(jilann) 2019 commencera sur tes lèvres

Une obsession, c’était peut-être ça le mot ouais. Faut dire qu’aucune fille te faisait perdre la tête à ce point. Est-ce que c’était parce qu’elle refusait que t’avais autant envie d’elle ? Non, putain, même pas. Tu sais pas, elle est tellement différente de toutes ces filles que tu traines dans ton lit pour un coup ou deux. roh mais si c'est juste que t'es bourré. Bourré, bourré, c’est un grand mot que t’utilises là Jill. T’es juste bien, un peu plus que bien peut-être ouais. N’importe quoi. que tu souffles, vodka mentolée par le dentifrice. Ok Jill, t’as raison, j’suis bourré. Mais les photos, elles sont vraiment pas terrible, alors t’en prends d’autres, ça la fait rire. Viens-là. Ses deux petites mains qu’enveloppent ton visage, ses lèvres qui cueillent les tiennes. Putain, t’en lâche le téléphone. Jill, fait pas ça, putain. Ca, j’ai le droit ? Elle reprends ses baisers, et toi ça t’rend dingue. Bordel, Jill, t’es horrible tu l’sais ça ? Te langue qui glisse entre ses lèvres, s’aventure autour de la sienne. Tes mains qui enserrent sa taille pour la tirer contre toi, sur toi. Arrête ça Jill. que tu grognes contre ses lèvres alors que ca gonfle déjà dans ton boxer. Et puis merde quoi, c’est elle qu’en redemande, c’est pas toi putain. Toi, tu l’as juste prévenu que t’étais pas un mec bien pour elle, après elle fait ce qu’elle veut, merde. Tes doigts qui jouent avec le bas de ton tee-shirt, frôlant ses cuisses.

Je suis comme ça. J'ai jamais eu de câlins ou de bisous de la part d'un garçon. Alors quand je découvre à quel point c'est sympa, j'en redemande c'est tout. Juste au moins une grosse pelle avant de dormir, un câlin, s-y-m-p-a. Mais Yann, il se braque encore. Si je descends ma main plus bas, je peux sentir sa bosse. Mais heureusement, je le fais pas. Je m'exécute et je me décolle de lui. « ça va, c'était juste pour te souhaiter bonne nuit. » il ne veut pas de ma dentresse et de mon affection ? Tant pis. Je tire la couverture jusqu'à mes épaules, j'essaye de me trouver une place confortable et je lui tourne le dos. ça t'aidera peut-être ? J'essaye de calmer mes ardeurs, mon excitation grimpante et je ferme les yeux. Oh non, je ne lui râle pas dessus. Je comprends qu'il y a une limite et même si j'aime jouer avec, la partie consciente de mon cerveau estime que c'est mieux comme ça. J'suis tellement fatiguée que je retrouve les bras de Moprhée en un rien de temps. Laissant un Yann tout seul de son côté. Bizarrement je fais des rêves très étranges, qu'il m'embrasse, me touche, olala.