De Bourlan ☆ Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément

Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément
— with @Deirdre M. Wheelan

T'es assis sur le lit, t'es pas bien fait, tu dois être tout rouge et tu as ta main qui cache l'ensemble de ton corps qui est si excité par tout ce qu'elle t'a fait. Tu restes là, en silence à regarder le sol alors que bien sur, tu te sens idiot face à tout ça. Ton corps en redemande tellement, tellement plus, tellement d'envie mais tu pinces tes lèvres pour au moins calmer tes nerfs un peu parce que c'est pas possible d'être comme ça. Ton coeur bat si vite que tu ne sais même pas si c'est humain. Et tu sens bouger, elle va sous les couettes, elle se range parce qu'elle a eu peur ou non.. Parce qu'elle était heureuse de te retrouver. Ton visage tourne vers le sien, elle a caché son corps entier sous la couverture et tu es encore rouge, totalement ailleurs et tu vois qu'elle te veut sous la couette, tu hésites une seconde avant de pincer tes lèvres Je peux pas bouger en fait Bah ouais bitch elle t'a excité et donc t'es trop gêné pour bouger, d'ailleurs ta main libre gratte ta nuque en fait, t'as trop honte de ça sérieux, c'est pas possible, c'est vraiment pas possible d'être comme toi, aussi timide et impossible ..

Vous restez ainsi statiques quelques minutes, et tu sens ton corps qui se calme doucement. Ta respiration s'apaise et tu regardes le plafond quelques minutes. Le silence s'installe et ça ne te dérange pas finalement. Vous êtres étranges. Vous êtes tous les deux à l'être. Et ce n'est pas que lui, vraiment. Il t'a fait un truc. Tu tournes finalement ton visage vers lui, tu vois qu'il est toujours rouge finalement, et tu le détailles de loin telle que tu es. De ses cheveux à son menton en passant par la courbe de son nez, le sillon pulpeux de ses lèvres. « Pourquoi tu veux bouger ? » Que tu dis finalement. T'es restée là à le contempler, te contentant de sa simple image dans ce paysage familier dont il était absent. Ça t'apaise qu'il vienne le compléter. Tu soupires finalement. « Valentin ? » Tu l'appelles, tu veux ses yeux sur les tiens, tu veux être dans sa bulle, encore et encore. « Est-ce que je peux venir contre toi ? » Parce que tu ressens cette envie sournoise te tenailler le bas ventre et tu mords ta lèvre à ton tour. C'est pas évident, t'as toujours été capricieuse pour les relations charnelles. « Je vais essayer d'être sage. » Tu peux pas faire la promesse, non. Parce que tu tiens parole et là t'es quasiment certaine d'y renoncer quand tu sentiras son corps contre le tien.

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Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément
— with @Deirdre M. Wheelan

Ton corps te hurle de se rapprocher d'elle et de l'avoir entièrement face à cette situation réellement preneuse pour vous deux. Mais tu as honte qu'elle te voit dans cet état, incapable de savoir quoi réellement faire ou quoi réellement dire. Tu finis par sortir cette excuse, absurde en soi mais vrai également, tu ne peux pas bouger et tu tournes la tête simplement vers elle, regardant les draps Je voulais que je vienne dans le lit ? Mais tu es dégouté, tu as tellement honte de ton corps et de toi même à l'heure actuelle parce que tu ne sais pas quoi ressentir, réaliser ou dire, tu pinces tes lèvres simplement, étant dans ta petite bulle jusqu'aà ce qu'elle te parle, mais tu n'écoutes pas, pas du tout ce qu'elle te dit, trop pris dans tes pensées sur le pourquoi tu es comme ça ou qu'est que tu dois faire pour enlever ça. Et elle obtient ton attention grâce à ses yeux dans les siens, tu la regardes, elle veut venir contre toi, elle va essayer d'être sage et tu ajoutes T'es tout le temps sage non ? tu comprends pas l'adjectif et le sens de la phrase alors tu essayes de comprendre, bête mais réel. Tu finis par la sentir contre toi, juste contre toi, comme il faut, ton coeur s'ouvre de nouveau et ton âme veut plus à l'heure actuelle que ce simple moment entre vous, de ce simple câlin. Tu restes néanmoins un peu détendu mais tendu à la fois qu'elle te touche autant mais ça va le faire non ? Et puis ça va diminuer cette bosse non ? Ou alors t'es réellement foutu ?

Tu vois bien qu'il est gêné et tu ne veux pas qu'il le soit. Tu as tellement voulu qu'il soit ici mais tu te souviens aussi que la dernière fois, il n'était pas dans son état normal. Il te questionne, bien entendu que tu as voulu qu'il soit dans ton lit. « Oui. » que tu dis simplement avec un petit sourire. Tu te rapproches finalement de lui. Tu viens simplement poser ta main sur sa poitrine, et tu restes là. « Sage, je veux dire, éviter de te toucher partout parce que tu n'aimes pas ça. » Et éviter de le mettre dans un état pas possible avec ta nudité soit dit aussi en passant. Tu restes pensive, sentant cette distance et à la fois cette proximité s'installer entre vous. Tu n'oses pas te rapprocher davantage parce que tu veux profiter de ce moment entre vous. Et tu sens que c'est difficile pour lui. Pour la première fois, tu t'avères raisonnable finalement. « Tu veux faire quoi ? » Que tu demandes de ta voix douce. Parce que pour toi peu importe tant que tu es avec lui. Tu imaginais ne jamais l'avoir de nouveau dans ton lit alors peu importe quelque soit le prix, si c'est Lui.

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Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément
— with @Deirdre M. Wheelan

Tu es bien là, simplement bien alors qu'elle pose sa main sur ta poitrine, ton coeur bat beaucoup plus vite et tu es bizarre. Elle te rend si bizarre, si actif et si ailleurs à la fois. Tu finis par la regarder, elle a dit qu'elle serait sage et tu ne sais pas si c'est vrai ou non mais tu espères, parce que tu n'arriveras peut-être pas à rester calme. Mais tu la fixes un instant pour lui sourire faiblement, t'es moins rouge aussi et peut-être un peu moins tendu par sa présence mais c'est psychologique, comme l'autisme, tout est dans la tête. Mais elle te demande ce que tu veux faire, avec elle, tu ne sais même pas quoi faire, tu la regardes, tu t'approches pour l'embrasser une première fois légèrement. Puis une seconde avec un vrai baiser, pas ce genre de baiser puérile que tu viens de donner. Non, celui là est délicat et presque trop parfait pour être vrai. Tu la fixes un instant après ce baiser pour la regarder et tu lui souris une nouvelle fois légèrement Est-ce que .. Est ce que je peux encore t'embrasser ? Parce que tu as l'impression qu'elle ne veut plus où qu'elle n'ose plus et tu lâches même un J'aime bien que tu me touches... Mais tu vas pas doucement et j'aime pas. t'es honnête, peut-être trop honnête avec elle, mais t'es comme ça et ça te fait mal aussi ..

Tu es perdue. Tu te pensais experte en gente masculine et voilà qu'avec lui tu dois tout réapprendre avec cette impression étrange d'être une débutante. Tu le regardes finalement, lui demandant ce qu'il veut faire parce que tu as envie de t'adapter à lui pour une fois et pas seulement écouter ton propre désir. Il vient t'embrasser une première fois furtivement puis une seconde dans un baiser bien plus appuyé et affiné. Tu sens ta peau frissonner doucement, et tu te fais cette réflexion d'être définitivement masochiste en adoptant la violence là où lui préfère la douceur. Aveu qu'il ne tarde pas à te faire d'ailleurs. « Oui tu peux. » que tu dis doucement avec un léger sourire. Tu voudras toujours qu'il te torture de la sorte. « Pardon. » que tu dis lorsqu'il te dit que t'es pas assez douce. « Je veux te faire du bien. » Tu expliques, habituellement les hommes aiment pas lui. Pas lui parce qu'il n'est pas comme les autres, il est quelque chose d'autre. Tu prends sa main doucement pour venir la poser sur la tienne, celle qui repose contre son torse. « Montre-moi comment il faut que je te touche. » Tu lui murmures ces mots finalement parce que tu veux comprendre, tu veux le comprendre. Tu poses tes billes claires sur son regard plus sombre. « Apprends-moi. » Tu veux l'apprendre sur le bout des doigts et tu acceptes de ne pas être Celle qui sait pour une fois.

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Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément
— with @Deirdre M. Wheelan

Tu finis par l'embrasser, délicatement parce que tu es tout délicat, tu es tout doux toi finalement et tu trouves ça bien d'être comme ça parce qu'elle est plutôt directe et directive aussi. Mais tu viens sourire faiblement, tu es plutôt bien avec elle, très bien même mais c'est trop direct, trop rapide, trop tactile. Mais tu me touches trop lâches-tu avant de baisser les yeux pour la regarder finalement ensuite. Parce que oui dans une autre situation, ça aurait été parfait mais t'es comme ça, t'es pas comme tout le monde, t'es pas non plus normal en fait. Elle te prend ta main pour la poser sur ton torse et tu finis par pincer tes lèvres légèrement. Tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais pas quoi faire et tu lèves les yeux vers elle. Tu es pourtant si proche d'elle et tu l'embrasses une nouvelle fois, juste délicatement, de façon si délicate, si douce parce que tu as besoin de ça toi. Mais tu hésites une seconde avant de lui dire Je sais pas comment tu dois me toucher .. Parce que tu ne sais pas comment faire, parce que tu ne sais pas comment ça marche. Parce que tu as peur de mal faire. Je suis nul désolé prononces-tu en chuchotant parce que c'est bizarre, parce que t'es trop honnête, parce que t'es nul dans ce domaine..

C'est difficile pour lui mais c'est difficile pour toi aussi. Ce qui est communément admis pour le monde n'est pas valable pour Lui. Alors tu ne peux t'empêcher de sourire quand il te dit que tu le touches trop. Oui tu ne peux pas t'en empêcher. Il est là exposé sous tes phalanges et toi tu peux pas les empêcher d'explorer parce que tu as besoin de le sentir là. Vraiment. « Coupable. » Que tu avoues en le regardant. T'es pas certaine de pouvoir améliorer ça de toute manière alors autant plaider une bonne fois pour toutes. Il te regarde à nouveau pour venir t'embrasser, peut-être qu'il ne t'en tient pas rigueur. T'es pas certaine de ça, mais après tout, il revient vers toi non ? C'est qu'il aime être avec toi lui aussi même si c'est à sa façon. Et il ne sait pas non plus comment tu dois le toucher. Vous êtes bien partis tous les deux franchement. « Doucement peut-être. » que tu dis avec un air interrogatif, tu ne sais pas, tu ne réfléchis pas à ces choses là habituellement. « Tu n'es pas nul, arrête de dire ça Valentin. » Et ta voix se fait plus froide et tu te relèves assise entre les draps, ton corps s'expose sans doute un peu vite alors que tu lui tournes le dos. C'est pourtant un nouveau sourire qui vient orner tes lèvres, un sourire téméraire et celui là il le connaît bien. « Arrête de dire ça, où je te touche partout ! » Le sourire s'agrandit dévoilant l'ivoire de tes dents arrogant et déterminé. Mieux vaut ne pas te challenger Deirdre. N'importe quel rival ou ami sait cela. « Vraiment partout. » que tu lui répètes d'un regard un peu plus sulfureux. De quoi le faire flipper pour qu'il arrête de dire ça.

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Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément
— with @Deirdre M. Wheelan

Elle a l'air d'apprécier la situation parce qu'au moins, ça va lentement pour toi et c'est parfait parce que tu as le temps de comprendre ce qu'il t'arrive à toi et ton corps et honnêtement ça te fait du bien aussi. Tu finis par la regarder alors qu'elle veut y aller doucement mais tu ne sais pas exactement ce que cela engendre d'y aller doucement. Tu viens te mordre la lèvre légèrement alors que tu hausses les épaules de la même façon. Mais rapidement elle te contredit en disant que tu ne l'ai et tu baisses les yeux une seconde avant de l'entendre dire qu'elle te touche partout. Bien sur, rapidement tu te recules légèrement pour froncer les sourcils et tu vas même bouder légèrement face à ses paroles Non, tu as dis que tu me toucherais plus partout ce qui est vrai après tout et tu croises tes bras légèrement pour venir rester de dos parce que tu n'aimes pas qu'on rompt ses promesses comme ça et elle va le faire si elle ose en fait.

Oui tu lui as fait une blague. Ça aussi, tu as oublié. Tu te mords la lèvre à contempler son dos de la sorte, partagée entre culpabilité et envie de rire. T'as la mémoire trop courte Deirdre et trop d'automatismes. Tu te rapproches de lui à califourchon sur le matelas pour finalement venir murmurer à son oreille. « C'était une blague. » Faut préciser parfois et tu viens embrasser doucement et furtivement sa nuque offerte, parce que voilà. Tu te relèves finalement du lit et enfile un tee-shirt qui tiendra le rôle de chemise de nuit, parce que tu es lucide, ce soir vous resterez sages sans doute. « Tu as faim ? » Que tu demandes finalement en passant tes cheveux par dessus l'encolure pour les laisser retomber dans ton dos. Parce que tu as beau ne pas être une goinfre, il va falloir te rabattre sur quelque chose.

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