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ouais, tu fais comme tu veux même si j’avoue que je préférerais largement que tu viennes te glisser sous l’eau chaude avec moi. mais j’te force pas la main, c’est ton choix, t’as peut être besoin de reprendre un peu tes esprits loin de moi et je pourrais retourner profiter de ton corps par la suite. en soit, je suis gagnante sur tous les points. et finalement, tu viens. ce qui m’arrache un sourire alors que tu te glisses derrière moi, te collant à ma peau. et je frisonne quand tes lèvres se déposent dans ma nuque avec autant de passion. je pose mes mains sur les tiennes, laissant ma tête basculer sur ton épaule et j’profite juste de cet échange que l’on a là. de cette semi-douceur qui contraste avec le côté animal que l’on a laissé ressortir un peu plus tôt dans nos ébats. puis doucement, je me tourne vers toi, cherchant à capter une nouvelle fois ton regard. en fait, j’ai l’impression que c’est la manière avec laquelle on communique le mieux. comme si l’on arrivait à se faire passer des tonnes de chose juste comme ça. et j’sais pas si tu le ressent toi aussi mais je trouve qu’il y a une sacré alchimie. quelque part, ça m’effraie. j’veux pas que tu deviennes important et pourtant, j’fais le choix de te laisser revenir à chaque fois quand je sais que c’est typiquement ce que je ne devrais pas faire. mais je ne peux pas m’en empêcher et je viens poser mes lèvres sur les tiennes instaurant une nouvelle fois l’étrangeté qu’on avait eu à la salle de laser game. à s’embrasser juste comme ça. est-ce que c’est mal ? dis moi.
Je ne perds pas de temps pour te suivre dans la douche. J’veux pas être loin de toi en fait, j’veux pas savoir que ton corps m’attend peut-être et ne pas saisir ma chance. Alors je grimpe dans la cabine, passe mes bras autour de toi pour poser mes mains sur ton ventre et t’attirer un peu vers l’arrière pour coller ton dos contre mon torse. Mes lèvres déposent quelques baisers sur ta nuque et tu laisses ta tête retomber en arrière sur mon épaule, ce qui me donne un meilleur accès à ton cou pour poursuivre les caresses du bout de mes lèvres. Tes mains se posent par-dessus les miennes et j’enlace nos doigts. J’sais pas pourquoi j’fais ça, j’en ai juste envie et basta, fini le temps où j’me pose quarante questions avant d’agir. Tu te tournes finalement pour être face à moi, tes yeux s’ancrant à nouveau dans les miens. Y’a que le bruit de l’eau qui coule qui rompt le silence presque solennel qui règne entre nous. Peut-être qu’on a trop parlé en début de soirée? On a épuisé les ressources. Alors on se regarde. Et j’ai l’impression que ça dure plusieurs longues minutes, que tu écourtes en venant m’embrasser. Mes mains glissent dans le creux de ton dos pour te garder contre moi et je te rends ton baiser, plus tendre que ce que t’as pu connaître. Oui, on dirait pas sous les draps, mais dans la vie, j’suis un gars qui a besoin de douceur. Alors je prends ce que tu me donnes sans me plaindre, sans trop réclamer. Mes mains descendent sur tes hanches et ma langue vient chercher la tienne, ma respiration redevenant à peu près posée. Et ouais, c’est pas un baiser comme les autres, mais j’m’en fiche, c’est ce dont j’ai envie, là maintenant.
en fait, j’ai l’impression que soudainement c’est la douceur qui a pris place. entre nos doigts qui s’enlacent, nos yeux qui s’accrochent et le baiser qui vient par la suite. y a rien dedans. pas d’avidité, pas d’invitation à aller plus loin, pas de demande spécifique. c’est rien tendre qu’un échange qui oscille dangereusement entre la douceur et la tendresse et pourtant, on reste là, tes mains dans mon dos, les miennes sur tes hanches, à s’embrasser au ralenti comme dans les vieux films d’amour. puis ta langue vient chercher la mienne et même là, ça reste empreint de douceur comme si on mettait de côté toute la tension sexuelle qu’il y avait pu avoir entre nous jusqu’à maintenant. je t’aime bien tu sais ? et c’est typiquement la raison qui devrait me pousser à te sortir de chez moi. parce que j’ai pas envie de t’apprécier, de tomber dans ce mood là. on a assez souffert, toi comme moi, pour se laisser prendre à un nouveau jeu sans savoir où l’on va. et d’un autre côté, j’ai pas envie de te laisser partir. j’suis bien là. à t’avoir pour moi, à sortir tous les deux sans jamais prétendre qu’il se passe quoi que ce soit, à avoir ce genre de marque d’affection l’un pour l’autre. mais je fini par manquer d’air et après avoir mordillé doucement ta lèvre inférieure, je te relâche légèrement gardant mes prunelles fermées. j’ai pas envie de poser de question, j’en poserais pas, je me torturais probablement en silence dans mon esprit mais ne formulerait jamais rien à haute voix. j’suis fatiguée de prendre des claques quand je fais ça. on est juste bien là et je crois que je vais me contenter de ça.
C’est une ambiance bizarre qui règne sous la douche. Un mélange de douceur et de niaiserie qui n’a normalement pas lieu d’être. On est des plans cul, n’est-ce pas? Alors pourquoi on s’embrasse, pourquoi on prévoit des "dates" ? C’est pas normal ça. On est en train de créer un mauvais remake de Sex Friends, où à la fin ils finissent ensemble à se lâcher des déclarations d’amour. Au pire, on coupera le film avant la fin? Tu détaches finalement tes lèvres des miennes et gardes les yeux fermés, après avoir mordillé ma lèvre inférieure et m’avoir arraché un petit sourire. T’as l’air d’être en train de phaser et je décide donc de prendre les devants. Je te lave les cheveux puis le corps, comme la première fois. J’en profite bien sûr, mes mains caressent chaque parcelle de ta peau pour la savonner, mes gestes étant parfois un peu plus sensuels que nécessaire pour une simple douche. Et puis je me lave à mon tour, t’entrainant sous le jet d’eau pour rincer le savon qui nous glisse sur la peau. "Tu viens?" que je lance en sortant de la douche, attrapant une serviette au passage et enveloppant tes épaules d’une autre. Je noue la mienne autour de mes hanches et me tourne à nouveau vers toi pour te regarder. "J’ai toujours pas vu ta chambre alors que toi t’as passé toute une nuit dans la mienne." Tout ce que j’ai vu de chez toi, c’est ta salle de bain, ta salle d’entrainement et ton salon. Et si tu m’emmenais quelque part de plus intime pour poursuivre la soirée? Et j’crois qu’on allait avoir encore un peu de temps à avoir les mains baladeuses, à se caresser tout en sensualité, avant de pouvoir passer à l’acte. C’est toi qui l’a dit, la nuit est loin d’être terminée, et j’espère bien la passer entièrement ici.
j’ai l’impression de m’être complètement déconnectée en fait. d’un coup, je suis juste là, avec toi, à s’embrasser doucement sans rien attendre de plus. et j’crois que c’est pour ça que même à la fin de notre baiser, je garde mes yeux fermés, un peu perdu par toute l’étrangeté que l’on mettait parfois dans les moments que l’on pouvait partager. toi ? toi, comme la première fois, tu me laves les cheveux, puis le corps. me caressant avec tellement de sensualité que des frissons venaient parcourir tout mon épiderme. puis toujours collé à toi, on laissait le jet d’eau rincer le savon me donnant l’impression de rester ici pendant un temps infini. et c’est quand tu parles que j’ouvre les yeux alors que tu me recouvres d’une serviette. « quel dommage » que je souffle. mais moi, j’emmène quasi jamais personne dans ma chambre. c’est mon endroit, pas un foutoir. pourtant, je passe devant toi m’aventurant dans le couloir jusqu’à pousser la porte du fond. y a rien de dingue à constater. un lit, des meubles, un bureau et quelques éléments de déco. rien de bien dingue en soit. c’est juste sponsorisée ikea. je te laisse refermer derrière toi et m’applique à sécher mon épiderme avant de m’attaquer à mes cheveux totalement imbibée d’eau. « tu te sens prêt pour passer à la suite ? » c’est toi qui a besoin de recharger tes batteries, pas moi. et j’crois que si je reviens sur ça, c’est parce que j’ai envie de mettre de côté le trop plein de douceur que l’on a pu avoir l’un envers l’autre. c’était pas normal et j’veux pas que ça prenne trop de place. plan cul pas vrai ? alors pas d’attention particulière.
Je te caresse longtemps, j’prends un temps fou à te laver mais j’ai mes raisons. Et puis on se rince, on sort de la douche, on s’enroule d’une serviette et je demande à voir ta chambre. Je plisse un peu le nez à ta réponse. Tu réponds froidement, j’ai l’impression de me prendre un vent et ça ne me plait pas. Pourtant, j’te suis quand même quand tu m’entraines vers celle-ci. T’es vraiment une nana contradictoire. On entre dans ta chambre et je te regarde te sécher le corps et les cheveux. "Si par ‘la suite’ tu veux dire, poser mes mains sur toi, oui, j’suis prêt et j’attends que ça." Qu’on soit francs, j’ai juste envie de te toucher, d’être contre toi, de t’entendre souffler et gémir ton plaisir au creux de mon oreille. Je m’avance vers toi, t’incitant à reculer vers ton lit. Quand tes jambes heurtent le matelas, je t’y fais tomber pour que tu t’y installes. Et moi, je vire la serviette qui entoure ma taille, la laissant par terre, pour grimper à mon tour sur le lit, par-dessus toi entre tes jambes, mains en appui de chaque côté de ta tête, yeux plongés dans les tiens. "Qu’est-ce que tu veux, Demi?" Réclame et je donne. C’est aussi simple que ça.
mais je sais pas, y a un truc dans tes yeux. y a un truc dans ton regard qui me fait chavirer parfois et je déteste ça. le truc, c’est que dès que tu me proposes quelque chose, je rapplique comme si c’était une question de vie ou de mort. « mh, intéressant » que je souffle alors que tu me fais reculer jusqu’à ce que je bute contre mon propre lit. tombant dessus, tu ne tardes pas à venir t’installer entre mes jambes, nos regards entrant en contact une nouvelle fois. qu’est-ce que je veux ? je me mords la lèvre continuant à soutenir tes yeux sans ciller une seule fois. « toi » c’est simple dans le fond non. c’est toi que je réclame. c’est toi que je veux là à cet instant précis. tu fais ce que tu veux, c’est pas tous les jours que je m’offre à toi. c’est pas tous les jours que je laisse quelqu’un prendre le dessus. tu te rappelles de mon fantasme ? fais moi le vivre. domine moi complètement. t’as toute la nuit devant toi pour user et abuser de mon corps. « mais qu’est-ce que tu veux toi ? » est-ce qu’on est sur la même longueur d’onde. parce que jusqu’à maintenant, on match plutôt bien dans tous les sens du terme. et si ça peut être déroutant, ça reste aussi plutôt jouissif sur bien des points. à croire qu’on arrive à s’harmoniser tous les deux même s’il n’y a aucune logique et qu’on cherche à échapper à tout ça.