De Bourlan ☆ Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément

Tu l'observes, elle te parle comme si c'était parfait mais t'en sais rien fait. Tu humectes tes lèvres quand elle te demande si tu as aimé enfin fait plaisir Oui dis-tu alors que tu humectes tes lèvres lentement. Tu viens même sourire faiblement, rougissant quand même face à cet aveu, ouais t'es un peu gêné quand même. Et alors qu'elle s'installe contre toi mais qu'elle veut bouger. Alors tu viens comme au début, ta tête posée contre sa poitrine, juste pour entendre battre son coeur. Oui, tu veux entendre battre son coeur, voir l'effet que tu peux lui faire et il bat trop rapidement pour toi, tu en souris sans faire attention. un vrai sourire rare pour toi. De l'entrainement ? tu relèves la tête pour ajouter Comme pour la musique ? Il faut de l'entrainement mais ce genre d'entrainement hein ? si tu vas y passer des jours à le faire, la prochaine tu vas peut-être un peu boire ou fumer. C'est passé tout seul non ? Passer directement sans prise de tête d'ailleurs .. Rip tes souvenirs, tu t'en rappelles plus ..

Ça te rassure qu'il éprouve lui aussi du plaisir finalement. Parce que tu aurais été sacrément embêter de l'inverse. Tu te mords la lèvre violemment sous le coup de sa réponse avant de sourire furtivement. T'es pas croyable Deirdre. Et puis finalement, tu viens te loger sur lui, pour te dégager ensuite. Tu ne veux pas le gêner et c'est lui qui vient à toi. Oui c'est mieux comme ça. Sa tête vient se loger sur ta poitrine et tu sais pertinemment ce qu'il fait. Tu souris furtivement parce que tu es faible, tu peux pas masquer le tambour à l'intérieur de ta cage thoracique mais ça t'amuse, parce que Valentin ne te fera jamais de mal sciemment. Par sa condition, c'est autre chose, mais tu sais qu'il ne veut pas te nuire. Alors tes phalanges se posent doucement sur ses boucles et tu goûtes quelques secondes à cette sérénité si rare. Tu le complimentes, en bonne mentor que tu es, mais tu reste impartiale, il faudra de l'entraînement. Ce qui l'arrache de ta peau alors que tes yeux suivent le mouvement. « Le genre d'entraînement adapté à cette pratique. » Tu souris cette fois franchement. « Mais tout aussi rigoureux. » Oui oui oui, parfaitement. Impartiale on a dit.

Le silence n'est plus à prévoir dans cette chambre, il n'était même pas invité. Autant dire que tu es bien là, allongé contre elle, en silence, face à ta bulle qui s'explose petit à petit. Elle te perversifie lentement, sans que tu t'en rendes compte et tu ne sais même pas si tout est normal ou si c'est seulement dans ta tête tout ça. Tu observes, tu réfléchis et tu relèves la tête vers elle Et comment ? Tu vas me faire quoi ? Tu poses des questions parce que tu ne connais pas, parce que tu as peur de sa réponse et parce que tu veux apprendre. Mais tu réfléchis et tu ne sais pas quoi dire réellement face à ses paroles. J'ai pas envie.. non t'as envie de t'entrainer, qu'elle t'accroche comme elle vient de le faire ou qu'elle crie comme ça. T'as eu peur, t'as eu peur qu'elle est mal et tu as eu peur d'avoir mal. Parce que tu avais trop chaud, parce que c'était pas supportable, parce que c'était compliqué Je peux dormir ? Elle va pas te maintenir éveiller encore une fois quand même ? Tu poses quand même la question après, c'était légitime non ? Et puis t'es pas du genre à oublier les pratiques ou presque ..

Tu lui parles d'entraînement et de la rigueur qu'il faut y mettre. Il t'interroge sur ce que cela suppose. Tu souris. Un peu perverse, faut l'avouer. « Plein de choses que je ne t'ai pas encore fait et que tu ne m'as fait non plus. » Oui, tu es joueuse et tu imagines tout plein d'exercices que tu dois lui apprendre. Mais finalement, il ne veut pas s'entraîner. Peut-être qu'il a pas aimé. Peut-être qu'il te désire pas tant. C'est compliqué. Tu sais tout simplement pas comment réagir à ça, alors que vous venez de le faire et que toi en tout cas, tu as pris un certain plaisir à la chose. Et lui aussi pourtant, il te l'a dit. Et puis la sentence s'abat quand il te demande si il peut dormir. « Oui bien sûr. » Que tu rétorques, un peu abasourdie par tout ça. Valentin, il est vraiment pas comme les autres, et tu l'oublies parfois. Tu restes ainsi statique à observer le plafond, te mordant les lèvres. Et puis tu tiens plus. Tu te détaches de lui doucement pour filer sous la douche, c'est encore là que tu seras le mieux, pense-tu finalement.

Elle a bien de choses à te montrer et tu restes silencieux face à ses paroles. Ton corps indique une chose et tes paroles une autre. C'est stupide, c'est idiot mais c'est fort que toi finalement. Tu pinces tes lèvres, elle veut bien que tu dormes, oui. Alors que tu fermes les yeux lentement, dans ton côté, mais elle bouge et s'en va. Ton regard la fixe quitter les lieux, tu pinces de nouveau tes lèvres avant de t'asseoir dans le lit en silence. Y aller, ne pas y aller, tu ne sais même pas quoi choisir. Ton coeur pense pour toi, tu te lèves, tu enfiles ton caleçon qui a disparu pendant la guerre, et tu sors du lit pour marcher vers la salle de bain. Ton regard la fixe, tu t'approches d'elle mais elle est de dos alors tu regardes son corps en entier de dos, nue, face à toi, c'est pas possible, tu n'es pas voyeur comme ça, mais tu la fixes quand même tout en marchant. Quand tu arrives près de son corps, tes doigts glissent le long de sa colonne vertébrale, lentement, du haut vers le bas, jusqu'à ses reins Pardon.. C'était pas ce que je voulais dire tout à l'heure Si mais tu l'as mal exprimé encore. Tu as encore du mal à le faire réellement. Tes paroles étaient si faibles, un simple murmure au niveau de son oreille Je veux pas que tu sois fâchée.. Je suis désolé tu t'excuses encore une fois parce que tu es un idiot de première

Tu fuis parce que c'est la réaction la plus appropriée que tu trouves. Tu n'as pas envie de dormir et tu ne veux pas le déranger. Tu ne veux pas lui faire du mal même si il t'en fait. Il ne veut pas ça et tu le sais. Ton corps est toujours nu, et pourquoi le cacher puisque tu t'apprêtes à te glisser sous l'eau. Tu ne l'entends pas venir non. Tu es bien trop absorbée par tes songes idiots, tentant de comprendre l'incompréhensible. Tu n'as pas pris l'option autiste. Tu frissonnes légèrement à sentir ses doigts dans ton dos. Il peut pas te faire ça putain. Te rejeter et venir te réanimer quelques secondes plus tard. Toi t'es ballottée entre le froid et le chaud, et tu ne sais plus quoi faire. Tu te retournes doucement pour l'observer. Il a cet air désolé et sincère. Et t'es même pas énervée en fait. Juste triste. Ce serait tellement plus pratique qu'il t'énerve.  La colère peut tout vous faire envoyer balader, alors que la peine... « Tu voulais dire quoi ? Explique-moi dans ce cas. » Tu as mal compris . Ou il a mal compris lui. Tu ne sais pas. Vos corps c'est facile, ils communiquent sans vous demander votre avis. Les esprits c'est autre chose.

Tu la touches délicatement au bon endroit parce que tu apprécies ce contact délicat que tes doigts possèdent sur son corps. Parce qu'elle frisonnent, parce qu'elle kiff, parce qu'elle adore Je suis désolé tu répètes parce que c'était pas ce que tu voulais dire, enfin presque mais tu l'exprimes trop directement, sans tabous, sans rien et elle le sait quand elle a décidé d'avancer avec toi vers cette partie d'ombre qui est la tienne. Elle se retourne pour te regarder alors que tu l'observes, tu l'observes réellement dans les yeux, aucun autre signe ne peut te tromper, tu es désolé et cela se ressent et se voit réellement Je .. sauf que devant elle, c'est vrai que tu es désolé mais tu ne peux pas exprimer grand chose, d'ailleurs cela te fait tout drôle de lui parler face à face de ça C'était bien. Enfin tu as dis que c'était bien. Mais j'ai pas envie que tu cries à cause de moi tu regardes tes doigts qui se tortillent sous tes doigts, venant rougir aussi par la même occasion Vu que tu as crié, tu as eu mal .. Et je veux pas que tu es mal.. Alors je veux pas m'entrainer pour te faire mal Quoi c'était pas comme ça que ça se passait si ?

Tes yeux se posent sur les siens puis tu te surprends à errer furtivement sur son visage, ses lèvres, sur son corps. Merde. Tu te rattrapes, voltige de nouveau jusqu'au regard empreint d'excuses. Et tu écoutes, finalement attentive. Tu as crié oui. Pas fort pourtant, tu as fait attention, tu n'as pas voulu lui faire peur et tu t'es ratée faut croire Deirdre. « Mais est-ce que toi tu as trouvé ça bien Valentin ? » Tu te demandes parfois. Tu vois bien son corps. Tu vois bien ses lèvres qui appellent les tiennes. Mais est-ce qu'il comprend tout ça ? Fait le lien ? « Est-ce que tu aimes ça ? » Parce que je suis forte mais ça ne m'empêche de m'emplir de doutes face à une énigme. Et tu en es une Valentin, malgré la sincérité désarmante de tes paroles. « Je n'ai pas eu mal. On peut crier de joie aussi tu sais. » Tu passes ta main dans le jais de ta crinière. Tu es un peu décontenancée par tout ça. C'est difficile à expliquer. « J'ai mal quand tu me rejettes. » Là présentement. C'est ridicule, je le sais, et je m'en afflige. Mais je suis trop faible pour ne pas l'expier.

Tu la regarde dans les yeux parce que c'est impossible pour toi de te détacher d'elle. Elle est ce rayon de soleil dans ta vie si compliquée. Un petit regard en coin et tu finis par pincer tes lèvres doucement Oui réponse simple à la question simple non ? Tu hoches la tête positivement à sa deuxième question alors que tu joues encore avec tes doigts. Tu as même un silence un peu peusant qui fait son apparation mais que voulez-vous, tu es trop timide pour tout comprendre. Donc tu as crié mais c'était positif ? tu ne sais pas trop quoi dire d'autre parce qu'elle passe sa main dans tes cheveux. Tu ne sais comment expliquer tout ça, parce que t'es tout perdu comme ça et tu l'entends. Sa remarque te fait lever les yeux vers les siens, les ancrant jamais sans les défaire Je te rejettes pas. T'es partit du lit parce que tu étais énervé. Et j'ai rien dis de méchant Non tu as dis la vérité et la vérité c'est toujours très bien Tu me boudes encore ? demandes-tu alors que tu humectes tes lèvres légèrement pour l'embrasser. Elle va revenir comme ça dans le lit rapidement non ? Ca marche pas comme ça ?

Tu as peur lorsque tu poses cette question parce que toi tu sais le plaisir que tu prends mais lui est si étrange parfois. Tout semble décuplé pour lui. Son oui te rassure toutefois et réchauffe un peu ta peau, il faut l’avouer. Tu sens cette tension revenir à l’intérieur de toi, et ça ne s’arrêtera donc jamais ? Tu ne peux empêcher tes bras de se porter à lui, ton corps venant doucement contre le sien. Tu embrasses ses lèvres doucement. « Oui ça l’était. » Tes joues prennent une légère teinte rosée également. « Très même. » que tu ajoutes avec un petit sourire aux lèvres. Ses yeux se relèvent aux tiens et il ne comprend pas ta réaction. « Je ne boude pas. » que tu rétorques finalement. Non ce n’est pas ça. « Tu m’as fait de la peine, mais tu n’as pas fait exprès. On s’est mal compris. » Parce que tu sais qu’il est trop honnête, que ses pensées sortent sans qu’il ne les module et tu comprends mieux sa réaction à présent. « Je vais me laver, tu peux retourner au lit si tu veux, je te rejoins. » Tu embrasses furtivement ses lèvres avant de te décoller de lui parce que tu sais que tu ne dois pas abuser encore une fois.