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(UN) c’est dans dans la capitale de la mode que t’as imposé ta dégaine de bébé tout potelé le jour de la fête nationale, t’étais déjà le plus gros bébé de toute la famille, putain de morfale dans ce bide, il parait même que ton premier mot c’était big mac. (DEUX) deux parents avocats qui s’faisaient des couilles en or dans leur splendide cabinet à pourris d’la société, toi, ton frère, et tes sœurs, vous avez grandi en apprenant super vite comment faire une machine à lavée seul et comment se faire des pâtes carbo (ou la direction du macdonald en métro). (TROIS) t’as eu l’enfance plutôt facile, gamin à la belle gueule, le sage d’la classe, tes larmes de crocodiles à faire fondre les plus faibles, le gamin qui se faisait emporter par les plus influents, petit mouton. (QUATRE) tu crois au surnaturel comme les fantômes, les esprits, les aliens, les vampires en passant par les sorcières avec des pouvoirs magiques, tu persistes à croire que tout ça existe dans ce monde, un rêve de partir à la chasse aux spectres dans un lieu abandonné avec une histoire terrifiante. (CINQ) t’es toujours un gros gamin au fond, un pet te fais rire, tes mal à l’aise devant des jolies filles et répondre au téléphone quand tu ne connais pas le numéro te fais simplement flipper, t’es même un peu capricieux et si on ne t’accorde pas d’attention tu es triste et malheureux, un véritable gamin. (SIX) tu as peur des chats, leurs pupilles qui bougent sans cesse, ce regard de serpent, les griffes qui sortent quand bon leur semble. (SEPT) les femmes te « terrorisaient », tu avais peur de leur regard, de leur yeux envoûtants et le parfum féminin que tu sens de bien trop loin, peur qu’on te rejette parce que tu n’es pas spécialement beau, que t’es pas forcément cool, tu n’osais pas, tu n’y allais pas, vers les filles. t’as franchis le cap, bam, ta virginité pendant cette soirée, ton cerveau qu’a explosé, tu t’es foutu à chialer, merde. t’étais puceau, seulement parce que t’avais cette lubie d’attendre la bonne, tu y crois toujours, à cette vraie histoire d’amour qui dure jusqu’à la mort, maintenant tu t’amuses, tu veux essayer, gouter, mais tout ce que tu peux picorer c’est les râteaux, maladroit, t’es maudit, j’sais pas, tu sais pas y faire quoi. (HUIT) tu t’es mis à la guitare récemment, pourquoi faire. tu n’y arrives pas bien, trop fier pour prendre des cours de guitare, il va sûrement falloir, la musique te berces, t’as voulu trouver une échappatoire et toi aussi, réussir à faire quelques notes (pour choper des meufs). (NEUF) tu as passé quelques années à mentir sur toi, sur des jeux en ligne ou des forums, tu parlais à des gens pensant te connaître par cœur sans savoir que tout ce que tu pouvais leur dire, étaient monter de toute pièce, fake photos, fake noms, ça te donnait l’impression d’une vie sociale cool et d’être intéressant, certes virtuellement, mais c’était bien. (DIX) tu aimes jouer aux jeux vidéo, tu aimes de tous les styles, autant d’aventure, des fps façon call of duty ou des mmorpg, tu veux en faire ton métier, travailler dans cet univers, avec ta jumelle, t’es en étude multimédia, vous avez ce rêve commun de d’ouvrir votre propre boite de jeux vidéos, un doux rêve. (ONZE) t’es pas ce beau mec qui chasse des filles en soirées (OUAIS ENFIN T’Y ARRIVES PAS), tu sors de plus en plus souvent en boîte de nuit, dans des soirées ou dans des bars parce que l’odeur de sueurs petits oignons vraiment tu kiffes (l’ironie). t’aimes pas ces filles superficielles d’instagram, t’aimes pas les talons, t’es plutôt fille en basket, toi. tu mets au moins 15 minutes pour te brosser les dents, pas moins, pas possible. (DOUZE) t’es le gars serviable, le bon pote celui qui n’a que trop peu d’ennemis et à qui on a rien à reprocher si ce n’est d’être encore immature, t’es pas non plus mère thérésa, tu n’aideras pas tout le monde qui veulent de ton aide faut pas déconner, tu te fais pas non plus tout le temps rouler. (TREIZE) t’es pas particulièrement sportif, mais tu n’es pas contre jouer aux ballons pour une petite parti entre amis, même si tu préfères clairement exercer ta mâchoire avec un burger ou un hotdog, c’est quand même dure, comme sport. (QUATORZE) harvard, t’a cinquième année, en multimédia, pour devenir game designer, ce qui signifie que tu sais dessiner et que pour rentrer à harvard tu as glissé un dessin du doyen faisant un signe de main oncle sam avec écrit « i want you » tu sais pas si c’est bien passé où même si il l’a vu, mais tes notes ont sûrement dues beaucoup y jouer. tu es pas mauvais, pas excellent non plus, tu t’investis, tu aimes ce que tu fais, autant que tu aimes te trimbaler dans l’université, t’asseoir sur un banc et faire des plans sur la comète pour savoir comment tu peux aborder cette jolie file là-bas avant qu’elle parte de ton champ de vision et que tu ne le revoies jamais.-----
Tu es ce gars, celui-là. Celui qui rigoles pour cette blague rabâchée aux fils des années, celle que tonton Roger va sortir tous les ans à noël. Ce gamin qui ne peut pas s’empêcher de faire un caprice quand tout ne se passe comme tu voulais pour finalement relativiser, comprendre qu’il y a d’autres solutions, que putain la vie est belle. Parce que tu es heureux, tu l’as toujours été. Le sourire sur tes lèvres, tout au long de la journée, cette tête de gamin que t’arrives à tirer. Mais au fond, derrière cet homme ours, tu es déterminé, rien ne peut te démonter. Éternel optimiste, rien ne peut te faire quitter ta piste. Tu as quelque chose en tête qui en arrive à se retrouver gravé de tous les côtés. Tu fais tout pour réussir, même si faut avouer, que t’as sacrément une chatte de pd. Tu as pourtant ce manque de confiance en toi, devant ces jolies filles-là. Tu sais pas y faire avec elles, le maudit, t’es le lourd de servie, la grosse friendzone. Tu es ce geek, le simple, de base. Jouant bien trop souvent, selon ton entourage et leur génie savant. Mais c’est ton rêve, ouvrir votre boîte de jeux vidéo. Une passion, véritablement. Tu es maladroit, le mec lambda.
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