avait bien un cinglé et une bombe sur le campus… J’en revenais toujours pas. Prenant conscience de ce que cela voulait dire, j’obéis quand une brunette nous demanda de ne pas approcher des fenêtres et donc des vitres qui pourraient nous blesser en cas d’explosion. Mais dans ce cas, tout dans cette pièce deviendrait un danger de toute façon. Il ne restait plus qu’a prier pour que la police retrouve ce malade avant qu’il n’ait le temps de mettre ses menaces à exécution. En attendant, les étudiants présents dans la bibliothèque n’allaient pas rester sans rien faire. Alors quand un Quincy proposa de déplacer les tables et les livres, je lançais un regard à Lily pour savoir si je pouvais la laisser pour donner un coup de main. Lâchant mon bras, elle attrapa des bouquins près de nous, me libérant ainsi de son étreinte et me donnant silencieusement l’autorisation de m’éloigner.
En m’avançant pour attraper une table, je me mis à étudier plus en détails les autres étudiants piégés ici… Il y avait Jasper, un collègue Dunster comme moi, et Candice, la fille que mes parents espéraient me voir épouser un jour. Tous deux étaient occupés à discuter avec d’autres étudiants alors je continuais à déplacer les meubles en leur adressant un simple regard compatissant. D’ailleurs qu’est-ce que j’aurais bien pu le dire. Quelle coïncidence de ce retrouver ici le jour où on va se faire exploser ? Ouai l’angoisse me rendait sinique et pas drôle du tout. Et puis je me dis que si ma dernière heure était venue, il fallait peut-être que je fasse une dernière chose… Attrapant mon téléphone, je me mis à taper un sms à destination de mes parents et de ma sœur. Rien qui pourrait les inquiéter, non, juste un petit mot bien tourné pour leur dire que je les aimais. Seulement au moment d'envoyer, je me demandais si les ondes n'allaient pas déclencher le détonateur de la bombe à distance. Dans un geste nerveux qui traduisait à merveille mon angoisse, chose que mon visage et mes paroles dissimulaient si bien, je lâchais l'appareil et l'écrasais brutalement sous mon pied.

Apparemment, ce n’etait pas une blague. En voyant l’agitation qui venait de se rependre dans la bibliotheque, je ne pouvais que croire que c’etait vrai. Il y avait vraiment des gens cingles dans ce monde. Je fermais mon cachier et le rangeais dans mon sac alors que j’entendis quelqu’un me parler. Je me retournais pour voir Candice avec les larmes aux yeux. Elle avait l’air toute paniquee, et je n’aimais pas specialement cela. Le plus de panique se rependait, le plus de chaos il y aurait, et faudrait eviter cela. “Hey, ecoute moi. Calme-toi. Panique pas. Tout va bien se passer. Je laisserai personne te faire du mal.” lui repondis-je essayant de la reconforter, meme si je devais dire que je me voyais mal la proteger si je ne pouvais pas vraiment courire. Ironique tout ca un peu. Je me levais alors avec un peu de difficulte. “On va aller rejoindre les autres d’accord, et on trouvera une solution ensemble.” lui dis-je alors que je posais mes mains de part et d’autres de son visage pour essuyer ses larmes.

Candice céda rapidement et facilement à la panique. Elle n'arrivait pas à se contrôler. Tout cela, le fait d'être enfermé ne sachant pas ce qui allait se passer, lui rappela son enlèvement et tous ses mauvais souvenirs refirent surface en un claquement de doigts. Rapidement, les larmes coulèrent sur ses joues. Heureusement xaver était là, il la rassura, la consola Et les autres ? Tu crois que eux aussi ils vont mourir ? On va tous mourir xav ! Tu ne pourras rien faire contre une bombe ... Elle le vit se lever difficilement, elle accourra pour l'aider Je vois qu'il ne t'a pas loupé .. Laisse moi t'aider. Elle lui prit le bras et n'eut aucun mal à l'aider, il était bien plus mince qu'elle ce qui la fit un peu complexer sur le moment Oui tu as raison, allons voir du côté des Quincy qui ont pris la parole mais reste là toi, tu es trop mal en point pour aider !. Elle lui fit un sourire quand il essuya ses larmes mais le pauvre allait avoir besoin de beaucoup de mouchoirs pour éponger tout ce que la belle pleurerait.

Sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, elle suivait du regard la panique croissante de l'ensemble des étudiants présents ici. Une blague ? En tout cas elle était vraiment de mauvais goût. Et toute cette agitation ... tout le monde semblait virer dingue et dans une situation pareille, c'était de loin pas la meilleure idée du monde. Elle se relève de son siège, tentant de comprendre tout ce qui se passe mais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, un type totalement inconnu a pris la parole, apparemment ancien président des Quincy, pour leur ordonner de verrouiller les issues. Mais là, il y a comme quelque chose qu'elle ne percute pas ... Dans le message, il n'a pas été dit qu'il se promènerait avec la bombe et se ferait sauter avec ... juste qu'il la ferait exploser. Alors qu'est-ce qui leur disait qu'elle n'était pas déjà là ? Et qu'ils étaient en train de se construire un joli tombeau fait de plein de bouquins là dans l'immédiat ? Parce que bloquer les issues, ça lui semblait de loin pas la meilleure chose à faire dans ces cas-là. Prenant son courage à deux mains, elle tente d'attirer l'attention de quelques personnes mais apparemment, la panique semble plus forte que tout. "WOW ! C'est possible de se calmer 5 minutes là ?" Sa voix haut perchée finit par couvrir le vacarme ambiant, du moins elle l'espère. "Vous avez conscience que si cette putain de bombe est déjà à l'intérieur de cette putain de bibliothèque, vous êtes en train de condamner nos moindres chances de s'en sortir vivant ou de permettre aux secours d'entrer ?" Oui ben elle aussi elle panique un peu, et en plus ça la rend vulgaire.

Dans un état second. Voilà l'état dans lequel j'étais à l'instant même où j'avais pris quelques bouquins et essayait d'aider et d'obéir comme un mouton sans trop réfléchir. C'était un peu comme si tout ça était irréaliste. Si cela ne concernait que moi, j'attendrais sagement que tout ça se finisse, dans le mauvais ou bon sens du terme. Mais là, mon côté Quincy ressortait. A peine. Je remarquais alors Nevada, qui ne semblait vraiment pas être dans son état normal elle non plus. C'était sûrement elle qu'on avait entendu nous dire de rester loin des fenêtres. J'étais tellement dans un autre monde que je ne voyais plus rien à part le bras de Micah. Mais maintenant qu'une jeune femme femme s'est mise à crier de réfléchir avant de bloquer les issues, je repris une sorte de conscience. Je me mis à souffler et à prendre mon courage à deux mains et m'approchais de la fameuse blonde qui devait aussi se chier dans son froc. Je pense que tu as raison ... Puis me retournais vers ma présidente et lui demande Nevada ? Tu es sûre que c'est une bonne idée ? On ne devrait pas fouiller la bibliothèque d'abord ? Pour voir s'il n'y a pas la ... Enfin ... je sais pas Idée pourrie bonjour ! Bon au moins, j'aurais essayé d'aider un peu, comme ça après, je vais pouvoir aller m'asseoir dans un coin attendre que tout ça se termine !

“Personne va mourir. On va s’en sortir. Tout le monde va s’en sortir.” lui repondis-je alors. Je n’aimais pas la voir autant paniquer, surtout que je ne pouvais pas vraiment faire quelque chose. Je me relevais et elle vient m’aider de suite. Je pensais bien que je n’etais pas vraiment encore assez fort pour me lever rapidement. Les cotes cases ce n’etait vraiment pas la joie. “Ouais, fin c’est Aleksei quoi. Je peux me contenter heureux d’etre vivant.” J’aurai pu finir dans le coma et dans de pires conditions. Je m’accoudai legerement sur Candice pour me soutenir. “Bonne idee, et non je ne vais pas rester la a rien faire. Si je peux aider pour quoi que ce soit, je le ferais.” lui repondi-je alors que nous mettions en direction du groupe d’eleves de Quincy. J’entendis un peu de leur conversation et remarquai que les portes avaient ete barricade des tables. Intelligent tout ca. “Dites vous pensez pas que si jamais la bombe explose ici, les portes vont exploser et avec l’impact, les tables avec. Ca fait juste plus de debris et de degats neccessaire!” sorti-je aux groupes.

J'ai peur, vraiment trop peur, comment tu peux affirmer ça hein ? Ce mec est un taré. Candice paniquait, elle se souvenait de la sensation de claustrophobie qu'elle avait eu pendant qu'elle était séquestrée, tout semblait se répéter, la mort l'avait laissée tranquille une fois, le ferait-elle une deuxième fois ? Rien n'était sur, tout était chamboulé Je euh ... faut que je sorte là, que je sorte d'ici tout de suite xav, on s'enfuit vient ! et oui effectivement ce con ne t'a pas loupé ! Viens on va se poser quelque part ailleurs de cet enfer !. Restée enfermée lui semblait à présent invivable et intolérable. Il réussit à la convaincre de rester avec lui, enfin, elle n'avait pas le choix, il était déjà parti en direction des quincys sans que candice ne puisse dire quoique ce soit de plus. Il prit la parole, candice approuva son choix, elle détestait se sentir oppressée comme cela On devrait faire des rondes pour surveiller les entrées au lieu de les barricader ! proposa la belle.

La tension montait ! En plus de gérer ma propre angoisse je devais supporter celles des autres qui commençaient à se prendre la tête sur la meilleure manière d’agir. Nous étions face à deux choix : Soit barricader les ouvertures comme nous avions commencé à le faire, soit laisser les portes ouvertes pour faciliter une éventuelle évacuation… Je n’avais jamais été un leader et encore moins un médiateur dans un groupe en conflit, alors je me voyais mal prendre la parole pour proposer la solution logique, c'est-à-dire de boucler les portes et de tirer les stores sur les fenêtres. La bombe ne devait pas se trouver ici, sinon quelqu’un aurait déjà remarqué quelque chose de suspect. Alors il valait mieux fermer toutes les issues pour éviter que le kamikaze puisse entrer si jamais il se baladait avec une ceinture d’explosifs autour du ventre, et puis une fois fermées, les portes nous protégeraient d’éventuels projectiles qui viendraient à voler en cas d’explosion extérieure. Si les elles ne résistaient pas à la déflagration, nous devrions supporter bien plus que de simples tables qui traversent la pièce… Feu, chaleur et débris en métal par exemple. Mais ça, personne ne serait heureux de l’entendre. Alors je restais silencieux, attendant que quelqu’un prenne rapidement la bonne décision.

Jusque là, j’avais refusé de bouger de ma place. À vrai dire, j’étais là bien tranquillement à étudier, totalement dans ma bulle jusqu'à ce que les gens se mettent à s’agiter un peu plus loin. J'entendais leur voix et certain semblaient sur le bord de la crise. Lorsque j’avais finalement compris de quoi il en retournait, j’étais trop paralysé par la peur pour bouger. Assise toute seule dans un coin reculé de la bibliothèque, je tenais mon ventre et je n’avais qu’une pensée en tête : protéger mon enfant. Pourtant, je n’étais d’aucune aide puisque j’étais terriblement près des fenêtres et que j’avais les jambes aussi molles que de la guenille. Mon dieu, faites qu’il ne nous arrive rien….