TG INTRIGUE ► happy hour au 21st amendment

"Salut Belle. Moi c'est Hunter et ça, c'est Ares. Tu vas t'en sortir. Je te le promets." En fait, je n'en sais rien. Mais je préfère essayer de la rassurer. Elle a l'air tellement mal en point que ça en devient vraiment inquiétant. Elle me parle d'un gars et j'entends à peine le nom qu'elle me donne. Daniel. Trouver un Daniel. Je n'ai pas le courage de me lever et de les laisser là tous les deux alors je me contente de noter le nom du gars sur une autre serviette en papier. Je ferais de mon mieux pour le retrouver une fois que les secours seront là. Pendant que les médecins s'occuperont de Belle, je chercherais son pote. Ou son fils/copain/autre. Je la vois fermer les yeux et j'ai juste envie de hurler. Même si ça ne sert à rien. "Non non non, ouvre les yeux Belle, ouvre les yeux." Je la secoue dans tous les sens pour essayer de la réveiller. Elle ne peut pas mourir. Elle est trop jeune, ce n'est pas le bon moment pour elle. Alors qu'elle a toujours les yeux fermés, je regarde autour de moi. Je vois des formes floues s'agiter, des personnes qui cherchent à en aider d'autres. Il y a tellement de corps au sol. Je suis incapable de les distinguer. J'essaye de me forcer, pour retenir quelques visages. Et pour ne pas penser à Belle avec ses yeux fermés et à mon meilleur pote qui se vide de son sang sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'entends justement sa voix. Enfin je crois entendre sa voix. J'ai envie de lui dire de parler plus fort parce que j'ai du coton dans les oreilles. Mais il semble déjà faire tellement d'efforts ne serait-ce que pour faire quelques mots que je n'ose rien dire. "Tu ne vas pas mourir maintenant. On a encore trop de chose à vivre tous les deux." Ce qui est vrai. On a encore des tas de choses à découvrir. Je ne veux pas le voir mourir avant qu'il ait pu être heureux. Je veux qu'il me présente ce gars dont il m'a parlé, je veux qu'on se dispute pour toutes les conneries qu'on fait. Je veux le voir me dire que je suis un père merdique et que je ferais bien de me remettre en question. "On va s'en sortir tous les deux, ensemble. Tu m'aidera à m'occuper de ma fille et on visitera des endroits superbes avec des plages magnifiques. Tu te sentiras en sécurité et t'auras plus jamais besoin de te balader avec une arme. Tu peux pas mourir maintenant Ares. Je t'aime, tu le sais ça hein ?" Je suis toujours en train de pleurer comme un con et je l'embrasse. Parce que merde, j'en ai envie et que c'est peut-être la dernière fois.

Je m'attendais à une réponse comme celle-ci de la part de Daniel. Un sourire vit alors le jour sur mes charnues. Il n'en ratait vraiment pas une pour flirter. J'ignorais s'il était vraiment sérieux ou si derrière ces mots un peu intenses, il cachait un plan bien précis. « Je vois que t'as la bouche vraiment sucrée... » genre il sortait vraiment ça à toutes les nanas qu'il voulait toler et ça marchait ? Parce que de mon côté, j'étais maintenant habituée à cette technique de drague et ça ne marchait pas toujours. Sauf, quand le mec en question me plaisait et que j'avais moi aussi envie d'y gagner quelque chose, alors ouai, je jouais le jeu. Ce soir aussi, j'avais envie de jouer un peu, de m'amuser et faire passer ce temps insupportable. « Peu habillée ? Tu veux dire que j'étais en sous-vêtements sexy ? Ou totalement nue ? » je n'étais pas exhibitionniste, mais je préférais la tenue d'Eve. Mais à peine ma question lourde de sens lancée, qu'un bruit inquiétant retentissait, obligeant les vitres du bar à se briser les uns après les autres. Le plus choquant était à suivre, puisque des individus armés de l'extérieur ont commencé à tirer sur tout ce qui bougeait dans le bar. Par reflex, je m'étais levée pour aller me cacher dans un coin voyant des corps ensanglantés tomber devant mes yeux. La pire scène d'horreur de toute mon existence. Les balles arrosaient tout sur leurs passages y compris les verres, les bouteilles etc... J'avais reçu des éclats de verres sur le visage et dans le cou, mais rien d'alarmant. Pouvais-je en dire autant des autres ? C'était comme si j'étais en plein cauchemar, et c'était flippant. Quand tout semblait enfin terminé, je me relevais cherchant du regard Daniel. « Daniel ! » l'interpellais-je en criant et en voyant un homme (Jakarta) hyper mal en point allongé au sol. Celui qui m'était apparu en premier sous les yeux. Sans réfléchir, je me relevais et retirais mon manteau en me saisissant d'un couteau au sol pour déchirer mon tissu épais. J'en déchirais plusieurs longs morceaux et j'en attachais autour des saignements. Je serrais assez fort pour que la pression puisse arrêter l'hémorragie et empêcher le jeune homme de se vider de son sang. « Il faut que vous restiez éveillé ! Restez avec moi, parlez-moi jusqu'à ce que les secours arrivent ! Vous pouvez le faire ! S'il vous plaît ! » il fallait que je fasse tout mon possible pour l'empêcher de sombrer jusqu'à l'arrivée des secouristes.

Est-ce que je mérite de mourir ainsi ? Ma conscience est au sol, elle me regarde avec des yeux brillant. Elle est sans doute en train de prier, parce que je n’entends plus sa voix. Elle est triste, elle se sent seule, pourtant, je peux lire en elle un certain soulagement, et je me dis que c’est peut-être bien ma fin. Peut-être que c’était le destin. Mourir dans une atroce souffrance, mourir sous des coups de balles. J’ai mal, j’ai froid. Je commence à m’endormir, je commence à ne plus supporter le poids de mes paupières, comme les battements de mon cœur, qui s’éloignent, qui s’atténuent petit à petit. Je pensais pouvoir vivre, je pensais encore avoir du temps de changer de vie, d’apprendre à aimer, d’apprendre à pardonner. Je pensais que rien, rien de plus grave pouvait m’arriver. Mais c’est faux. Parce que la vie te surprends, la vie te prend ce qu’elle désire, et elle ne laisse qu’aux gens, un chagrin immense. Je regarde Hunter, je le regarde tendrement, et pour une fois, mon expression se marque. La douleur étire les traits de mon visage, et mon regard lui, est remplit de larmes. Je pleure pour toi, mon ami. Je pleure nos souvenirs qui me traversent les yeux. Je pleure ce que tu es, je pleure pour celui que je suis et que j’aimerais être. Je t’écoute, même si tes mots me paraissent lointain. Je garde précieusement tout tes mots dans le coin de ma tête, et je me les chantes. Doucement, mais surement. Je sens tes lèvres s’écraser contre les miennes, et cette tendresse dont tu fais preuve, et surtout. Tout l’amour que tu éprouves pour moi. J’aimerais pouvoir te dire que tout va bien aller, que tu vas t’en sortir. J’aimerais pouvoir te dire que je vais m’en sortir. « I..I..Love y..ou » Je n’arrive plus à respirer, je tousse fortement, et je sens mon propre sang engloutir ma bouche, je crache, pour ne pas m’étouffer, je tourne mon regard vers la jeune femme, les yeux fermés. Et je pleure. Je pleure comme un gosse paumé, un gosse qu’on aurait encore abandonné.   

Il n’y a plus rien. Que du vide et du noir quand la fumée noire s’élève et que Victor se met à tousser de la suie. Il crache ses poumons parce qu’il a du mal à respirer, mais ce n’est rien en comparaison à l’oxygène qui manque dans l’air. Est-ce qu’il est capable de bouger ? Il en est pas certain, ce qu’il sait juste, c’est qu’il est en train de la perdre, elle, Camila Wildingham, la reine d’un monde qui a tenté de lui cracher à la gueule. Il ne pourra plus jamais la voir rire, la voir sourire, ni même jamais l’embrasser. Et il en est hors de question. Il n’arrive plus à être un homme lambda, tant pis. Docteur Victor. « Non. NON. NON. Tu ne meurs pas. Je t’interdis de mourir ! » Et avec une force dont il n’arrive pas à comprendre la source, il se relève sur une jambe, l’autre complètement exposé, de la chair qui pendait. Tant pis, amputation, ce n’était qu’un mollet après tout. Dans un hurlement de douleur et de force, il tire Camila hors de la zone de guerre, et hors du bar. Il la met sur le bitume, et se met à califourchon sur elle, s’appuyant de tout son corps sur sa seule jambe valide. Il commence un massage cardiaque, un bouche à bouche, il tente, il ne peut pas la laisser partir. C’était quoi ce monde de merde qui offrait pas à Camila le bonheur qu’elle méritait ? Il n’y vivrait pas si elle n’y était pas. Qu’avait-il à perdre sans elle ? « EST-CE QUE QUELQU’UN EST DISPONIBLE PUTAIN ? » Il hurlait. Quelqu’un d’un peu plus valide que lui, d’un peu plus vaillant, avec une jambe solide, parce qu’il fatiguait. Il avait perdu trop de sang et il sentait sa tête vaciller. Non ! NON. Il ne pouvait pas lâcher. Interdiction formelle d’être faible. Il insufflait de son souffle à lui pour qu’elle puisse respirer elle. « Me lâche pas, Camila. Me lâche pas, Charly te veut, je te veux ! Tu peux pas ! » Et il continue mais ses bras faiblissent, il respire mal. Putain. Il est dehors sur le macadam, le corps de Camila sous lui, le visage pâle, à prendre sur lui pour la douleur, l’adrénaline qui coule dans ses veines pour tenir le coup pour deux. Il n’avait jamais senti autant la mort de si près qu’en tentant de sauver son amour.

Je vois des gens courir, s’affoler. D’autres pleurent, et je crains le pire pour eux. Ils viennent de perdre quelqu’un, ou souffrent d’une blessure que je ne vois pas forcément. C’est tellement difficile, je ne peux même pas penser à moi. Je cherche Dylan du regard, il est là, toujours tout prêt de moi avec Raleigh et je me sens mieux en les voyant. J’essaie de ne plus penser à la douleur qui me prend tout le corps et même si c’est difficile, je tente de rester éveillée comme il me l’a demandé. Mais je commence vraiment à avoir froid et je sens la fatigue me parcourir le corps rapidement. Une autre jeune femme est là et elle semble connaître Dylan. Je plisse les yeux en essayant de savoir si je la connais, mais je ne crois pas. J’entends son prénom Tamsin ce qui me conforte dans l’idée que je ne la connais pas. Oui… j’essaie, merci Elle est gentille, elle veut aider Dylan à me sortir de là mais il faut simplement attendre les secours, car c’est beaucoup trop lourd. Raleigh me dit de tenir, et je fais ce que je peux. Je suis désolée d’être si faible. Je ne réponds rien, et déglutis. J’ai la gorge qui commence à être sèche. J’ai soif. Je vois Dylan se lever et je ne comprends pas tout. J’entends mon prénom et vois Dylan par terre Dyyyyyy faite qu’il ne soit pas mort et qu’on s’occupe de lui. Je m’en voudrais s’il lui arrive quelque chose. Et Sheryln, je ne veux pas lui apprendre que celui qu’elle aime et avec qui çà peut toujours être un peu compliqué est mort. Je vois la jeune femme repartir. Je pense qu’elle a quelqu’un de l’autre côté. Je vois le jeune homme qui s’affaire à voir comment va Dylan, et je l’entends me parler en même temps comment il va ? je parle mais faiblement. Raleigh comment il va ? je n’ai pas envie de faire comme s’il n’avait pas envie de se réveiller. Je ne veux pas jouer. D’autres larmes perlent sur mes joues.

C'est sûr, c'est pas forcément le meilleur moment pour plaisanter. Mais j'arrive à la faire sourire, et ça c'est déjà une petite victoire. "Juste John ?" Je souris légèrement en coin. "John Bishop." J'ai déjà rêvé mieux, comme première rencontre. "Les médicaments feront plus effets, maintenant." J'arque un sourcil. De quoi avait-elle besoin alors ? J'me sentais si inutile, là. "Est-ce que tu peux tenir et appuyer ? cinq minutes, j'reviens juste après." J'acquiesce d'un signe de tête, tiens le tissu fermement. Je la regarde se lever, et la suit du regard pendant quelques secondes. Mon regard se balade sur le bar, puis je décide de me lever à mon tour. Je grimace, mais continue mon chemin jusqu'au bar qui se situait juste à côté de moi. J'me penche et attrape une bouteille de vodka qui trainait. Je me pose ensuite contre le comptoir, ouvre la bouteille. Bon, j'ai déjà vu ça dans des centaines de films et séries. Apparemment, ils souffrent à chaque fois, mais c'est pour le mieux. J'me mord la lèvre, puis fait couler le liquide contre ma plaie. La sensation est horrible, je sens que ça brûle. Je me mord la lèvre tellement fort que j'suis à deux doigts de me l'arracher. Je souffle, ferme les yeux. Finalement, j'approche la bouteille de mes lèvres et bois plusieurs gorgées. Ça aussi, ça soulagera la douleur. J'repose la bouteille puis me recale contre le bar, quand je vois Tamsin revenir vers moi. "Comment il va ?" Je fais un signe de tête vers son ami, qui semble avoir perdu connaissance.

@Tamsin B. Watts

Je demande son nom parce que j'anticipe déjà la suite. Les hôpitaux ne laissent que peu de visiteurs, et si je demande après un certain Bob, je suis pas sûre de pouvoir aller dans la bonne chambre. "John Bishop." J'hoche la tête et souris. Bishop. Bob Bishop ça aurait été un nom énorme, quand même. Je me permet de partir vers Dylan puis de revenir. L'espace de quelques minutes, pas grand chose. Je l'ai gardé à l'oeil, voir s'il s'endormait pas, surtout. Je le vois prendre une bouteille et boire, je met pas trop longtemps à comprendre ce qu'il avait fait juste avant avec. Okay, ce type est dingue. "Comment il va ?" Je lance un regard vers Dylan, "bien, j'espère." le coeur accélère, ça va pas, rien ne vas. J'essaie de me concentrer sur lui, "et toi tu.. tu t'en sors ? l'alcool ça.. aide ? " Tout le monde s'écroule, les secours n'arrivent pas, il y a du sang partout, je sais pas ce que je fais. J'ai aucune idée de ce que je fais. Le coeur bat plus vite, mes membres tremblent, je commence à paniquer. Sortez-moi de là. Ma toux est plus épaisse, plus lourde, ça va devenir une horreur, là dedans, à l'endroit du coeur. Je prends de grosses respirations, j'ai pas pleuré jusqu'à maintenant, ce serait con que ça arrive, mais clairement, j'ai du mal à tenir. J'ai l'impression que tout s'assombrie, que rien ne va, que rien n'ira.

@John Bishop

J'ai l'impression que j'peux clamser à tout moment. Je vais éviter de boire trop d'alcool d'ailleurs, car j'ai perdu du sang, et je sens qu'à tout moment je vais m'évanouir si j'en ingurgite une trop grande quantité. Disons juste que sur le moment, j'vois que ça à faire. Tamsin reviens vers moi, et je me sens de suite un peu mieux. J'regrette pas de m'être jeté pour l'empêcher de se prendre une balle. "Bien, j'espère." Je me contente de hocher la tête, puis baisse le regard, appuyant mon haut maintenant imbibé d'alcool sur la plaie. "Et toi tu.. tu t'en sors ? l'alcool ça.. aide ?" Je relève les yeux vers elle, hausse les épaules. "J'ai toujours pensé que l'alcool était la réponse à tout. On croise les doigts." J'souris légèrement. Elle tousse, encore. Et, ça sonne pire qu'avant. Mon regard la parcours. Elle tremble comme une feuille. Je jette un œil vers la grande vitre, puis l'entrée. J'me sens capable de marcher au moins jusque là-bas. "Suis-moi." Je tend ma main vers elle pour qu'elle la saisisse, puis fait quelques pas en direction de l'extérieur. "Évite de regarder autour de toi.." Parce que moi j'le fais, et c'est pas beau à voir. Y'a des corps gisants au sol, plus de sang que dans un film de Tarantino. On se retrouve dehors, juste devant le bar. J'pense pas que c'est une bonne idée d'aller plus loin, j'crois pas que je pourrais sans l'aide d'un brancard. Mais au moins, on est à l'extérieur, et l'air est déjà plus respirable. "Regarde-moi." Je plonge mes yeux dans les siens. "Respire. Okay ? Doucement." Je garde sa main dans la mienne, la serre un peu. "J'te lâche pas. Et t'as pas intérêt à me lâcher."

@Tamsin B. Watts

Je lutte contre cette envie de fermer les yeux et m’endormir pour arrêter la douleur. Je ne ressens plus aucune sensation dans les jambes et une vive douleur dans le thorax et l’abdomen. Je ne sais pas si c’est une chance, mais je ne vois pas tout le sang que je perds à cause des perforations des deux balles. La douleur est si intense, c’est elle qui me maintien encore éveillé, mais pour combien de temps, je l’ignore… J’essaye de me concentrer sur ce que je peux entendre autour de moi. C’est si difficile, mais sa voix me fait garder conscience. J’ai du mal à bien distinguer ses traits, je ne le connais pas et il est à mes côtés. « Nova… » ce simple mot est une torture. Chaque respiration que je prends me détruit à petit feu. Le temps s’est arrêté sur nous, il n’y a pas d’autres explications. J’essaye de remuer la tête et c’est là que je sens mon cou meurtri par les éclats de verre, nombreuses sont les coupures, je peux le sentir. « C’est… C’est un » je grimace, c’est douloureux, insoutenable. « Ami… » Un arrière-goût de fer dans la bouge, ma main se pose sur une douleur au thorax et quand je vois ma main ensanglanté, la panique me gagne. Je suis mal au point, je peux le sentir au plus profond de moi. « Aide-moi… » Je t’en supplie, ne me laisse pas seule, ne me laisse pas mourir seule.

@Tierney 'Spike' Mansfield

"J'ai toujours pensé que l'alcool était la réponse à tout. On croise les doigts." Je le regarde et hoche la tête, je sais que j'ai envie de sourire, j'en ai envie, mais j'y arrive même plus. "Suis-moi." Je prends sa main et commence à le suivre, "Évite de regarder autour de toi.." j'hoche la tête, essaie de rester fixer à un point que je me suis donné dans son dos. Je marche, j'avance, et on fini dehors. L'air est plus clair, nos esprits aussi, un peu. Il y a quand même du monde, mais c'est pas franchement étonnant. "Regarde-moi." Je lève mes yeux vers lui, hochant la tête. Je sais même plus où regarder, mes yeux sont attirés par l'horreur qui se passe à l'intérieur, et je sais que ça me rendra malade de savoir que je pourrais rien faire pour eux. "Respire. Okay ? Doucement." J'hoche la tête et prends une première inspiration, doucement. Je sens sa main qui sert la mienne, et je pense que j'en avais besoin, vraiment. "J'te lâche pas. Et t'as pas intérêt à me lâcher." ma tête se hôche de haut en bas, mes idées sont plus claires, et je m'approche de lui, glissant ma main derrière, à sa blessure, compressant. ça doit faire une éternité qu'il appuie, il doit même plus compresser assez. "j'prends la relève.." faut que je m'occupe, faut que je me sente utile. Là, en attendant les secours. J'espère juste qu'aucun d'entre nous ne va s'évanouïr entre temps.

@John Bishop