De Bourlan ☆ Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément

Tu regardes le silence de la pièce jusqu'au cri de la jeune femme. Elle se dépose à tes côtés et tu l'observes. Elle a crié, c'était pas bien ? Tu pinces tes lèvres et elle caresse son poignet, mais tu as pas là. Non, pas mal du tout. Tu l'observes, tu la regardes, elle doit s'en vouloir alors tu l'embrasses, faut pas, t'as rien senti en fait, meêm si c'est maintenant que tu as un peu quand même. Mais tu ne vas pas lui dire. Elle embrasse tes poignets une fois et tu fronces les sourcils Crier de plaisir ? Parce que ce que j'ai fait, ça t'a fait plaisir ? Mec t'as rien fait mais bon. Tu observes la jeune femme, elle vient poser sa tête sur ton épaule et elle se colle légèrement à toi pour froncer les sourcils Un peu. Mais ça va dis-tu alors que tu restes comme ça, nu, sous cette couverture, le bras coincé en dessous de sa tête, légèrement en l'air parce que tu ne sais pas quoi faire et tu la regardes dans les yeux, alors que les siens se ferment légèrement. Tu humectes tes lèvres légèrement pour ajouter C'était bien ? prononces-tu quand même, tu sais même pas quoi en penser en fait, tu as juste envie de dormir mais tu as envie de parler aussi, horreur et damnation sérieux c'est pas possible d'être aussi con comme toi ..

Tes yeux se relèvent vers les siens et tu sens bien qu'il t'interroge honnêtement. Une lueur complice naît sur tes traits. Peut-on être réellement innocent à ce point ? « Oui bien sûr. » Tu soupires doucement en venant te loger sur son épaule après qu'il t'ai embrassé à nouveau. « ça ne t'a pas fait plaisir à toi ? » Et tu culpabilises tout à coup parce que tu ne lui a pas laissé le choix. Il est si étrange et souvent tu ne comprends même pas ce qu'il ressent. Tu comprends déjà pas pour toi même ce qui te pousse à lui irrémédiablement. « Je peux me mettre à côté, si tu préfères. » Parce que t'as pas envie qu'il soit plus mal à l'aise encore. Tu es toujours dans cette balance paradoxale entre égoïsme et altruisme. Et tu sais jamais de quel côté tu vas pencher. Il te questionne à nouveau. Tu te redresses finalement pour l'observer. « C'était bien, très bien même, mais pour que ce soit encore mieux faudra de l'entraînement. » Tu souris avant de l'embrasse furtivement. Puis tu le regardes plus sérieusement. « Mais est-ce que tu voudras t'entraîner au moins ? » Peut-être qu'il est pas fait pour ça. Peut-être qu'il est pas fait pour ton sombre. Peut-être qu'il est trop innocent finalement. Tu sais pas.