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Il faisait pas beau. Mais vraiment pas. De toute façon, à quoi je m'attendais ? Ca a toujours été comme ça. Dès qu'on est en vacances, il fait moche, il fait froid et tout ce que tu veux. Puis dès que la rentrée est passée, tadam, il fait de nouveau beau et les élèves, comme moi en tête de liste, sont tout simplement dégoutés. C'est mal fait la météo. Même si j'avais déjà checké plein de fois ma liste, celle que j'avais écrite au fil des semaines, je le fis une dernière fois. Surtout dans la partie cadeaux. Gosh, si j'en oubliais un sur Harvard, impossible de revenir le chercher vu que j'avais pu de sous pour acheter un quelconque autre billet, et j'allais me faire lyncher par le membre de la famille qui n'aurait rien. Ca c'était clair. Je les compta. Le cadeau de Loïs, le cadeau d'Arizona, de Jarell, de Jack étaient là. Y en manquait un. Merde. Où est-ce que le cadeau d'Avery était punaise ? Je fronça les sourcils et me mis à la recherche du pull aux couleurs d'Harvard que j'avais acheté pour mon petit frère. Charlie l'aurait par hasard déplacé alors qu'elle cherchait sa fameuse robe rouge ? Je passa ma langue sur ma langue inférieure, embêtée. Bon, je le retrouverai plus tard.. Est-ce que le cadeau de Papa et Maman étaient présents eux ? Je bougea les affaires sur mon lit et trouva bien ce que j'avais acheté pour eux. Je les mis à leur tour dans ma valise, déjà bondée de vêtements. Même si je retournais à la maison, pour la première fois depuis quatre ans, j'avais pris mes tenues préférées.. qui prenaient pas mal de place. Est-ce que j'vais réussi à tout mettre dedans ?[..]
La gare était bondée. Tu m'étonnes en même temps. Tout le monde va voir sa famille pour passer Noël avec eux. Y avait beaucoup d'étudiants d'Harvard ici et je me demandais si certains allaient prendre le même train que moi. Ca m'étonnerait. Personne vient de la ville pas fréquentable qu'est Chicago. Personne à part moi et Keyla. En même temps, on a toujours été des cas à part toutes les deux. Assise sur un banc mis là pour les passagers qui attendaient leur train, j'envoya un sms à la belle blonde pour lui demander où est-ce qu'elle se trouvait. C'pas que, mais notre train de nuit part dans un peu moins d'une demi-heure, faudrait ptete se dépêcher la grande joueuse internationale de Tennis. Les adieux avec Kol pour une semaine devait être dur, oh mon dieu. (ironie.)
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