TG INTRIGUE ► fête foraine éphémère

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Ha le maire, je l’aimait pas trop, mais cela en prenais toujours un pour une ville après tout. J’étais là dans une fête foraine, sans un part près à assister à celui-ci tout en profitant de la fête foraine. Cela fait longtemps que je n’avais pas assisté à un tel événement à cause du hockey mais après tout, je devais être présent. Je me demandais simplement si le temps allait être long pour que je tombe sur une personne qui voulais de moi. Je marchais entre stands et manèges et je profitais de quelque un de ceux-ci. Après quelques minutes, je me prends un chocolat chaud et j’allais m’asseoir me reposer sur un banc. Je regardai les autres autour de moi tout en savourant mon chocolat chaud. Je me demandais comment cette fin de journée allais ce passé.

Je comptais pas venir ici pour me mêler à la foule, faire comme eux, mais avec Mila on aime bien faire semblant. Jouer. Elle tient bien le rôle de l'adolescente grisée par le défi, la fête pourtant celles dans lesquelles on a l'habitude d'aller sont bien plus sombres, bien plus froides et elles sentent pas les crêpes au nutella. Simuler, il paraît que c'est son truc. Mais le viseur se décale de quelques millimètres, distrait par les souvenirs de mon étoile et la crainte de la voir briller trop près. La Stella qui rôde dans les districts secrets de ma cervelle parvient à me faire flancher. C'est peut-être le juste retour des choses, le boomerang qui vous revient à la gueule quand vous l'avez lancé trop fort. Dans le mile. - Taci! J'veux pas entendre ta demie victoire et puis la mienne était meilleure. Elle s'empare de l'arme inoffensive, la ramène à elle pour marquer ma défaite et sa voix lascive m'oblige à retourner dans les toilettes crades de ce bar. - Ouais.. Mes doigts entourent le canon, le relève jusqu'à ce qu'il atteigne son épaule sans la lâcher du regard. - Tellement que j'ai été obligé d'y retourner avec une autre. Un coup d’œil derrière son épaule, vers @lucrezia strozzi et ses secrets lâchés dans l'oreille de son mâle. Elle retient mal les leçons elle en revanche. - A toi ! que mes lèvres soufflent insolemment contre la joue de Mila.

@mila v. rossi

ici, ça a un goût d’enfance. celle que j’ai pas eu. ça a une odeur douce, innocente, inoffensive et puis y’a nous. au milieu de tout ça, le gâchis absolu et l’endroit qu’on rend toujours autant malsain avec nos jeux à la con. tu perds, tu vois tu gagnes pas toujours cosmo. t’es pas le grand joueur que tu prétends être, il t’as suffit d’une seule distraction et te voilà dans tout tes états. tu fais glisser la fausse arme le long de mon épaule, ton premier mot me fait sourire, ceux qui suivent me mettent un coup dans l’abdomen. je serre les dents mais je reste impassible, t’as pas à savoir que ça me touche quelque part. et peut-être que y’a rien qui me touche vraiment, que c’est juste l’ego qui n’aime pas. et tu sais ce qu’il aime pas aussi ? ton regard vers la brune derrière moi. - t’es pas discret cosmo. et moi j’sais pas votre histoire mais j’ai pas envie d’en être l’obstacle. - si t’as envie de la baiser, fais le. que je murmure en me posant à tes côtés, épaule contre épaule que je finis par bousculer. j’veux pas te voir en regarder une autre, comme ça. beaucoup trop pour qu’elle soit rien. j’abandonne le jeu, je t’abandonne toi près du stand pour retrouver la noirceur de la foule. tu vois, t’es encore loin de m’avoir apprivoisée.

@Cosmo Cavalero

On te demande si ça va, si tu n'as rien. Tu pousses l'aide que l'on t'avait proposé avec dédain. Bordel, tu détestais ces américains, des incapables qui ne regardaient pas où ils posaient les pieds. Et la raison pour laquelle tu t'étais immigrée dans ce pays, ce n'était pas ce qui allait t'enchanter. Tu t'interrogeais encore sur les raisons qui avaient poussé Cosmo à habiter ici. Peut-être la distance, les kilomètres loin de toi, loin de sa famille. Tu continuais de déambuler à travers la fête foraine, les lumières étincelaient ici et là. Tu ne comprenais pas le mythe ni même la magie qui planait sur ce genre de fête. Tu n'aimais pas ça, Stella, ce n'était pas assez bien pour toi. Et comme une lueur dans la pénombre, t'apercevais la tête de l'italienne qui partageait ton appartement. "Ciao Mila" (@Mila V. Rossi) que tu lançais, le ton de voix plus prononcé afin qu'elle puisse intercepter ton SOS. C'était uniquement ça, un appel à l'aide pour te sortir de cet endroit qui était, finalement, sans aucun intérêt. "Je suis contente de te voir ici". Tu la serrais dans tes bras, rapidement. "T'es toute seule ?" que tu demandais, interrogée.

j’étais à deux doigts de quitter cette fête faite de faux semblants un peu partout. les animosités et les triangles amoureux qui l’animent me laissaient déjà. et puis ton regard sur une autre, encore plus @cosmo cavalero. alors d’un pas certain je me mêle à la foule, je perds quelques gouttes de bière au passage et ta voix m’interpelle. c’est mon prénom que j’entends rebondir, ta voix que je ne connais pas encore assez bien pour faire le lien directement. mais ton accent te trahis, je percute vite. trop vite. y’a tout qui tourne dans ma tête, qui se remet en place rapidement pour te faire face. - ah, ciao stella ! que je réplique le coeur battant. ouais, parce que maintenant je sais. je sais que t’es pas n’importe qui, que t’es même beaucoup trop à ses yeux. - je suis contente aussi, j’allais partir, j’en ai déjà marre d’être ici. mais puisque t’es là maintenant, je veux bien faire un effort. et puis ça rend la chose déjà tellement plus intéressante qu’elle ne l’était. j’attrape un morceau de la paume de ma main entre mes lippes, léchant les résidus de bière éparpillés dessus. je déglutis, jette un regard dans mon dos où t’es toujours planté cosmo. là, dans le décor où j’te vois toujours trop. - j’étais seule, mais y’a ce mec lourd là-bas qui voulait pas me lâcher.. je commençais à flipper ! je désigne ton frère des yeux en bout de phrase. regarde moi, jouer les petites femmes fragiles qui se fait persécuter. et là cosmo ? je mens bien ? qu’est ce que t’en penses hein ? - il est italien en plus j’crois.

@Stella Cavalero

L'intégration au monde des américains n'était pas de tout repos pour toi, toi qui les détestais tant. La mauvaise idée de venir t'installer aux États-Unis faisait surface, c'était bien l'une des premières fois que tu le pensais. Mais tes esprits revenaient rapidement, si t'étais là, c'était pour un but précis. Une fois fini, tu repartirais en Italie. Le temps, tu lui donnerais. Après tout, il t'en avait déjà pris assez pour que tu ne veuilles plus compter. La vengeance était plus importante, et ça tu le savais. "J'en ai déjà marre de ce pays" que tu glissais, rire léger. Petite confession, même si cela trahissait la raison de ta venue aux États-Unis. Tu lui demandais si elle était accompagnée, réponse négative et nuancée. Tu regardais derrière son épaule la destination qu'elle te montrait, tu manquais un battement de coeur. Son regard t'avait marqué l'esprit, Stella, et maintenant le voilà. Il était là, juste devant toi. Tu restais bloquée, à quelques mètres du sujet tant souhaité. C'était sa voix qui te rappelait, tu te devais de bouger. Stella, tu ne pouvais pas trahir tes mensonges. Tes yeux quittaient difficile sa silhouette du regard, tu n'avais pas prévu de le revoir ici, aujourd'hui. Tu regardais Mila, le visage froid. "Oui il est italien, il n'en vaut pas la peine. T'approches pas de ce mec, ma meilleure amie a eu quelques soucis avec". Mensonge ampli de vérités. Cosmo, qu'est-ce que tu foutais ? Tu sentais bien que quelque chose clochait, parce que tu le connaissais. Tu le connaissais parce que tu l'avais aimé tant d'années, et encore aujourd'hui, tu n'arrivais pas à l'haïr comme tu devrais. Et il n'était pas comme ça, Cosmo. Quelque chose clochait, Stella. Méfie-toi.

@Mila V. Rossi @Cosmo Cavalero

Tu savais bien que ta réponse n'était pas vraiment subtile, ne laissait que très peu de place au doute. C'était ta manière de faire comprendre les choses sans vraiment les dire, sans employer des mots à fortes connotations qui pouvaient faire peur ou submerger l'autre lorsque vous étiez encore dans une phase de transition. Lara ne s'en offusquait pas, au contraire, à en juger par le ton de sa voix et son expression. « Insinuerais-tu que je suis trop facile à lire ? » Tu lui demandais en rapprochant de quelques centimètres ton visage du sien, arquant délicatement un sourcil. Il serait peut-être temps que tu upgrades ton côté mystérieux, Minho. Tu ne pouvais t'empêcher d'avoir un petit sourire alors qu'elle venait embrasser tes lèvres un instant, avant qu'elle se mette à réfléchir au prénom de sa future peluche – en profitant pour te tacler au passage. Ta langue contre l'intérieur de ta joue, tu finissais par lâcher un petit rire, venant enfoncer ton index contre ses côtes pour la punir. « Je vois pas du tout de quoi tu parles. » T'avais pas la grosse tête d'abord, c'était pas de ta faute si ton prénom était si joli qu'elle était capable de le donner à sa peluche. Tu plaisantais ensuite quand tu parlais de vos amis que vous risquiez de croiser, et tu mordais un instant ta lèvre inférieure afin de te retenir de ne pas sourire encore plus que tu le faisais déjà à ses mots. On allait croire que t'étais soft après. « Tu vas leurs briser le cœur s'ils t'entendaient parler. » Tu disais doucement, tes doigts glissant entre quelques mèches de ses longs cheveux noirs, avant de tourner ta tête vers le vendeur. « Et une barbe à papa s'il vous plaît. » Tu ajoutais, avant de devoir malheureusement te décoller un peu d'elle un instant pour attraper ton porte feuille et payer l'employé. Quelques secondes plus tard il te tendait votre commande, et tu attrapais d'abord le chocolat et le chichi pour les tendre à Lara, avant de prendre ton bâtonnet et de t'éloigner un peu du stand. « Bon app'. » Tu disais, avant de prendre un peu de ta barbe à papa entre tes doigts. « Tu veux goûter ? » Gentleman Minho, sors de ce corps, toujours proposer aux autres avant de te jeter dessus.
@lara-jean kim

Mais jouer ça a des conséquences, des fracas qui résonnent dans tout ce qu'on ne dit pas, tout ce qu'on n'ose pas avouer comme ton incapacité à supporter de ne pas être la seule, l'unique, l'élue. De devoir partager. Son regard suit le chemin du mien, jusqu'à elle. Elle pique, siffle et tourne les talons comme si c'était pas grave. Mila aime être le seul démon de l'histoire. Pas aujourd'hui. Pas maintenant. Elle s'éloigne et je la retiens pas, sans même lui répondre, de toute façon elle en attend pas de réponse. Elle part sans regarder en arrière et je la laisse faire, accoudé au stand, un sourire lassé sur les lèvres. C'est tentant, de faire ce qu'elle dit. J'abandonne l'arme pour rejoindre le stand voisin. Innocemment, je glisse mon venin entre les mèches brunes de @Lucrezia Strozzi - Tu devrais lui mettre une laisse.. Histoire d'être sûre qu'il file pas lui aussi. Juste au cas où. Mais je m'arête net. Figé. Livide. Je l'entends parmi les caprices des gosses pour un dernier tour, les rires des clients d'à côté, la musique entêtante du manège d'en face. L'étoile. Son accent mélodieux, les failles de ses cordes vocales abîmées d'avoir trop crié sans bruit. Je me risque à y poser mes yeux. J'aurais pas dû le faire. @Stella Cavalero et @Mila V. Rossi. Ensemble. Je vrille. Je vois noir, rouge, bleu. Je vois plus rien. Coup d’œil à droite, Lucrezia qui fait semblant de vivre. Derrière l'épaule, mon enfer et mon paradis qui se sourient. C'est trop. C'est le passé qui prend toute la place, les fantômes au même endroit, les silences qui crient trop fort. - Cazzo di merda ! que je siffle entre mes dents serrées. Allez tous vous faire foutre. Toutes. J'attrape sans douceur le poignet de l'italienne pour la traîner jusqu'aux deux autres. Sans rancune le chevalier, j'te la ramènerai un jour. Je sépare les groupes, disperse les corps sans m'occuper de ses réactions à elle, de ce qu'elle veut ou de ce qu'elle veut pas pour rassembler le carré infernal, celui qui sent la mozzarella et la merde aussi. Je la lâche qu'une fois arrivés à mauvais port. - On prévient pas pour les réunions d'anciens élèves ?  Mon regard noir se plante droit dans celui de @Mila V. Rossi. T'approches pas. La touche pas. T'as même pas le droit de la regarder après ce qu'on lui a fait. Si c'est l'heure des règlements de comptes autant que ce soit beau, les ténèbres au milieu des lumières de la fête. Qu'on y crève tous. Ensemble.

Tu pensais passer une journée sans complications, probablement la première depuis des semaines. T'avais juste eu envie de faire un tour dehors, voir la ville du haut de la grande roue, te laisser charmes par les lumières et les attractions de la fête foraine. Mais t'as pas pu résister, t'as plongé dans le chaos quand l'opportunité s'est présentée. T'as voulu jouer avec le feu, jouer avec ces doubles vies que tu t'invente, et en quelques minutes te voilà déjà embarquée dans un premier triangle amoureux, ou du moins ce qui te semble en être un. Camille, sa blonde (Louison), puis sûrement l'autre mec (Pluton) du stand d'à côté. Une curiosité malsaine te pousse à rester là, les observer, attendre l'étincelle qui mettra le feu aux poudres, et tu vois même pas l'astéroïde qui t'arrive en plein dessus sans prévenir. La discorde appelle la discorde, Cosmo n'y résiste pas et se joue de toi, à nouveau. « La ferme. » que tu lâches. T'as pas envie d'une nouvelle scène, pas avec lui, pas maintenant, pas ici. Vous êtes pas seuls, y a Camille et ses soucis, puis il y a ... Stella. T’aperçois son visage dans la foule au moment où l'italien exprime lui aussi sa surprise. Tu rates un battement de coeur, tout ton corps se crispe. Toi qui rêvais d'être quelqu'un d'autre, te voilà brusquement projetée à la réalité, replongée dans ton passé. La simple vision de ta meilleure amie t'aurait fait plaisir si Cosmo n'était pas lui aussi dans les parages. Sans ton approbation, il te traîne jusqu'à sa soeur et tu lances un regard désolé à Camille. « Cosmo, arrêtes de faire le con. » que t'essayes de le raisonner, en vain. Vous voilà finalement réunis. Toi, les frères célestes et Mila. Ca y est, tu te souviens d'elle. Avec cette remise en contexte, tu te souviens de son visage poupin, de l'orage dans le fond de son regard. T'as l'impression d'avoir de nouveau dix-huit ans, d'être encore à Milan. Les sourcils froncés, t'observes les coups d'oeil entre elle et Cosmo, et tu te rapproches un peu plus de Stella. Cette situation t'insupporte, tu peux sentir l'électricité dans l'air, tu peux sentir que tout peux vriller à n'importe quel instant, mais t'arrives pas à savoir quand ni comment. « À quoi tu joues là ? » tu finis par demander. T'es pas sûre de vouloir savoir à vrai dire.

@CAMILLE BONAPARTE @COSMO CAVALERO @STELLA CAVALERO @MILA V. ROSSI

« Tu comptes toujours la canaliser là ? Même la meilleure baby-sitter du monde ne pourra rien face à des manèges et des kilos de sucre. Dis-toi simplement qu'elle dormira bien ce soir » Il accueillit sa remarque d'un léger rire amusé. « Donc ton conseil en tant que babysitter est de lâcher le monstre assoiffée de sucreries en elle pour la mettre k.o... je prends note super babysitter ! » Evidemment il avait été surpris du sms de Marla l'informant qu'elle était prête à reprendre le babysitting de Caprice. Vu les événements, n'importe qui pouvait aisément calculer qu'elle n'était définitivement pas en état même si chacun guérissait à son rythme blablabla. Sauf que cette année, Miles a appris que Marla était on ne peut plus têtue et quand bien même, il aurait refusé, il se serait retrouvé avec la rousse à sa porte les jours suivants; mais il n'allait pas le cacher, il avait aussi impérativement eu besoin d'une babysitter, une bonne babysitter que Caprice appréciait. Et autant dire que pour l'instant Marla était bien la seule qui rentrait dans cette catégorie. Il suffisait de voir le regard de biche qu'elle lançait à Marla pour les manèges, même Miles n'avait pas droit à autant de yeux doux de la part de sa petite fille. « Tu fais celui-ci toute seule et je t'accompagne dans celui qui tourne super vite » Et cette moue de déception quand elle affichait lorsqu'elle refusait : il n'avait jamais eu droit à une moue si déçue. Il va vraiment finir par croire qu'elle préfère Marla à lui, quel sacrilège ! Même quand il l'accompagnait pour s'installer, sa petite moue ne disparaissait pas. « Ma puce, tu sais que c'est pas contre toi, hein ? Je te l'ai déjà dit, Marla est blessée, elle ne peut pas faire tous les manèges avec toi, ok ? » Sa fille hocha tristement la tête avant qu'il ne dépose un baiser sur sa tempe, ne la laisse et rejoigne Marla qui était appuyée sur la rambarde. « J'peux plus faire de photos avec mon portable » Oh. That's right. La gêne se lit sur le visage du jeune papa quand il comprit le sous-entendu alors qu'il restait une seconde de trop la bouche en 'o'. Depuis son incident, mis à part les sms qu'elle avait envoyé pour l'informer et ses réponses, elle n'y avait fait aucune allusion malgré la proposition de Miles d'en parler. Donc, là, malgré que le sous-entendu ne soit pas flagrant, il ignorait comment réagir. « Oh.. » Ok, c'était ridicule. « Enfin j'veux dire, tiens.. prends le mien ! » Qu'il reprit après s'être raclé la gorge. « Tu- tu vas mieux au fait ? »

@Marla Witherspoon