De Bourlan ☆ Encore une preuve que vous ne pouvez vivre séparément

Explication simple pour des questions complexes et impossible. Tu observes la jeune femme, pinçant tes lèvres alors que tu lui demandes encore si elle boude. Toutes les autres paroles n'étant pas importantes, tu veux connaitre la réponse de celle ci parce qu'elle est importante pour toi. Tu finis par hocher la tête doucement alors qu'elle te dit que tu lui as fait de la peine. Tu es prêt à rétorquer mais finalement c'est elle qui continue de parler et qui te dit qu'elle allait se laver. Tu sens ses lèvres et tu viens lui prendre le bras pour lui embrassser la joue doucement, juste la joue parce que tu sais pas si tu mérites plus. Tu l'as peiné et tu t'en veux Pardon Parce que c'est vrai, tu as merdé, c'est de ta faute. Tu viens la regarder aller dans la douche, tu restes là quand même, réfléchissant à la meilleure option pour la suite et tu décides d'enlever ton sous vêtements et de la rejoindre pour l'embrasser. Juste l'embrasser, parce que tu veux pas la peiner une nouvelle fois avec ton bisou sur la joue. C'était pas voulu, tu fais que de la merde aussi ..

Jamais une marche n'a été tant semée d'embûches. A ses côtés, tu avances pour mieux reculer. Et son rejet a été pénible. Bien plus que tu ne l'aurais pensé. Tu sens néanmoins ton corps s'apaiser lorsqu'il t'explique. Puisqu'il pensait te nuire, son raisonnement n'était pas dénué d'une certaine logique. Tes billes claires se relèvent aux siennes alors que le pardon s'accroche à ses lèvres. « C'est oublié, je ne t'en veux pas. » que tu murmures finalement. Ses lèvres se déposent sur ta joue et tu souris tendrement. Mais puisque l'eau t'appelle, tu t'y rends. Tu penses la chose oubliée. Et Valentin dans ton lit sûrement. Mais non, il est derrière toi, et tu te retournes alors qu'il vient t'embrasser. Tu ne boudes pas sa bouche contre la tienne. Tu lui rends son baiser avant de t'espacer doucement, sourire aux lèvres. « Je peux avoir un câlin? » Que tu demandes complice, parce que dans ce domaine aussi, y'a du progrès à faire.

Elle veut un câlin dans cette douche ? Un câlin câlin ou un faux câlin digne d'un ami et d'une amie. En fait, t'en sais rien mais t'es sous la double chaude de la jeune femme et cela te fait du bien de voir qu'elle n'est plus fâchée avec toi. Tes lèvres s'approchent des siennes pour l'embrasser rapidement, malgré le fait qu'elle veuille un câlin, tu sais pas exactement ce que tu dois faire. Alors tu passes lentement tes bras de sa taille, très lentement, sans trop la toucher et tu viens même nouer tes mains autour de son corps avant de baisser les tête vers elle et là tu la touches réellement c'est bizarrement. Mais tu t'arrêtes pour tout enlever, comme si deux secondes pouvait suffir pour un câlin de ce genre Voilà oui voilà c'est terminé, elle a profité tant mieux, elle en a pas profité, tant pis les gars toi tu donnes pas de remboursement Tu veux que je te lave les cheveux ? tu l'as bien fait la dernière fois pourquoi pas cette fois-ci ?

La douche te fait du bien finalement et le savoir près de toi encore plus. Après tout, c'est votre lieu privilégié de rendez-vous. Tu oses lui demander un calin même si tu sais qu'il n'est pas doué pour ça et qu'il n'aime pas particulièrement. Ses mains viennent entourer ta taille puis te caresser, tu souris alors qu'il relâche déjà son étreinte. Ça te rappelle votre premier baiser. Loin des contes de fées. « Ce n'est pas comme ça qu'on fait. » Que tu dis finalement sans aucune méchanceté. « Tu veux que je te montre ? » Que tu demandes en le regardant. Tu es prête à lui apprendre parce que malgré ses réticences, il est plutôt bon élève. Le clair de tes prunelles s'abaisse à ses lèvres que tu viens cueillir rapidement, tes bras passant autour de son cou, tu rapproches ton corps du sien mais sans le toucher. « Il y a plusieurs sortes de câlins, ceux que tu peux faire à des amis, à des proches, et puis ceux pour les quelque chose d'autre. » La nuance était dans le rapprochement, dans l'intention qu'on y mettait aussi. « Passe tes mains autour de ma taille et rapproche-toi de moi. » Tes phalanges viennent caresser doucement sa nuque jusqu'à remonter à la base de ses cheveux. Il n'y prendra pas goût mais tu en profites quand même un peu.

Elle veut t'apprendre plein de chose et bizarrement tu n'as pas dis non finalement. Ton corps entier se rapproche d'elle, laissant un millimième de centième entre vous, et c'est agréable. Ton corps entier reste, silencieux, parce qu'elle te touche et tu restes concerné sur ses lèvres, ses yeux, son corps entier, tu passes ta main sur sa joue lentement. Et tu veux faire quoi comme câlin toi ? Parce que tu ne sais pas, tu poses la question, tu demandes, tu ne sais même pas si c'est normal de demander ou de proposer Enfin sauf si tu ne veux pas en faire un Mais là, elle te touche et tu déposes légèrement ses mains autour de sa taille en silence Comme ça ? Demandes-tu lentement avant de venir te rapprocher Tu es trop près de moi ... Non mais sans blague, tu la regardes, tu finis par sentir ses doigts sur ton corps encore et toujours et tu baisses les yeux vers ses lèvres et son corps. Merde de merde ça va pas le faire ..

Il ne refuse pas et tu ne lui laisses pas vraiment le choix en même temps. Bien qu'il soit tout à fait capable de s'opposer quand il le juge nécessaire. Alors tu l'entoures de tes bras, lui ordonne de s'approcher de ta personne, et accueille avec un certain soulagement sa peau nue contre la tienne. « La troisième option que tu rétorques avec un sourire. » Tes phalanges parcourent la peau doucement s'entêtant aux mêmes centimètres de parcelle offerte pour ne pas trop le perturber. « On est pas de la même famille, on est pas amis, on est quelque chose d'autre, non ? »Tes billes claires se relèvent aux « Oui. » que tu affirmes alors qu'il te demande si c'est comme ça, ton corps est collé au sien. « C'est comme ça les câlins, c'est près. » Il faut être collé pour ça, sinon c'est ridicule. Et tu ne sais pas si il sera seulement capable un jour de t'en faire un. Tu viens appliquer tes lèvres aux siennes doucement. « On arrête ? » Tu l'as suffisamment brusqué pour ce soir faut croire.

Un câlin. Elle doit se foutre de ta gueule sérieux mais elle est très sérieuse parce qu'elle t'explique réellement ce qu'elle veut. Un câlin des quelques choses d'autres. Très bien donc c'est ça ? Elle veut ça et tu vas lui donner, bon maladroitement mais tu lui donnes quand même avant de froncer tes sourcils légèrement. Lentement, tu cèdes finalement Oui on arrête Oui mais c'est pas de ta faute, tu es perdu, tu as peur et tu ne sais pas pourquoi, tu risques de faire des bêtises, de glisser ou pire encore. Tu finis de te doucher ? Tu veux que je t'aide ou tu as fini ? Quoi ? Question réponse non ? Tu souris même, t'es gentil non ? Tu pinces néanmoins tes lèvres, et tu te rends compte que tes mains n'ont pas bougé de sa taille, à croire qu'elles sont bien là et ça fait bizarre en soit ..

Il a essayé et tu sais qu'il fait de son mieux. Encore quelques semaines en arrière tu ne pouvais pas l toucher et lui te touchait à peine. Alors tu ne veux pas trop lui en demander. Surtout que vous sortez du lit quand même. A son contact, tu as juste cette impression d'être une perpétuelle Junkie et c'est pitoyable. Franchement. Il souhaite arrêter mais ne relâche pas tes hanches pour autant. Tu souris parce que son corps est quand même contradictoire avec ses pensées. Et ce contraste tu aimes, c'est peut-être même ce qui te rend folle chez lui. « Aide-moi. » que tu dis finalement en te retournant et en lui tendant le savon. « Je suis fatiguée et j'ai besoin que tu m'aides. » C'est un mensonge mais tu t'en fous, faut un argument pratique sinon il te dira que tu peux le faire toi même et là avec ses mains à portée, tu as juste pas envie.

Tu l'observes en silence, juste en silence jusqu'à ce qu'elle te dise qu'elle a besoin d'aide parce qu'elle est fatiguée. Elle te tend le savon et tu restes figée face à son dos. Tu souris doucement de derrière, parce qu'elle ne le voit et tu déposes le savon sur son dos. Tu frottes doucement, très lentement mais tu frottes quand même, c'est stupide mais tu veux le faire bien, pas comme la première fois, ou la seconde fois. Tu frottes doucement, du haut des épaules jusqu'à la chute de ses reins. Mais tu t'arrêtes là parce que le dos c'est juste ça, pas plus. Et tu redessines la colonne vertébrale de la jeune femme avec le savon avant d'ajouter C'est bon Mais surtout un c'est bien non ? Mais il ne sort pas, trop intimidité finalement, tu la regardes de dos, sans trop savoir quoi faire mais c'est stupide et débile mais totalement vrai en soit finalement..

Tu lui tournes le dos et tu lui demandes qu'il te savonne puisqu'il a si gentiment proposé. Tu sens le savon sur ton dos puis ses mains, il s'arrête à la cambrure des reins avant de te dire que c'est ok. Tu boudes, voilà. « C'est pas bien, faut tout laver. » Il va encore essayer d'y échapper comme la dernière fois. Alors tu souris discrètement avant de lever au ciel. « Je suis vraiment fatiguée là Val. » T'es capable de mentir pour n'importe quoi. Tu prends sa main qui tient le savon et tu la poses sur le haut de ta poitrine avant de le regarder. « Vas-y, j'attends. » Et ça n'appelle pas de réponse autre que positive en fait. Tu peux te montrer un brin autoritaire quand tu veux. Tes épaules se haussent , toi pauvre innocente. « s'il-te-plaît. » Autoritaire mais bien élevée quand même.